• °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TON ÂME EST-ELLE A VENDRE?)

    °°°
    BONNE NOUVELLE ANNÉE
    DE LA PART DE TOUTE L'EQUIPE


    http://caligarianzuparadzay.tumblr.com/post/71575084500

    °°°
    (L'avaleuse de couleuvre essaya, pour son malheur,
    un nouveau numéro)



    °°°

    "Tu sais que tu as les mensurations
    idéales pour me plaire?
    - Hihihi..."


    denisebefore:
    Donkey Outfit
    cranham 1938


    Pour ou contre Barbie XXL ?
    Olivia Cohen

       (...) Marre de poupée bombasse aux mensurations d’une Kate Moss ? Rendez-vous alors sur la page Facebook du sitePlus Size Modeling pour voter pour ou contre : « Les fabricants de jouets doivent-ils créer une Barbie grande taille ? » 

       La marche à suivre : likez si vous adhérez, commentez et argumentez si vous désapprouvez. Une campagne ludique lancée par un site s’érigeant contre les canons actuels et regorgeant de clichés sexy et poses lascives de mannequines rondes.

       Depuis sa publication le 18 décembre dernier, Barbie curvy aurait récolté pas moins de 38 000 likes. Le faciès de cette Barbie bien en chair a été conçu par l’artiste Bakalia, récompensé en 2011 pour ledit dessin.

       L’initiative est saluée, cependant plusieurs internautes auraient préféré un juste milieu : une Barbie rondelette moins artificielle, aux proportions plus « normales » !
    http://www.rue89.com/2013/12/30/contre-barbie-xxl-248675

    °°°
    (Cette belle Brune avait gardé son âme d'enfant)



    °°°
    Benoît Barvin

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (ES-TU TOUT NEUF
    DANS L’ANNÉE NOUVELLE?)

    °°°
    "Ça y est?
     L'Année Nouvelle arrive?"


    °°°

    "Dors, je le veux!
    - Mais, Docteur, vous ne m'avez pas donné
    de psychotrope pour cela..." 



    L'hypnose ne permet pas
    de retrouver la mémoire de faits réels...

    JEAN-MARC BENHAIEM

       (...) Cécile veut porter plainte pour un viol qu'elle aurait subi à l'âge de cinq ans. Elle aurait retrouvé ce souvenir à la suite d'une thérapie par l'hypnose. Ce mercredi 18 décembre la Cour de cassation a rejeté sa demande : après plus de trente ans, il y a prescription. Le jugement a été rendu sur la forme mais n'a pas pris position sur le fond.

       Depuis quelques années, régulièrement, médecins et psychologues pratiquant l'hypnose sont sollicités par des patients désireux de retourner dans leur passé. Certains veulent simplement retrouver et revivre des moments de leur enfance dont ils n'ont plus aucun souvenir. D'autres imaginent avoir subi un traumatisme, des attouchements, un abus sexuel étant enfant et voudraient que l'hypnose leur ravive la mémoire. (...)

       (...) Tous les thérapeutes savent ou devraient le savoir : la mémoire n'est pas constituée d'un disque dur qu'il suffit d'activer pour obtenir les images du passé. La mémoire est vivante. Elle se modifie en permanence. Elle est individuelle et différente d'une personne à l'autre. Elle n'est pas une camera de surveillance. Elle ne capte que certaines images et pas d'autres. La mémoire peut aussi transformer la réalité et la voir autrement que ce qu'elle est, parce qu'elle ne réagit qu'à certains faits et pas à d'autres.

       Nous avons donc d'une part une mémoire incapable de nous restituer une vérité historique de ce qui a été vécu et cela d'autant plus que les faits sont anciens. Et d'autre part, une séance d'hypnose qui est censée l'activer et l'amplifier. Si l'hypnose peut parfois favoriser la mémoire, par des associations et par une plongée dans l'imaginaire, elle ne peut donc faire revenir que des souvenirs parcellaires, non fiables pour les faits bruts et transformés par des reconstructions permanentes.

       Les instances judiciaires et juridiques ont donc raison de douter de la véracité de souvenirs trop anciens et encore plus si ces souvenirs sont revenus sous hypnose. Aux USA, depuis l'épidémie des faux souvenirs des années 70, la Police n'a plus recours à l'hypnose pour raviver la mémoire des témoins et la Justice ne tient plus compte des souvenirs retrouvés sous hypnose.

       L'hypnose médicale offre cette possibilité d'inventer, de créer et d'imaginer. Sa puissance thérapeutique provient de cette liberté et de cette malléabilité très utile sur des problèmes complexes. L'hypnose peut créer de faux souvenirs parce qu'elle a pour objectif le soulagement de la souffrance. Mais ces souvenirs n'ont aucune valeur pour le Police ou la Justice : ils sont fabriqués de toute pièce.

       La vraie application de l'hypnose n'est pas la remémoration, mais l'oubli. La plupart des pathologies obsessionnelles, les regrets, la rumination, les plaintes, les culpabilités et les douleurs, attendent leur remède : l'oubli. Oublier n'est pas ne pas savoir. Oublier c'est ne plus se référer au passé pour exister. Tous ceux qui veulent réactiver le passé devraient penser qu'ensuite il leur faudra oublier pour trouver un apaisement. (...)


