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    Pensées pour nous-mêmes:

    (BONHEUR FANÉ,

    SOUVENIR ENVOLÉ)

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    "J'ai grossi, hein... Dis-moi que j'ai grossi...

    Non, non, ne dis rien! Je ne veux rien entendre!"

    http://nadchris34.tumblr.com/post/177667865684/

    athingcalledbliss-julia-garner-by-catherine

    ***

    http://tchiotbiloute59.unblog.fr/2008/10/05/un-peu-dhumour-bio/

    Étude : l’agriculture Bio résiste mieux

    aux pathogènes que le conventionnel

    sous pesticides

       Alors que la France consomme de plus en plus de pesticides d’année en année, une étude internationale à laquelle s’est associé l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) démontre que l’agriculture biologique diversifiée résiste mieux que l’agriculture conventionnelle aux attaques de pathogènes. Ces nouvelles données chamboulent quelques perceptions erronées concernant le « bio ». Explications. 

       L’agriculture biologique permet-elle un contrôle biologique naturel des nuisibles, qu’il s’agisse de « mauvaises herbes », d’insectes ou de champignons et bactéries pathogènes? Pour tous les lobbies de l’industrie agro-chimique, la réponse est négative. Mais pour répondre à cette question de manière plus factuelle, plusieurs chercheurs auteurs d’une étude publiée dans la revue « Nature » en juillet dernier se sont appuyés sur 177 études comparatives à propos des performances des systèmes agricoles biologiques et conventionnels et leur capacité à se défendre contre des nuisibles.

       L’hypothèse de départ à valider était qu’un modèle agricole qui vise à intensifier les plantations sur une surface donnée en ayant recours à une plus grande diversité végétale se défend plus facilement contre les nuisibles qu’un modèle conventionnel avec pesticides artificiels. En optimisant les fonctions écologiques des plantes, peut-on accroître les services éco-systémiques rendus ? Dans ce contexte, c’est notamment le contrôle biologique des « nuisibles » qui permet non seulement d’augmenter les rendements mais aussi de réduire les quantités d’intrants chimiques utilisées qui intéressait tout particulièrement les chercheurs.

       D’après la synthèse des différentes études recensées, en agriculture biologique, les plantes développent des systèmes de défense plus efficaces qu’en conventionnel face aux pathogènes. Par ailleurs, le bio se défend tout aussi bien contre les ravageurs. Reste la problématique des adventices.

       En détail, les résultats montrent que :

       – L’agriculture biologique se défend moins bien que l’agriculture conventionnelle contre les adventices (« mauvaises herbes ») ;
       – La bio est tout aussi performante que l’agriculture conventionnelle contre les ravageurs (insectes) ;
       – Face aux pathogènes comme les bactéries ou les champignons, la bio est plus performante.

       Ces résultats confortent les arguments de ceux qui défendent une agriculture sans pesticides, alors que lors des débats récents à propos de l’interdiction des néonicotinoïdes certains mettaient en avant le caractère indispensable de ces produits. Selon les auteurs de l’étude, « l’agriculture biologique offre une voie pour réduire l’utilisation de pesticides de synthèse sans pour autant augmenter les niveaux d’infestation par les ravageurs et les pathogènes ». 

       Cette donnée vient donc s’opposer directement aux croyances qui affirment que l’agrochimie conventionnelle serait forcément plus protectrice. On sait aujourd’hui que c’est faux. Dès aujourd’hui, il serait possible de réduire l’usage des pesticides sans que les rendements en soient affectés. Une conclusion qui invite à soutenir celles et ceux qui tentent de développer des modèles alternatifs d’agriculture afin de protéger l’environnement et la santé des êtres humains en réduisant les externalités négatives.

       En dépit de deux plans Ecophyto depuis 2008, l’utilisation des pesticides progresse toujours en France. L’indicateur NODU (nombres de doses par unité) qui permet de mesurer l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, « a augmenté de plus de 12 % en valeur entre 2014 et 2016″selon une déclaration commune du Ministère de l’Agriculture, le Ministère de la santé, Ministère de la Recherche et le Ministère de la Transition écologique le 27 juillet dernier. Des résultats inquiétants alors que la réduction de l’usage des pesticides s’impose pour lutter contre la perte de biodiversité et la pollution des sols.

       D’autant que c’est également la santé des agriculteurs eux-mêmes qui est en jeu. Ces dernières années, plusieurs études ont établi un lien entre l’usage de pesticides et le développement de certaines maladies. Il en est ainsi du lien en ce qui concerne la maladie de Parkinson et le traitement des vignes ou encore de celui entre cancer de la prostate et chlordécone, pesticide utilisé pour le traitement des bananes aux Antilles.

       La nouvelle étude donnera donc du grain à moudre aux antipesticides.

    https://mrmondialisation.org/lagriculture-biologique-resiste-mieux-aux-pathogenes-que-le-conventionnel/

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE POUVOIR NE MÉRITE

    AUCUNE CONSIDÉRATION)

    $$$

    "P'Tain arrêtez d'applaudir!

    Il vient de vous dire qu'il

    allait vous bouffer!

    - Ouais!

    - Super!

    - Encore..."

    ↵ REBLOGGED FROM MYNAMESTARTSWITHALETTER

    $$$

    (Blanche-Neige n'aimait pas les mecs qui profitaient

    lâchement d'elle)

    REBLOGGED FROM FOR-ROSLYN

    $$$

    (La dernière prestation du Pétomane

    était surprenante)

    (Source: thecreatorsproject)

    $$$

    Blanche Baptiste


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (POURQUOI ARBORER TON

    BONHEUR À LA BOUTONNIÈRE?)

    ***

    (Puni, il dut marcher à croque-pieds sur

    une bonne dizaine de kilomètres.)

    (via 2headedsnake)

    ***

    "L'eau n'est pas trop fraîche?

    - Non, pourquoi?

    - On voit se dresser tes tétons..."

    https://www.lesinrocks.com/2018/04/13/livres/ecstasy-les-memoires-sulfureux-dhedy-lamarr-111071199/

    Hedy Lamarr, une intelligence

    si extrême...

       Il était une fois dans l’histoire du cinéma un petit film tchèque baptisé Extase, réalisé en 1932 par un jeune réalisateur nommé Gustave Machaty (1901-1963) : il a fait entrer dans cette histoire-là une petite starlette autrichienne de dix-huit ans, désormais connue comme la toute « première femme nue à l’écran ». Deux séquences d’une dizaine de secondes chacune la montraient courir nue dans les bois et se baigner dans un lac. Un gros plan sur son visage renversé suggérait une montée vers l’extase avec son partenaire Aribert Mog (1904-1941), en un jeu diablement emporté - et plutôt réaliste...

       Le 10 août 1933 à Vienne, la bombe anatomique devient l’épouse du richissime héritier Fritz Mandl (1900-1977) : le premier industriel d’armement du pays (et le quatrième au monde) ajoute à sa collection l’actrice désormais la plus connue d’Autriche. Et découvre, en projection privée dans sa salle de conférences où se jouent les affaires du monde, les images de sa femme « courir toute nue sur cet écran haut de six mètres » …

       Dès lors, il s’acharne à racheter toutes les copies du film (dont le prix et le nombre se mettent à flamber…) et à garder en cage (une suite personnelle de dix pièces avec domesticité pléthorique et sept voitures…) son actrice désormais interdite de caméra…

       Celle qui sera connue dans le monde entier en femme fatale naît Hedwig Eva Maria Kiesler le 9 novembre 1914 dans une famille de banquiers juifs viennois convertis au catholicisme. Sa mère Gertrude née Lichwitz (1894-1977) est une beauté exceptionnelle qui délaisse une carrière de pianiste pour l’élever. Son père Emil (1880-1935), passionné de mécanique, lui donne une enfance de petite princesse de la Mitteleuropa et lui explique de surcroît le fonctionnement de toutes les technologies, de l’horloge au tram. Sous son bureau, la petite fille improvise son théâtre des merveilles :

       « Je m’installais en dessous et je faisais comme si j’étais sur une scène, inventant des pièces qui reprenaient les histoires fantastiques que mon père me racontait. Mon désir de devenir actrice vient de là. L’attirance que j’éprouve pour les hommes entre trente-cinq et quarante-cinq ans n’est pas bien difficile à analyser »…

       Elle dilapide son argent de poche en magazines de cinéma, suit les cours de l’école d’art dramatique de Max Reinhardt (1873-1943) à Berlin et débute au théâtre où elle joue notamment le rôle de l’impératrice Elisabeth d’Autriche – elle croule aussitôt sous les envois de roses d’un admirateur nommé Fritz Mandl...

       A seize ans, elle décroche ses premiers rôles cinématographiques aux studios Sascha de Vienne, dans d’anodines comédies où il est beaucoup question d’argent. Dans Geld auf der Strasse (« De l’argent sur la route », 1930) de Georg Jacoby (1882-1964), elle donne la réplique à Rosa Albrecht-Retty (1874-1980) et en pince pour son fils Wolfgang (1906-1967) – ils sont respectivement la future grand-mère et le futur père de celle qui allait devenir la star Romy Schneider (1938-1982)… Wir brauchen kein Geld (« Nous n’avons pas besoin d’argent », Boese, 1931) conforte sa jeune notoriété remarquablement bien accompagnée par le réseau de relations familial.

       A dix-sept ans, elle devient la vedette de Die Koffer des Herrn O.F. (« La Malle de M. O.F. », 1931) d’Alexis Granovsky (1890-1937) dont le battage publicitaire lui vaut les honneurs de quelques lignes dans le New York Times. Elle se rapproche de son but : devenir une star – « être une star, c’est posséder le monde, et tous ceux qui s’y trouvent »…

       A dix-neuf ans, devenue Mme Mandl, elle préside les réceptions en l’honneur des clients de son mari – « tout le monde savait que la guerre le rendrait bientôt dix fois plus riche qu’il ne l’était déjà » - et se souvient tout particulièrement de deux d’entre eux : « Un Adolf Hitler compassé m’a une fois fait le baise-main tandis qu’à une autre occasion, un pompeux petit Mussolini a avancé ma chaise »..

       En 1937, elle parvient à s’évader de sa cage conjugale, déguisée en domestique et gagne Paris où elle trouve un agent... Le tout-puissant Louis B. Mayer (1885-1937), le patron de la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), venu faire son marché de talents sur le vieux continent promis à cette guerre si irrépressible, la prend sous contrat et lui fait adopter le nom de Lamarr, en souvenir d’une vamp du muet disparue une décennie plus tôt, Barbara La Marr (1896-1926).

       En 1938, Casbah, remake de l’hexagonal Pépé le Moko tourné avec Charles Boyer (1899-1978), la propulse vers les sommets – la presse salue la « performance surprenante et essentielle d’une nouvelle venue »… Les films s’enchaînent avec des hauts et des bas, jusqu’au semi-échec de The Female Anima(« Femmes devant le désir », Keller, 1957) qui marque son retrait de l’écran. De son propre aveu, la « plus belle femme du monde » manque de discernement dans le choix de ses scenarii, sans doute à cause d’une connaissance imparfaite de la langue anglaise – elle rate notamment Casablanca et Autant en emporte le vent

       Si sa filmographie compte un seul véritable chef d’œuvre, elle le doit à Cecil B. De Mille (1881-1959) qui lui confia le rôle inoubliable de Dalida dans Samson and Delilah (1949) – mais la suite de sa « carrière » ne s’avère guère à la hauteur de sa beauté ni de son talent. Productrice indépendante, elle connaît un certain succès avec Le Démon de la chair (1946) et La Femme déshonorée (1947) mais se heurte au machisme hollywoodien.

       Elle a donné la réplique aux plus prestigieux interprètes masculins de son temps, dont Spencer Tracy (1900-1967), Clark Gable (1901-1960), Victor Mature (1913-1999) ou Jimmy Stewart (1908-1997), multiplié les aventures avec bien d’autres talents comme Errol Flynn (1909-1959), David Niven (1910-1983), Erich Maria Remarque (1898-1970) ou George Sanders (1906-1972) et épousé de bonnes fortunes comme le pétrolier texan Howard Lee (1908-1981), qui l’emmène à Houston où elle trompe son ennui en doublant la superficie de leur vaste demeure.

       Le jour du jugement de leur divorce, prononcé en 1960, elle envoie sa doublure au tribunal, se voit déboutée de toutes ses demandes – et, dans la foulée, épouse son avocat...

       Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle se souvient des plans de missiles entrevus chez son premier mari et des conversations « très professionnelles » entendues lors de son rôle d’hôtesse de maison. Après le torpillage du paquebot britannique City of Benares au milieu de l’Atlantique dans la nuit du 17 au 18 septembre 1940, elle décide d’utiliser sa connaissance de l’armement allemand et conçoit avec le musicien américain Georges Antheil (1900-1959), un système de guidage de torpilles par fréquence radio. 

       Baptisée Secret Communication System, cette technique dite de « l’étalement de spectre par saut de fréquence » est inspirée par les travaux de l’ingénieur allemand Hellmuth Walter (1900-1980) dont la société développait un système de propulsion au peroxyde d’hydrogène pour les sous-marins… Déposé le 10 juin 1941 au National Inventors Council (NIC), le brevet (n°2 292 387) est acheté par l’US Navy et, classé secret Défense, finit dans un carton – l’armée privilégiant alors les explosions aléatoires de ses torpilles plutôt que leur trajectoire...

       Hedy Lamarr avait conçu bien d’autres inventions comme la formule d’une pastille de coca lyophilisé à diluer dans l’eau, développée avec le milliardaire Howard Hugues (1906-1976) – mais demeurée lettre morte. La « technique Lamarr » n’en marque pas moins l’histoire scientifique des télécommunications : utilisée pour la première fois pendant la crise des missiles à Cuba en 1962 puis au Vietnam, elle est à l’origine d’applications ultérieures comme la téléphonie portable, le wi-fi, le GPS ou le Bluetooth...

