• °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AIE L’ÂME EN PAIX
    ET LE CŒUR EN BANDOULIÈRE)

    °°°
    (Cette coquine coquette, pour l'approcher,
    il fallait se lever tôt)



    °°°
    "Que d'eau, que d'eau!"


    Lettre de Virginia Woolf 
    à son mari Leonard Woolf: 

    "Ce que je veux dire, c'est que je te dois 
    tout le bonheur de ma vie."

    Nicolas Bersihand
    Directeur des lettres.fr

       (...) Virginia Woolf s'est suicidée le 28 mars 1941. L'immense écrivaine anglaise, romancière hors pair et féministe de la première heure, a épousé très jeune Léonard, auteur mineur qui eut la grandeur de s'effacer devant le talent de sa femme et de la protéger des appels de la folie. Si ce mariage fut non consommé, si Virginia trouva des âmes sœurs féminines où s'adonner à la sensualité, c'est à cet époux dévoué et exemplaire qu'elle adresse ses derniers mots avant de se noyer dans un lac, de nuit. Voici sa dernière lettre d'amour.

    28 mars 1941

    Mon chéri,

       J'ai la certitude que je vais devenir folle à nouveau : je sens que nous ne pourrons pas supporter une nouvelle fois l'une de ces horribles périodes. Et je sens que je ne m'en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et je ne peux pas me concentrer.

       Alors, je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m'as donné le plus grand bonheur possible. Tu as été pour moi ce que personne d'autre n'aurait pu être. Je ne crois pas que deux êtres eussent pu être plus heureux que nous jusqu'à l'arrivée de cette affreuse maladie. Je ne peux plus lutter davantage, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler. Et tu travailleras, je le sais.

       Vois-tu, je ne peux même pas écrire cette lettre correctement. Je ne peux pas lire. Ce que je veux dire, c'est que je te dois tout le bonheur de ma vie. Tu t'es montré d'une patience absolue avec moi et d'une incroyable bonté. Je tiens à dire cela - tout le monde le sait.

       Si quelqu'un avait pu me sauver, cela aurait été toi. Je ne sais plus rien si ce n'est la certitude de ta bonté. Je ne peux pas continuer à gâcher ta vie plus longtemps. Je ne pense pas que deux personnes auraient pu être plus heureuses que nous l'avons été.




    Sources texte et fac-similé : The Letters of Virginia Woolf, volume 2, 1912-1922. Image : Wikipedia.


    °°°
    (Le chapeau dévoreur de têtes en pleine action)



    °°°
    Benoît Barvin

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SANTE DE L’ÂME
    PASSE PAR CELLE DE L'ESPRIT)

    ¤¤¤

    "Ah non! Cette fois-ci, c'est moi qui m'occupe
    de ces femelles. Toi, tu as déjà eu ta part!
    - Mais enfin, tu sais bien que les femmes 
    ne m'intéressent pas, Charlie..."


    Between Him And The Treasure Of El Dorado 
    Were The Murderous Natives And A Nazi’s Female Labor Compound


    ¤¤¤

    "Ah si j'avais des yeux X-ray pour me régaler de ce qu'il
    y a dessous cette jolie jupe...
    - Ah si j'avais une main plus large 
    pour effacer ce sourire torve..."


    Too much money — Too little of it theirs

    ¤¤¤

    "Non! Je ne te laisserai pas me ridiculiser!
    - Mais... Mais je monte mieux que toi.
    - Justement..."


    ¤¤¤

    "Ahaha, sale femelle! Tu vas goûter ma longue lame...
    - Ahaha, beau merle! Evite d'abord mon fouet qui
    vise tes parties intimes"


    (Ce couple ne savait plus quoi inventer pour ranimer
    leur libido déficiente)


    ¤¤¤
    Blanche Baptiste

    votre commentaire
  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE CHEMIN QUE TU SUIS
    EN CONSCIENCE EST LE BON)

    ¤¤¤

    (Dans ce Parti Extrême, le dialogue
    était très sportif)



    ¤¤¤

    (Cow-boy crétin tout heureux de rencontrer
    un ancien Résident des States)



    La marque Bush revient en force

    SEAN SULLIVAN
    THE WASHINGTON POST
    AFP

       (...) Cinq ans et trois mois après le départ de George W. Bush de la Maison-Blanche, escorté par le mépris de presque tout le pays et de son propre parti, les anciens membres de son gouvernement et de sa famille sont très demandés en cette année d'élections de mi-mandat. Certains groupes et candidats républicains de premier plan sollicitent leur aide pendant que d'autres revendiquent l'héritage de Bush avec un nouvel enthousiasme. Un démocrate fragilisé s'est même récemment dit plus proche de Bush que du président Obama.

       Pour les républicains, cette résurrection est la conséquence d'un "malaise Obama" et du manque de corps d'un Parti républicain sans vrai leader, au sein duquel l'expérience est une denrée prisée.

       "La marque Bush fait un come-back parce que les changements et les temps meilleurs promis par le président Obama ne sont jamais venus", explique Ron Bonjean, un stratège républicain chevronné qui a travaillé au ministère du Commerce sous Bush. "Beaucoup d'Américains ont le sentiment qu'Obama a sérieusement mis à mal l'économie, le système de santé et la politique étrangère, et cela a engendré une forte aspiration à avoir mieux", poursuit-il.

       Le dernier satellite de l'orbite Bush à être entré dans la politique des élections de mi-mandat est son ancienne secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice : elle apparaît dans une nouvelle pub pour le super PAC [organisation privée finançant des campagnes politiques] conservateur American Crossroads, où elle exprime son soutien à Dan Sullivan, le candidat républicain au Sénat en Alaska. (...)

       (...) Jeb Bush, ancien gouverneur de la Floride, frère du 43e président des Etats-Unis et candidat possible à l'élection de 2016, se montre lui aussi davantage depuis le début de l'année. On a par exemple pu le voir dans un spot de soutien à David Jolly, qui vient d'être élu représentant de la Floride.

       Jeb est également un énorme aimant à dollars grâce à son réseau étendu de donateurs, et il envisage de collecter des fonds pour Susana Martinez et Brian Sandoval, gouverneurs du Nouveau-Mexique et du Nevada.

       D'autres candidats au Congrès étalent leurs liens avec la Maison-Blanche de Bush. Ed Gillespie, qui a été l'un des conseillers du 43e président et qui brigue le fauteuil de sénateur de la Virginie, a mis dans sa vidéo de présentation des photographies les montrant ensemble. Confronté à une course difficile dans un district conservateur de Virginie-Occidentale, le représentant démocrate Nick Rahall a récemment déclaré au journal The Hill qu'il avait "probablement soutenu davantage George Bush que Barack Obama". (...)

       Les sondages montrent qu'une grande partie de la population continue à rendre l'ancien président responsable des difficultés économiques du pays. Il serait donc une cible de choix pour les attaques démocrates dans une bataille présidentielle. En revanche, dans des batailles de mi-mandat impliquant des électorats plus restreints qui tendent de plus en plus à considérer Obama comme une source de problèmes, l'héritage Bush peut être un atout.

       Mais George W. Bush n'a pas encore fait d'apparition de campagne, même si les sondages de l'année dernière montraient que sa cote de popularité remontait. Depuis qu'il a quitté ses fonctions, il est volontairement resté discret : il a été en grande partie absent de la campagne de 2012 et ne devrait pas jouer un rôle important dans celle de cette année. Pourtant, si être associé à l'ancien président a été un handicap politique tout de suite après la fin de l'ère Bush, en 2009, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

       Obama s'est présenté en 2008 comme l'anti-Bush, comme un leader compétent capable de faire à nouveau avancer le pays et de clore une époque considérée par beaucoup d'électeurs comme une page désastreuse de l'histoire de l'Amérique. En 2014, vu l'impopularité du président, se présenter comme l'anti-Obama est devenu la principale stratégie de campagne des républicains.

