• http://www.cinemas-utopia.org/U-blog/bordeaux/index.php?tag/OGM
       Signez la pétition contre l'introduction des OGM en Europe. Déjà plus de 700 000 signatures. Il faut atteindre 1 million de signatures pour que la gouvernance européenne dépose une demande officielle auprès de cette catin de Commission afin de les refuser. 
       Il s'agit d'un geste citoyen, évidemment.

    http://www.greenpeace.fr/ogmjenveuxpas/zappons-les-ogm/
    ***

    "Existe-t-il de véritables rusés dont on ne remarque pas les ruses?"
    (Jiang Zilong)

    http://www.evene.fr/tout/ruse/2
    http://www.nationspresse.info/?p=49996(Ben... Non)
     
    Président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso est un euro-mondialiste  ultralibéral (tautologie)

    (...)
       José Manuel Durão Barroso est un juriste universitaire et un diplomate portugais, formé notamment à l'université de Genève où il fut assistant du professeur Dusan Sidjanski à l'Institut universitaire d'études européennes. Il y découvre la pensée de Denis de Rougemont. Il séjournera aux Etats-Unis pour y "parfaire" sa formation à l'université de Georgetown. Jeune homme, lors de la révolution des œillets en 1974, il se situe à l'extrême gauche radicale de l'échiquier politique comme président des étudiants maoïstes (MRPP), à l'époque seul parti d'opposition actif, avec le Parti Communiste Portugais.
     (...)
     
       Attaché au libéralisme économique, il est très critiqué par une partie de la presse européenne de gauche ; pourtant, sa vision de la politique européenne se révèle en pratique très indécise selon le journaliste Jean Quatremer (journaliste prônant le libéralisme économique...) qui parle de « ligne politique totalement illisible ». Ainsi Martin Schulz, le président du groupe socialiste au Parlement européen, déclare-t-il : « Quand il parle aux socialistes, il est socialiste. Quand il parle aux libéraux, il est libéral. Il dit aux gens ce qu'ils veulent entendre ».
        Monsieur Barroso a le trajet classique de tout type de gauche qui, en vieillissant, finit par se retrouver de l'autre côté de la - toute petite - barrière soi-disant idéologique érigée en Politique. 
       Dans un langage non fleuri, on appelle ça des "traîtres". Mais, ici, cela s'appelle de l'opportunisme, je crois. Et c'est toujours récompensé... Tout au moins au début.

    Liens avec le groupe Latsis 

       Il a notamment nommé conseiller spécial à la Commission Dusan Sidjanski, président du Centre européen de la Culture, financé par le groupe Latsis de Spiros Latsis. Le groupe Latsis a été plusieurs fois avantagé par la commission, avant l'arrivée de Barroso, comme pour les financements européens en Grèce via la filiale EFG Eurobank et cinq autres contrats divers entre 1999 et 2004. 
       Ce groupe est montré du doigt par certains parlementaires pour son manque de transparence en Grèce (encore!) et dans les Balkans. Une motion de censure a été déposée en 2006 par 77 députés européens à propos des liens entre le président Barroso et ce groupe.

       Mais... Monsieur Barroso qui, juré-craché, avait changé, a été réélu en 2008 pour 5 ans à la tête de la Commission. 
      Avec les résultats qu'on voit.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Manuel_Dur%C3%A3o_Barroso


    ***

    "L'autocensure est une pratique qui conduit à la servilité". Thierry Cazon.



    "Qui fait l'âne ne doit pas s'étonner si les autres lui montent dessus" 
    Proverbe chinois (et économiste?)




    «Les polytechniciens savent tout, mais rien d'autre.» Georges Clémenceau

     (Même les femmes?)

     
    «L'anglais, ce n'est jamais que du français mal prononcé.» Georges Clémenceau

     (Heu... vous êtes sûr?)

     La reine Victoria. 1819/1901

       Elle fut reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande (1837–1901) et Impératrice des Indes (1876–1901). Son règne, qui dura plus de 63 ans, demeure le plus long de toute l’histoire du Royaume-Uni et de celui des monarques de sexe féminin.
    En français, elle est connue couramment sous le nom de « la reine Victoria ».

       Le règne de Victoria fut marqué par une impressionnante expansion de l’Empire britannique, devenu la première puissance mondiale, et par la révolution industrielle, période de grand changement social, économique et technologique. Ce règne fut ainsi appelé « ère victorienne », époque de splendeur (comparable dans l'imaginaire britannique à ce qu'est le siècle de Louis XIV pour les Français) mais aussi de sévérité dans les mœurs et de tensions sociales.