    °°°

    (La Nouvelle Année commençait sur les chapeaux de roue)



    °°°
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA VIE EST AUSSI COURTE QU'UNE PENSÉE)

    ***
    LES MYSTERES DE L'OUEST 
    (17 septembre 1965 – 4 avril 1969)


    Titre original 
    The Wild Wild West 

    Série western Aventures, espionnage 
    Créateur(s) Michael Garrison
    Acteurs principaux 
    Robert Conrad Ross Martin
    Musique Richard Markowitz
    Etats-Unis Chaîne d’origine CBS 
    Nombre de saisons 4 Nombre d’épisodes 104 
    Durée 50 minutes

       Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West) est une sértie télé américaine en 104 épisodes de 50 minutes (dont 28 - soit la première saison - en noir et blanc), créée par Michael Garrison et diffusée entre le 17 septembre 1967 et le 4 avril 1969 sur le réseau CBS. En France, la série a été diffusée à partir du d'avril 1967 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.

       Si le crédit de la création de cette série a longtemps été attribué à Garrison, il convient de noter qu'en juillet 1997 une bataille juridique a été lancé par Gilbert Ralston, créateur du pilote. Un film était en préparation (Wild Wild West produit par la Warner Bros) et seul le nom de Garrison était avancé en tant que créateur.
       Un article du New York Times datant du 8 juillet 1999 (intitulé "'Wild West' Showdown For Early TV Writers; Lawsuit Seeks Royalties for 60's Series") précise les contours de l'affaire.
       Arguant qu'il a créé les noms des deux protagonistes James West et Artemus Gordon et leurs antécédants militaires ainsi que leur qualité d'agent secret, leurs gadgets, leur train, etc. Ralston a réclamé des droits en tant que Créateur de la série à la Warner. La justice fut ensuite saisie.
       A l'appui des affirmations de l'écrivain, le témoignage d'un ancien responsable de CBS, Michael H. Dann Responsable des programmes pour la chaîne en 1964 contribua à rétablir l'écrivain dans ses droits. Après la mort de Ralston, la Warner finit par payer à la famille Ralston un important dédommagement financier (on évoque une somme comprise entre 600 000 dollars et 1,5 millions de dollars).

    Synopsis:

       Cette série met en scène les aventures de deux agents des United States Secret Service, au service du président Ulysses S. Grant, James T. West, homme d'action, et Artemus Gordon, as du déguisement et des inventions anachroniques. Se déplaçant tantôt à cheval, tantôt dans leur luxueux train privé, ils affrontent des adversaires hors du commun (Docteur Miguelito Loveless, entre autres) dans tout l'Ouest américain. Le côté gay est présent grâce aux apparitions musculeuses de West dont les femmes - et les hommes - regardent avec attention les impeccables pectoraux. 

       Notons le jeu minimaliste de Robert Conrad et celui, tout en finesse - et également en soudaines exagérations géniales - de Ross Martin. Loin de l'adaptation incongrue au cinéma, cette série mérite toujours le détour grâce à des histoires flirtant souvent avec le fantastique et le sadisme assumé...


    $$$

    LE PROSCRIT
    (1965/1966)


    Écrit par Christophe Dordain 
    23-11-2009 
    Une série créée par Larry Cohen. 
    Un dossier conçu par Christophe Dordain.

       Rejeté par l'armée qui le considère comme un lâche, l'officier Jason McCord ère dans l'Ouest américain et tente de survivre malgré la terrible réputation qui est désormais la sienne : il est un proscrit ! 


       Jason McCord est un officier de la cavalerie américaine qui a suivi ses études à la fameuse académie de West Point. Malheureusement, à la suite d'un affrontement avec des indiens à la bataille de Bitter Creek, dont il est le seul survivant, McCord est présenté devant une cour martiale sous le chef d'inculpation de haute trahison : on lui reproche d'avoir déserté face à l'ennemi, ce qui est bien évidemment faux. McCord est chassé de la cavalerie, il devient de fait un proscrit rendu responsable du massacre de Bitter Creek. 

       Dès les premières images du générique de chacun des 48 épisodes de 26 minutes que compte la série, on rappelle au téléspectateur ce terrible fardeau pour Jason McCord que celui d'avoir été chassé de l'armée : le peloton de soldats, le bruit des tambours, l'officier supérieur qui lui arrache ses galons et brise son sabre, puis qui l'accompagne enfin aux portes du fort. Terriblement efficace, cette introduction de chaque épisode du "Proscrit" (pour une fois le titre français ne dénature pas celui de la série d'origine) ne peut qu'apitoyer le téléspectateur et rendre le personnage de Jason McCord éminement sympathique.

       Sans domicile attitré, et ne sachant où véritablement aller, McCord traverse l'Ouest de part en part, utilisant ses compétences d'ingénieur et, surtout, ses capacités de redoutable combattant, au profit des personnes qu'il rencontre. Cependant, son épouvantable réputation le poursuit et il n'est pas rare que l'on reconnaisse en lui le fameux capitaine McCord, le lâche qui a fuit le combat à Bitter Creek, et a provoqué la mort de ses hommes. Bien qu'il fasse preuve de courage voire d'héroisme au fur et mesure des 48 aventures que compte la série, le sceau de l'infâmie et de la couardise le poursuivent à tout jamais.

       "Le Proscrit" est la seconde série western interprétée par Chuck Connors après "L'Homme à la Carabine" qu'il avait tournée entre 1958 et 1963. Diffusée dès janvier 1965 sur NBC, le dimanche soir entre 20h30 et 21h00, avant "Bonanza", elle représente une des dernières tentatives de proposer des séries western au format de 26 minutes dans l'esprit de "Au Nom de la Loi" par exemple.


    L'UNIVERS DE LA SERIE ET SON EVOLUTION

        L'idée du "Proscrit" ressemble de très près à un scénario d'un épisode de la série "L"Homme à la Carabine" intitulé "The Journey Back" dans le cadre duquel un voisin de Lucas McCain (personnage joué par Chuck Connors) est recherché par l'armée après avoir déserté le champ de bataille de Willow Creek, bataille dont le voisin en question s'avère être le seul et unique survivant. Que Larry Cohen, le créateur du "Proscrit" ait visionné cet épisode en particulier est plus que probable. 

       Dans "Le Proscrit", Jason McCord se voit attribué une réputation injustifiée (mais cela seul le téléspectateur le sait) et, dans presque chaque épisode, peu importe où qu'il aille, sa réputation le précède et souvent même le devance, et l'oblige à affronter le ressentiment des habitants des villes où il fait halte. Refusant de dire ce qui s'est vraiment passé, Jason McCord fait face stoïquement et, parfois, celles et ceux qu'ils côtoient finissent par reconnaître son courage dans le feu de l'action ou, pour le moins, se décident enfin à lui accorder le bénéfice du doute.

       Régulièrement, Jason McCord est face à des individus qui, eux-mêmes, sont confrontés à des choix requiérant du courage et McCord les aide à opter pour la bonne attitude. Par exemple, dans l'épisode "Leaps Upon Mountains" où McCord essaie de convaincre un rancher belliqueux (incarné par John Ireland) de coexister pacifiquement avec ses voisins. Ou bien dans l'épisode "Coward Steps Aside" au cours duquel McCord aide un jeune shérif à faire face à une bande de malfrats qui s'apprête à attaquer la banque.

       Là, où, "Le Proscrit" prend un chemin inattendu au cours de la première saison, c'est avec le triple épisode intitulé : "The Mission". Contacté par le Colonel Snow (joué par Jon Lormer"), un des rares officiers supérieurs à croire en son innocence, McCord est présenté au Président Ulysse S. Grant (rôle tenu par William Bryant) qui lui confie une mission spéciale : éviter qu'une guerre ne se déclare entre les Etats-Unis et le Mexique à cause d'éléments rebelles dirigés par le Général Arrioin (interprété par Cesar Romero). Avouez qu'il y a de quoi être surpris ! Un ancien officier agissant pour le compte du Président Grant, cela ne vous rappelle rien ? James West bien sur ! Or, le pilote des "Mystères de l'Ouest" fut tourné en décembre 1964 au moment, où, la série "Le Proscrit" était-elle même en production depuis plusieurs mois. Le scénariste Jameson Brewer et le créateur de la série, Larry Cohen, se sont-ils laissés aller à quelque plagiat ? Nous ne pouvons le prouver, mais reconnaissez que tout cela est bien curieux, n'est-ce pas ?

       Terminons en précisant que Chuck Connors souhaitait autant que possible se démarquer du programme qui l'avait fait connaître : "L'Homme à la Carabine". C'est pourquoi, dans "Le Proscrit", en lieu et place d'une carabine, Larry Cohen l'a muni de ce sabre brisé, symbole de sa déchéance d'homme mis au ban de la société et de son glorieux statut passé. 

    $$$
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VIE T'AIME)

    @@@

    "Miroir, gentil miroir, dis-moi
    si je suis la plus sexy?
    - Avec ou sans galurin sur la tête?"



    @@@

    "Que puis-je t'offrir, Oh Ma Divine?
    - Un chapeau melon.
    - Hein?"



    Oum Salah, maquerelle à Bagdad

    OMAR AL-JAFFAL

       (...) Les pages Facebook irakiennes débordent de sexe. Apparues d'un coup, les pages des maquerelles talonnent celles des hommes politiques les plus populaires et celles des hommes de religion les plus influents. Depuis août, la page d'Oum Salah, par exemple, a reçu plus de 71 000 "j'aime", et cela sans la moindre publicité. Les jeunes hommes se sont rués dessus comme des fourmis sur un morceau de sucre tombé par terre.

       Oum Salah, c'est en quelque sorte un morceau de sucre qui serait tombé très bas. Car le sexe est tabou en Irak. C'est pourquoi les relations sexuelles entre les jeunes hommes et les femmes sont quasi inexistantes. Les frustrations sont par conséquent la chose la mieux partagée. Et c'est pour ça qu'Oum Salah peut proposer des gourmandises sur un plateau d'argent.

       Elle publie beaucoup de photos, à l'instar de ses consœurs maquerelles, Oum Ali et autres Oum quelque chose. Certaines travaillent à l'échelle de leur ville, d'autres à l'échelle d'une ou plusieurs provinces et d'autres encore ont étendu leur réseau sur tout le pays. (...)

