• "Un rien vaut-il autant que Deux tu ne l'auras pas?". Jacques Damboise in "Pensées de peu".

    %%%

    Pensées pour nous-mêmes:

    (VEUX-TU ÊTRE LE

    PLOMBIER DES ÂMES?)

    %%%

     "Impure?

    Grrr, je vais compter tes abattis, grand crétin!"

     Debbie Harry

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/163809947288/debbie-harry

    %%%

     https://cz.pinterest.com/explore/menstruations/?lp=true

    Népal:

    forcer une femme à

    l'"exil menstruel" désormais

    passible de prison

       Le Parlement népalais a approuvé mercredi une loi qui prévoit notamment une peine de prison pour quiconque force une femme à l'"exil menstruel", une pratique liée à l'hindouisme qui bannit les femmes du foyer le temps de leurs règles. Selon cette tradition appelée "chhaupadi", les femmes sont alors considérées comme impures et, dans nombre de communautés au Népal, elles sont obligées de dormir dans une hutte éloignée.

       Selon la nouvelle loi, quiconque forcera une femme à se plier à cette tradition est désormais passible d'une peine de trois mois de prison, d'une amende de 3.000 roupies (environ 30 dollars), ou des deux. "Une femme qui a ses règles ou se trouve en état postnatal ne doit pas être confinée à la chhaupadi, subir une discrimination similaire, ou faire l'objet d'un quelconque traitement inhumain", dispose la loi.

       Le texte, approuvé à l'unanimité, n'entrera en vigueur que d'ici un an. Pendant la "chhaupadi", les femmes n'ont pas le droit de toucher la nourriture destinée aux autres, ni les icônes religieuses, le bétail ou les hommes. Dans certaines régions du Népal, les femmes venant tout juste d'accoucher doivent passer jusqu'à un mois dans la hutte bâtie à l'extérieur de la maison, aussi appelée "chhau goth".

       En juillet, une jeune fille de 18 ans est morte après avoir été mordue par un serpent dans la hutte où elle effectuait son "exil menstruel". Deux femmes étaient décédées fin 2016 dans des accidents en lien avec ce rituel, dont l'une après avoir inhalé la fumée d'un feu qu'elle avait fait pour se chauffer.

       Officiellement, la chhaupadi est interdite depuis une décennie, mais la pratique perdure. Krishna Bhakta Pokhrel, un élu qui a défendu la loi, espère que le texte mettra fin à cette pratique. "La chhaupadi ne s'est pas éteinte parce qu'il n'existait aucune loi qui punissait les coupables, même après que la Cour suprême a rendu (cette pratique) illégale", a-t-il déclaré.

       Mais la militante des droits des femmes Pema Lhaki juge la loi inappliquable car la "chhaupadi" est profondément ancrée dans un système de croyances qu'il est très compliqué de changer.

       "Il est faux de dire que ce sont les hommes qui forcent les femmes à s'y plier. Oui, la société patriarcale népalaise joue un rôle, mais ce sont les femmes elles-mêmes qui s'obligent à se conformer à la chhaupadi", a-t-elle dit à l'AFP.

     http://www.courrierinternational.com/depeche/nepal-forcer-une-femme-lexil-menstruel-desormais-passible-de-prison.afp.com.20170809.doc.re6bw.xml

    %%%

    Benoît Barvin

    « "Ce petit ruisseau se jeta dans les bras enveloppants de la grande rivière". Jacques Damboise in "Pensées circonstanciées"."Mon ami le Djihadiste utilisait désormais des couteaux en plastique pour que ça dure plus longtemps". Jacques Damboise in "Pensées accompagnées". »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :