• "Il était auto-dépendant de lui-même". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE CROIS PAS CE QUE

    TOUT LE MONDE CROIT)

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     http://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/158091712678

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     http://ciel23.blogspot.fr/2016/03/vive-les-circuits-courts.html

    Coeur Paysan :

    35 producteurs s'unissent

    pour racheter un supermarché

       Avec 34 autres agriculteurs, Denis Digel est récemment devenu l’heureux propriétaire d’un ancien magasin Lidl de Colmar. Son objectif : contourner l’ogre de la grande distribution, livrer directement le consommateur et gagner en autonomie.

       Quand lui est venue cette idée folle ? Sa réponse est dans Le Figaro : « L’idée m’est venue il y a longtemps. Je suis maraîcher et pratique la vente au détail depuis longtemps mais j’en avais assez de livrer mes produits à la grande distribution, de cette pression perpétuelle sur les prix et les services et la situation ne cesse de se détériorer. »

       Repris en main par ce collectif de producteurs (dont certains bossent en bio), le supermarché discount a été rebaptisé Coeur Paysan. Objectif de la nouvelle enseigne : proposer des produits locaux (issus d’un périmètre inférieur à 40 km), variés, et vendus à des prix très compétitifs : « À produits identiques, nous sommes moins chers qu’en grande surface. Les fruits et légumes sont moins onéreux. Par exemple, le kilo de mâche est vendu 10 euros alors que les grossistes les revendent 12 à 13 euros le kilo. »

       Et si quelques produits sont plus chers qu’ailleurs (les fromages artisanaux par exemple), Denis Digel l’assure, c’est uniquement parce que « la qualité n’est pas la même. »

       Pour le consommateur, Coeur Paysan est donc une opportunité en or. Et, pour les paysans concernés, c’est carrément une petite révolution.

       Concrètement, chaque agriculteur reste propriétaire de ses produits jusqu’à leur sortie du magasin. Il est donc responsable de la qualité de sa marchandise et fixe lui-même les prix. Sa rémunération ? Entre 22 et 32% des recettes.

       La boutique tourne grâce à la présence des paysans eux-mêmes (deux demi-journées par mois au minimum) : « C’est la fin de l’anonymat alimentaire. On a besoin du retour du consommateur, c’est valorisant et puis nous adaptons, si possible, notre offre à leur demande. »

       Un exemple : les tomates. Denis Digel en cultive 35 variétés différentes mais la grande distribution ne lui en achetait que deux, et toujours les mêmes. Désormais, il peut en faire profiter le plus grand nombre. C’est bon pour son activité, et c’est excellent pour le client !

       Dans ce système juste et sans intermédiaire où la grande distribution se retrouve court-circuitée, le paysan peut vivre de son travail tout en offrant au consommateur des produits locaux, variés et moins chers qu’ailleurs. Alors à quand des « Coeur paysan » sur tout le territoire ?!

    http://positivr.fr/coeur-paysan-colmar-agriculteurs-achetent-supermarche/

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    Benoît Barvin

    « "Il se donnait tellement de mal pour faire du bien qu'il en mourut". Jacques Damboise in "Pensées imparfaites"."Quand son Beau-Fils devint une femme, sa Belle-Mère fut bien embêtée". Jacques Damboise in "Pensées contrites". »

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