• ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (VOIS COMME LE MAÎTRE

     N'AGIT PAS, ET IMITE-LE)

    ***

    "Une assiette? Sur ma tête?

    Quelle assiette?"

    noonesnemesis:

    Ms Eve Meyer

    1955

    ***

    policepassion.skyrock.com

    Après une action de militants contre une banque,

    la police arrête… un journaliste

    Pierre France

       À l’approche de la conférence mondiale sur le climat COP 21, la police semble plus tendue qu’à l’accoutumée. En témoigne la mésaventure qui est arrivée à Gaspard Glanz, journaliste et collaborateur régulier de Rue89 Strasbourg. Il a été arrêté et placé en garde à vue pendant 18 heures alors qu’il était en train de réaliser un reportage sur une action « de désobéissance civile » du collectif Action non violente COP21, vendredi 6 novembre.

       Cette opération nationale visait à voler des chaises dans les banques françaises pour dénoncer l’évasion fiscale des banques ou de leurs filiales. Ces pratiques « [nuisent] aux efforts engagés dans la lutte contre le changement climatique » dixit le collectif, à un mois de la conférence des nations unies sur le climat (COP 21) de Paris.(...)

       (...) À Strasbourg, 14 militants se sont rendus à l’agence du Crédit agricole, place de l’Homme de Fer, en fin d’après-midi. Après une brève confrontation avec les employés à l’extérieur, les manifestants se sont emparés de plusieurs chaises. Ils ont brièvement fait une déclaration dessus leurs prises et devant les passants avant de se disperser à l’arrivée des forces de l’ordre. Ils n’ont finalement réussi qu’à conserver une seule chaise. D’après un participant, tout a duré une poignée de minutes.

       Alors que Gaspard était en train de filmer la scène, des policiers se sont rabattus sur lui et l’ont emmené dans l’agence bancaire. Lors du contrôle d’identité, Gaspard Glanz a indiqué aux agents de police qu’il était journaliste. On lui demande sa carte de presse mais gérant d’une agence de presse, il n’en a pas puisqu’elle est réservée aux salariés. Un policier lui répond que s’il n’a pas de carte de presse, il n’est pas journaliste, ce qui est faux.

       On lui demande alors de montrer les images qu’il avait commencé à enregistrer. Devant son refus, il est emmené à l’Hôtel de police et placé en garde à vue à 17h45 pour « vol en réunion ». Arrivé au commissariat, son sac contenant sa caméra lui est retiré. Après un procès verbal qu’il n’a pas le temps de lire, il est emmené vers 18h30 dans une cellule du sous-sol du commissariat.(...)

       (...) Avisés par la police en tant qu’employeur, nous confirmons auprès d’un officier de permanence la profession de Gaspard Glanz et les raisons pour lesquelles il était présent au moment de l’action du collectif. Nous demandons dès cet instant sa libération mais on nous répond que « l’enquête suit son cours ».

       La veille à Bordeaux, un militant a passé 7 heures en garde à vue après une action similaire à la Société générale. Gaspard Glanz sera finalement gardé à vue 18 heures dans les geôles de l’Hôtel de police pour n’être libéré que vers 8h samedi. Les policiers lui rendent son sac, mais refusent de lui restituer sa caméra. Il constate à cet instant que l’écran de contrôle est brisé. Aucune charge n’est retenu contre lui, aucun document justifiant la réquisition de son matériel ne lui est communiqué, malgré sa demande. Il n’aura eu accès à aucun avocat.

       Au nom de Rue89 Strasbourg, nous dénonçons l’entêtement des policiers à aller jusqu’au bout de la procédure alors qu’il était clair dès les premières minutes que Gaspard Glanz n’était pas impliqué dans l’action visant l’agence du Crédit Agricole. Nous ne comprenons pas bien pourquoi il a été jugé utile de le priver de sa liberté, de le ficher et de lui faire subir toute la violence d’une garde à vue nocturne. Nous dénonçons également l’exploitation des images filmées par la police, ce qui nous semble être une violation du droit de la presse.

    http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2015/11/06/breve/journaliste-garde-a-vue-vol-de-siege-banque/

    ***

    Benoît Barvin


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  • £££

    Pensées pour nous-mêmes:

    (VOIR L'INVISIBLE,

    DÈS LE RÉVEIL)

    £££

    "Oh, Mon Chéri! Une fleur des champs! Quel cadeau...

    - Et un cadeau qui n'a pas été facile à dégoter,

    je te prie de le croire...

    - Tu es un chou..."

    (Source: mafirecardoso, via iko66)

    £££

    (La femme voilée débutante ne savait pas

    encore bien enfiler son carcan)

    il-vaso-di-pandora-blog:

    £££

     "Bon, OK, à part ces contorsions,

    vous savez faire quoi d'autre?"

     (Source: bitch-independent666, via frankensteins-other-bride)

    £££

     

     "Comment ça, y'a pas de chambre à ma taille?

    Ça serait pas du racisme, votre refus?"

     http://misterdoor.tumblr.com/post/132488751712

    £££

    Jacques Damboise


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUI ABÎME SON ÂME

    ABÎME SON CORPS)

    ***

     "Non, non, non... On n'accepte pas les Blondes

    chez nous. Allez, hop! Du balai!"

     Sabrina, the Teenage Witch (1971)

    http://boomerstarkiller67.tumblr.com/post/132276790178/sabrina-the-teenage-witch-1971

    ***

    "Tu veux te syndiquer? Toi, OUI-OUI?!"

     blog.doctissimo.fr

    Les chauffeurs Uber

    sont-ils des salariés déguisés ?

     

     http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/les-chauffeurs-uber-sont-ils-des-salaries-deguises-02-11-2015-1978660_56.php

    ***

    Luc Desle


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (ENTENDS-TU

    LE CHANT DU MONDE?)

    ***

    "Hum... Tu sens bon la chair fraîche...

    - C'est loin d'être ton cas, Chéri"  

     http://pencilofdoom.tumblr.com/post/131900305486/bbbwitched-amelie

    ***

     "Radiations de Fukushima?

    - Non. Radiation de c..."

    hellocoton.fr

    A Fukushima, bilan d’une situation

    sanitaire inquiétante

    Cécile Asanuma-Brice

       Tant est grand l’irrationnel en cet affaire et par-delà les contradictions qui dépassent l’entendement, simultanément à l’annonce des résultats du groupe de recherche INWORKS (Ionising radiation and risk of death from leukemia and lymphoma in radiation-monitored workers) selon lesquels le risque de mortalité par leucémie ou myélome multiple des travailleurs de centrales nucléaires après exposition à des faibles doses est désormais avéré[1], le gouvernement japonais, avec l’aval de l’AIEA[2], a relevé les doses acceptables pour les travailleurs du nucléaire de 100msv/an à 250 msv/an en cas d’urgence[3].

       Pour rappel, cette même norme qui était à 20 msv/an avant l’explosion de la centrale de Tepco - Fukushima Dai ichi a été réhaussée à 100 msv/an après l’accident (pour les travailleurs du nucléaire) et à 20 msv/an pour la population civile. Suite au réhaussement de la norme, lors du seul mois d’août 2015, on compte trois décès parmi les travailleurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai ichi, ce qui porte à 64, selon les chiffres officiels[4], le nombre de travailleurs décèdés des conséquences de leur travail.

       Devant la vivacité des prises de position concernant les conséquences sanitaires du nucléaire, nous avons jugé nécessaire de refaire un bref bilan sur le sujet, afin de poser une question des plus candides : le nucléaire est-il dangereux pour l’homme ? Où en sont les enquêtes épidémiologiques sur le sujet ? Qu’avons-nous appris des diverses recherches médicales menées à Fukushima après l’explosion de la centrale en mars 2011 ? (...).

       Cette étude, menée par 13 chercheurs en épidémiologie provenant tous de laboratoires distincts, a été rendue publique en juin 2015. Son financement provient du centre de prévention et contrôle des maladies, du Ministère de la santé, du travail et du bien-être du Japon, de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN), d’AREVA, d’électricité de France, de l’institut national pour la sécurité et la santé (USA), du département de l’énergie américain, du service sanitaire et humanitaire des Etats-Unis, de l’université de Caroline du Nord, du ministère de la santé publique anglais. Les financements de cette recherche relèvent donc principalement d’acteurs impliqués directement dans les intérêts du microcosme nucléaire. Néanmoins, les auteurs de cette recherche précisent que les financeurs ne sont à aucun moment intervenus dans la recherche ou dans la rédaction du rapport, leur rôle s’étant limité à l’autorisation d’accès aux données.