       (...) Elles mettent en ligne des photos de jeunes femmes sans montrer leur visage, mais avec un numéro de téléphone permettant de fixer un rendez-vous pour du sexe rapide. Les prix sont fixés à l'avance, en fonction de l'offre et de la demande. Ainsi les prix dégringolent pendant les mois sacrés de Mouharram [pendant lequel ont lieu des cérémonies religieuses majeures pour les chiites] et du Ramadan [le mois du jeûne], car si l'offre est toujours abondante, la demande, quant à elle, faiblit.

       Les photos et les commentaires en ligne sont destinés à exciter les jeunes gens agglutinés devant leur écran et qui consentent généralement à satisfaire les demandes qu'on leur fait. Soit, la plupart du temps, une recharge de crédit pour le téléphone portable de leur interlocutrice.

       Quelques instants après avoir mis en ligne une nouvelle photo d'une fille en sous-vêtements impudiques, Oum Salah compte 47 commentaires [sur sa page Facebook] de la part de jeunes hommes qui savent ce qu'ils veulent. Un seul mot suffirait à résumer leur état et à qualifier ce qu'ils demandent. Oum Salah entretient la chose : "Si vous voulez d'autres photos, envoyez-moi une recharge téléphonique !" Après, sur son compte mail personnel, elle conclut des transactions autrement plus conséquentes, mais personne ne sait combien elle en tire.

       Oum Salah joue sur la sensibilité à fleur de peau de ces jeunes hommes. Mais il s'agit aussi de respecter les règles du métier. Offrir des filles de joie et rien d'autre. Et veiller à ce que l'interlocuteur soit dûment répertorié, après avoir été introduit par des clients déjà connus. Car il faut éviter le risque pour les filles d'être arrêtées ou violentées par les clients.

       Nous rencontrons Oum Ali grâce à l'un de ses vieux clients, qu'elle connaissait avant de lancer son affaire sur Internet. Elle parle volontiers, à la manière d'une femme d'affaires. Grâce à son réseau, elle parvient à couvrir toutes les régions du pays. Elle consacre une heure au milieu de la nuit et une autre en journée à ses 1 400 amis Facebook.

       Elle ne les connaît pas tous, mais elle veille à garder sa page "propre", comme elle dit. Elle envoie quelques nouvelles photos afin d'offrir plus de choix, sans hésiter à évoquer les humeurs des filles qui travaillent pour elle.

       Une nuit coûte 100 dollars, avec obligation d'amener la fille à l'endroit souhaité et de lui offrir un bon repas, ainsi que du whisky ou des bouteilles de bière.

       Le mot "sexe" n'a plus cours que dans les quartiers huppés. Dans le reste du pays, il a quasiment disparu, alors que dans les années 1990 il était très répandu parce qu'il avait en arabe une connotation moins vulgaire et moins embarrassante que d'autres mots pour évoquer entre jeunes gens des images de corps nus. 

       Il existe un groupe Facebook intitulé "Il n'y a que les filles irakiennes qui comprennent". Il est réservé aux filles. Elles s'y livrent entièrement, parlent de sexualité, de mariage et de films érotiques. Pour en devenir membre, il faut franchir certaines barrières. Les filles doivent notamment envoyer une photo de leurs seins avec la mention "Il n'y a que les filles irakiennes qui comprennent". Une précaution destinée à éviter l'intrusion du sexe opposé.

       Or des hommes ont réussi à se faire passer pour des filles. Ils se sont introduits sur ce groupe Facebook comme sur une île habitée uniquement par des femmes et où aucun homme n'aurait encore mis les pieds. Une fois admis, ils ont commencé à voler des images et à les faire fuiter. Quand les fuites se sont multipliées, les administratrices se sont employées à "nettoyer" la page pour en chasser les "espions" et autres intrus. Et, selon elles, la page est désormais sûre. (...) 


    @@@

    "Halte là, faquin!
    Ici on n'entre qu'avec un chapeau
    vissé sur la tête.
    - Mais je suis un chien...
    - On ne fait aucune distinction d'espèce,
    désolé."


    Paul Éluard

    @@@
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS TON PROPRE PÈRE NOEL)

    @@@

    (Le Père Noël n'avait pas que des amis...)



    @@@


    "What?"

    (La Troisième Guerre Mondiale
    commença par une banale remarque...)



    @@@

    "On m'avait dit que le Père Noël était barbu..."



    @@@

    "Oh, Père Noël! Petit polisson..."


    Bettie Page Is All The Rage!

    @@@
    L'équipe de Tu Quoque...

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AVANCE, MÊME A TÂTONS
    MAIS AVANCE)

    µµµ


    http://refusetoletyougo.tumblr.com/post/70923203331

    Joyeux Noël à Toutes et à tous
    de la part de l'équipe de Tu Quoque...

    µµµ

    (Le micro chanteur en pleine action)




    µµµ

    "L'Arctique, nouvelle route maritime?
    C'est qui qui dit ça?"


    terresacree.org

    Pour que l’Europe n’oublie pas l’Arctique

    André Gattolin, sénateur EELV

       (...) Depuis plusieurs mois, les tensions se multiplient autour de l’Arctique. Certaines ont une audience, sinon des répercussions internationales : on pense à l’arrestation pour piraterie organisée puis pour hooliganisme, par les autorités russes, de militants de Greenpeace venus protester contre l’exploitation d’hydrocarbures, avant qu’ils ne soient finalement amnistiés. (...)

