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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA CONSCIENCE DONNE SOUVENT

    LA MAIN À L'INCONSCIENCE)

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    (Le gendarme Face de Bouc s'entraînait ferme)

    For your protection

    Source: contac

    ***

     http://planete-homeo.org/formation/forum/comprendre-

    la-promotion-pharmaceutique-et-y-repondre-t1642.html

    Épidémie d’opioïdes aux États-Unis :

    l’industrie pharmaceutique

    au banc des accusés

       En avril 2016, au pic de l’épidémie d’opioïdes, une loi votée par le Congrès américain a privé la Drug Enforcement Agency (DEA, agence fédérale de lutte contre le trafic de drogue) de “sa plus puissante arme contre les entreprises pharmaceutiques soupçonnées d’inonder le marché avec leurs opioïdes sur ordonnance”, souligne le Washington Post dans une enquête à charge contre l’industrie pharmaceutique publiée ce week-end.

       À cette date (avril 2016), la “guerre des opioïdes” avait déjà fait 200 000 morts par overdose, “soit plus de trois fois le nombre de militaires américains tués pendant la guerre du Vietnam”, note le journal. Et l’épidémie est loin d’être terminée. Cette loi favorable au secteur pharmaceutique a été “le point d’orgue d’une campagne multifacettes orchestrée par l’industrie du médicament” pour entraver le combat mené par la DEA contre les distributeurs et les grossistes en médicaments qui fournissaient médecins et pharmaciens véreux, lesquels, à leur tour, inondaient le marché noir avec ces pilules.

       L’industrie a travaillé en coulisses avec ses lobbyistes et en ciblant des membres clés du Congrès, “dépensant plus de 1 million de dollars pour arriver à ses fins”, explique le journal. Pire encore, le plus ardent défenseur de cette loi votée en avril 2016 était le député républicain Tom Marino, censé devenir “le futur tsar de la lutte antidrogue de la Maison-Blanche” : l’homme nommé par Trump à la tête du Bureau chargé de la politique nationale de lutte contre la drogue (Office of National Drug Control Policy).

       Le 17 octobre, soit deux jours après la parution de l’enquête, Trump a annoncé sur twitter que Tom Marino avait finalement décidé de ne plus briguer ce poste. L’enquête détaille comment la DEA a tenté de lutter depuis le milieu des années 2000 contre l’épidémie d’opioïdes en traquant dans un premier temps les officines pharmaceutiques sur Internet, puis les Pain Management Clinics (“cliniques” antidouleur) établies en Floride où venaient s’approvisionner patients et trafiquants de tout le pays en empruntant l’Oxy-Express (l’autoroute des opioïdes).

       La DEA a, enfin, concentré ses efforts sur les distributeurs et grossistes en médicaments en surveillant et en bloquant certaines de leurs livraisons les plus importantes. Ces méthodes offensives de la DEA, guère prisées de l’industrie pharmaceutique, ont alors poussé fabricants et distributeurs de médicaments à s’organiser pour contre-attaquer et faire voter au Congrès une loi protégeant leurs intérêts. (...)

       (...) Le Washington Post met également le doigt sur la porosité entre la DEA et l’industrie pharmaceutique, détaillant le nombre d’employés de l’agence antidrogue partis émarger dans l’univers du médicament.

       Depuis que la DEA a commencé à s’attaquer à la question des opioïdes, il y a une dizaine d’années, les laboratoires pharmaceutiques et les cabinets d’avocats qui les représentent ont débauché au moins 46 employés de la DEA, dont 32 travaillaient dans la division de régulation de l’industrie du médicament.” (...)

       (...) Aujourd’hui, l’industrie pharmaceutique fait l’objet de poursuites de la part d’avocats spécialisés mais également au niveau des États puisque “41 procureurs généraux ont uni leurs efforts pour enquêter sur le secteur”, note le Washington Post. Et, à travers le pays, des centaines “de comtés, de grandes et de petites villes ont lancé des poursuites contre l’industrie”.