       Cette étude a consisté à suivre non moins de 308 297 travailleurs employés dans un équipement nucléaire depuis au moins un an, pour la France : par la Commission d’Energie Atomique (CEA), AREVA Nuclear Cycle, ou l’entreprise nationale d’électricité (EDF) ; les départements de l’énergie et de la défense pour les USA ; et pour l’Angleterre, les employés de l’industrie nucléaire inscrits au registre national des travailleurs de la radioactivité[6]. La méthode utilisée pour suivre l’état de santé des travailleurs a été la régression de Poisson, ou modèle linéaire de fonctions logarithmiques, qui permet de quantifier les associations entre la dose absorbée par la moëlle épinière, et le taux de mortalité par leucémie, lymphoma (tumeurs qui se développent sur les cellules lymphatiques) ou myelome multiple. Jusqu’à présent les données dont nous disposions provenaient essentiellement de la radiothérapie.

       On avait par exemple démontré que l’exposition annuelle à des doses de radiations ionisantes était passée de 0,5 mGy par personne en 1982 à 3,0 mGy par personne en 2006 aux Etats-Unis. Ce phénomène a été observé dans la plupart des pays à revenus élevés. D’autres données avaient été accumulées via le suivi épidémiologique des survivants des deux bombes atomiques larguées par les Etats-Unis à Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Leur analyse a permis de démontrer le lien de cause à effet entre l’exposition à des radiations ionisantes et le développement de leucémie. Mais ces résultats ne concernaient que l’exposition à des niveaux élevés de radiation. Les auteurs n’évoquent pas les bases de données effectuées et analysées après Tchernobyl. L’étude menée par l’équipe de chercheurs de INWORKS quant à elle, prouve la corrélation entre le risque de mort par leucémie et l’exposition à de faibles doses de radiation, via un suivi des individus concernés sur une période de 60 ans. (...)

       (...) Mais puisque rien n’arrête ceux qui vont se servir à la boucherie ALARA (As Low As Reasonably Achievable - aussi bas que raisonnablement possible)[7], c’est moins d’évidences épidémiologiques que de « raison » dont nos vies dépendraient. Ainsi, la démagogie en la matière aurait depuis peu remplacé le terme de victime par celui de « personnes affectées » dans ses documents. Ce changement de terminologie, notamment dans les rapports de l’ICRP[8] n’est pas sans conséquence car l’affect, est, en psychologie, ce qui est opposé à l’intellect, et en cela, induirait des comportements qui ne seraient pas rationnellement fondés. En psychologie, l’affectivité est opposée à la cognition, soit aux capacités d’un raisonnement rationnel bien que cette approche dichotomique tende à se nuancer au cours du temps. En outre, l’utilisation du terme d’affect ici renvoie au discours d’une peur irrationnelle d’un danger mal connu (le nucléaire) qui serait à l’origine d’une radio-phobie. Récemment, l’ICRP s’accorde à dire que ce terme de « radio-phobie » dont elle était l’auteur, est déplacé. Il serait, selon leur nouveau discours, normal que les personnes aient peur car elles seraient dans la méconnaissance. Il s’agirait donc de mettre en place un système d’éducation afin de remédier à l’ignorance régnante.

       Cette logique est néanmoins en contradiction avec celle développée par les mêmes personnes pour appliquer le principe ALARA, soit : « nous ne savons pas, scientifiquement, quels effets sanitaires ont les faibles niveaux de radioactivité, donc on ne peut que faire avec ce qu'il y a sur place ». Le tout sera donc de trouver la voie pour enseigner ce que l’on ne sait pas... Cela en dit long sur le poids donné à la simple communication en la matière. Par ailleurs, l’étude Inworks a désormais démontré les conséquences sanitaires concrètes des faibles doses. Ainsi, on peut se demander si la communication mise en place par l’ICRP ne relève pas de l’endoctrinement publicitaire plus que de l’information scientifiquement fondée.