       (et coetera...)



    «La vie m'a appris qu'il y a deux choses dont on peut très bien se passer : la présidence de la République et la prostate.» 
    Georges Clémenceau

     (Surtout la présidence, en ce qui me concerne...)



     "Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos". Proverbe chinois.

    "Louis de Funès, sors de ce corps!"





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  • "Mon banquier m'avait pourtant dit qu'il  fallait aller tout droit pour me rendre chez lui  récupérer mes économies!"


       Mister Quincy Magoo est un personnage de dessin animé  créé en 1949 par John Hubley, pour UPA productions. Le physique et le caractère du personnage seraient tirés d'un ancien professeur de John Hubley.

       Mister Magoo est quelqu'un d'assez âgé, dont la principale caractéristique est une myopie  extrême. Comme il ne porte pas de lunettes, son déficit visuel va souvent le conduire dans des situations calamiteuses dont il va toujours se sortir sans se rendre compte de ce qui s'est réellement passé.

       Une préfiguration du sort des Démocraties occidentales avant l'heure?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mister_Magoo

    ***

    "Une cure d'austérité, finalement, ça fait pas de mal. Regardez moi: j'ai perdu près de 50 kilos. Et ce n'est pas fini!"

    ***

    "La où y'a d'la Hyène, y'a pas d'plaisir". Pensée de comptoir.


    ***

    Young Romance #166 (7 Avril 1970)

        "Elle persiste à l'épouser alors qu'elle vient de perdre tous ses  avoir mis dans ses hedge funds. La voilà  complètement ruinée..."
       "Dois-je le dire à son nouvel époux? Mon ancien fiancé..."

    (traduction fantaisiste de Blanche Baptiste)



    Hedge Fund:
    Fonds d’investissement à haut risque portant principalement sur des produits à effet de levier particulièrement élevé, c’est à dire permettant, pour des mises limitées, d’opérer sur des montants beaucoup plus importants, mais avec des risques considérables.


    ***
    "Oui, oui... C'est exact... Il y a une tripotée de zéros avant la virgule... Alors comme ça, l'économie ça vous passionne?"

    Benoît Barvin

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  • "Froid? Moi, jamais, avec ma nouvelle combinaison British Petroleum"


    Benoît Barvin

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  • PETIT RAPPEL:
    BILAN DES VICTIMES HUMAINES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

    Pays Militaires          Civils                Total
    URSS[3]         8 800 000 à 10 700 000                 13 600 000                    21 100 000
    Chine 3 800 000 16 200 000 20 000 000
    Indonésie - 4 000 000 4 000 000
    Allemagne[4],[5] 5 318 000 3 810 000 9 128 000
    Pologne 320 000 5 500 000 5 820 000
    Japon 1 300 000 700 000 2 000 000
    Yougoslavie 300 000 1 400 000 1 700 000
    Roumanie 520 000 465 000 985 000
    Hongrie - - 750 000
    Grèce - - 574 000
    France 238 000 330 000 541 000
    Autriche 380 000 145 000 525 000
    Italie 330 000 80 000 410 000
    Tchécoslovaquie - - 400 000
    Royaume-Uni 382 600 67 800 450 400
    États-Unis 416 800 1 700 418 500
    Pays-Bas 12 000 198 000 210 000
    Belgique 12 000 76 000 88 000
    Finlande - - 84 000
    Canada 45 300 - 45 300
    Inde 87 000       1 500 000   1 587 000
    Australie 39 400 700 40 100
    Albanie - - 28 000
    Espagne 12 000 10 000 22 000
    Bulgarie 19 000 2 000 21 000
    Nouvelle-Zélande 12 000 - 12 000
    Norvège - - 10 262
    Afrique du Nord 9 000 - 9 000
    Luxembourg - - 5 000
    Danemark 4 000 - 4 000





                                                                                         
    Total:   64 781 162 victimes, civiles et militaires



    ***

       Sur le blog suivant (http://blog.tuquoque.com/post/2008/02/10/Images-de-guerre-images-de-morts), un long article intitulé "Images de guerre, images de mort", dans lequel Patrick Peccatte poursuit son projet de montrer et de commenter les photos de la Seconde Guerre Mondiale. J'invite le lecteur curieux à s'y reporter. Déprimés s'abstenir.

    ***

    Toute cette gabegie - et je n'y inclue pas les innombrables morts des différents conflits plus ou moins larvés depuis 1945 - pour en arriver à ça:




    ***


    (MUSICIEN AVEUGLE, SOURD ET BÈGUE CHANTANT LES LOUANGES DU CAPITALISME MONDIALISE)

    Georges de La Tour (1593-1652)
    Musicien aveugle
    XVIIe siècle Madrid, musée du Prado.