       D’autres se jouent pour le moment à un niveau plus local, même si elles auront des conséquences qui excèderont les seuls habitants de la région : on pense cette fois-ci à la décision contestée des autorités groenlandaises, acquise à une voix de majorité, d’ouvrir à l’exploitation des sous-sols riches en pétrole, terres rares et uranium jusqu’ici encore préservés. (...) 

       Certains rêvent de créer là une nouvelle route maritime, en profitant de la fonte des glaces, et en oubliant à quel point la navigation y restera encore longtemps malaisée – pour ne pas dire périlleuse. D’autres y imaginent un nouvel eldorado, d’autant plus volontiers que la pression globale sur les ressources naturelles et les matières premières ne fera que s’aggraver. Beaucoup en oublient qu’il s’agit d’un écosystème précieux que le réchauffement climatique (celui-là même qui permet d’imaginer ces nouvelles activités économiques) vient affaiblir davantage, en aggravant encore les déséquilibres écologiques et environnementaux.

       Face à ces enjeux, il est urgent que l’Europe se dote d’une stratégie digne de ce nom. Les Etats-Unis, la Russie, mais aussi la Chine surveillent cette zone avec une extrême attention. Pékin vient même d’obtenir le statut d’observateur au sein du Conseil de l’Arctique, auquel participent par ailleurs la Finlande, la Suède, le Danemark, tandis que l’Union européenne elle-même peine à y être considérée véritablement en tant que telle. Il faut dire qu’au lieu de travailler à une position commune, nos différents Etats ont jusque-là pensé d’abord et avant à leurs intérêts commerciaux et stratégiques respectifs, au mépris de toute idée de solidarité envers les autres membres de l’Union, de cohérence ou d’efficacité. Et si plusieurs textes ont été produits ces dernières années par les instances européennes, leur politique arctique reste encore très largement embryonnaire. (...) 

       En 1991, suite à une initiative aussi imprévue que décisive de l’Australie et de la France, l’Antarctique a été déclaré « réserve naturelle consacrée à la paix et à la science » par le Protocole de Madrid. Difficile aujourd’hui – malheureusement - d’imaginer une telle prise de position, au niveau international, pour le pôle Nord...

       Il n’en est pas moins vrai qu’il est impératif que la communauté internationale se dote d’un système de gouvernance efficace pour préserver cette région autant que possible, car l’avenir de la planète, rien que cela, s’y joue en partie.

       C’est devant ce double constat – nécessité d’agir et insuffisance européenne – que j’ai proposé et obtenu que me soit confié la rédaction d’un rapport sur l’importance stratégique pour l’Union européenne de s’intéresser à ces questions, par la commission des Affaires européennes du Sénat. Un travail de longue haleine qui m’amènera à rencontrer de nombreux acteurs, spécialistes ou encore habitants de la région... et qui devrait contribuer tant à la prise de conscience par le public de l’importance de ces problématiques, qu’à leur reconnaissance pleine et entière par l’Union européenne.


    µµµ

    "Comment vous savez que mon expérimentation a foiré?"



    µµµ
    Luc Desle

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE DISCIPLE N'EST QU'ACTION)

    +++

    (Les riveteurs avaient bien du mal à faire tenir les parois 
    contenant la Mondialisation Bienheureuse)


    "Riveteur  au chantier naval de l'île Hog" par Kadel et Herbert, près de Philadelphie, Pennsylvanie, 1918. Au cours de la Première Guerre mondiale, l'île Hog était le plus grand chantier naval au monde. À son apogée, l'endroit employait plus de 30 000 ouvriers qui ont construit 122 navires en 2 ans. Les travailleurs de Hog Island avaient leur propre restaurant, leur ligne de tramway, et ont publié leur propre journal," Les Nouvellesde  Hog Island".


    +++

    (Maîtres du Monde riant à la blague
     concernant l'éthique et la morale)



     Bill Gates et  (feu) Steve Jobs ...

    Microsoft et l’UE, 
    un mariage de vingt ans


      (...) Les révélations, publiées récemment par Mediapart, sur le piratage dont a été la cible le service de messagerie du Parlement européen auraient pu être l'occasion d'une remise à plat de la sécurité informatique des institutions européennes.

       Difficile d'imaginer moment mieux choisi. Pressée par des députés et des associations qui demandent depuis des années l'abandon des contrats les liant à Microsoft, confrontée aux révélations d'Edward Snowden sur le dispositif d'espionnage mondial mis en place par les Etats-Unis, ces institutions ont désormais la preuve de la facilité avec laquelle il est possible de s'introduire dans un service de messagerie. L'an prochain, la Commission européenne, qui contracte pour l'ensemble des institutions de l'Union, aura l'occasion de renégocier ses contrats passés avec le géant américain du logiciel, son principal fournisseur depuis vingt ans.

       Pour l'instant, la Commission européenne fait la sourde oreille et ne veut pas voir de problème de fond, limitant le piratage du Parlement européen à un simple problème "technique". Interrogé par Mediapart sur ses motivations, le hacker avait pourtant insisté sur la dimension politique de son acte. Il ne s'agissait pas de s'attaquer à un logiciel en particulier. Outré par le manque de réaction des responsables politiques face au scandale Prism, il voulait "les secouer un peu" pour "améliorer la prise de conscience" et, "qui sait, améliorer les choses pour le prochain mandat".