       « Faire aussi bas que raisonnablement possible » (ALARA) signifie également, selon Jacques Lochard, que « Le droit au refuge ne peut être une des règles de la radio-protection. Nous devons accepter la situation et faire avec. »[9]. Deborah Oughton (CERAD) complète ces termes prononcés lors du symposium sur l’éthique en radio-protection par « nous devons éduquer les gens aux risques, afin de rendre ce risque plus acceptable ». Le tout est de savoir par qui ce risque devrait être accepté et pourquoi. Ces quelques extraits d’intervention choisis parmi d’autres, nous ont amené à nous interroger sur ce qui est très certainement l’une des préoccupations majeures de nos sociétés aujourd’hui, soit le fait que ceux qui effectuent la prise de risque sont rarement ceux qui reçoivent les bénéfices de cette prise de risque. En cela la situation devient inacceptable pour ceux qui en sont victimes. Cela se reflète concrètement par la déterioration de leur état psychologique et se traduit par un taux de suicide qui augmente de façon exponentielle. (...)

       (...) Nous avions établi un premier bilan en décembre 2014 du nombre de victimes de cette gestion aussi désastreuse que le désastre lui-même, comptabilisant 1170 décès relatifs à l’explosion de la centrale nucléaire de Tepco[10]. Les résultats d’une enquête récente menée auprès de 16 000 personnes réfugiées par l’équipe du professeur Takuya TSUJIUCHI, directeur de l’institut d’anthropologie médicale sur la reconstruction des désastres de l’université de Waseda[11], montre que plus de 40% d’entre elles sont atteintes de troubles de stress post-traumatique (PTSD). Le professeur Tsujiuchi, interviewé par la NHK le 27 mai 2015, précise que contraindre ces personnes au retour à la vie sur le lieu générateur du désordre psychologique alors même que cet environnement reste instable en raison du taux de contamination et de l’état de la centrale nucléaire en déliquescence, aurait des conséquences dramatiques.

       Celui-ci précise qu’à la différence des résultats des tests post-traumatiques effectués après des tremblements de terre, il ressort de cette enquête que les victimes ne sont pas confrontées à un simple stress dans la gestion de leur vie quotidienne, mais ressentent une véritable angoisse de mort face à la menace nucléaire. Selon le professeur Tsujiuchi : « aujourd’hui on fait comme si la catastrophe avait pris fin, alors que ça n’est pas le cas. On coupe l’aide au logement, puis, l’indemnité pour préjudice nerveux, puis les compensations financières pour perte de bien... il n’y aura bientôt plus d’aides au refuge. La situation est très dangereuse. »(...) 

       (...) Le 8 octobre 2015, lors d’une conférence de presse à Tôkyô au club des correspondants étrangers du Japon, le Professeur Toshihide TSUDA, épidémiologiste de l’université d’Okayama, spécialiste des retombées sanitaires des pollutions environnementales, exprime son désarroi quant à la manière dont les enquêtes épidémiologiques sont actuellement menées à Fukushima. L’université médicale de Fukushima ainsi que la Préfecture elle-même, deux acteurs à la tête des investigations menées depuis 2011, estiment encore aujourd’hui, qu’il est trop tôt pour tirer des conséquences sérieuses des résultats obtenus.(...)

       (...) Le professeur Tsuda et son équipe ont repris la totalité des données rassemblées d’octobre 2011 jusqu’en juin 2015. Soit, l’échographie de la thyroïde d’un échantillon de 370 000 personnes agées de moins de 18 ans au moment des faits. Ils ont mené une étude comparative prenant en compte la moyenne connue de développement de cancer de la thyroïde sur l’ensemble du Japon par classe d’âge par année afin de quantifier le rapport de causes à effets entre la pollution engendrée par les isotopes qui se sont répandus dans l’atmosphère après l’explosion de la centrale et l’accroissement du nombre de cancer de la thyroïde chez les enfants de moins de 18 ans dans la région.

       « Si l’on fait une comparaison avec la moyenne nationalement connue, on en déduit, que le taux de cancer de la thyroïde des moins de 18 ans a été multiplié par 50. Dans les endroits où le taux est naturellement faible, on trouve une multiplication par 20 fois du nombre de cancer de la thyroïde. Dans les localités (au plan national) où le taux était le plus faible, nous n’avons pas encore détecté de cas de développeme t de cancer de la thyroïde. »

      Le professeur Tsuda se porte en faux face au rapport de l’organisation mondiale de la santé de 2013 qui sous-estime considérablement les conséquences sanitaires de l’explosion de la centrale de Fukushima. Selon lui, il sera bientôt trop tard pour prendre les mesures qui s’imposent face à une multiplication importante des cancers (il s’agit en particulier de cancers de la thyroïde, de leucémies et de cancers du sein) dans les régions contaminées qui n’ont toujours pas toutes été évacuées, et dans lesquels, bien au contraire, on rappelle les familles réfugiées dites "volontaires" à revenir habiter. Le professeur Toshihide TSUDA a publié le 5 octobre 2015 les résultats de ses recherches dans la revue internationale Epydemiology[12] et les exposera à l’Institut des systèmes complexes (CNRS) à Paris le 9 novembre prochain.