       Pour conclure son enquête, le Washington Post s’est d’ailleurs rendu sur le terrain dans le petit comté de Lycoming, soit une partie de la circonscription du député républicain Tom Marino, dans le nord-est de la Pennsylvanie. Depuis 2014, l’année où le député a introduit son premier projet de loi destiné à protéger les intérêts de l’industrie pharmaceutique, “106 habitants du comté sont morts à cause des opioïdes”. Et cet été, “en l’espace de six jours, 53 personnes y ont été victimes d’une overdose et trois en sont décédés”, conclut le journal. (...)

       (...) Publiée le 15 octobre sur le site du Washington Post et diffusée le même jour dans le magazine d’information 60 Minutes de la chaîne CBS, l’enquête a provoqué une onde de choc à Washington.

       Le 16 octobre, Donald Trump a déclaré qu’il allait décréter “l’état d’urgence national”la semaine prochaine (une promesse qu’il avait déjà tenue au mois d’août avant de changer d’avis). Et le 17 octobre le président américain a déclaré sur twitter : “Le député Tom Marino m’a informé qu’il ne briguait plus le poste de ‘Tsar de la drogue’. Tom est un homme bien et un formidable député”.

    https://www.courrierinternational.com/article/epidemie-dopioides-aux-etats-unis-lindustrie-pharmaceutique-au-banc-des-accuses

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    Benoît Barvin


    5 commentaires
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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA TRANSFORMATION PERSONNELLE

    SEULE COMPTE)

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     (Pour Thomas, les lendemains de cuite étaient redoutables)

     How to Make a Monster (1958)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/165914647818/how-to-make-a-monster-1958

    +++

     http://www.gagdz.com/terrorisme-larabie-saoudite-decide-de-frapper/

    L’argent saoudien en Syrie

    sème les graines de l’EI 2.0

       Il nous arrive des nouvelles inquiétantes de Raqqa, en Syrie. Tandis que l’EI est largement défait, il y en a qui sèment des graines pour sa résurrection.

       Les forces kurdes sous le label SDF et dirigées par des forces spéciales américaines ont défait l’Etat islamique à Raqqa. Les opérations de nettoyage se poursuivent. La victoire n’a été obtenue qu’après un accord conclu entre les États-Unis et leurs alliés pour laisser le libre passage aux quelques centaines de combattants étrangers et syriens de l’EI et à leurs familles. Depuis que ces autobus chargés de membres de l’EI ont quitté Raqqa samedi soir, on n’a plus entendu parler d’eux. Lundi, le coordinateur américain pour la lutte contre l’Etat islamique, Brett McGurk, a amené un visiteur indésirable en Syrie.

    Raqqa24 @ 24Raqqa - 9h49 - 17 oct 2017
    Brett McGurk est allé à Ayn Issa aujourd’hui avec le ministre saoudien Thamer al-Sabhan (ancien ambassadeur en Irak) et a participé à trois réunions différentes. # R24 La première réunion a été avec le conseil local de #Raqqa puis avec le comité de reconstruction. Ils ont au moins rencontré les anciens de Raqqa

       La visite a été confirmée par un journaliste (pro-kurde) :

    Wladimir @vvanwilgenburg - 17h06 - 17 oct. 2017
    Wladimir a retweeté à Raqqa24
    J’étais là. Pas de photos autorisées. La réunion portait en effet sur la reconstruction.

       Thamer al-Sabhan est le ministre saoudien des affaires du Golfe. Il est connu pour être extrêmement sectaire et anti-chiite.

       En 2015, Thamer al-Sabhan a été le premier ambassadeur saoudien en Irak après la prise du Koweït par l’Irak en 1990. Il ne s’est pas fait des amis à Bagdad en fulminant contre les unités de mobilisation populaire qui avaient arrêté et combattu l’Etat islamique. Il a dénigré l’érudit religieux le plus vénéré d’Irak :

    Sabhan a affirmé que « ceux qui écoutent les sermons du vendredi du Grand Ayatollah Ali al-Sistani et les déclarations de Muqtada al-Sadr peuvent comprendre la menace que posent les autorités religieuses chiites ».

       Al-Sistani a la réputation d’aimer tous les Irakiens et de dénoncer toute forme de sectarisme. Le paroles de Sabhan étaient une insulte et une menace envers une très haute autorité religieuse qui a énormément de disciples.