       Il est clair qu'il y a aujourd'hui de la place sous la tente du Grand Old Party pour un nom qu'il a un moment été interdit de prononcer. (...)


    ¤¤¤

    "Je n'aime pas la femme au chapeau de cheveux.
    Elle fait trop sa belle"
    Freud junior.



    ¤¤¤
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (MÊME UN CHEMIN TORTUEUX
    PEUT TE CONDUIRE A LA VÉRITÉ)

    @@@

    (La fille qui hurle juste avant son internement)



    @@@

    (Équipage muni de détecteurs olfactifs
    pour une rencontre amicale dans l'espace)


    Un nez humain peut distinguer 
    1.000 milliards de parfums

    Le Nouvel Observateur avec AFP

       (...) L'homme peut distinguer au moins 1.000 milliards d'odeurs différentes, soit bien plus que le nombre de 10.000 jusqu'ici retenu par la science, assure une étude américaine publiée jeudi 20 mars.

       Depuis des décennies, la littérature scientifique estimait que le nez humain ne pouvait détecter que quelque 10.000 effluves, rappelle Leslie Vosshall, directrice du laboratoire de neurogénétique de l'Université Rockefeller à New York, co-auteur de ces travaux publiés dans la revue américaine "Science".

       "C'est le nombre généralement accepté", dit-elle. "Mais notre analyse montre que la capacité humaine à faire la distinction entre les variations d'odeurs est beaucoup plus étendue que ce qui est généralement soupçonné", souligne la chercheuse. Selon elle, il aurait été surprenant que la capacité olfactive humaine puisse avoir été aussi limitée, étant donné que les autres sens sont beaucoup plus développés.

       Ainsi l'œil peut avec trois récepteurs de la lumière voir jusqu'à 10 millions de couleurs et notre oreille distinguer 340.000 sons. Avec 400 détecteurs olfactifs, on considérait pourtant que notre nez ne pourrait sentir que 10.000 odeurs. Les scientifiques ont mesuré nos capacités visuelles et auditives mais n'avaient pas jusqu'alors testé notre potentiel olfactif", s'étonne Leslie Vosshall. (...)

       (...) Pour cette étude, ces chercheurs ont soumis 26 personnes à de multiples combinaisons complexes de 128 molécules odorantes différentes qui seules peuvent évoquer l'herbe, des agrumes ou différents produits chimiques. "Nous ne voulions pas que ces odeurs soient facilement reconnaissables ainsi la plupart des mélanges que nous avons créés était très désagréable et étrange", explique la scientifique. "Nous avons fait en sorte que les participants se concentrent bien...", précise-t-elle.

       Les chercheurs ont demandé à ces volontaires de faire 264 comparaisons de ces différentes combinaisons avec des odeurs connuesA partir de ces échantillons, ils ont extrapolé pour estimer combien d'odeurs une personne moyenne pouvait distinguer si on lui soumettait toutes les combinaisons possibles de ces 128 molécules odorantes, ce qui représente un nombre astronomique. Ils ont déterminé qu'un sujet moyen était capable de faire la distinction entre au moins 1.000 milliards d'odeurs. (...)

       (...) Selon Andreas Keller, de l'Université Rockefeller et principal auteur de cette recherche, ce nombre est presque certainement trop bas vu que dans le monde réel il y a beaucoup plus d'autres molécules odorantes qui peuvent se mélanger d'innombrables manières.

       Il pense que nos ancêtres recouraient beaucoup plus à leur odorat. La réfrigération et le développement de l'hygiène corporelle ont nettement limité les odeurs dans le monde moderne, ce qui "expliquerait notre attitude selon laquelle l'odorat n'est pas aussi important que l'ouïe et la vision", selon ce scientifique.

       Mais il n'en demeure pas moins que le sens de l'odorat est étroitement lié au comportement humain et le fait de l'étudier peut nous éclairer sur la manière dont notre cerveau traite des informations complexes, estime-t-il.(...)