    ***


    (PAYS EUROPÉENS FOUILLANT DANS LES POCHES DU FMI A LA RECHERCHE DE MENUE MONNAIE)

    Georges de La Tour (1593-1652)
     La diseuse de bonne aventure
    Entre 1632 et 1635
    New York, Metropolitan Museum.

    Luc Desle

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  • "Les vertus se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer". François de La Rochefoucauld.

     Saint Sarko donnant l'onction à la caste bienveillante des journalistes, ses fidèles disciples.



       A propos de "l'information" reprise par tous les médias français selon laquelle l'âge moyen de la retraite des Grecs - les salauds! - était à 53 ans. Une affirmation évidemment sujette à caution...

    (...) 
       La source de cette information : une dépêche, reprise en chœur par la quasi-totalité des journaux, indiquant que dans une interview accordée au Financial Times le ministre grec des affaires sociales avait déclaré que l’âge moyen de la retraite en Grèce allait passer de 53 ans à 67 ans. 
       Voici quelques extraits prouvant qu’une majorité de journalistes s’est contentée de recopier cette dépêche, parfois à la virgule près, induisant ainsi en erreur une bonne partie de leurs lecteurs :
       (Le Monde, Les Echos, Le Figaro, etc, sont évidemment cités)
    (...)
       Cette affaire donne sérieusement à réfléchir sur la nature du travail accompli par les journalistes... Est-il normal qu’ils soient si nombreux à véhiculer de telles informations sans les vérifier, sans même chercher à les comprendre ? Suffit-il de recopier et répéter des informations données par des agences de presse pour faire du journalisme ? La tâche d’un journaliste n’est-elle pas d’exercer un regard critique sur ces dernières et de les expliquer aux citoyens si nécessaire ?

    (A lire l'article signé http://www.agoravox.fr/auteur/lemexicain qui détaille les tenants et aboutissants de cette "info")




    LE SACRIFICE GREC


    "Le salaire minimum d’un Grec s’élève à 605 euros par mois (contre 1.173 en France) et près de la moitié des femmes actives reste frappée par le chômage (un des taux les plus élevés en Europe). La plupart des ménages n’a souvent qu’un salaire pour vivre. Du moins, officiellement. Le coup de la vie est relativement élevé : nourriture, vêtements, meubles, voitures, hautes technologies : il vous en coûtera au moins autant qu’en France. Inutile de vous dire qu’avec 605 euros par mois, vous ne vous en sortirez pas !" (témoignage d’une Française résidente, en réponse à l'article)



    (...)
       Les médias sont décidément fortement remis en cause cette semaine (05/2008)par le pouvoir en place, le porte-parole de l’UMP s’en étant également pris à l’AFP, qui n’avait pas repris l’un de ses communiqués. Ces attaques répétées auront au moins eu le mérite de susciter une relative indignation de la profession, qui apparaît plus soudée pour défendre la liberté de la presse… un réveil salutaire face à des politiques qui souhaiteraient diriger eux-mêmes les conférences de rédaction ?

    http://offtherecords.wordpress.com/2008/05/10/%C2%AB%C2%A0inquietude%C2%A0%C2%BB-des-syndicats-de-journalistes-apres-les-propos-de-nicolas-sarkozy/


    L'Ethique. Nom féminin.

    Sens 1: concept philosophique lié à la morale.
    Sens 2: Ensemble des conceptions morales qui dictent ses actes à quelqu'un.

    http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/ethique/


    Déontologie journalistique:

    (...) 
       La charte de Munich (a été) adoptée le 24 novembre 1971 par tous les syndicats de journalistes européens.

    (...) 
       Ce texte précise en préambule que « le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain » et que « la responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics »

       Le texte distingue d'une part dix devoirs et d'autre part cinq droits, en précisant que tous concernent aussi bien les journalistes que leurs employeurs.

    Parmi les dix devoirs, le respect de la vérité et de la vie privée, l'impératif de ne publier que des informations « dont l’origine est connue » ou accompagnées de réserves, l'obligation de « rectifier toute information qui se révèle inexacte », de « ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement » et de refuser les pressions comme « les consignes, directes ou indirectes, des annonceurs ».

       Parmi les cinq droits cités par ce texte, la possibilité d'avoir un « libre accès à toutes les sources d’information » et d’enquêter « librement » sans se voir opposer le « secret des affaires publiques ou privées », sauf exception clairement justifiée.