       Ainsi que le rappelle Charles Villalon dans la postface à cette autobiographie dérangée due à la plume d’un journaliste en verve, cette invention procède d’une préoccupation bien plus anatomique : « incertaine de ses attraits (…) concernant la taille plutôt modeste de ses seins », la bombe hypersexuelle d’Hollywood espérait que George Antheil, auteur d’une série d’articles sur l’endocrinologie dans Esquire, l’aiderait à augmenter son tour de poitrine. Leurs entrevues ne débouchent pas sur la moindre « extension » plastique mais sur une toute autre – celle d’une immense « toile » bouleversant la carte et le territoire d’une humanité désormais « en réseau »…

       Jusqu’en sa quarantaine épanouie, cette femme de tête incarne l’éternel féminin et s’assure d’une débordante carrière matrimoniale (six mariages, sans oublier ni ses liaisons innombrables de « croqueuse d’hommes », de Charlie Chaplin à John F. Kennedy, ni toutes ses semblables les plus semblables possibles…). Disparue des écrans en 1957, elle refait la Une… des faits divers pour vol à l’étalage : en 1960 et 1965, elle est surprise en train de dérober des produits de beauté… Celle qui avait gagné et dépensé trente millions de dollars dans sa « carrière » profite de ce regain d’intérêt médiatique pour négocier la publication de ses Mémoires, parues en 1966 – Playboy les considère comme les plus érotiques du genre depuis ceux de Casanova.

       En 1990, elle fait une rechute en kleptomanie au supermarché Eckerd de Casselberry en Floride, après avoir dilapidé sa fortune en frasques et en actes de chirurgie esthétique pour tenter de conjurer un destin d’usure échu à tou(te)s... Lors de la phase d’expansion des « nouvelles technologies », son œuvre d’inventrice est consacré en 1997 par le Prix des Pionniers de l’Electronic Frontier Fondation.

       Moins de trois ans après cette reconnaissance tardive, son corps sans vie est retrouvé le 19 janvier 2000 dans sa résidence à Altamonte Springs (Floride).

       La traduction en français de son autobiographie rappelle ce que l’algorithmisation de notre société ultraconnectée doit à une ancienne icône d’Hollywood qui, faute de pouvoir s’assurer de la pérennité d’une beauté crevant l’écran, a mise aussi sur son « esprit inventif » (dont elle n'a jamais douté...) assignant le devenir de ses semblables à… de tous autres écrans, petits et grands. Ceux qui les relient à d’autres destinées que la sienne, s’écoulant dans les flux de nouvelles néo-féodalités digitales et des addictions de techno-zombies qu’aucune histoire du cinéma ne peut encore saisir ni conter…

    Hedy Lamarr, Ecstasy and me, la folle autobiographie d’Hedy Lamarr,

    éditions Séguier, 440 p., 22 €

    https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/hedy-lamar-une-intelligence-si-207383

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE DOMESTIQUE

    LES ENVIES)

    @@@

    "Régis! Arrête de faire pipi dans la piscine!"

    thunderstruck9

    @@@

    http://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/Archives/page_article.php?article_id=4508

    John McCain :

    salut pourriture !

    Gabriel PROULX

       Le sénateur John McCain est mort. La classe dominante lui rend un hommage réservé aux grands héros et exige le respect de sa mémoire. Au nom du respect pour l’ensemble de la vie de ce criminel de guerre récidiviste, notre camarade Gabriel Proulx lui rend ici un hommage anti-impérialiste qui a le mérite de tenir compte de la vérité. Après tout, un homme comme John McCain ne peut être enterré avec comme seuls discours, les mensonges des grands médias sur sa vie, qui passent sous silence ses centaines de milliers de victimes et le combat de toute sa vie contre la paix et la sécurité dans notre monde. Il faut souligner les moments marquants de sa vie, aussi néfastes puissent-ils être.

       Le sénateur américain de l’Arizona, John McCain, est mort samedi le 25 août 2018 d’un cancer du cerveau. Il avait 81 ans. Il laisse dans le deuil sa famille, mais aussi le régime nazi ukrainien, les terroristes qui ont ravagé la Libye et la Syrie, ainsi que toute l’industrie de l’armement des États-Unis. Les grands médias occidentaux et la classe politique impérialiste lui rendent un hommage bien marqué, répétant comme une prière que cet homme était un héros. Je ne les ai jamais vu rendre une quelconque forme d’hommage personnalisé à une seule des innombrables victimes des guerres qu’il a soutenues toute sa vie, par contre. Peut-être que cela ébranlerait le mythe héroïque autour de cette pourriture de criminel de guerre.

       Pendant que les mercenaires propagandistes des médias impérialistes chantent ses louanges et que des politiciens dociles appellent au respect de la mémoire d’un criminel de guerre, je vais simplement relater sa vie. Tout comme Pierre Falardeau l’avait fait pour Claude Ryan, j’avais lancé mes adieux sincères à de grandes figures impérialistes comme l’ancien président polonais Lech Kaczynski et le roi saoudien Abdallah. Le moment est maintenant venu de dire au revoir à une autre pourriture de haut rang, John McCain, en faisant la liste des coups marquants de son existence.

       Alors qu’il était jeune pilote dans l’aviation de guerre des États-Unis, John McCain, fils d’un amiral 4 étoiles, forge son mythe héroïque dans le ciel du nord du Vietnam. Là-bas, il bombarde une usine de fabrication d’ampoules électriques et quelques champs de riz, avant que ceux qu’il bombardait n’osent répliquer en abattant avec précision son avion de guerre. Il aurait pu être lynché sur place par une foule en colère, mais il a plutôt été sauvé par ceux qu’il bombardait. Ayant eu droit à un logement adéquat pour son statut de fils d’amiral, les histoires sur les tortures qu’il aurait subi, appartiennent plus à la catégorie des rumeurs qu’à celle des faits historiques, en l’absence de preuves. C’est ici que s’arrête le mythe sur son héroïsme militaire supposé.

       Quoi qu’il en soit, John McCain a toujours gardé une haine raciste pleinement assumée en public contre le peuple vietnamien qu’il a bombardé, mais qui ne l’a pas tué en retour. Alors qu’il participait en 2000 à la course pour l’investiture républicaine à la présidence des États-Unis, John McCain lançait encore des insultes racistes contre le peuple vietnamien.

       Dans les années 70, après son retour du Vietnam, John McCain a milité aux États-Unis pour le maintien de la politique de bombardements massifs contre le Cambodge, sous prétexte que les Vietnamiens avaient des lignes logistiques dans la jungle de ce pays. Les bombardements aveugles des États-Unis contre des villages cambodgiens, qui ont causé des dizaines de milliers de morts parmi la population rurale du Cambodge, sont la cause directe de la montée au pouvoir de Pol Pot et de ses Khmers Rouges, principalement un mouvement de fermiers enragés par les morts dans leurs familles sous les bombes des États-Unis.

       John McCain, qui était pilote de guerre dans cette région quelques années plus tôt, devait être au courant de l’ampleur des destructions dans la campagne du Cambodge, mais il est évident que tout ce qui lui importait à ce moment était de tuer des Vietnamiens, qu’ils soient militaires ou civils.

       John McCain a ensuite soutenu, avec un fanatisme peu commun, chaque guerre d’agression des États-Unis, ainsi que chaque action militaire, ouverte ou par procuration, contre des socialistes, partout dans le monde. Durant sa croisade anti-communiste, il n’a pas hésité un seul instant à collaborer avec des nazis, des terroristes et même les fondateurs du groupe terroriste Al-Qaïda.

       Après l’implosion et la chute de l’URSS, John McCain a soutenu la destruction de la Yougoslavie par l’OTAN, avant de soutenir avec zèle le bombardement massif des infrastructures civiles de la Serbie.

       Devenu sénateur républicain de l’Arizona, où les gens voteraient pour tout candidat investi par le parti républicain, John McCain a voté en faveur de l’invasion de l’Afghanistan, au nom de la guerre contre ses anciens amis anti-communistes d’Al-Qaïda.

       Il a ensuite soutenu la guerre d’agression illégale des États-Unis contre l’Irak, basée sur une montagne de mensonges peu convaincants. McCain a défendu l’invasion de l’Irak par son pays pendant des années, malgré l’absence d’un début d’argumentaire crédible pour défendre sa position. Peu de temps avant sa mort, il aurait laissé entendre que la guerre qui a complètement détruit l’Irak et a causé la mort de plus d’un million de citoyens de ce pays, aurait été « peut-être une erreur ».

       Dans le merveilleux monde de l’impérialisme occidental, détruire un pays au complet sur la base de purs mensonges inventés pour faire rouler le complexe militaro-industriel et voler du pétrole, ce n’est pas un crime, mais une malheureuse erreur...

       Soutien indéfectible de l’apartheid sioniste israélien, John McCain n’a jamais exprimé assez bruyamment son adoration pour chaque crime de guerre commis par l’armée israélienne contre le peuple palestinien sous son occupation militaire coloniale. Quand il se rendait en Israël, à de multiples reprises, avec son ami et collègue sénateur de Caroline du Sud, Lindsay Graham, John McCain n’était plus le « grand patriote » des EU, mais un valet d’Israël, un pays étranger qui a long savoir-faire dans le domaine de l’ingérence dans les affaires internes occidentales par corruption de politiciens.

       Le même John McCain a dénoncé en 2008 la réaction défensive de la Russie devant une attaque de l’armée géorgienne contre la force de maintien de la paix russe en Ossétie du Sud. La deuxième guerre d’Ossétie du Sud a duré 4 jours. Dans son attaque suicidaire basée sur les mauvais calculs géopolitiques du gouvernement géorgien du fasciste Mikhail Saakachvili (qui milite aujourd’hui en Ukraine du côté des nazis les plus fanatiques), l’armée géorgienne a essuyé la perte de 171 morts et de 1 147 blessés. 224 civils géorgiens ont trouvé la mort durant ces 4 jours de combats, alors qu’environ 300 civils sud-ossètes ont été tués durant l’attaque initiale de leur capitale, Tskhinvali, par l’armée géorgienne.

       Sur la base de ces données, John McCain, qui était en campagne électorale en tant que candidat officiel du parti républicain à la présidence des États-Unis, a déclaré que s’il était élu président, il allait bombarder la Russie, une puissance nucléaire, pour sa « guerre d’agression sauvage » contre la Géorgie. Rien de moins, de la part d’un homme qui retirait une grande fierté des guerres de son pays contre des nations pauvres, causant au passage des millions de victimes civiles, allant des centaines de milliers de morts au nombre incalculable de blessés et de réfugiés.

       McCain a ensuite apporté un support bien sélectif aux révoltes du mal nommé « printemps arabe » à partir de 2011. Après avoir complètement ignoré les événements de Tunisie, McCain a soutenu la campagne de destruction de la Libye par l’aviation de l’OTAN et ses mercenaires islamistes sur le sol libyen, dont Al-Qaïda. John McCain et ses collègues Lindsay Graham et Marco Rubio (sénateur républicain de Floride) se sont rendus en Libye occupée pour apporter de vive voix leur soutien à des miliciens islamistes qui commettaient à ce moment même des exactions contre les libyens noirs, qu’ils accusaient de tous leurs problèmes.

       Il faut savoir que la Libye était au début de 2011 le pays le plus prospère du continent africain, avec un indice de développement humain et un niveau de vie comparable à celui des pays européens de la Méditerranée. Aujourd’hui, la Libye « démocratisée » à la sauce libérale occidentale est un enfer terrestre, avec l’un des pires niveaux de vie du monde, une infrastructure en ruines, jamais reconstruite après les bombardements de l’OTAN, une guerre civile qui s’éternise, des ressources pétrolières en cours de pillage par des compagnies occidentales et pour couronner cette grande réussite d’exportation de la démocratie libérale par une « intervention humanitaire » de l’OTAN : des marchés d’esclaves à ciel ouvert.

       Dans le cadre du printemps arabe, John McCain n’avait rien à faire des répressions violentes subies par le peuple du Bahreïn. Après tout, le monarque absolu du Bahreïn est un allié des États-Unis et de l’Arabie saoudite, dont le régime totalitaire fut un autre parrain de la carrière politique de McCain.

       John McCain s’est ensuite rendu en Syrie, pour apporter son soutien aux fameux « rebelles modérés » qui venaient d’un peu partout dans le monde dans le but parfaitement altruiste de créer un régime « démocratique » en coupant les têtes des infidèles et en pratiquant l’esclavage sexuel des femmes et des petites filles qui appartenaient à la mauvaise religion. Sur les photos de sa réunion avec les bons rebelles, on retrouve un McCain souriant, entouré de membres d’Al-Qaïda et flanqué d’un certain Abou Bakr al-Baghdadi, avant que ce terroriste irakien ne soit mieux connu comme le chef du mouvement terroriste État Islamique (Daech).

       John McCain retournera ensuite à ses racines anti-communiste et russophobe, lorsqu’il se rendra à Kiev pour se mêler directement des affaires politiques internes de l’Ukraine. Il monte sur un podium pour livrer un discours « pro-démocratie » profondément anti-russe, flanqué d’un certain Oleh Tyahnybok, chef d’un parti politique ukrainien ouvertement nazi qui appelle assez régulièrement à exterminer les russes et la « juiverie bolchévique ». Un autre nazi ukrainien bien connu, Andriy Parubiy, sera plus tard reçu par McCain dans son bureau de sénateur aux États-Unis. Il est important de noter que les alliés sionistes et israéliens de McCain n’ont jamais vu le moindre problème dans ses relations avec des nazis ukrainiens.

       Enfin affaibli par la maladie, John McCain, qui était considéré par la base Démocrate comme la risée de la politique étasunienne pour sa campagne présidentielle de 2008 assez désastreuse, sera élevé au rang de héros de la « résistance » contre le président Donald Trump en 2017 pour avoir accusé ce dernier d’être un agent russe. John McCain s’est ensuite mis à voir des espions et des ingérences russes partout.

       Jusqu’à son dernier souffle, John McCain aura défendu bec et ongles la guerre génocidaire infligée par le régime saoudien au peuple yéménite. Il a voté contre toutes les propositions visant à mettre un terme aux livraisons d’armes au régime saoudien dans le cadre de sa guerre d’agression contre le Yémen, tout comme il a voté contre toutes les propositions pour améliorer l’accès de ses compatriotes moins fortunés à des soins de santé abordables. Lui avait droit aux meilleurs soins pour sa maladie, mais pas les pauvres et les exploités du système.

       Pour un homme qui nous est présenté comme ayant été « héroïque » dans sa vie, qui voulait déclencher la Troisième Guerre mondiale pour répondre à 4 jours de guerre entre la Russie et la Géorgie, il est assez révélateur qu’il n’avait strictement rien à faire du sort du peuple yéménite. Sur les bombardements aveugles de l’Arabie saoudite contre des marchés, des fermes et des écoles au Yémen, qui ont causé un grand nombre de morts et de blessés chez les enfants yéménites, John McCain s’acharnait à dire que les saoudiens étaient « justifiés » dans leurs actions, que les victimes de cette guerre étaient toutes à blâmer sur les Houtis, qui ne font pourtant que défendre leur territoire.

       Sans le soutien des États-Unis et des Britanniques, les Saoudiens seraient incapables de continuer leur campagne de bombardements aveugles contre les infrastructures civiles du Yémen. Si cela devait arriver, quelques fabricants d’armes aux États-Unis feraient un peu moins de bénéfices et c’est le droit de ces marchands de morts de profiter d’un génocide que McCain a défendu jusque sur son lit de mort.

       Conclusion sur une vie trop longue :

       John McCain était visiblement un homme de peu de jugement, qui n’avait rien à faire des victimes des bombes fabriquées aux EU. Après tout, qu’est-ce qu’un enfant mort ou mutilé sous les bombes de son pays ou d’un de ses alliés, dans un pays pauvre situé de l’autre côté du monde, quand les grands fabricants d’armes sont aussi généreux pour les coffres-forts de votre carrière politique ? John McCain avait bien compris cela. Ce n’est pas pour rien que les milieux réellement progressistes aux États-Unis considèrent McCain comme le politicien le plus militariste de mémoire d’homme dans leur pays.

       Criminel de guerre, terroriste, sioniste, grand ami des nazis, des monarques absolus et autres ennemis des peuples, la disparition de John McCain est une bonne nouvelle pour la paix dans le monde. Il aura au moins vécu assez longtemps pour voir cette Russie qu’il détestait tant, faire échouer ses sinistres plans pour l’Ukraine et la Syrie.

       Les grands médias se lamenteront de l’hostilité entre Trump et McCain. Le manque de respect de Trump pour McCain sera dénoncé sur toutes les tribunes. Pourtant, les seuls qui devraient pouvoir s’exprimer aux funérailles de McCain, se sont les familles de ses innombrables victimes.

       Voici donc l’expression de tout mon respect pour John McCain et l’ensemble de son œuvre : John McCain : Salut pourriture !

    https://www.legrandsoir.info/john-mccain-salut-pourriture.html

    @@@

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU ES LE ROI DU MONDE)

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    (Les momies, c'est plus ce que c'était)

    (Source: crap-userrname16)

    ***

    https://www.sudouest.fr/2016/12/01/la-petite-cuisine-des-dealers-de-restos-2586533-4018.php

    Un village expérimental en plein cœur

    du conflit armé Colombien

    Noé André

       ONG créée il y a plus de 20 ans en Colombie dans la région de Cauca, Fundesia (Fondation pour un Développement Intégral et une Recherche Agricole) rêve de reconstruire une paix durable là où le conflit armé sévit depuis des années. Dans cette région particulièrement touchée par la violence, la pauvreté, le narco-trafic, etc., cette organisation a une action concrète sur le terrain au niveau éducatif, social, sanitaire et environnemental. Noé André, actuellement volontaire au sein de la structure, nous présente le climat délicat dans lequel elle intervient.

       260 000 mort·es, 60 000 disparu·es, 7 millions de déplacé·es internes : résultat de plus d’un demi-siècle de confrontation, la Colombie reste victime du plus vieux conflit interne des Amériques et l’un des plus meurtriers. À l’origine, un soulèvement paysan pour une répartition des terres plus équitable. Très vite, l’insurrection prend une ampleur considérable, mêlant de nombreux acteurs : FARC (Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes, marxiste), ELN (Armée de Libération National), EPL (Armé de Libération Populaire), narcotrafiquants, gouvernement Colombien,..

       Ce conflit est tristement connu pour la cruauté de ses massacres, et de ses innombrables prises d’otages. Mais depuis plus de deux ans le pays est dans une démarche de pacification. Les accords de paix signés entre le gouvernement Colombien et les FARC en 2016 ont été un grand pas en avant. Mais ceux-ci ne vont pas résoudre un conflit d’une telle ampleur et d’une telle complexité du jour au lendemain. D’autant plus que le président entrant Ivan Duque (droite libérale économiquement et conservatrice socialement) a pour projet de reformer ces accords jugés trop laxistes envers les FARC.

       On observe souvent dans un contexte de post-conflit comme celui-ci, une augmentation des inégalités, de la déforestation, une détérioration globale de l’environnementCeci est principalement dû à un accaparement des terres pour une production industrielle. En effet, les terres auparavant occupées par le conflit sont désormais disponibles au plus offrant. Il serait triste de voir ce pays, dont la richesse biologique est époustouflante (2e de la planète en terme de biodiversité), réduit à des étendues désertiques de monoculture et de « chimie ». Il existe pourtant une opportunité pour que la reconstruction en cours et future se fasse de manière intelligente, notamment à travers un relèvement économique local. L’idée étant de ne pas laisser la place aux multinationales connues pour leur impact néfaste sur l’Homme et la Nature.

       Le projet principal de l’ONG est la création d’un village expérimental pour faire face aux différents problèmes que subit cette région depuis plusieurs décennies. L’idée est de mettre en place un développement intégral, s’appuyant sur trois piliers principaux : éducation, autonomie, durabilité.Les 200 familles de ce village et des villages alentour profitent déjà de ce grand projet : la création du collège agro-écologique et de l’école supérieure implique plus de 800 jeunes. La création d’ateliers d’ébénisterie, de métallurgie, de confection, permet aux habitant·es de conserver et de transmettre leur savoir artisanal. Cela aide les villageois à ne pas tomber dans les dérives de l’achat systématique, de l’usage unique et du jetable. L’école de musique, la bibliothèque, le club de foot sont des lieux d’échanges et de rencontres primordiaux pour favoriser une paix durable.

       La production agricole associative de la fondation comprend : l’élevage de poules, poulets, poissons, porcs, vaches ainsi que la production et la transformation de fruits, de café, de canne à sucre garantissent aux familles une autonomie financière et alimentaire.
    Le projet se veut durable d’un point de vue environnemental, la méthode de production agraire est donc naturelle et s’appuie sur le savoir-faire local. Les employé·es de la Fondation qui travaillent sur ces différents projets sont des habitant·es du village. Ils et elles sont formé·es à l’entretien et à la maintenance des infrastructures (moulin à café, moulin à canne à sucre,etc.) afin de garantir une autonomie sur le long terme. Tous les projets ci-dessus sont opérationnels, mais beaucoup de choses élémentaires sont encore à mettre en place.

       Le prochain projet qui verra le jour est un projet sur la thématique de l’eau. L’eau fait partie du problème majeur de ce village, ses habitant·es n’ont pas accès à l’eau potable, pourtant vitale ! Leur idée est de capter et purifier l’eau des sources situées en aval du village. L’installation d’un système de traitement des eaux usées grâce à des méthodes naturelles fait également partie de ce projet. Bien d’autres projets très intéressants sont sur la liste : création d’un hôpital, d’une université, d’un centre de gestion des déchets… Il y a également le projet agricole : plantation d’arbres fruitiers, de légumes, de tubercules, de plantes médicinales et ornementales. Objectif : diversifier la production afin de ne pas être dépendant d’une seule ressources, de garantir une source financière et alimentaire sûre pour les habitants, et participer au maintien de la biodiversité.

       À travers la création de ce village expérimental, l’ambition à moyen terme est de trouver et mettre en place des solutions concrètes aux problématiques que rencontre ce pays. Bien au-delà de cela, l’intention des habitants est d’inspirer d’autres projets dans le monde entier, d’encourager une transition écologique désormais internationale afin de faire face aux grands défis de notre temps.

       Pour en savoir plus sur le projet de l’eau et apporter votre goutte d’eau (potable), un financement participatif est mis en place sur internet sur la plateforme Ulule. Toutes aides ou commentaires sont les bienvenus : noe.andre@hotmail.fr

    https://mrmondialisation.org/un-village-experimental-en-plein-coeur-du-conflit-arme-colombien/

    ***

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (APPRENDS À VIVRE

    SANS CERTITUDE)

    ¤¤¤

    "Au premier de ces Messieurs...

    Ah, il n'y a que des dames...

    A la première de ces dames, alors..."

    Barbara Rhoades - Quark (1978)

    Source: vintageruminance

    ¤¤¤

    "Ouah! C'est pas une petite boisson d'homme, ça..."

    flash gordon melody andersondale arden

    ¤¤¤

    "Tu sais que tu souris comme une cruche?

    - Ben, c'est pas comme ça que tu me vois, non?"

    Gil Gerard and Erin Gray - Buck Rogers in the 25th Century (1979-1980)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/176862408893/

    gil-gerard-and-erin-gray-buck-rogers-in-the-25th

    ¤¤¤

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (EST-CE BIEN RAISONNABLE

    DE VOULOIR VIVRE

    ENVERS ET CONTRE TOUS?)

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    "OK OK Yolanda, j'ai saisi. Tu veux une nouvelle

    table de camping, c'est ça?"

    They Keep Calling Me (2011) - Michaela Knizova (Nynewe

    %%%

    "Il aimait les pensées déroulantes ou déroutantes, je ne me souviens plus bien". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

    https://www.chappatte.com/gctheme/petrole-cher/

    [GEAB] Monnaies, armées, pétrole :

    Vaste mouvement de repositionnement des grands acteurs mondiaux

       Suite à la levée des derniers verrous posés sur l’ordre mondial précédent[1] et en phase avec nos anticipations, toutes les dynamiques de transformation jusqu’à présent retenues s’écoulent désormais le long de chemins tracés depuis longtemps. Les défis de transition sont immenses. Mais les grands acteurs mondiaux semblent désormais en position pour gérer cette gigantesque reconfiguration et non plus la subir. On y voit d’ailleurs plus clairs sur qui ils sont et quelles sont leurs stratégies. C’est ce dont nous tentons de rendre compte dans ce numéro.

      La Chine dévoile désormais sa puissance économique (premier importateur de pétrole), militaire (avions de chasse furtif J-20[2], missiles air-air[3]…) et monétaire (les fameux pétroyuans-or.   Elles’impose désormais partout, et notamment en Mer de Chine du Sud[5], mettant en place son système de sécurité régionale, pendant que l’Occident à les yeux rivées (à juste titre d’ailleurs) sur le Moyen-Orient : chacun ses problèmes !

       L’Europe quant à elle poursuit le découplage avec les Etats-Unis, les dirigeants européens faisant feu de tout bois pour sortir leur vieux projet de défense européenne des tiroirs profonds où il est rangé : le retrait américain de l’accord nucléaire iranien fournit une parfaite occasion d’affirmer que les Etats-Unis ne sont plus un partenaire stratégique suffisamment fiable pour que le destin européen reste placé entre leurs mains[6].

       En matière de commerce, les menaces de tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium européens lancées par Trump servent probablement la même dynamique de découplage UE-US mais elles peuvent également servir la cause d’une arrière-garde transatlantiste invoquant la nécessité de signer n’importe quel accord de libre-échange avec les Etats-Unis afin d’échapper à ces tarifs.

       N’oublions pas en effet que juste après son annonce de droits de douane sur l’acier et l’aluminium, la Maison Blanche a déclaré que « des accords avaient pu être conclus pour des exemptions permanentes avec l’Argentine, l’Australie et le Brésil » alors que dans les cas de l’Europe, du Canada[7] et du Mexique, une prolongation des exemptions était offerte pour 30 jours seulement. Si Trump ne voulait pas du TTIP, cela ne veut pas forcément dire qu’il ne veut pas d’un accord de libre-échange avec l’Europe… mais il le veut à SES conditions. Libre à l’Europe d’accepter ou non.

       L’Union africaine se renforce considérablement, parvenant désormais à prendre des décisions fortes comme l’unification du transport aérien, la libéralisation de l’aviation civile, le prélèvement d’une taxe de 0.2% sur les importations et la création d’une zone de libre-échange. L’UA est en outre en coopération rapprochée avec la Chine dans le cadre du transfert d’industrie que ce dernier opère vers elle (avec des questions comme la protection de l’environnement faisant l’objet de négociations)[8]. La Chine qui, pour des raisons d’efficacité sans doute, est encline à négocier d’égal à égal avec l’UA plutôt que du fort au faible avec les Etats africains, contribue ce faisant au renforcement de l’Union.

       Les Etats-Unis rentrent à la maison. Avec l’arrivée du petroyuan, le territoire du dollar se réduit considérablement posant de grands défis de transfert de masses monétaires. L’OTAN se recentre dans l’Atlantique[9] et Trump est impatient de ramener ses troupes de Syrie[10] et de Corée du Sud[11]. Quant aux multinationales US, toute une panoplie d’incitations fiscales est conçue pour qu’elles reviennent sur le territoire US[12]. Etc…

       Le Moyen-Orient passe sous contrôle régional avec l’émergence sur le devant de la scène d’acteurs puissants, à commencer par l’Arabie Saoudite et Israël, qui doivent encore finir de mettre en place des interactions plus harmonieuses. Leur vision de l’avenir se fait jour, ils ont des projets concrets et une stratégie.

       Dans ce vaste mouvement de repositionnement, l’accent sur les dynamiques globales est maintenu : énergie, monnaie, infrastructures de connectivité pour redimensionner les outils de l’économie mondiale à la bonne taille et innerver ce monde multipolaire sont également largement repensés.

       Cette immense réorganisation n’est pas sans provoquer d’inquiétants grincements ici et là. Les risques de conflagration sont loin d’être anodins. Malgré tout, nous faisons un pari d’optimisme sur la base de l’analyse suivante : le niveau de connexion et d’interdépendance du monde sont tels en ce début de XXIème siècle qu’ils permettent de compter sur une « mise en réseau » de cette multipolarité plutôt que de craindre une course au leadership. Comme nous, les « nouveaux autocrates »[13] qui gèrent la transition ont internet !

       En matière financière, l’inquiétude est de rigueur également. En avril dernier, les discours alarmistes du FMI annonçaient une gigantesque crise d’ici 2020 liée au niveau d’endettement mondial que dix années de “gestion de la crise” n’ont pas endigué, bien au contraire : doublement de la dette publique US en valeur absolue (de 10.000 à 20.000 milliards de dollars), augmentation de celle de l’UE de 8.000 à 12.000 milliards d’euros, une contribution de la Chine à 40% de l’augmentation de la dette mondiale en 10 ans… Dans ce contexte, les financiers s’inquiètent des tendances au repli protectionniste que les annonces de droits de douanes US sur l’acier et l’aluminium semblent concrétiser. Mais sommes-nous vraiment à la veille d’un nouveau crash financier?

    ———————————————————————————————–

    [1] Deux Corées, Arabie Saoudite, suprématie militaire et monétaire des Etats-Unis, carcans supra-nationaux…
    [2] Source : South China Morning Post, 10/05/2018
    [3] Source : South China Morning Post, 08/05/2018
    [4] Dont le GEAB annonçait l’arrivée à ses lecteurs dès septembre 2017 en anticipant le caractère irrésistible de ces contrats à terme, y compris pour l’Arabie Saoudite Source : GEAB N°117, 15/09/2017
    [5] La résolution en cours du dernier bastion de guerre froide, la Corée, donne la main à la Chine sur cette partie du monde. Ainsi l’Empire du Milieu avance-t-il à toute vitesse ses pions en Mer de Chine du Sud sans que plus personne ne prête la moindre attention aux récriminations éventuelles du Vietnam ou autre pays riverain. Les installations militaires chinoises et Mer de Chine du Sud constituent les éléments d’une pax sinesa sur la région venant remplacer la pax americana. Source : JapanTimes, 11/05/2018
    [6] Source : StraitsTimes, 11/05/2018
    [7] Pas certain en revanche que le Canada dispose d’une marge de manœuvre suffisante pour ne pas se faire imposer un accord américain.
    [8] Source : AllAfrica, 29/04/2018
    [9] Source : The Guardian, 05/05/2018
    [10] Sans l’affaire du gazage de la Ghouta, les troupes US seraient en train de rentrer. Source : Washington Post, 04/04/2018
    [11] Source : New York Times, 03/05/2018
    [12] Source : UNCTAD, 05/02/2018
    [13] Aujourd’hui, tous les grands acteurs géopolitiques se sont dotés de dirigeants forts, à tendance autocratique, parvenant à modifier significativement les programmations de leurs appareils d’état ; en l’occurrence Russie, Turquie, Etats-Unis, Arabie Saoudite, France, Angleterre, Chine, Inde.

    Source :GEAB

    https://www.les-crises.fr/geab-monnaies-armees-petrole-vaste-mouvement-de-repositionnement-des-grands-acteurs-mondiaux/

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TANT VA LE TEMPS À L'EAU

    QU'À LA FIN IL COULE)

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    "Face de Bouc, paraît que tu veux pas voir de nichons.

    Et ça, ça te dérange pas?"

    Ribs - Jaime Erin Johnson

    http://aqua-regia009.tumblr.com/post/177456531481/ribs-jaime-erin-johnson

    ***

    https://lesbrindherbes.org/2015/03/11/comprendre-petite-lecon-deconomie-pour-les-nuls/

    La croissance, engrais toxique

    des sociétés hors-sol

     Ernest London 

       Gilbert Rist, professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, partage le constat que les sociétés modernes s’obstinent dans la voie de la croissance tout en niant ses conséquences sociales et environnementales qui conduisent à la destruction des conditions de la vie humaine sur terre. « Chacun comprend aisément qu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible tout en agissant comme si cela n’était pas vrai. » Il dénonce et critique le paradigme économique dominant responsable de l’engouement universel pour la croissance puis propose d’anticiper la société de l’après-croissance, afin d’échapper au découragement ou au repli sur soi.

       Il remonte aux sources de la pensée économique dominante et montre comment les préoccupations européocentriques de ses fondateurs se sont imposées avec arrogance comme un impérialisme théorique à validité prétendument universelle et continuent de s’affirmer de manière prédatrice dans ce qu’il est convenu d’appeler les relations Nord-Sud. De la même façon, l’invention de l’économie politique, concomitante de la révolution industrielle, permit de décrire les mécanismes de production avec la division du travail, source de la valeur, en établissant que les ressources de la nature sont gratuites.

       Ces premiers économistes, afin de donner à leur théorie une apparence scientifique, l’ont dotée de concepts empruntés à Newton : « masse » monétaire, « balance » des paiements, « équilibre » du budget, « vitesse » de circulation de la monnaie, « élasticité » de l’offre et de la demande, termes censés donner aux « lois » qu’ils énonçaient la même validité que celles qui gouvernent l’univers. (...)

       (...) Cependant, la science a évolué sans que leurs successeurs en tiennent compte. Ainsi, la seconde loi de la thermodynamique énonce que « dans tout système clos, l’énergie dite utile (ou disponible) diminue de manière irréversible et se transforme inéluctablement en désordre (entropie) ». Ils ont également confondu dans leur raisonnement les ressources biotiques, qui proviennent de fonds et se reproduisent (à condition d’être entretenues) et les ressources fossiles, qui reposent sur des stocks et ne sont pas renouvelables. « L’objet de l’économie ne concerne pas des transactions monétaires mais l’usage et la dissipation de l’énergie-matière. »

       Le passage d’un paradigme en état de crise, dont la longévité rappelle davantage la permanence des dogmes religieux que la variabilité des théories scientifiques, à un autre paradigme, n’est pas cumulatif. C’est pourquoi cette transition suscite des réticences et des oppositions parce qu’elle bouleverse les manières de penser et qu’elle remet en cause l’autorité de la classe dominante, déterminée à continuer d’accumuler des profits au mépris de l’égalité sociale et au détriment de la Nature. Des sommes considérables sont dépensées pour que l’opinion publique persiste, contre l’évidence, à ne pas croire que le changement climatique soit la conséquence de l’emballement du système productiviste. Des « droits à polluer » sont négociés dans le cadre du protocole de Kyoto signé en 1997 — sauf par les États-Unis, la Chine et l’Inde —, reconnaissant les nuisances et taxant les pollueurs mais sans entraver la croissance économique. Des « biobanques » ont été créées pour « sauver la Nature » en la transformant en marchandise par un mécanisme de compensation.

       La viabilité du paradigme économique ne dépend pas de la viabilité des effets qu’il produit dans la société et sur l’environnement mais d’un jugement politique. L’État est incapable de jouer le rôle d’arbitre mais relaye les intérêts des entrepreneurs et des financiers. L’équilibre instable se maintient par des taux d’intérêt négatifs, des emplois précaires et de moins en moins rémunérés complétés par une « ubérisation » rampante de nos vies, tandis que les spéculateurs amassent des fortunes avec de l’argent qu’ils ne possèdent pas, tout en pratiquant l’évasion fiscale légale à grande échelle. (...)