    @@@

    (Courtisane de Titan 3615
    attendant le client)

    Anne Francis

    @@@
    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE CHEMIN DE LA VÉRITÉ
    EST PAVÉ DE MAUVAISE INTENTIONS)

    +++
    (Elle sentit le regard brûlant de L... sur ses épaules et,
    en pivotant avec lenteur, son cœur battait à tout rompre...)


    Ingrid Bergman, l'éternelle

    (Source: dreamsgoneastray, via laperlla)

    +++

    "Moi, les bâtards, je sais
    comment les traiter!"

    (Cet ancien - petit - Résident
    se la jouait Scarface au - tout petit - pied)




    LA CHARGE DE SARKO CONTRE 
    LE SYSTÈME DONT IL EST ISSU 
    Une république totalitaire 
    traquant les nouveaux suspects

    Raoul Fougax 

       (...) Heureusement qu’il a parlé de Stasi et pas de Gestapo. Dans le cas contraire, en plus d’être lapidé, Sarkozy aurait été brûlé sur la place publique. Sur le fond, pourquoi aller chercher une référence si loin de la France, en Allemagne de l’est.

       Notre république qui s’assimile abusivement à une démocratie a des antécédents totalitaires plus français. Il suffit de se référer aux grands ancêtres de cette révolution dont la gauche s’estime l’héritière et Sarkozy aussi, tant pis pour lui. Héritière, elle l’est au niveau du totalitarisme idéologique. Le système (presse- justice – politique) a remis au goût du jour médiatique la loi des suspects. Les suspects, ce sont ceux qui ne seraient pas de bons républicains. Certes le monde a changé, c’est moins violent physiquement, mais l’approche est la même.

       La Loi des suspects est votée le 17 septembre 1793 pendant la Terreur de la Révolution française. Elle marque un net affaiblissement du respect des libertés individuelles, voire une « paranoïa révolutionnaire». Avec cette loi, sont réputés suspects ceux qui «soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits, se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté, ceux qui ne pourront justifier, de la manière prescrite par le décret du 21 mars dernier, de leurs moyens d'exister et de l'acquit de leurs devoirs civiques ; ceux à qui il a été refusé des certificats de civisme, les fonctionnaires publics suspendus ou destitués de leurs fonctions par la Convention nationale ou par ses commissaires et non réintégrés, ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs, et agents d'émigrés, qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution, ceux qui ont émigré dans l'intervalle du 1er juillet 1789 à la publication du 30 mars - 8 mars 1792, quoiqu'ils soient rentrés en France dans le délai prescrit par ce décret ou précédemment ».

       Cette loi ordonnait l'arrestation de tous les ennemis, avoués ou susceptibles de l'être, de la Révolution. Son contenu fut encore durci en 1794 et les arrestations furent confiées aux comités de surveillance et non aux autorités légales. Selon Jean Tulard, il y eut 500 000 prisonniers et 300 000 personnes assignées en résidence surveillée.

       Bien sûr, les temps ont changé et la guillotine a été remplacée par la lapidation médiatique. Mais on est condamné à une mort civique. Il y a bien un système qui considère à abattre ceux qui n’adhérent pas totalement à ses valeurs. Tous sont qualifiés d’anti-républicains d’une manière ou d’une autre. On n’est pas si loin de 1793 finalement. C'est bien la même mentalité… une mentalité de traque et d’épuration permanente. Sarkozy a été un dénonciateur avant d’en être une victime. Car on est toujours le suspect de quelqu’un.

       Cette vigilance républicaine est exercée notamment par les journalistes de gauche qui traquent les "mauvais citoyens" et les livrent à une justice militante. Qui peut penser le contraire? On a traqué les candidats du Fn pendant toute la campagne pour diaboliser le parti et entraver son ascension annoncée. Cela a été jusqu'à samedi où, la campagne étant terminée, on a rendu public pour le disqualifier un Sms du candidat Fn à perpignan, louis Alliot, ayant traité un journaliste de pute.