       Ces propos injurieux n’ont pas été bien acceptés par la population irakienne et ses cercles politiques. Des voix se sont tout de suite élevées pour exiger son départ d’Irak. Sabhan a alors prétendu qu’un responsable irakien lui avait dit que des groupes chiites actionnés par l’Iran voulaient l’assassiner. Le gouvernement irakien a réfuté ses allégations. Comme Sabhan continuait à allumer des conflits intérieurs en Irak, le gouvernement a finalement demandé à Riyad de le rappeler. Il a été rappelé en octobre 2016 et nommé ministre. Il a récemment appelé à « éliminer le régime voyou iranien »L’inviter en Syrie, comme l’a fait Brett McGurk (sur ordre de la Maison Blanche ?), est une provocation dangereuse.

       L’administration Trump n’a pas envie de dépenser de l’argent pour la reconstruction de Raqqa qui a été en grande partie détruite (vidéo) par des milliers de frappes aériennes et d’artillerie américaines. Le Département d’Etat a promis de « diriger » les efforts pour restaurer l’approvisionnement en eau et en électricité à Raqqa, mais il veut poser le fardeau financier sur d’autres épaules :

    « Nous allons apporter de l’aide et prendre essentiellement la direction des opérations pour amener l’eau, l’électricité et tout cela », a déclaré la porte-parole du département d’Etat, Heather Nauert, lors d’un point de presse. « Mais finalement la gouvernance de la Syrie est quelque chose qui, à mon avis, continue d’intéresser tous les pays. »

       C’est une très mauvaise approche. Les États-Unis devraient demander au gouvernement syrien de prendre tout de suite la responsabilité de Raqqa, puis ils devraient quitter le pays.

       A la place, ils demandent à Thamer al-Sabhan de financer la « reconstruction » et la « gouvernance ». Mais l’humanitaire n’intéresse pas l’Arabie saoudite. Il n’y a qu’à regarder le lent génocide auquel elle se livre au Yémen avec sa guerre. L’Arabie saoudite ne soutiendra que les groupes et les populations qui veulent se rallier à sa version wahhabite extrémiste de l’islam.

       L’Etat islamique a en grande partie la même doctrine que les Saoudiens. L’EI a utilisé des manuels scolaires saoudiens dans ses écoles. Beaucoup de ses principaux membres viennent d’Arabie Saoudite. On pense généralement, avec des preuves à l’appui, que les donateurs saoudiens ont financé l’Etat islamique - du moins à ses débuts.

       Où sont allés les membres de l’EI qui ont quitté Raqqa en bénéficiant du libre passage ? Les forces syriennes qui luttent contre l’Etat islamique le long de l’Euphrate, plus à l’est, signalent que les combattants de l’Etat islamique ont largement disparu de la région. Ils se sont fondus dans la population ou se sont déplacés au nord de l’Euphrate pour se rendre aux forces américaines par procuration. Qu’est-ce qui va leur arriver ? Qui paie pour nourrir leurs familles ?

       L’EI est née de la résistance sunnite contre l’occupation étasunienne de l’Irak. Autour de 2010/11, cette résistance a été considérée comme morte. Mais pour d’autres, elle était toujours un précieux instrument anti-chiite, et l’argent des régimes sunnites du Golfe continuait à couler. Les groupes terroristes sunnites en Irak se sont lentement reformés. L’administration Obama a vu l’Etat islamique se développer mais l’a laissé intentionnellement grandir pour servir ses propres objectifs politiques. Les militaires américains l’ont même parfois soutenu dans leurs combats contre l’Etat syrien.

       L’Etat islamique n’est pas encore complètement vaincu, et les graines pour sa prochaine réincarnation sont déjà semées. Thamer al-Sabhan utilisera l’argent qu’il mettra en Syrie pour continuer à inciter à la violence anti-chiite. Il financera ceux qui lui promettent de résister à « l’axe chiite » (Iran, Irak, Syrie, Liban). Les « anciens » membres de l’EI seront invités à se joindre à l’œuvre de « réhabilitation ».