       Or c'est à cette même Commission européenne que reviendra la charge de négocier avec Microsoft ses deux principaux contrats arrivant à échéance en 2014. Pourtant, depuis 1993, la firme fondée par Bill Gates a réussi à rester le principal partenaire des institutions européennes. L'alliance a été reconduite à six reprises, sans aucune concurrence, car précédée d'aucun appel d’offres !(...)

       (...) La passation de marchés publics est pourtant encadrée par un "règlement financier" qui prévoit, par défaut, que tout contrat doit au préalable faire l’objet d’une mise en concurrence. Mais les textes prévoient également certaines dérogations permettant à la Commission de choisir directement une entreprise, dans le cadre d’une "procédure négociée", notamment lorsque celle-ci est capable de répondre à elle seule à l’ensemble de la demande. Et jusqu’à présent, Microsoft s’est toujours arrangé pour bénéficier de l’une de ces "procédures négociées".

       Dans les années 1990, le principal argument avancé pour ce régime de faveur était que la société américaine était quasiment la seule sur son marché. Puis, au fur et à mesure qu’apparaissaient de potentielles alternatives, la commission a commencé à justifier son choix par le fait que changer de fournisseur coûterait trop cher et serait trop compliqué techniquement à mettre en place.

       (...) Ce dernier argument est justement celui avancé par les défenseurs du logiciel libre, c’est-à-dire ouvert et ne dépendant d’aucune licence propriétaire, qui réclament une véritable rupture avec le système actuel."En fait, ce qu’ils disent, c’est ‘nous ne pouvons rien acheter d’autre que du Microsoft car ça serait trop compliqué à faire fonctionner’. Et cela nous mène à la question du ‘lockin’, de l’enfermement", explique Karsten Gerloff, président de la Free Software Foundation Europe (FSFE). (...)

       Ce quasi-monopole de Microsoft est d’autant plus étrange que les institutions européennes n’ont de cesse de vanter non seulement les vertus de la concurrence et la nécessité de marchés publics transparents, mais aussi les mérites des logiciels libres. De plus, les différentes équipes techniques semblent avoir pleinement conscience des enjeux.

       Il existe ainsi, au sein du Parlement européen, une association des utilisateurs de logiciels libres, l’EPFSUG, qui travaille en collaboration avec la direction des services informatiques (DIGIT). Par ailleurs, les institutions européennes ont déjà mis en place plusieurs projets de logiciel, comme "AT4AM" permettant de gérer les amendements. De son côté, la Commission a bien mis en place, en 2011, une "stratégie pour l’usage interne des logiciels libres" sous la forme d’une déclaration d’intentions. Mais le document, qui s’arrête en 2013, n’a pour l’instant pas été mis à jour.

       Les députés n’ont de cesse de questionner leur administration sur la question. En 2012, le Parlement a demandé des explications sur l’utilisation des logiciels libres à l’occasion du vote de la décharge, c’est-à-dire le contrôle du budget pour l’année 2011, durant laquelle ont été conclus les derniers contrats avec Microsoft. Depuis, le groupe Vert se bat pour obtenir des explications. (...)

       (...) Les détails mêmes des contrats passés avec Microsoft en 2011 n’ont pas été rendus publics. "Ce qu’ils disent, c’est qu’ils ne peuvent pas donner les détails du contrat car cela violerait les intérêts commerciaux de Microsoft", explique Karsten Gerloff. "Personnellement, en tant que citoyen, je me moque des intérêts commerciaux de Microsoft. Ce qui m’intéresse, en tant que contribuable, ce sont les intérêts des institutions européennes, de savoir où va mon argent, s’il est utilisé d’une manière efficace ou non. Or, la tendance est plutôt à conserver les contrats de fourniture secrets."(...)

       (...) A ce jour, la Commission européenne est liée à Microsoft par deux contrats. Le premier, passé via un fournisseur du nom de Fujitsu, est celui portant directement sur la fourniture des logiciels pour un montant de 50 millions d’euros. Le second, signé directement avec Microsoft pour un montant de 44,7 millions d’euros, porte lui sur le "support", c’est-à-dire l’entretien des logiciels vendus.

       Or, ces deux contrats arrivent tous deux à échéance l’année prochaine. La Commission se décidera-t-elle à sauter le pas du logiciel libre en remettant en cause sa dépendance vis-à-vis de Microsoft ?

       Interrogée par Mediapart sur son intention de lancer, ou non, un appel d'offres, la Commission refuse pour l'instant de se prononcer. Elle rappelle que "ses décisions dans le domaine du choix des logiciels, d’une part, respectent toujours pleinement la législation applicable en matière de marchés publics et, d’autre part, sont basées sur des analyses coût-bénéfice visant à déterminer le coût total de possession (et les risques) de chaque alternative". (...)