       Si on traite les magistrats de bâtards et les journalistes de putes dans des conversations privées, ces deux professions devraient s’interroger et ne pas seulement s’indigner. C’est que le vocabulaire traduit une colère face a des comportements partiaux et bénéficiant de l’impunité. Quand à la gauche elle traite Sarkozy de Berlusconi, ce qui n’est certes pas dans son esprit un compliment.

       A chacun ses références.



    +++

    "Ce que... pfff... ça me fait... pff...
    d'atteindre le siècle... pff... he ben... pff...
    heu..."


    Bjørn Wad


    +++
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'OUBLIE PAS
    LA VERTU DU RIRE)

    @@@

    (Le chapeau de la religieuse
    était hyper design)



    @@@

    (Ce tourneur de rubans savait également
    faire des crêpes)


    Aleksandr Rodchenko c.1928

    @@@

    "Heu... Je ne vous plais pas, c'est ça?"


    Gene Tierney


    @@@

    "Pourquoi vous devez lire Kafka
    avant de perdre la vie"
    (traduction libre)



    @@@
    Nadine Estrella

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (MÉFIE-TOI DE LA 
    PRIÈRE ORPHELINE)

    °°°

    (Électeurs se dissimulant dans le crâne
    mort de la Démocratie Libérale) 


    floobynooby.blogspot.com

    °°°

    "Où y sont, ces fanatiques religieux, hein?
    Où y sont?"


    (Via girlandguns )


    °°°
    (Ce dirigeant d'un pays africain,
    n'avait, semble-t-il, pas retenu 
    grand chose des propos de son
    maître à penser)



    Zuma construit sa maison 
    avec l'argent du contribuable

    OUSMANE NDIAYE
    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) Le président Jacob Zuma est encore au cœur de la tourmente et la une de la presse sud-africaine. Encore par un scandale.

       Le principal quotidien du pays, le Mail & Guardian, revient largement sur le rapport de la médiatrice Thuli Madonsela, chargée de veiller à la bonne gestion des fonds publics. Le contenu est accablant. Oui, Jacob Zuma a détourné l'argent public pour rénover sa résidence privée. Oui, la somme astronomique de 16,5 millions d'euros est injustifiable. Oui, il faut sanctionner son cabinet et Zuma doit rembourser. 

       A deux mois des élections présidentielles, le 7 mai, le timing peut être dévastateur pour Zuma, candidat favori à un second mandat de cinq ans. Mais pas de quoi le recaler, à en croire le quotidien Business Day. Ce rapport "ne fera perdre les élections ni à lui (M. Zuma) ni à son parti. Mais lui et ses collègues sont suffisamment inquiets des conséquences de Nkandla [du nom de sa résidence] pour ressentir le besoin d'être perçus comme prenant des mesures là-dessus – des mesures épargnant le président". Le journal signale tout de même que l'opposition a promptement porté plainte pour "corruption". 

       Et le Sowetan de s'émouvoir en reprenant les propos du secrétaire général du parti de Zuma : "L'ANC [son parti] (et Zuma) ne s'excuseront pas". En écho le Mail & Guardian dénonce une sorte de "droit au pillage". Même le tabloïd Daily Sun, d'habitude abonné aux faits divers sordides, titrait "Zuma doit payer". (...)


    °°°
    "Moi, ze fais le zoli carnard qui...
    - BLAM!!!"



    °°°
    Luc Desle

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  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LA BRISE SOUFFLANT
    SUR LA NUQUE 
    DE LA FEMME ENDORMIE)

    %%%

    (Le gang des Femmes Voilées
    dévalisait les boutiques)



    %%%

    (Vus les messages laissés sur mes affaires,
    ma copine n'était plus qu'une ex)


    lehroiNam Juin Paik  TV Cello, 2003.

