Un Américain et deux Indiens, dont une femme, n’ont pas survécu à leur ascension du toit du monde. Le site du Guardian explique que ces morts sont dues à de longues heures d’attente dans des températures glaciaires.

   Le mont Everest connaît une forte affluence en cette saison : “Pour de nombreux sommets de l’Himalaya, y compris l’Everest, c’est la haute saison pour les grimpeurs, car les meilleures conditions météorologiques sont réunies entre fin avril et fin mai”,souligne en Inde le Mumbai Mirror.

   Plus de 200 grimpeurs ont profité du beau temps de mercredi pour tenter de d’atteindre le sommet (…) mais les équipes se sont retrouvées à faire la queue pendant plusieurs heures pour pouvoir atteindre le sommet, risquant ainsi d’attraper des engelures et de souffrir du mal des hauteurs.”

   Donald Lynn Cash, l’une des victimes, s’est écroulé au sommet, alors qu’il prenait des photos. Ce père de famille américain de 55 ans laisse derrière lui sa femme et leurs quatre enfants. “Il est mort en accomplissant son rêve de gravir les sept sommets”, a écrit Danielle Cook, sa fille, sur Facebook, rapporte le Guardian. Donald Lynn Cash s’était lancé le défi de gravir les plus hauts sommets des sept continents.

   Anjali Kulkarni, elle, est décédée dans la descente, après avoir atteint le sommet, selon le Mumbai Mirror. Kalpana Das, la dernière victime, est décédé dans les mêmes circonstances. Selon le Guardian, “ces trois décès sont liés aux queues interminables au-dessus de 8 000 mètres d’altitude, dans ce qu’on appelle ‘la zone mortelle’.”

   Malgré le danger que représente cette discipline, l’alpinisme est devenu une activité lucrative au Népal depuis que Edmund Hillary et Tenzing Norgay ont effectué la première ascension de l’Everest en 1953, rappelle le Mumbai Mirror. L’an dernier, 807 personnes sont montées jusqu’au toit du monde, à 8 848 mètres. Un record qui pourrait être battu cette année.

https://www.courrierinternational.com/article/alpinisme-embouteillage-mortel-au-sommet-du-mont-everest