    +++

    (Les trois serveuses de ce bar
    avaient des hauts et des bas)





    Jack Cole

    +++
    Luc Desle

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA HAINE NE TE CONDUIT QU'A LA HAINE)

    ¤¤¤

    (Miss Main Chaude était toujours prête)


    Mrs Marvel

    ¤¤¤

    (Ce constructeur véreux, qui avait mégoté sur
    les matériaux, n'avait qu'à bien se tenir)


    World Finest

    ¤¤¤

    (Culotté, l'Oncle Sam faisait la manche
    auprès des pays qu'il avait ruinés)


    Uncle Sam
    ¤¤¤

    (Ce héros avait un art consommé de la conversation)

    Cobb by Eduardo Barreto

    ¤¤¤
    Jacques Damboise

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES MANUELS DE SAGESSE
    SONT-ILS SAGES?)

    @@@

    (La Princesse aux yeux de braise
    voulait devenir hypnotiseuse)


    Charles Allen Winter
    (Source: valentinovamp, via issafly)

    @@@

    "La reprise... hic! est là... hic!
    Vive la... hic! crise..."




    La grande récession, 
    la reprise invisible et la crise silencieuse

    Laurent Eloi

       (...) S’il y a bien un moment de l’histoire récente où l’insuffisance de nos indicateurs de réussite économique et de progrès social éclate au grand jour, c’est la « reprise invisible » que vivent les citoyens en Europe et aux Etats-Unis.

       Le fossé entre les décideurs politiques et leurs électeurs sur l’état réel de l’économie est tellement béant qu’il semble désormais y avoir deux univers parallèles : l’un, où la « grande » récession de 2009 a cédé le pas à une reprise économique solide et partagée dont chacun devrait se réjouir ; l’autre, où la reprise en question est si partielle, fragile et inégalitaire qu’elle mérite le qualificatif non seulement de « petite » mais d’invisible.

       La chronique de la « reprise invisible » diffère pour l’Union européenne et les Etats-Unis. Aux Etats-Unis, la production (mesurée par le PIB), qui a fortement chuté au cours de la « grande » récession, a commencé à se rétablir plus tôt et plus intensément et a reconquis à la mi-2011 le terrain perdu en 2008 et surtout en 2009. Mais le revenu moyen des ménages n’a pas suivi la tendance, loin s’en faut, et la capture des revenus par les plus riches du fait du régime actuel des inégalités laisse l’immense majorité des Américains avec guère plus que des miettes de reprise. Pourtant, les dirigeants politiques de toutes obédiences – principalement démocrates il est vrai – vont répétant que la crise économique appartient au passé. C’est loin d’être le cas, quand on en prend la juste mesure.

       En Europe (et en particulier dans la zone euro), la production a été plus longue à se redresser pour replonger dans le rouge en 2011 sous l’effet de l’erreur stratégique des politiques d’austérité budgétaire. Le PIB vient à peine de reprendre sa croissance. Mais cela n’empêche nullement les dirigeants européens et nationaux de prétendre que le pire est à présent derrière nous, au moment même où le chômage et la précarité sociale atteignent un pic historique et continuent leur inexorable progression dans la plupart des pays du continent.

       Cet écart entre le discours politique et l’expérience quotidienne des citoyens est un poison pour la démocratie de part et d’autre de l’Atlantique. Il cristallise une incompréhension et une méfiance grandissantes entre les électeurs et leurs élus au sujet de la réalité économique et sociale. Il reflète un désaccord sur les faits, pas sur les opinions ou les convictions, désaccord qui ne peut être résolu par l’échange patient d’arguments raisonnables entre gens de bonne volonté. Il suggère qu’au delà même des très réelles stagnation économique et régression sociale que connaissent actuellement l’Europe et les Etats-Unis, c’est une crise démocratique silencieuse qui est en cours, dont les spasmes populistes ne forment que la surface. Les citoyens et les politiques ne parlent tout simplement plus la même langue.

       Les nouveaux indicateurs de bien-être et de soutenabilité, qui visent à aller « au delà du PIB » (c’est-à-dire au delà des indicateurs, des modèles et des analyses économiques standards), sont parfois perçus ou caricaturés comme d’amusants gadgets. Ils sont bien plus que cela. La mesure précise et pertinente du bien-être et de la soutenabilité (c’est-à-dire du bien-être dynamique) est une dimension essentielle du débat public en démocratie. Ce qui n’est pas compté non seulement ne compte pas, mais devient invisible pour tout un chacun. Mais que nous ne percevions pas ou ne comprenions pas les évolutions sociales en cours ne signifie pas qu’elles ne se produisent pas ou qu’elles n’auront pas de conséquences lourdes.

       Inversement, mesurer, c’est en partie gouverner, une autre façon de dire que les indicateurs déterminent les politiques. Si le but collectif, le seul bien commun de la société américaine devait devenir l’augmentation exponentielle de l’indice Dow Jones, les politiques publiques ne viseraient plus que cet objectif, indépendamment de leurs dommages collatéraux sociaux ou environnementaux. Dans la même veine, si les pouvoirs publics en Europe ne devaient plus prêter attention qu’aux profits de l’industrie bancaire, ils consacreraient l’intégralité de leurs ressources à cette fin (ces deux futurs indésirables ne sont hélas que trop réels). En d’autres termes, le PIB aujourd’hui n’est pas seulement un horizon trompeur : c’est une boussole faussée qui désoriente la politique et affaiblit la démocratie.