    %%%

    (Cet amateur -mal - éclairé ne savait pas comment
    mieux orienter la lumière pour lire)


    Carl Spitzweg
    Der Bücherwurm ("Le rat de bibliothèque») , 1850
    Musée Georg Schäfer, Schweinfurt, Allemagne

    %%%

    (Les nuits d'été étaient de plus en plus longues)


    (Source: whiteangelxoxo )

    %%%
    Jacques Damboise

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LE RUISSEAU FOLÂTRE
    OU LA RIVIÈRE INSOUCIANTE)

    @@@

    (Les oreilles du lapin d'Alice étaient partout,
    prouvant son appartenance à la NSA)


    [ Naoto Hattori ]

    @@@



    Trimballé comme un malade 
    en Grande-Bretagne

    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) Les soins hospitaliers britanniques se trouvent une nouvelle fois dans la tourmente. "Des patients sont 'redistribués comme des colis' au cours de la nuit" en fonction de la surpopulation des différents services, s'indigne The Times. A la suite d'une enquête menée par le quotidien dans 58 établissements hospitaliers, le journal rapporte que plus de 195 000 personnes hospitalisées ont subi au moins un transfert en plein milieu de la nuit en 2013. Un patient a même été changé vingt-quatre fois de service au cours de son hospitalisation de longue durée.

       Des chiffres "terrifiants" sur les cinq dernières années montrent une hausse de près de 20 % des transferts nocturnes, qui non seulement "génèrent du stress" pour le patient mais mettent également en danger sa santé. Le journal précise que ces transferts sont "susceptibles de prolonger l'hospitalisation d'un à deux jours à cause d'une discontinuité des soins. De plus, des données médicales ou des dossiers peuvent se perdre."

       The Times fait aussi référence à un rapport de l'université de Cambridge, publié le 17 mars dans la revue Managament Science, qui pointe sur la hausse du taux de mortalité dans les services hospitaliers surpeuplés. Un professeur de Cambridge, cité par le journal, déclare : "Un décès sur sept est dû au taux élevé d'occupation. Quand celui-ci atteint le taux crucial [de 92,5 %], on se retrouve dans une situation semblable à celle de Mid Staffordshire (l'hôpital qui a fait l'objet d'une enquête à la suite de ses taux de mortalité excessifs entre 2005 et 2008)." (...)


    @@@

    (Rose NSA  surveillant les jeunes filles en fleurs)


    [ Bobby Chiu ]


    @@@
    Luc Desle

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  • £££
    Pensées pour nous-mêmes:

    (RÉJOUIS-TOI DU BONHEUR
    DE TON VOISIN)

    £££

    (Coeur à vendre d'étudiante fauchée)


    (Source: pknypknypkny)


    £££

    (Loup de la Seconde Guerre Mondiale
    cherchant un endroit où dissimuler des oeuvres volées)


    (Source: freeorgy)


    Il vit depuis 70 ans avec les tableaux 
    pris aux juifs par son père

    Jean-Gabriel Fredet


       (...)  On ne se méfie jamais assez... Arrêté par la douane allemande, en novembre dernier, alors qu'il passait la frontière suisse avec 80.000 euros en poche, accusé de fraude par la police qui découvre dans son appartement de Munich plus de 1.300 toiles et dessins de Picasso, Klee, Chagall, Matisse, Cornelius Gurlitt avait presque réussi à faire croire qu'il était blanc comme neige. Le propriétaire légal de tableaux légalement achetés par son père, marchand d'art pendant la période nazie. Une victime de l'acharnement du fisc, un paisible octogénaire n'aspirant qu'à mourir au milieu de ses toiles, "l'amour de [sa] vie". Et jurant qu'il "ne rendra[it] rien".

       La découverte, toute récente, d'une deuxième cache, dans sa maison de Salzbourg, abritant une soixantaine d'impressionnistes - Renoir, Monet, Degas, Manet - révèle une autre vérité. Celle d'un receleur paranoïaque, vivant depuis soixante-dix ans en marge du monde. Mais sachant, selon ses besoins, trouver le marchand qui remettrait discrètement sur le marché quelques-uns des chefs-d'oeuvre mystérieusement disparus pendant la guerre, vraisemblablement volés ou issus de spoliations, et dont il s'est bien gardé de vérifier la provenance.