       Il reste à espérer que l’axe de la « résistance » en Syrie réussira à détruire ces mauvaises herbes avant qu’elles ne soient trop hautes.

    Traduction : Dominique Muselet

     https://www.legrandsoir.info/l-argent-saoudien-en-syrie-seme-les-graines-de-l-ei-2-0.html

    +++

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DISCIPLE N'EST PAS UN MÉTIER)

    ***

    (La Pin-up anatomique)

    Adrian Ghiman aka Ghiman Adrian-Viorel (Romanian, b. 1989, Romania)  Mixed Media

    http://redlipstickresurrected.tumblr.com/post/166808413055/

    adrian-ghiman-aka-ghiman-adrian-viorel-romanian

    ***

    (L'entartage perpétuel)

    http://esdanielbarreto.tumblr.com/post/158762502929/faceless

    ***

    anon-i-mus:

    Remind Yourself In Every Waking Moment That Nothing Exists Outside of the ‘Now’

    ***

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (POURQUOI PENSER QU'IL EST TOUJOURS

     TROP TARD POUR RÉUSSIR?)

    µµµ

    "Décidément, Chéri, tu ne t'arrêteras de fumer

     que lorsque tu seras mort, c'est ça?

    - Hum, hum..."

    Simon Bisley aka Simon ‘Biz’ Bisley (British, b. 1962, England) - Hellblazer’s #298,

    Death And Cigarettes, Part One of Three: The Fates, Vol. 1 on Vertigo cover, Feb., 2013  Cover Arts

    http://redlipstickresurrected.tumblr.com/post/165287567815/simon-bisley-aka-simon-biz-bisley-british-b

    µµµ

    https://www.humour.com/photos/quand-faut-dormir-faut-dormir.htm

    Nous parlons tous en dormant,

    souvent pour jurer

       Vous avez forcément déjà vécu cette situation si vous dormez à deux : être réveillé en pleine nuit par votre partenaire, alors que celui-ci, endormi, tente de discuter avec vous. Et c’est normal. D’après une étude française, la plupart des gens parlent en dormant, le plus souvent en jurant.

       L’étude, rapportée par Newsweek, a été par réalisée par une équipe de chercheurs de la Sorbonne et a analysé le sommeil de 232 adultes. Il s’agit de la plus grande étude jamais réalisée sur le sujet, peu exploré par la communauté scientifique. D’après les conclusions de la recherche, publiées par le Sleep Journal, seulement 15 personnes ont eu un sommeil parfait. 

       L’étude révèle que parler en dormant n’est pas plus différent que de parler en étant éveillé. Comme l’explique The Times, les chercheurs notent que quasiment toutes ces prises de parole «étaient grammaticalement correctes». Le mot prononcé le plus de fois par les participants était «non» alors que près de 10% des discussions contenaient des injures et des obscénités. Le mot «putain» aurait été utilisé par les participants 800 fois plus la nuit que dans la journée.

       À l’inverse, l’usage de politesses était largement plus rare qu’en journée, n’apparaissant que dans 12 des 361 cas observés. Et même lorsqu’un discours ne contenait pas de jurons, il n’était pas forcément plaisant. Newsweek explique même qu’un volontaire s’est écrié «Menteur ! Je te tape dessus si tu les signes», tandis qu’un autre menaçait de mettre la Princesse Stéphanie de Monaco enceinte. Pour expliquer le contenu violent de ces discussions endormies, les chercheurs expliquent que le fait de parler dans son sommeil pourrait correspondre à une perte d’inhibition ou tout simplement représenter le contenu d’un rêve.

       Attention tout de même à ne pas interpréter trop littéralement ce que vous dites en dormant. C’est ce qu’explique Jim Horn, le directeur du centre de recherche du sommeil à l'Université de Loughborough au Guardian : «Parler en dormant se passe normalement lors de phases de sommeil léger. Le cerveau vagabonde et rumine. Il s’agit vraiment des élucubrations d’un esprit embrouillé.»

    http://www.slate.fr/story/152501/sommeil-parole-injures-insultes

    µµµ

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE REGARD AMOUREUX

    EST UN MIROIR DANS LEQUEL

    TU TE VOIS)

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    "Chut! Y'a un humain qui nous observe...