     


    [1] Ionising radiation and risk of death from leukemia and lymphoma in radiation-monitored workers (INWORKS) : an International cohort study, Klervi Leuraud, David B Richardson, Elisabeth Cardis, Robert D Daniels, Michael Gillies, Jacqueline A O’Hagan, Ghassan B Hamra, Richard Haylock, Dominique Laurier, Monika Moissonnier, Mary K Schubauer-Berigan, Isabelle Thierry-Chef, Ausrele Kesminiene, 22 juin 2015.

    [2] Agence Internationale à l’Energie Atomique

    [3] NHK News, 25 Juillet 2015. ????????? ??????????

    Nikkei, 15 août 2015, ????????????????250 ???????? ???

    http://www.nikkei.com/article/DGXLASDG08H1Q_Y5A700C1CR0000/

    [4] Journal Nikkan Gendai du 26 août 2015 :

    http://www.nikkan-gendai.com/articles/view/news/163113

    [5] Ionising radiation and risk of death from leukemia and lymphoma in radiation-monitored workers

    [6] dixit : National Registry for Radiation Workers in the UK.

    [7] Principe de précaution en matière de radio-protection lorsqu’il y a incertitude sur la relation dose-effet.

    [8] Commission internationale de Protection Radiologique. Symposium 2-3 juin 2015 à l’Université Médicale de Fukushima : workshop sur les questions d’éthique dans le domaine de la radio-protection, organisé par l’université médicale de Fukushima et l’ICRP

    [9] Prononcé en anglais : « The right of refuge could not be one of radio-protection rules. We have to accept situation and deal with ». Ibid.

    [10] Cécile Asanuma-Brice (2014) : Beyond reality : The management of migratory flows in a nuclear catastrophe by a pro-nuclear State, Japan Focus, nov. (en anglais)

    [11] Waseda Institute of Medical Anthropology on Disaster Reconstruction

    [12]http://journals.lww.com/epidem/Abstract/publishahead/Thyroid_Cancer_De...

    http://www.legrandsoir.info/a-fukushima-bilan-d-une-situation-sanitaire-inquietante.html

    ***

    Luc Desle


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE CONVOITE SURTOUT PAS

    LA CONVOITISE)

    °°°

    "Et si tu parlais d'un corbeau qui...

    - Tais-toi! Tu me déconcentres..."

    tenebrum:

    Young Poe writing in a 19th century French collection of his tales.

    (via greatgrottu)

    °°°

    "Princesse Leia... PuffPuff... Star Wars...

    PuffPuff... J'en ai plus rien à fiche..."

    °°°

    (Je rêvai que ma Belle-Mère disparaissait

    comme Endora.

    Mais cette fois, définitivement...)

    Agnes Moorehead as Endora - Bewitched (1967)

    °°°

    (En voyant ma voisine Blonde, je compris soudain

    pourquoi mes massifs de fleurs s'étaient dégarnis)

    hammerfilmsfemmefatales:

    Veronica Carlson publicity for 

    “Dracula Has risen From The Grave”, 1968

    °°°

    Jacques Damboise


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE ET LE SAGE

    SE CONFONDENT-ILS?)

    ***

     "Addenzion, les mégeants, che fais fous duer"

    (Les lendemains de cuite, Robin avait

    quelques problèmes de prononciation)

     http://boomerstarkiller67.tumblr.com/post/131988104548

    ***

    "Le zoo? C'est... Heu...

    Ah, les girafes? Hé bien... Heu..."

    (Humour anglais)

     k00ls.overblog.com

    Expatriation.

    Travailler à Londres et vivre

    en Espagne ou en Pologne

    Raphaël Godechot

       “Londres est la troisième zone [du monde] où la vie est la plus chère, après les îles Caïmans et la Suisse”, notait The Independent fin septembre. Les loyers dans la capitale britannique peuvent en effet grimper jusqu’à 2 200 livres (3 000 euros) pour une chambre. 

       Face à ces loyers exorbitants, Jonathan Davey, étudiant à Londres, a fait un choix radical. Il a décidé de faire des allers-retours entre la capitale britannique et Gdansk, en Pologne, où il vit. The Independent évoque ce choix surprenant. “Le jeune homme de 23 ans paie 2 100 livres [environ 2 800 euros] par an, ce qui inclut des billets d’avions en préréservation, ainsi que les voyages entre les aéroports.” Pour son loyer, il dépense 35 livres par mois, soit moins de 50 euros. Le quotidien britannique rapporte que, même si ses parents le prennent pour un fou, le jeune homme a bien pensé son projet. “Je leur ai montré mes calculs, et ils constatent que j’économise une fortune”, déclare-t-il. (...)

       (...) De son côté, le quotidien espagnol El País nous livre l’histoire de Sam Cookney, un Anglais qui a fait le choix de vivre à Barcelone alors que son bureau se trouve à Londres. “Quand je vais à Londres, je me lève à 4 heures du matin (c’est difficile, mais pas autant que je le pensais), je suis dans le bus pour l’aéroport à 5 heures, et j’y arrive à 5 h 30.”

       Cet employé qui travaille pour une entreprise multimédia précise bien qu’il ne se rend pas tous les jours à Londres, mais qu’il partage son temps entre la capitale anglaise et la ville catalane, avec une forte préférence pour la côte méditerranéenne. “Le choix de Barcelone n’était pas difficile. J’y ai passé un an il y a une décennie, et depuis j’y suis souvent retourné pour les vacances. Barcelone reste ma ville préférée au monde, et je n’ai pas réfléchi à deux fois lorsque cette idée m’est venue, affirme le Britannique.

     http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/expatriation-travailler-londres-et-vivre-en-espagne-ou-en-pologne

    ***

    Benoît Barvin


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  • ¨¨

    Pensées pour nous-mêmes:

    (AUCUN DISCIPLE

    N'EST IDENTIQUE)

    ¨¨

     (La douceur de l'Ombre était reposante)

     

     

    http://wish7master.tumblr.com/post/131472146306

     

    ¨¨

    http://www.medias-presse.info/humour-martine-se-fait-fliquer-sur-le-net/30309

    Surveillez-les tous !

     

       Dans un silence presque total, une nouvelle loi légalisant la surveillance globale et en masse de nos communications risque d’être entérinée ce mardi 27 octobre par le Sénat. Seuls 8 députés étaient présents lors de son adoption par l’Assemblée nationale, le 1er octobre, et il est malheureusement très probable que le débat sénatorial se déroule dans un hémicycle tout aussi vide. 

       Cette proposition de loi porte sur la surveillance des communications électroniques internationales. Elle est présentée par ses promoteurs comme une réponse à la censure partielle, par le conseil constitutionnel, de la loi sur le renseignement adoptée le 24 juillet dernier. 

       La nouvelle loi est censée ne concerner que les communications électroniques « émises ou reçues de l’étranger », laissant croire qu’elle ne toucherait pas les personnes résidentes en France. Rien n’est plus faux. (...)

       (...) En plus d’une surveillance de masse des communications réellement internationales, les communications des personnes « rattachables au territoire national » seront aussi largement concernées, dès lors que ces personnes communiquent depuis l’étranger, ou avec une autre personne basée à l’étranger. A peu près n’importe qui en France pourra avoir ses communications interceptées, puis placées sous surveillance.

       La nouvelle proposition de loi contourne les maigres contre-pouvoirs mis en place par la loi sur le renseignement. En effet, elle n’exige pas l’avis préalable et consultatif de la Commission Nationale de Contrôle des Techniques de Renseignement (CNCTR),). Toute mise sous surveillance selon le régime de la surveillance internationale relève ainsi de la seule décision du Premier Ministre. 

       Entre ces deux lois, certaines choses, en revanche, ne changent pas. Tout est fait par le gouvernement pour que le débat démocratique, sur des enjeux aussi fondamentaux que nos libertés, soit vidé de son sens : ainsi du choix, pour les deux lois, de la procédure accélérée, au prétexte commode de la lutte antiterroriste, alors que cette surveillance aussi bien nationale qu’internationale peut être invoquée sur des motifs très flous. (...)

       (...) Les mots, non plus, ne changent pas. Pour qualifier cette véritable légalisation du non-droit, ses promoteurs qualifient cette surveillance généralisée, dans un navrant oxymore, de « progrès décisif pour les libertés ». 