       Cornelius Gurlitt avait 12 ans en 1945 quand, de son propre aveu, il a aidé son père à charger ses tableaux dans un camion, alors que les troupes soviétiques approchaient de Dresde en flammes. La question de l'origine des toiles s'adresse donc au père, le mystérieux Hildebrand Gurlitt, décédé en 1956. Directeur du Kunstverein Museum de Düsseldorf, celui-ci est alors un notable respecté. Dans une notule non publiée, il se présente comme un homme courageux "ayant commercé avec mesure pendant la guerre", mais "ayant tout perdu pendant le bombardement de Dresde à l'exception d'un chariot contenant le strict nécessaire". Arrêté en avril 1945 à Aschbach (Bavière), dans le château d'un dignitaire nazi, n'a-t-il pas juré aux Monuments Men américains qu'il avait sauvé d'inestimables oeuvres ?(...)

       (...) La réalité est plus trouble. Cet historien d'art fut aussi conservateur au musée de Zwickau de 1925 à 1930. Durant plusieurs années, il y a exposé des artistes comme Klee, Kandinsky ou Munch. Voilà pour la transparence. La zone d'ombre commence à Hambourg, où il s'installe en 1936. Devenu marchand, il achète des toiles à des propriétaires juifs aux abois. Apprécié par le régime pour ses talents de courtier, il devient l'un des dealers officiels de cet art "dégénéré, international et bolchevique" que les nazis revendent pour se procurer des devises fortes

       De Dresde, devenu son QG en 1942, il multiplie les voyages dans Paris occupé, achetant compulsivement. Pour le compte de Hermann Voss, le patron du projet de musée de Hitler à Linz, mais aussi pour lui-même. "Je n'ai jamais acheté un tableau qui ne m'ait été proposé volontairement", dira-t-il aux Américains. Vrai et faux.

       Une lettre de dénonciation de son compère, Karl Haberstock, arrêté également à Aschbach, le décrit comme un des plus gros pourvoyeurs du musée de Linz. Au château d'Aschbach, les Américains ont d'ailleurs découvert des dizaines de malles à ses initiales contenant livres, tapis, oeuvres d'art. Mais les plus belles pièces, "disparues" pendant le bombardement de Dresde, sont vraisemblablement restées cachées dans un lieu connu de lui seul.(...)

       (...) Quelles révélations a-t-il faites aux Américains, quels services leur a-t-il rendus pour sortir de prison, blanchi, en 1948, recouvrant en 1950 la propriété de ses tableaux dispersés ? On ne le saura jamais. Mais possession vaut titre. Dès 1954, pour tester le marché, ce grand recycleur envoie quelques fleurons de sa collection à l'étranger, un nu de Kirchner à Lucerne, des Renoir, Monet et Manet à Essen. En 1956, peu avant sa mort, il expédie à New York un Beckmann et un Kandinsky. Après son décès, sa veuve vendra quatre Beckmann et un Rudolf Schlichter. D'autres suivront. Nombre de ses toiles sont aujourd'hui accrochées dans les musées ou les ministères allemands.

       Conscient des dégâts provoqués par le silence du parquet d'Augsbourg, qui a tenu caché pendant deux ans - au nom du secret fiscal ! - la découverte à Munich, chez Gurlitt fils, du plus gros fonds jamais exhumé d'oeuvres disparues pendant la période nazie, le gouvernement allemand, jadis cité en exemple pour sa politique de restitution, a décidé de réagir. En février dernier, Monika Grütters, ministre de la Culture, annonce la création d'un centre de recherche indépendant sur les provenances, doté d'un vrai budget. Objectif : passer au peigne fin les collections d'origine douteuse. Soixante-dix ans après, il n'est que temps... (...)



    £££

    (Le marchand proposa à ce Sage des baskets
    armées pour lutter contre les mauvais esprits)



    £££
    Luc Desle

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