    - Un humain? Miam..."

     Patrick Arrasmith (American, b. 1971, CA, based NY, USA) -

    Seven For A Secret from Monster Mash collection

    (cover of a novel by Elizabeth Bear)  Engravings

    http://redlipstickresurrected.tumblr.com/post

    /165390121110/patrick-arrasmith-american-b-1971-ca-based

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     http://pull.over-blog.fr/album-2143348.html

    JEUNES :

    Plus d’un sur dix est exclu

    de l’emploi et des études

    en Europe

     

       11,5 % des jeunes européens âgés de 15 à 25 ans ne sont ni en emploi, ni en formation. Ce sont des NEETs (neither in employment nor in education or training) dans le jargon européen. Une définition qui regroupe en réalité des situations très hétérogènes : 40 % des NEETs sont des chômeurs de courte durée – souvent des jeunes diplômés en recherche d’un premier emploi ou des jeunes qui entrent de nouveau sur le marché du travail après une reprise d’étude ou une formation – tandis que les 60 % restants sont des chômeurs de longue durée ou des inactifs qui se retrouvent durablement éloignés de l’emploi en raison de leur situation personnelle (responsabilités familiales, état de santé) ou d’un manque de qualification. Ils se retrouvent ainsi enfermés dans une phase de transition, qui peut se révéler plus ou moins longue.

       Cette situation est d’autant plus préoccupante que, selon la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound), la part de cette seconde catégorie serait sous-estimée. En cause notamment, l’incapacité de la plupart des Etats européens à proposer des alternatives d’identification à ces jeunes inactifs et chômeurs de longue durée qui, découragés par la lourdeur des procédures classiques, finissent tout simplement par disparaître des radars. Si certains pays œuvrent d’ores-et-déjà pour un meilleur repérage des NEETs – via, par exemple, la mise en place d’un réseau de médiateurs pour la jeunesse en Bulgarie ou d’un guichet unique pour l’orientation des jeunes en Finlande – les jeunes proches du marché de l’emploi restent donc surreprésentés dans les statistiques officielles.

       Les jeunes femmes sont également plus nombreuses à être sans formation ni emploi que leurs homonymes masculins (17% contre 13% en 2015). Principalement pour des raisons familiales, précise une note publiée par le Parlement européen en mars 2017. En outre, la proportion de NEETs augmente avec l’âge : en 2015, seuls 6 % des jeunes âgés de 15 à 19 ans n’avaient ni emploi ni formation, contre 17% des 20-24 ans.

       Les pays méditerranéens – auxquels s’ajoute l’Irlande – sont ceux où l’on recense la plus forte proportion de NEETs, qui sont, de surcroît, majoritairement des chômeurs de longue durée. Viennent ensuite les pays de l’Est de l’Europe, où la principale cause d’exclusion des jeunes du marché du travail et de la formation est la charge d’une famille (presque un quart des jeunes lettons ou bulgares sans emploi ni travail ont une responsabilité familiale, contre seulement 10 % des espagnols ou suédois). Les NEETs sont, pour finir, relativement moins nombreux dans les pays scandinaves et d’Europe de l’Ouest et, en grande partie, des chômeurs de courte durée ou en reprise d’emploi.

       Pour endiguer ce fléau qui a pris de l’importance après la crise de 2008 – et dont le coût pour les Etats membres est estimé à 162 millions d’euros par an, soit 1,3% du PIB – la Commission européenne a mis en place en 2013 la Garantie européenne pour la jeunesse, dont l’ambition – à laquelle adhèrent tous les Etats membres – est de proposer à chaque jeune "une offre de qualité portant sur un emploi, un complément de formation, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois suivant le début de leur période de chômage ou leur sortie de l’enseignement formel".

