• "Un Bonheur n'arrive jamais seul, mais avec un tas incroyable d'embêtements". Jacques Damboise in "Pensées distraites".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (MÊME DANS SES TOILETTES, 

    DIEU N'EST JAMAIS SEUL)

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    "Ne vous inquiétez pas, je ne fais que vous l'emprunter, hein,

    je ne veux pas vivre avec elle, juste... heu...

    - J'ai compris!"

    http://silverfoxclub.tumblr.com/

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    http://www.topito.com/top-trucs-retrouve-melenchon-perquisition

    Ce que le rendez-vous raté

    avec les gilets jaunes dit de Mélenchon

       Au printemps dernier, alors que la majorité démantelait le service public de la SNCF, il était logiquement devenu le premier opposant à Macron. Le mouvement des gilets jaunes, dont le cœur bat bien plus à gauche économiquement qu’à droite, malgré les interprétations erronées de certains, devrait consacrer et renforcer cette position. Pourtant, il n’en est rien. Pourquoi ?

        L’après-présidentielle était idéal pour Mélenchon : entre une Marine Le Pen largement déconsidérée par son débat d’entre-deux tours et avec un Macron occupant tout l’espace à droite, LR étant totalement asphyxié et le PS déconsidéré, Mélenchon disposait en effet d’un boulevard et d’un espace politique gigantesque : tout ce qui est à gauche de Macron… D’ailleurs, comme le rappelle Jérôme Sainte-Marie d’IFOP dans une interview au FigaroVox, en septembre 2018, la France Insoumise était le premier opposant au pouvoir pour 42% des Français, contre 22% citant le RN. Aujourd’hui, 35% cite le parti de la famille Le Pen et 30% celui de Mélenchon. En clair, La France Insoumise a décroché. 
     
       Déjà, en décembre, un sondage le donnait très loin de Macron et Le Pen au premier tour d’une présidentielle. Plus récemment, un sondage Elabe pour BFMTV place la liste LFI au coude à coude pour la 4ème ou la 5ème place des élections européennes selon la configuration électorale : 8 à 9,5%, au coude à coude avec une liste d’Europe Ecologie les Verts, c’est tout de même une sacrée dégringolade par rapport à la situation du printemps dernier. Même les Républicains, pourtant asphyxiés par Macron, sont donnés 3 points plus haut ! Mais surtout, le RN est donné plus de deux fois plus haut ! Marine Le Pen n’a pas fait grand-chose depuis 2017, mais elle est repassée devant. Pourtant, le contexte des gilets jaunes pourrait être porteur pour Mélenchon. D’abord le RIC et les demandes institutionnelles font écho avec sa Sixième République.
     
       Mais surtout, la révolte contre une société injuste, où les plus riches paient moins, quand les plus pauvres paient plus, alors même que les services publics quittent certaines parties du territoire devrait être porteur pour LFI : les gilets jaunes ne veulent-ils pas une plus grande redistribution, plus d’impôts pour les riches pour aider les moins riches, et défendre les services publics ? Pourtant, comme le note Jérôme Sainte-Marie, la crise des gilets jaunes profite à Le Pen, et pas à Mélenchon.
     
       Comment ne pas y voir l’impact de ses choix ? Pour le sondeur, Mélenchon a choisi la gauche contre le peuple, notamment sur la question migratoire, et a pris ses distances avec le souverainisme. En somme, il a fait des choix contraires à ceux des classes populaires, qui reviennent vers le parti qui leur permet d’exprimer leur colère démocratiquement : celui des Le Pen. 
     
       Michel Onfray fait une analyse très proche et épingle le patron de la France Insoumise, incriminant son opportunisme politique, mais aussi son penchant pour une forme d’autorité forte. Comment ne pas y voir également les conséquences de sa gestion des perquisitions de l’automne, où il a pu apparaître comme très agressif, auto-centré et peu cohérent avec l’affaire Fillon.  Il y a six mois encore, Mélenchon semblait parti pour s’imposer comme l’opposant N°1 à Macron, chose somme toute logique face à un président glissant de plus en plus à droite. Aujourd’hui, il semble ne plus être qu’un ennemi utile à Macron dans le sens où il stérilise, comme le FN depuis des décennies, une part de l’opposition à sa politique, sans réelles perspectives d’avenir.

    https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/ce-que-le-rendez-vous-rate-avec-212463

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    Benoît Barvin

    « "Je tirai la barbichette de ma Belle-Mère sans penser à mal". Jacques Damboise in "Pensées bof""Double peine: ma nouvelle Belle-Mère couchait avec mon ancienne Belle Doche". Jacques Damboise in "Pensées bof". »

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