• "Cet Imam progressiste portait une barbe postiche". Benoît Barvin in "Dieu est Dieu Nom de Lui"

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE BONHEUR NI NE SE DÉCIDE NI NE SE
    DÉCRÈTE. IL EST)

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    "Alors, Blondin, tu fais moins le mariole, hein?
    - Sais-tu que ces flingues ne sont que l'expression
    de ta peur panique de mâle de ne pas pouvoir
    assurer, face aux chaudes femelles?
    - Hein? Qu'ess-tu dis? 
    C'est pas dans le script, ça?!"


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    "Alors, vous en pensez quoi, de ce revolver?
    - Qu'il va te trouer la panse, c...,
    si tu me remets pas la caisse!"

    Marchand d'armes à Fort Worth,
     au Texas, Etats-Unis.

    Lobby des armes : 
    comment même Obama s'est couché
     Philippe Boulet-Gercourt

       (...) Un beau jour, ils sont sortis de leurs gonds. Pour Seth Williams, le procureur de Philadelphie, c'était il y a quelques semaines, quand un type a pris le métro à l'heure de pointe avec sa kalachnikov et une autre arme dans un sac, plus un chargeur de 40 balles : "Je me moque de ce que dit la NRA, qu'ils aillent se faire foutre ! Un type comme cela n'a aucune raison déposséder un flingue pareil." Le maire de Lancaster, lui, a décidé de passer à l'action après une nuit d'insomnie, à la suite du décès d'une fillette de 9 ans tuée par une balle perdue.

        Le 9 juin, dans cette petite ville de Pennsylvanie, Rick Gray a fait voter une ordonnance imposant à toute personne ayant perdu ou s'étant fait voler son arme de le déclarer dans les soixante-douze heures à la police. Un chiffon rouge pour la National Rifle Association (NRA), mais Rick Gray n'en est pas à son premier duel avec le lobby des porte-flingues : "Ils ont financé la campagne de mon adversaire, un vendeur d'armes, et ils font passer des lois absurdes dans le seul but d'exciter leur base. Moi, je vais aux funérailles. Je vois le résultat de leurs lois." (...) 

       (...) Invincible, la NRA ? On est en droit de le penser, au vu de la démission de la classe politique et de la résignation des médias américains tout au long de cet été, depuis le massacre dans un cinéma du Colorado (12 morts, 58 blessés) jusqu'à la tuerie dans un temple sikh du Wisconsin (7 morts, 3 blessés), en passant par le règlement de comptes au pied de l'Empire State Building (2 morts, 9 blessés). La classe politique, divisée sur les mesures à prendre, a fait preuve d'une belle unanimité dans... la médiocrité.

       Fin de non-recevoir pour Mitt Romney, le candidat républicain ("Je ne crois pas que l'Amérique ait besoin de nouvelles lois sur les armes"), déni de réalité du gouverneur démocrate du Colorado après la tuerie d'Aurora : "Ce n'est pas un problème d'armes" mais d'"individus malades, déments", "même s'il n'avait pas eu accès à des armes, le type était diabolique, il se serait procuré des explosifs, du gaz toxique, il aurait trouvé quelque chose pour semer la terreur."(...)

       (...) Barack Obama ? Il a botté en touche, comme trop souvent (il faut "examiner les moyens de réduire la violence"). Impossible de savoir s'il s'agit d'un recul tactique en attendant d'être réélu et, peut-être, de nommer des juges à la Cour suprême plus favorables au contrôle des armes. Ou si, au contraire, le président et les démocrates se sont résignés à l'immobilisme - "No, we can't".

       En apparence, la victoire de la NRA est totale. Ecrasante. " Comment les armes à feu ont gagné " titrait récemment " Time Magazine " en couverture. Depuis le début des années 1990, rien ne semble résister au rouleau compresseur de la NRA, ses 4,3 millions de membres et son budget de 228 millions de dollars […]

    Lire sur:


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    "Cette danseuse est remarquable...
    - Mais qu'a-t-elle dans la main gauche?
    - Un petit poignard pour se défendre, au cas où...
    - Tu me rassures. Je croyais que c'était pour
    découper en tranches les gros lards..."

     (via lacriniere) )

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    « On n'offense que Dieu qui seul pardonne. »
    Paul Verlaine 
    Extrait de "Sagesse"
    (Ses affidés, par contre...)

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    Une nouvelle "affaire des caricatures" 
    sème la mort
    Blake Hounshell 
    Foreign Policy

       (...) Au moment où j'écris ces lignes, Al-Jazira annonce que Chris Stevens, ambassadeur des Etats-Unis en Libye, a été tué, ainsi que trois autres personnes, lors d'une attaque contre le consulat américain à Benghazi. Le gouvernement libyen, à peine formé, a promptement condamné cette agression, et de violents échanges de tirs ont opposé l'armée libyenne à une milice islamiste jusque tard dans la nuit.

       Sans conteste, c'est une terrible tragédie, un incident choquant en ce jour où les Américains commémoraient les victimes des attentats du 11 septembre 2001. Toutes les sources confirment que Stevens était un diplomate apprécié, qui avait contribué à établir la présence américaine à Benghazi pendant la guerre et s'était engagé aux côtés de l'opposition [à Kadhafi].

       Ces morts sont d'autant plus tragiques qu'elles ne manqueront pas d'être politisées. Le 11 septembre, des sites Internet conservateurs ont dénoncé sans ménagement l'ambassade américaine au Caire. Elle avait publié un communiqué [dans lequel elle "condamne fermement les actions de ceux qui abusent du droit à la liberté d'expression pour attenter aux convictions religieuses d'autrui] (propos un rien faux-culs, il n'y a aucun abus de la liberté d'expression dans le monde, plutôt un abus de la bêtise sous toutes ses formes, notamment religieuse, la preuve...); le lendemain, une manifestation a éclaté, et l'enceinte de la représentation diplomatique a été prise d'assaut par des émeutiers - des images qui ont rappelé l'Iran de 1979.

       Liz Cheney [la fille de l'ancien vice-président] et la commission des Affaires étrangères à la Chambre - dominée par les républicains - ont eux aussi accusé le gouvernement d'avoir présenté ses "excuses" pour un film aussi étrange que mystérieux. Ce film, qui s'en prend au prophète Mahomet (...), a servi de prétexte aux troubles. L'équipe de campagne de Romney y est allée de sa propre déclaration. Il est probable que les accusations se multiplient aujourd'hui. (Mais Dieu, Allah ou Jéhovah sont amour, à ce qu'on m'a dit...) 
    Lire sur:


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    Benoît Barvin (et Blanche Baptiste)
    « "Il s'entendait bien avec son ouïe". Benoît Barvin in "Pensées pensées"."Ce décroissant décroissait à l'oeil nu". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet". »

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