• "Pendant la nuit, ma montre phosphorescente me donna l'heure de ma mort". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

    +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE CHEMIN DE LA VÉRITÉ
    EST PAVÉ DE MAUVAISE INTENTIONS)

    +++
    (Elle sentit le regard brûlant de L... sur ses épaules et,
    en pivotant avec lenteur, son cœur battait à tout rompre...)


    Ingrid Bergman, l'éternelle

    (Source: dreamsgoneastray, via laperlla)

    +++

    "Moi, les bâtards, je sais
    comment les traiter!"

    (Cet ancien - petit - Résident
    se la jouait Scarface au - tout petit - pied)




    LA CHARGE DE SARKO CONTRE 
    LE SYSTÈME DONT IL EST ISSU 
    Une république totalitaire 
    traquant les nouveaux suspects

    Raoul Fougax 

       (...) Heureusement qu’il a parlé de Stasi et pas de Gestapo. Dans le cas contraire, en plus d’être lapidé, Sarkozy aurait été brûlé sur la place publique. Sur le fond, pourquoi aller chercher une référence si loin de la France, en Allemagne de l’est.

       Notre république qui s’assimile abusivement à une démocratie a des antécédents totalitaires plus français. Il suffit de se référer aux grands ancêtres de cette révolution dont la gauche s’estime l’héritière et Sarkozy aussi, tant pis pour lui. Héritière, elle l’est au niveau du totalitarisme idéologique. Le système (presse- justice – politique) a remis au goût du jour médiatique la loi des suspects. Les suspects, ce sont ceux qui ne seraient pas de bons républicains. Certes le monde a changé, c’est moins violent physiquement, mais l’approche est la même.

       La Loi des suspects est votée le 17 septembre 1793 pendant la Terreur de la Révolution française. Elle marque un net affaiblissement du respect des libertés individuelles, voire une « paranoïa révolutionnaire». Avec cette loi, sont réputés suspects ceux qui «soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits, se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté, ceux qui ne pourront justifier, de la manière prescrite par le décret du 21 mars dernier, de leurs moyens d'exister et de l'acquit de leurs devoirs civiques ; ceux à qui il a été refusé des certificats de civisme, les fonctionnaires publics suspendus ou destitués de leurs fonctions par la Convention nationale ou par ses commissaires et non réintégrés, ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs, et agents d'émigrés, qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution, ceux qui ont émigré dans l'intervalle du 1er juillet 1789 à la publication du 30 mars - 8 mars 1792, quoiqu'ils soient rentrés en France dans le délai prescrit par ce décret ou précédemment ».

       Cette loi ordonnait l'arrestation de tous les ennemis, avoués ou susceptibles de l'être, de la Révolution. Son contenu fut encore durci en 1794 et les arrestations furent confiées aux comités de surveillance et non aux autorités légales. Selon Jean Tulard, il y eut 500 000 prisonniers et 300 000 personnes assignées en résidence surveillée.

       Bien sûr, les temps ont changé et la guillotine a été remplacée par la lapidation médiatique. Mais on est condamné à une mort civique. Il y a bien un système qui considère à abattre ceux qui n’adhérent pas totalement à ses valeurs. Tous sont qualifiés d’anti-républicains d’une manière ou d’une autre. On n’est pas si loin de 1793 finalement. C'est bien la même mentalité… une mentalité de traque et d’épuration permanente. Sarkozy a été un dénonciateur avant d’en être une victime. Car on est toujours le suspect de quelqu’un.

       Cette vigilance républicaine est exercée notamment par les journalistes de gauche qui traquent les "mauvais citoyens" et les livrent à une justice militante. Qui peut penser le contraire? On a traqué les candidats du Fn pendant toute la campagne pour diaboliser le parti et entraver son ascension annoncée. Cela a été jusqu'à samedi où, la campagne étant terminée, on a rendu public pour le disqualifier un Sms du candidat Fn à perpignan, louis Alliot, ayant traité un journaliste de pute.

       Si on traite les magistrats de bâtards et les journalistes de putes dans des conversations privées, ces deux professions devraient s’interroger et ne pas seulement s’indigner. C’est que le vocabulaire traduit une colère face a des comportements partiaux et bénéficiant de l’impunité. Quand à la gauche elle traite Sarkozy de Berlusconi, ce qui n’est certes pas dans son esprit un compliment.

       A chacun ses références.



    +++

    "Ce que... pfff... ça me fait... pff...
    d'atteindre le siècle... pff... he ben... pff...
    heu..."


    Bjørn Wad


    +++
    Benoît Barvin
    « "Il voulait qu'on l'enterre avec les honneurs les plus amicaux". Benoît Barvin in "Pensées Pensées"."Le casseur de noix me les brisa menu, avec son habituel professionnalisme". Jacques Damboise in "Pensées inconvénientes". »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :