• "Quand son Beau-Fils devint une femme, sa Belle-Mère fut bien embêtée". Jacques Damboise in "Pensées contrites".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'ACCEPTE PAS D’ÊTRE

    PRISONNIER DE TA HAINE)

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     "Chérie, tu n'embêtes pas le voisin, j'espère?

    - Hon,hon..."

    (Source: fatmagic, via attractivedecoy)

     

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    http://projetfrance2012.canalblog.com/albums/humour/photos/79418189-sauver_le_capitalisme_dr.html

    Idées.

    “Age of Anger”, le “premier livre

    majeur de l’ère Trump”

    Delphine Veaudor

       Avec Age of Anger (Le temps de la colère, inédit en français), le romancier et essayiste Pankaj Mishra est, d’après The Financial Times, d’ores et déjà “assuré de figurer parmi les intellectuels les plus cités et critiqués de 2017”Un sentiment que partage le magazine Vogue, selon lequel l’auteur indien signele premier livre majeur de l’ère Trump”, tandis que la Los Angeles Review of Books voit en lui “l’auteur idéal pour faire le diagnostic de notre époque.

       Ainsi qu’il l’écrit lui-même, Mishra a grandi dans une famille “semi-rurale” du nord de l’Inde. Partageant son temps entre Londres et la ville de Shimla, capitale de l’Himachal Pradesh, l’homme se définit comme “un beau-fils de l’Occident” : un “internationaliste accompli”  – pour reprendre une expression du Financial Times – qui publie des livres, écrit dans de prestigieuses publications, mais ne se sent pourtant pas totalement appartenir à l’élite intellectuelle. (...)

       (...) Est-ce la raison pour laquelle son analyse détonne dans le flot des ouvrages parus depuis le début de l’année ? Achevé juste avant le Brexit (et avant, donc, l’élection de Donald Trump), Age of Anger identifie la montée des populismes comme l’un des traits majeurs de la période, au même rang que le terrorisme islamiste. Avec ceci de particulier que Mishra voit dans ces phénomènes les deux faces d’une même pièce : c’est-à-dire, comme l’expression d’un ressentiment profond surtout observé chez des hommes jeunes, à qui “deux siècles de soi-disant progrès” ont laissé “le sentiment désastreux d’être des laissés-pour-compte”, rapporte Vogue.

       The Hindu résume : ‘Age of Anger’ déboulonne la thèse selon laquelle quelque chose d’extérieur à la modernité libérale (l’islam, la xénophobie, etc.) est responsable des maux du monde. Loin d’être étrangers les uns pour les autres, le nationalisme culturel et l’islam politique […], le progressisme et le terrorisme, le fascisme et le pluralisme […], ont tous la même origine intellectuelle. Ils sont tous des enfants des Lumières.”

       En d’autres termes, pour Mishra, le modèle exporté par l’Occident (un modèle qui implique la sécularisation et l’industrialisation des sociétés) porte en lui les germes de sa propre destruction. D’un côté, la modernité balaie les structures traditionnelles, mais, de l’autre, elle échoue trop souvent à tenir ses promesses d’égalité et de mobilité sociale, provoquant la colère de ceux qui sont “dans l’angoisse de perdre leur honneur, leur dignité et leur statut”. (...)

       (...) Cette colère, Mishra en trouve des traces dès le XIXe et le début du XXe siècles, chez des personnages comme l’anarchiste russe Bakounine ou le poète nationaliste italien Gabriele D’Annunzio. Les dérèglements actuels n’ont, dans cette analyse, rien de passager ou d’accidentel, mais ils s’inscrivent dans une sorte de chaos endémique, consubstantiel à l’évolution des sociétés capitalistes. Comme l’affirme l’auteur à Vogue, en dehors de quelques parenthèses pacifiques, “l’histoire de la modernité est […] une histoire de carnage et d’anarchie”.

       Certains, comme The Guardian, font valoir que l’avenir n’est peut-être pas “aussi sombre et désespéré que le pense Mishra”. Après tout, si l’on se fie à des indicateurs tels que l’espérance de vie ou le taux d’illettrisme, l’humanité tend plutôt vers le progrès. Age of Anger n’en offre pas moins une réflexion stimulante, selon The Financial Times. Le quotidien en est convaincu : Mishra a livré “le genre de vision dont le monde a besoin en ce moment précis”.

    http://www.courrierinternational.com/article/idees-age-anger-le-premier-livre-majeur-de-lere-trump

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    Benoît Barvin

    « "Il était auto-dépendant de lui-même". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"."Entre le Chagrin ou la Piété, mon choix était un brin restreint". Jacques Damboise in "Choix ou pas choix, za tiz ze question". »

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