• "Il avait des dents élimées ou de limier, je ne me souviens plus bien". Jacques Damboise in "Pensées à contrario".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS SAGE OH MA PRUDENCE!)

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    "Comment je trouve tes griffes?

    Super, vraiment... Heu, super!"

    OLD MAN LOGAN -
    Original by Steve McNiven

    (via gameraboy)

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    https://resistanceinventerre.wordpress.com/2016/03/31/tout-le-monde-il-est-bio/

    Agriculture bio :

    les producteurs français craignent

    un assouplissement des normes

       Le Conseil européen agricole pourrait rendre les normes moins contraignantes pour les producteurs. En France, ce recul risque d'inquiéter les consommateurs alors que le marché du bio est en pleine croissance 

       Le label de l'agriculture biologique va-t-il perdre de sa substance ? Le Conseil européen agricole, qui se tient ce lundi à Bruxelles (Belgique), pourrait en effet donner un sérieux coup d'arrêt à l'agriculture biologique. En 2014, la Commission européenne avait lancé l'élaboration d'un nouveau règlement sur l'agriculture biologique pour rassurer davantage les consommateurs. Une intention louable dans un contexte où le bio, plus accessible, rencontre un succès indéniable. En France, aujourd'hui, sept consommateurs sur dix consomment «régulièrement» des produits portant ce label. Porté par une croissance de plus de 20% en 2016, le marché est estimé à plus de 7 milliards d'euros. 

       Le texte présenté aujourd'hui aux ministres de l'agriculture doit définir les modes de production, de transformation, de conservation et de commercialisation dans toute l'Europe. Selon les distributeurs de produits bio en France, il ébranle sérieusement les standards de qualité, pourtant impératifs pour cette production agricole. Ils ont alerté la semaine dernière le ministre de l'Agriculture Jacques Mézard des risques de «régression inacceptable» pour leur filière si plusieurs lignes blanches contenues dans ce nouveau règlement étaient franchies.

       L'un des arguments de la filière bio est de pouvoir se passer de pesticides. Or, le projet prévoit que les productions qui auraient pu être contaminées par des pesticides ne seront plus forcément déclassées du label bio. Chaque Etat pourra décider de ce seuil. En conséquence, certains produits contenant des pesticides pourront être vendus en présentant le label bio, en vertu du principe de la libre circulation des marchandises en Europe.

       « Demain la production biologique ne serait plus fondée sur une obligation de moyens, rigoureusement contrôlée à tous les stades de la production mais risque de se trouver réduite à de simples résultats d'analyses », expliquent les producteurs français, qui s'interrogent sur l'avenir même du label bio. Actuellement, les producteurs bio font l'objet d'un contrôle tous les ans dans leur exploitation, une fois de manière inopinée et une fois sur rendez-vous. Ces contrôles permettent de vérifier le cahiers des charges exigé pour bénéficier du label. Le projet de règlement prévoit que ces contrôles pourront avoir lieu tous les 24 mois.

       « En introduisant la possibilité pour certains opérateurs de n'être contrôlé que tous les 24 mois, le projet de règlement se situe en recul par rapport au cadre actuel », regrette le secteur bio, qui craint des dérapages. «La baisse des contrôles abîmerait la confiance des consommateurs», ajoute le syndicat des distributeurs de produits bio (Synadis Bio). En effet, 82% des consommateurs, même s'ils acceptent de payer un peu plus cher les produits, citent le contrôle annuel systématique comme une garantie forte du label, selon l'Agence Bio.

       Par ailleurs, les pays d'Europe du nord demandent à pouvoir faire de l'agriculture biologique hors sol. Pour les producteurs français, «ce type de culture est en contradiction manifeste avec le lien au sol et la rotation des cultures, deux fondements de la bio qui assurent sa cohérence agronomique et environnementale.» Face à ces menaces, les producteurs français qui refusent qu'un «compromis politique entre institutions se fasse au détriment du cahier des charges de la bio». Ils demandent au ministre français de l'Agriculture de «rejeter» ce texte.

       Emmanuel Macron, qui avait promis des états généraux de l'alimentation en juillet, avait affirmé avant les législatives qu'il fallait accompagner la transformation d'un modèle productif afin de «répondre davantage aux attentes des consommateurs» pour des produits plus naturels, préservant à la fois «la souveraineté alimentaire française» et «la qualité de la production». 

    http://www.leparisien.fr/environnement/conso/agriculture-bio-les-producteurs-francais-craignent-un-assouplissement-des-normes-12-06-2017-7043106.php

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    Luc Desle

    « "Il décida, de lui-même, de perdre son temps dans les tréfonds de sa mémoire". Jacques Damboise in "Pensées petit petit petit"."Ses beaux seins étaient des bouées la sauvant du naufrage de sa laideur". Jacques Damboise in "Pensées à petits pets". »

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