       Financée par le fond social européen et l’initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ) – dotée d’un budget de 6,4 milliards d’euros – cette Garantie a déjà permis l’adoption de 132 mesures en faveur de l’emploi et de la formation des jeunes en Europe, indique la Commission européenne. Si la part des jeunes sans emploi ni formation diminue depuis 2014, l’institution regrette toutefois que les politiques des Etats membres ciblent en priorité les jeunes chômeurs au détriment des inactifs – qui constituent pourtant la population la plus fragile et dont l’effacement pourrait menacer, à terme, la cohésion sociale des Etats européens.

    http://www.voxeurop.eu/fr/2017/jeunes-5121479

     

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (PRÉVIENS L'AVENIR

    QUE TU SERAS LÀ)

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    "P'tain! Il déchire, le nouveau médoc!"

    Miles Pasick (Canadian, b. 1986, Winnipeg, Manitoba, Canada)

    - Paradise Lost, Book II, Line 146 (Lodestar), 2009  Paintings: Acrylics on Paper +Digital

    ***

    https://sites.google.com/site/claudeetmarieangefontduvelo

    /velo-et-plus/velo-et-bd

    La bicyclette est-elle

    une tradition française ?

    Pierre-Émile Blairon*, écrivain, journaliste ♦

       Qui n’a pas connu le glissement furtif des grandes bicyclettes noires qui volent sagement telles des mouettes silencieuses dans les rues des vieilles villes flamandes ou bataves, pendant que se déclenche le chant lumineux du carillon, n’a aucune idée de ce que signifient des termes comme « paix » ou « harmonie ».

       En France, on appelle la bicyclette « la petite reine » ; une reine française qui aurait usurpé son trône. Selon la légende, ce trône, c’était celui de Wilhelmine d’Orange-Nassau, reine des Pays-Bas à la fin du XIXe siècle, fervente des déplacements à bicyclette qui accéda au trône à l’âge de dix ans et mérita ainsi ce surnom qui lui fut donné lors d’une visite en France. (...)

       (...) C’est encore de nos jours le référent de la pratique du vélo en France. Du pain et des jeux. Cette manifestation sportive, dont la réputation populaire et bon enfant s’est largement dégradée au fil des ans, salie par le déferlement des millions publicitaires et le dopage généralisé, s’inscrit dans cette démarche. Dans les moyennes et grandes villes françaises, envahies par l’automobile, on a peine à imposer l’alternative que pourrait représenter la bicyclette. Les déboires récurrents du maire de Paris nous l’apprennent. (...)

       (...) Je n’ai vu, dans ma ville de Provence, et de province, Aix, que très peu de vélos circuler dans les rues alors même que la ville ancienne était fermée à la circulation automobile cet été.

       Le vélo utilitaire n’est pas une tradition française comme c’est le cas dans les pays du nord ou de l’est de l’Europe. Une discipline naturelle, propre à la mentalité des populations, est nécessaire, qui n’existe pas en France, et encore moins dans le sud du pays. Je ne vois quasiment aucun cycliste en ville respecter des feux tricolores (tout comme les piétons, d’ailleurs) parce qu’il n’y a aucune sanction. La peur du gendarme constitue le seul critère de discipline.

       Depuis des millénaires, les routes sont d’origine utilitaire : elles n’ont pas été créées pour faire du « sport » ou pour les loisirs. En France, la proportion de cyclistes qui utilise la bicyclette pour aller au travail ou pour faire les courses est infime. Ceux-ci ne posent aucun problème de « partage » de la route avec les véhicules motorisés (pas toujours vertueux non plus). De même, les automobilistes n’ont pas de problèmes avec les vététistes qui empruntent les chemins naturels qui sont faits pour ça.

       Ils en ont beaucoup plus avec les hordes de sportifs à deux roues, beaux comme des toréadors dans leurs habits de lumière, sponsorisés (?) par les entreprises du CAC 40, qui croient que le Tour de France, c’est tous les jours et où on veut, occupant à 25 la quasi-totalité de la chaussée. On dirait que leur slogan, c’est « Moi et mes copains d’abord ».

       Dans notre région, les autorités ont aménagé des voies cyclables, certes bien modestes, mais empruntées par… les coureurs à pied.

    *Pierre-Émile Blairon partage ses activités littéraires entre deux passions : la Provence et les spiritualités traditionnelles. Son ouvrage : La Roue et le sablier résume sa vue-du-monde.

    https://metamag.fr/2017/10/13/la-bicyclette-est-elle-une-tradition-francaise/

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (IMAGINER LE MONDE

    PERMET DE LE CONNAÎTRE)

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    "Nom d'un Disney! J'y arriverai... Puf, puf... J'y arriverai..."