       (...) Gilbert Rist rappelle qu’Adam Smith comme David Ricardo, les « pères fondateurs de l’économie », n’envisageaient pas une croissance illimitée et imaginaient plutôt que l’on s’acheminerait vers un état stationnaire. John Stuart Mill estimait que, l’existence matérielle étant assurée, on pourrait cultiver l’art de vivre après avoir renoncé au souci d’accumuler des richesses. Aujourd’hui, la croissance passe pour nécessaire non pas tant pour accroître le bien-être collectif qu’au prétexte de créer des emplois.

       Il aura fallu deux guerres mondiales entrecoupées par la crise de 1929 pour que se mettent progressivement en place des mécanismes de redistribution pilotés par l’État ou par des assurances sociales. Puis, l’augmentation de la productivité a entraîné un basculement idéologique, le retour d’un capitalisme aspirant à « jouir sans entraves ». L’objectif final n’est pas la justice mais le profit, dont la croissance n’est que le moyen mais présentée comme une fatalité. L’auteur explique comment elle repose sur la propriété privée.

       Même s’il vient de citer des études anthropologiques menées auprès de sociétés humaines non contaminées par le capitalisme et montrant que celles-ci ignorent l’axiome de l’égoïsme intéressé, préférant la confiance mutuelle et la coopération, Gilbert Rist débute la seconde partie de son ouvrage — dans laquelle il propose quelques solutions — en affirmant que la propriété privée ne disparaîtra pas et qu’il y aura toujours des marchés, mais qu’il s’agit de réguler leur poids relatif. On regrettera son rejet d’emblée de toute alternative au capitalisme, qu’il juge inévitable, limitant ainsi considérablement le champ des possibles. On appréciera toutefois son honnêteté à préciser que Benoît Hamon fut, selon lui, le seul candidat en 2017 « à s’engager sur des thèmes susceptibles d’anticiper une nouvelle forme de société », même si ce bref passage n’était aucunement nécessaire pour sa démonstration. (...)

       (...) Puisque la croissance est le problème et non pas la solution, il convient « d’imaginer les caractéristiques d’un autre type de société qui ne serait plus hors-sol mais bien enchâssée dans la biosphère, qui constitue le cadre naturel de l’ensemble du monde vivant ». Pour cela, Gilbert Rist propose de restaurer les communs, qui sont certainement bien antérieurs à la propriété privée. Tandis que le service public est disponible pour tous sans que personne ne soit exclu de l’avantage qu’il procure, « le commun est une construction politique, une forme d’autogouvernement, qui combine la coactivité et la codécision et qui assure la reproduction de la ressource ».

       L’auteur suggère de rendre le monopole de la création de la monnaie à la banque centrale alors que 90 % de la monnaie en circulation est désormais créée par les banques privées, et d’envisager le « défaut souverain » pour s’extirper du carcan de la dette [1]. Gilbert Rist préconise la multiplication des chaînes de solidarité spontanée, de collaboration et d’entraide, qu’Orwell appelait « common decency » et qui rendent possible le vivre-ensemble, car une « société de marché » est un marché sans société, tant celui-ci constitue le degré zéro du lien social. Rist s’intéresse aussi aux démarches qui tendent à accorder une reconnaissance et un statut juridique à certains éléments naturels, comme les Constitutions équatorienne et bolivienne, qui accordent des droits à la Pachamama, la « Terre-Mère ». L’économie doit devenir un sous-système de l’écologie parce que celle-ci constitue la base réelle de celle-là.

       Très clairement, Gilbert Rist défend une vision régulatrice qui ne manquera pas de faire débat, n’en doutons pas. Il croit, sans interroger d’autres voies, à la toute-puissance de l’État pour réformer. Son état des lieux n’en demeure pas moins un modèle de vulgarisation, à la fois abondamment nourri et extrêmement accessible.

    https://reporterre.net/La-croissance-engrais-toxique-des-societes-hors-sol 

    ***

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'IMPUDENCE EST

    MÈRE DE L’INANITÉ)

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    "A votre avis, je la fais se retourner?"

    Bruce Minney     Voluptuous voyage, paperback cover 1962

    bruce minney justineportraits

    %%%

    "Ahahaha... Il ne nous rattrapera jamais! 

    On va trop vite!"

    BUCK ROGERS IN THE 25TH CENTURY (1979)

    (Source: ultrakillblast, via atomic-chronoscaph)

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    (Autodafé fait)

    (via blackoutravendeathsdoor)

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    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    "L'HOMME D'UNE SEULE PENSÉE

    EST L'HOMME D'UNE SEULE ACTION"

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    "Bon, on fait quoi maintenant?"

    Max Sauco     Birthday is a sad Day

    https://justineportraits.tumblr.com/post/177473483241/max-sauco-birthday-is-a-sad-day

    $$$

    http://www.gagdz.com/lukraine-sembrase/

    L’armée ukrainienne a violé la trêve de la rentrée scolaire

    à peine trois heures après son entrée en vigueur

       À chaque nouvelle trêve il semble que le délai avant que cette dernière ne soit violée par l’armée ukrainienne se réduit de plus en plus. Entrée en vigueur cette nuit à 00 h 01, la trêve de la rentrée scolaire n’a même pas tenu jusqu’au petit matin.

       À 3 h 15, le Centre Conjoint de Contrôle et de Coordination du cessez-le-feu (CCCC) a ainsi enregistré des tirs à la mitrailleuse lourdemenés par l’armée ukrainienne contre le village de Golmovski (situé au Nord de Gorlovka). Les tirs venaient de la partie de Zaïtsevo occupée par l’armée ukrainienne. Ces tirs ont endommagé trois maisons, mais n’ont heureusement pas fait de victimes civiles. Mais si cette trêve est violée aussi rapidement après son entrée en vigueur, cela n’augure rien de bon pour la suite de cette dernière, qui est censée assurer les conditions de sécurité nécessaires pour que les enfants puissent retourner à l’école.

       L’arrivée de cette nouvelle trêve a été l’occasion pour les représentations de la République Populaire de Donetsk (RPD) et de la République Populaire de Lougansk (RPL) au sein du CCCC de faire un bilan de la trêve précédente : la trêve des moissons. Cette trêve qui a duré 59 jours (du 1er juillet au 28 août 2018), a ainsi vu 313 violations du cessez-le-feu et 3 965 munitions tirées par l’armée ukrainienne, un civil est mort, cinq autres ont été blessés, et 152 habitations ont été endommagées en RPD.

       En RPL, c’est 115 violations du cessez-le-feu et 1 893 munitions tirées par l’armée ukrainienne qui ont été enregistrés, et sept habitations, une école et trois bâtiments ont été endommagés.

       Alors que la rhétorique ukrainienne anti-russe se durcit de plus en plus, cette violation extrêmement rapide de la nouvelle trêve n’est pas un bon présage pour les mois qui viennent.

    https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-armee-ukrainienne-a-viole-la-207210

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    Benoît Barvin


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