       Enfin, face aux voix discordantes, les autorités françaises font preuve d’une surdité et d’un mépris total. En avril dernier, le rapporteur de la loi renseignement taxait ainsi « d’exégètes amateurs » tous ceux qui avaient dénoncé les dangers de cette loi : associations de défense des droits humains, organes des Nations unies compétents, juges antiterroristes français, Commission Nationale des droits de l’homme, défenseur des droits, Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), acteurs du web en France, et de nombreuses autres entités qualifiées.

       En août dernier, c’est le ministre de l’Intérieur en personne qui dénonçait dans un courrier adressé à Amnesty International France, nos préoccupations comme « relevant manifestement de la manipulation ou du pur fantasme »

       Ces choix et attitudes rappellent étrangement celles des autorités états-uniennes au lendemain du 11 septembre, qui avaient conduit à la mise sous surveillance généralisée et systématique de pans entiers de la population mondiale. Ce fantasme du « Surveillez les tous », le gouvernement français, à rebours de l’histoire et des droits universellement reconnus, semble vouloir l’appliquer aujourd’hui coûte que coûte. 

       Face à la surdité et au mépris, il n’est d’autre arme que notre mobilisation, hier, aujourd’hui et demain. Appelez vos sénateurs à refuser cette loi

    http://rue89.nouvelobs.com/2015/10/25/surveillez-les-tous-261822

    ¨¨

    Luc Desle

     


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L’INDIFFÉRENCE EST CONTRAIRE

    A LA SAGESSE)

    %%%

    "Heu... Sur la tête tu as un... Heu...

    - Chuttt... Il dort... Si tu le réveilles en sursaut,

    ça va mal finir"

    (Source: vertigo-network, via crimson-tearz)

    %%%

    http://www.dessindepresse.com/10-galerie_de_cartoons_humoristiques_par_aster.html

    Effet placebo/nocebo :

    comment le mental agit sur notre corps ? 

       L'illusion en médecine porte le joli nom de placebo. L'idée est que la confiance accordée à un produit par un médecin et par son patient peut soigner, voire guérir. 

       Patrick Lemoine est un médecin qui veut aider à faire un sérieux tri dans une pharmacie familiale. Docteur en neurosciences et psychiatre, il est en guerre contre les excès médicamenteux en tout genre. A commencer par ceux de benzodiazépines, ces tranquillisants et somnifères dont les Français sont parmi les premiers consommateurs du monde.

       Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, il est intarissable, maniant habilement bon sens, provocation et sens de la formule. « Les benzodiazépines sont à l’origine de nombreux effets secondaires graves : apnées du sommeil, chutes, maladie d’Alzheimer… Récemment, une étude a même démontré que la mortalité est presque doublée chez les personnes qui en prennent plus ou moins régulièrement. Cela fait froid dans le dos… mais moins que l’absence de réaction des décideurs sur ce dossier », fulmine Patrick Lemoine, qui, comme clinicien et chercheur, a étudié ces médicaments et dénoncé leurs dangers depuis les années 1990. « A quand un Grenelle des toxiques ? », ironise-t-il en proposant une solution «  simple » mais radicale : « Le remboursement des techniques de psychothérapie validées sur le plan scientifique. »(...)

       Une étude de la Baylor School of Medecine, publiée en 2002 dans le New England Journal of Medecine, a évalué la chirurgie dans le cas de douleurs débilitantes sévères au genou. Le principal auteur de l’étude, le Dr Bruce Moseley, « savait » que la chirurgie aidait ses patients. « Tout bon chirurgien sait qu’il n’y a pas d’effet placebo en chirurgie ». Or, Moseley tentait de comprendre qu’elle partie de la chirurgie soulageait ses patients. Dans son étude, les patients se divisaient en trois groupes.

       Dans le premier groupe, Moseley avait cureté les cartilages du genou endommagé de ses patients ; dans le deuxième groupe, il avait lavé l’articulation et retiré la matière qu’il croyait être la cause de l’inflammation. Ces deux procédures constituent en effet le traitement courant dans le cas d’arthrite du genou. Quant aux patients du troisième groupe, ils avaient subi une « fausse » chirurgie. Après leur avoir administré un sédatif, Moseley fit les trois incisions habituelles, parla et agit comme durant une véritable opération, et aspergea même le genou d’eau salée pour simuler le bruit d’une procédure de lavage. Au bout de quarante minutes, il recousit les incisions comme dans une chirurgie. Aux trois groupes, il prescrit les mêmes soins postopératoires, dont un programme d’exercices.