    (c) Walt Disney

    (via 2headedsnake)

    +++

    "T'es pas mal du tout, tu sais...

    - Toi non plus"

    Jacques Gamelin (French, 1738–1803, b. Carcassonne, France) -

    Illustration from Nouveau Recueil d'ostéologie et de Myologie 

    (A New Collection of Bones and Muscles) (Toulouse: J.F. Desclassan, 1779

    http://redlipstickresurrected.tumblr.com/post/

    165760079305/jacques-gamelin-french-17381803-b

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    (Charlie Brown n'avait pas le moral)

    (c) Schulz

    (via mudwerks)

    +++

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI LE CHOIX T'EST DONNÉ,

    LA DÉCISION NE T'APPARTIENT

    PAS FORCÉMENT)

    £££

    (Manifestement, ma Belle-Mère

    avait trafiqué les freins de ma voiture)

    gameraboy1The Road Warrior (1981)

    (via madmaxgifs)

    £££

    http://www.ma-zone-controlee.com/est-ce-quon-continue-comme-ca/

    Tombeau nucléaire américain

    sur le territoire européen

     

       Il n'y a pas si longtemps, un grand projet a été lancé visant à résoudre le problème de l'enfouissement des déchets nucléaires sur le territoire ukrainien. Il s'agit de la construction d'une installation de stockage dans la zone d'exclusion de Tchernobyl. Cela donnerait la possibilité de réduire des coûts liés au retraitement et au stockage des déchets radioactifs sur le territoire russe, à 200 millions de dollars par an. La compagnie nationale de production d'énergie nucléaire Energoatom entend recevoir un prêt de 400 millions de dollars octroyé par Bank of America Merrill Lynch pour construire cette installation de stockage. Selon une source proche du projet, l'une des conditions de l'octroi serait le contrat de construction signé avec l’entreprise américaine Holtec International ainsi que l'accord prévoyant le stockage du combustible usé des centrales américaines.

       Les militants verts et écologistes ukrainiens, eux, sonnent l'alarme. L'enfouissement de déchets nucléaires en Ukraine présente plusieurs menaces non seulement pour l'Ukraine, mais aussi pour la communauté européenne. Ce projet de l'installation de stockage est unique. En effet, la compagnie Holtec n'a pas d'expérience de construction de ce type d'édifice. Il est probable que ce choix n'est justifié que par le fait qu'elle consent à travailler dans les conditions de radiation élevée de Tchernobyl. Il n'est pas à exclure que les officiels concernés utilisent des schémas illégaux pour détourner les fonds octroyés. La corruption endémique en Ukraine risque de faire une brèche de telle sorte que même une erreur puisse avoir des conséquences graves.

       Les USA, comme d'habitude, essayent de résoudre leurs problèmes à la charge d'autres États. Si l'on prend en considération qu'un Américain sur trois vit dans la zone où des déchets nucléaires sont stockés, il est très raisonnable de s'inquiéter de la santé de la nation. Du point de vue états-unien, Washington a pris une bonne décision qui, néanmoins, représente un danger considérable pour les Européens.

     

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (À CHAQUE PENSÉE

    SA BONNE ACTION)

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    "T'es vraiment une relookeuse?"

    http://quaintrellequeso.tumblr.com/post/161083628701

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    http://www.motoservices.com/humour/images.htm

    CHILI : LE DÉSERT D'ATACAMA

    Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER 

       Tapis de fleurs, explosion de couleurs, splendeur bariolée, mystère, magie, miracle même ! Les expressions ne manquent pas pour décrire l’indescriptible : à perte de vue, des plaines et des collines entièrement moirées de blanc, de rose, de violet alors que nous nous trouvons dans l’un des déserts les plus arides et les plus ensoleillés du monde.

       Les Chiliens appellent ce phénomène « le désert fleuri ». La dernière fois que cela s’est produit, c’était il y a à peine deux ans alors qu’avant 2015, il avait fallu attendre 18 longues années avant d’assister de nouveau à ce spectacle stupéfiant.