       Il est donc urgent d’introduire dans le débat public, par exemple au moment de l’examen du budget, des indicateurs de répartition du revenu et d’inégalités (notamment territoriales) en complément des indicateurs macroéconomiques dont dispose la représentation nationale en France et aux Etats-Unis, afin que les politiques et les citoyens retrouvent un langage commun. Mais il ne s’agirait que de la première étape. L’étape suivante consiste à prendre la pleine mesure de l’horizon de long terme de la démocratie, qui est la répartition équitable du capital entre les générations et au sein de chacune d’entre elles, le capital du siècle qui s’ouvre étant social, naturel, humain autant que physique.

       La crise économique, qui dure encore n’en doutons pas, ne pourra prendre fin que lorsqu’on en prendra la juste mesure. L’alternative pour les responsables politiques consiste à poursuivre leur dialogue de sourd avec leurs électeurs au sujet des réalités économiques, sociales et écologiques, jusqu’au point où ces derniers cesseront de les écouter. (...)


    @@@

    "My greatest ambition would have been
     to kiss you, darling..."


    Jean Seberg et Jean-Pierre Melville


    @@@

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  • $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE RÉPANDS PAS INUTILEMENT
    LE SANG DE LA TERRE)

    $$$

    "Aboule ta casquette, et plus vite que ça!"


    R. B. MORRISON (1875-1945)

    (Le collectionneur de casquettes
    était prêt à tout)

    $$$

    (Peuples libres cherchant à corriger certains points
    de détails de l'Economie Mondialisée)

    R. B. MORRISON (1875-1945)

    Voir venir, réfléchir, proposer
    Le Monde Diplomatique

       (...) « Je n’ai rien vu venir », a admis tout récemment Alan Greenspan, qui présida la Réserve fédérale américaine de 1987 à 2006. L’aveu lui paraît assez significatif pour qu’il choisisse d’en faire le titre de son article paru dans le numéro de novembre de Foreign Affairs. Mais l’ancien génie avait été célébré par les dirigeants politiques du monde entier. Par les médias aussi, qui le qualifiaient de « maestro » : en 1999, Time Magazine avait même fait de lui un des trois membres du « Comité pour sauver le monde ». Les deux autres ? MM. Robert Rubin et Lawrence Summers.

       Autant dire que, sans l’imaginer, l’hebdomadaire avait ainsi choisi comme couverture la photo du trio de cracks qui conduisit l’économie américaine et l’économie mondiale… à la catastrophe générale de 2007-2008. Leur grande idée commune : la déréglementation des marchés et l’ « innovation financière » (titrisation, crédits subprime, etc.).

       S’il admet sa cécité – pourquoi ne pas le dire, sa nullité –, M. Greenspan ne manque pas d’associer à son échec d’autres brillants esprits et institutions prestigieuses qui, à la veille de la catastrophe, annonçaient eux aussi un avenir radieux : le Fonds monétaire international, estimant que « le risque économique mondial » avait « décliné » au printemps 2007 ; la banque JP Morgan, prévoyant une accélération de la croissance pour 2009 ; l’hebdomadaire The Economist, sûr et certain, fin 2006, que « le capitalisme de marché, la locomotive qui tire l’économie mondiale, fait bien son travail ». Tous ceux-là, et tant d’autres, n’ont « rien vu venir »…

       Contrairement à ce qu’on essaie de faire croire aujourd’hui, l’aveuglement ne fut pas universel. Dans les années précédant la grande catastrophe qui a entamé à la fois le mode de vie et l’espérance de peuples entiers, en particulier en Europe, Le Monde diplomatique avait ouvert ses colonnes à des analystes francs-tireurs. Ils signalèrent le péril extrême découlant de la financiarisation de l’économie et du monde, les dangers sociaux, politiques, les menaces écologiques aussi qui y étaient associés. En août 2008, un mois avant la faillite de Wall Street, ce journal publiait même un article titré : « Une trajectoire financière insoutenable »

       Mais alerter ne suffit pas. Il faut aussi proposer, prendre des risques intellectuels, formuler des idées, faire un pas (ou un bond) de côté. Année après année, Le Monde diplomatique s’y est essayé alors que d’autres s’affairaient à commenter les mêmes sondages médiocres ou à polémiquer autour des derniers « dérapages » perpétrés par quelque politicien de second ordre incapable de résister à l’envoi d’un message imbécile sur son compte Twitter.

       Garantir un revenu pour tous, plafonner celui des plus riches à un niveau très inférieur à l’actuel, c’est possible. Quitter l’OTAN, c’est possible. Obliger les Etats à tenir leurs engagements internationaux, c’est possible. Il est tout aussi possible de fermer la Bourse, de réduire ou d’éliminer le poids de la dette, de calculer le coût du capital. Voire de réfléchir à une stratégie de la reconquête. Au risque, peut-être, de ne pas avoir à dire ou à écrire bientôt : « Je n’ai rien vu venir ». (...)



    $$$

    "Ne tirez pas, ce ne sont que des nègres
    des sous-développés,
    heu... des êtres humains..."
    (Certaines mauvaises habitudes 
    avaient du mal à être éradiquées...)


    R. B. MORRISON (1875-1945)

    http://www.pulpartists.com/Morrison.html

    $$$
    Luc Desle

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