       Les résultats furent incroyables. Bien sûr, comme on s’y attendait, les groupes ayant subi une chirurgie s’étaient améliorés. Cependant, le groupe placebo s’était amélioré tout autant que les deux autres ! Malgré le fait qu’il y ait actuellement 650 000 chirurgies du genou, coûtant chacune 5 000 $, pour Moseley les résultats étaient clairs : « mes talents de chirurgien n’ont été d’aucune utilité à ces patients. L’avantage d’une chirurgie pour l’arthrose du genou est entièrement attribuable à l’effet placébo »

     

    http://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/effet-placebo-nocebo-comment-le-51279

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA PENSÉE DU MAÎTRE

    EST LA PENSÉE DU MAÎTRE)

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     "Tu veux une olive?

    - Heu... Pas vraiment..."

     http://clevermo.tumblr.com/post/130599361280

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     (Entraîné par Laurel, Hardy commença

    à perdre du poids)

    Royaume-Uni.

    Bientôt une taxe

    sur la malbouffe ?

       “Prenez des mesures aujourd’hui contre la malbouffe pour sauver nos enfants.”  C’est ainsi que The Times résume l’avertissement du NHS, le service de santé britannique, à David Cameron. Pour lutter contre l’obésité et d’autres maladies, Simon Stevens, directeur du NHS, a appelé le Premier ministre à mettre en place une taxe sur les produits sucrés, en s’appuyant sur un rapport publié le 22 octobre.

       Dans ce rapport, Public Health England, organe scientifique dépendant du ministère de la Santé, conseille en effet “d’augmenter le prix des produits très sucrés de 10 % à 20 %”. Seraient notamment concernés certains sodas et barres chocolatées. De plus, il préconise l’interdiction de la publicité sur certains supports pour ce type d’aliments ainsi que leur promotion en magasins.(...)

       (...) La campagne pour une taxe sur les aliments sucrés a été menée entre autres par Jamie Oliver, chef cuisinier britannique connu pour ses programmes télévisés et ses livres de cuisine. “Les médecins, les dentistes, les scientifiques, des Britanniques et des médias toujours plus nombreux appellent à réagir”, commente le chef, cité par The Times :  “La balle est maintenant dans le camp du gouvernement : c’est l’occasion de faire preuve d’initiative et de permettre à la Grande-Bretagne de montrer le chemin dans la lutte contre l’obésité et les maladies liées à l’alimentation.”   

       The Daily Telegraph ne partage pas cet avis et dénonce ce que le journal appelle “une croisade morale” contre de mauvaises habitudes alimentaires. Il estime que l’alimentation “relève de la responsabilité individuelle” de chacun, et fait remarquer que “la consommation de sucres, de sel, de lipides et de calories enregistre déjà une baisse depuis des décennies”. La vraie cause de l’obésité, selon le quotidien conservateur, est le manque d’exercice physique des Britanniques : “la meilleure façon de combattre ses bourrelets, c’est d’aller à la salle de sport”.

       En Angleterre, cette maladie touche près de 25 % des adultes, 10 %  des enfants âgés de 4-5 ans et 19 % des 10-11 ans, selon les chiffres du rapport du service de santé britannique. 

    http://www.courrierinternational.com/article/royaume-uni-bientot-une-taxe-sur-la-malbouffe

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (CASSE LES MURS

    POUR CONSTRUIRE DES PONTS)

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    (Le désamour entre la contrebasse et son médiocre

    maître était consommé)

    http://misterdoor.tumblr.com/post/131697865177

    @@@

    (Quand son épouse était aussi fumasse,

    personne n'osait l'approcher)

    http://misterdoor.tumblr.com/post/131686432452

    @@@

    "Tu donnes ta langue au chat? Mais quel chat?

    Et pourquoi tu la donnes?

    - P'tain, avec toi, on n'est pas sorti de l'auberge..."

    http://misterdoor.tumblr.com/post/131678827202

    @@@

    "Oh, le joli troisième œil!

    - Idiot!"

    http://misterdoor.tumblr.com/post/131563458522

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    Jacques Damboise et Nadine Estrella


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