       Comment peut-on donc expliquer que ce coin reculé du monde, d’ordinaire plus semblable à la planète Mars qu’au reste de la Terre, donne à voir maintenant ses plantes endémiques ? C’est le phénomène d’El Niño qui est à l’origine de ce spectacle. En chauffant les eaux du Pacifique oriental, l’évaporation de ces courants chauds sur les côtes du Chili provoque, en plein hiver austral, des précipitations abondantes sur le désert d’Atacama, qui entraînent la germination et le fleurissement de plus de 200 espèces de fleurs, cachées pendant des années dans le sol gris en attendant quelques gouttes de pluie.

       « Le phénomène du désert fleuri a lieu depuis au moins quelques millénaires », explique le paléo-climatologue Antonio Maldonado, du Centre d’Etudes Avancées en Zones Arides, pour qui l’origine de l’intensité du phénomène de cette année n’est pas à chercher dans le réchauffement climatique. « Rien de concret ne permet d’établir un lien entre le changement climatique et ce désert fleuri, si ce n’est que l’on attend davantage de phénomènes météorologiques extrêmes, comme des pluies torrentielles », précise-t-il. Cependant, il est indéniable qu’avant les fleurs apparaissaient tous les cinq ou dix ans, alors qu’aujourd’hui c’est beaucoup plus récurrent.

       Cette année, on a dû attendre fin août pour voir exploser de couleurs le désert de l’Atacama, envahi de fleurs qui ont en commun d’être très courtes mais dont chaque teinte est spécifique et dont les noms sont si exotiques : « larmes de vierge » (grandes brizes ou grandes amourettes), « pattes de guanaco », du nom de ce camélidé andin (cisthantes grandiflora), griffes du lion, « crânes du moine » (turbiths), oreilles de renard, « tabac du diable » (lobelias tupa), « manteau de soupir » (belles de nuit), « añañucas » (Rhodophialas rhodolirion)…

       Ces fleurs multicolores apparaissent généralement près du Pacifique et se concentrent surtout sur les presque 150 kilomètres qui séparent les villes de Copiapo et de Vallenar. Les experts recommandent d’ailleurs de gagner le Parc National Llanos de Challe pour apprécier le désert dans toute sa splendeur. Cette année, on va même jusqu’à dire qu’il s’agit de la floraison la plus spectaculaire des dernières décennies, dû aux grandes précipitations qui ont permis un développement intense et dense de la végétation.

       Accompagnant ce tapis multicolore, apparaît également une faune d’ordinaire absente, comme les insectes (papillons, « petites vaches du désert » ou coléoptères) indispensables à la pollinisation et qui attirent les reptiles, les oiseaux et les rongeurs, à leur tour proies du renard. Et au-dessus de ce tableau, paît majestueusement le guanaco, un camélidé sauvage de la famille du lama. On n’a pas manqué d’immortaliser le phénomène et les photos se sont multipliées sur Instagram, Pinterest, Twitter… transformant le désert fleuri en carte postale très appréciée des touristes.

       Des Chiliens, mais aussi beaucoup d’étrangers : Allemands, Français, Espagnols. Selon le Service National du Tourisme, ce sont environ 25.000 personnes qui ont pour l’occasion envahi la région d’Atacama, les hôtels faisant le plein. Le revers de la médaille étant sans doute les déchets qui se multiplient malgré les appels insistants à préserver et maintenir propre ce lieu unique. Mais ce n’est pas tout… c’est là que la Nasa teste ses prototypes de robots, c’est là que le Chili puise l’énergie solaire et c’est là également qu’a été installé l’un des radiotélescopes les plus puissants du monde.

       On peut malheureusement s’inquiéter de ce type d’invasion ainsi que des différents projets miniers, touristiques ou thermoélectriques en cours qui mettent en péril cette énorme mine de graines qui attend patiemment le retour de la pluie pour accomplir ce splendide miracle (selon Actu.Latino)

    http://jboehler.canalblog.com/archives/2017/10/12/35759649.html

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    Benoît Barvin


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