       Il prévoit que le journaliste salarié, mensualisé ou à la pige, puisse refuser d'accomplir un acte professionnel ou d'exprimer une opinion « qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience ».





    Pour résumer, donc, voici un simple vadémécum à l'usage des journalistes, les amis de la Vérité.


    Travail ordinaire du journaliste:

    1/ Lire ou se renseigner sur le terrain.
    2/ Comprendre la situation.
    3/ Vérifier l'information.
    4/ Écrire un article.
    5/ Réécrire cet article et le faire lire avant publication.
     
    A ne surtout jamais faire:

    1/ Ne pas lire. Faire du copier/coller, donc. Sinon on passe pour un blaireau quand on s'en aperçoit. Et on s'en aperçoit toujours.

    2/ Eviter de comprendre - ou de réfléchir. Non seulement on a toujours le temps - pris sur un café, par exemple, ou une blagounette avec ses potes -, mais réfléchir ne donne pas mal à la tête, contrairement à une antienne libérale.

    3/ Ne pas vérifier l'info du moment. On peut passer des coups de fil - payés par l'employeur -; on peut aller sur le Net - idem -, on peut s'informer auprès des spécialistes, par exemple.

    4/ Ne pas écrire dans la foulée. C'est là que le café ou la blagounette peuvent s'insérer.

    5/ Ne pas envoyer sans relire. Au moins pour les fautes d'orthographes,  les problèmes grammaticaux, les approximations langagières, les barbarismes, etc

    ***

    "Aucun journaliste ne sait plus ce qu'est une bonne nouvelle" 
    le Dalaï Lama.


    Luc Desle


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  • All artwork is © 2007 Jim McDermott

    $$$

    La momie
       "Si votre argent est employé pour le bien commun? Ma main sur le coeur, il l'est. Croyez-moi!"


     La momie

       "C'est une potion un peu amère, c'est vrai. J'y ai mis beaucoup de libéralisme mondialisé, brut de décoffrage; du cynisme autosatisfait; du mépris non dissimulé; du mensonge éhonté et une pointe de misérabilisme, alliée à un zeste de vulgarité. Vous en voulez?"


    Peter Cushing (en Sherlock Holmes)
        
       - Si... Pfff... la crise est en bout de course?... Pfff.... Ben, écoutez, si l'on en croit le penseur Toltèque du 4ème siècle avant notre ère... Pfff... Quetzalkatlo , et qui était le frère de la soeur de l'empereur Tchithan - dont, entre parenthèses, nous n'avons aucune représentation figurative -, je dirais donc, en le paraphrasant - ce qui n'est pas très facile, la traduction de cette langue étant encore balbutiante - "quand la crise commencer, finir ça dans très longtemps, têtes de noeuds"... 
       Pfff... Je ne suis pas encore très sûr de l'authenticité de la dernière formulation... Donc... Pfff... Voici ce que je pouvais dire sur cette crise qui..."

       - Merci, professeur. Le temps qui nous était imparti est hélas dépassé. Merci  infiniment pour cette réponse claire, précise et, surtout, concise. Et maintenant, les résultats sportifs..."


    Young Frankenstein
      
       "Et voici, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, le cerveau sous cloche de la Démocratie! Il s'agit de la vraie, pas d'une reproduction... Admirez les circonvolutions de ce cortex antique, la complexité inutile de la masse neuronale et la couleur désagréablement rosacée de cet amas dont, heureusement, nous sommes enfin débarrassés!"



    Pour plus de "beaux dessins", non détournés cette fois par mes commentaires, reportez-vous à l'adresse ci-dessus. Vous ne serez pas déçus.

    Benoît Barvin

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  • "On est gouverné par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis".
    "Le Président". Michel Audiard





    Extrait du film "Un idiot à Paris" (1967) de Serge Korber.

     Une excellente - et de plus en plus actuelle - définition du salarié dans le beau monde  capitaliste: un chômeur en puissance...

       Et une vision très réaliste de la manière dont un patron voit les "rêves" - forcément étriqués - des futurs pauvres, car virés en trois coups de pied au...
       
       Il faut dire que, sans les monceaux de frics avec lesquels ces arsouilles - nos chères z'élites - se goinfrent, les palais de la Médina, ça ressemble beaucoup à un conte des "Mille et une nuits", mal lu au travers d'un catalogue de voyagiste low cost.


    / Synopsis:

       Goubi, bredin (c'est-à-dire idiot de village, Jean Lefebvre, évidemment) de Jaligny-sur-Bresbre dans l'Allier, rêve de découvrir Paris et la Tour Eiffel. Un jour, après s'être saoulé, il se réveille à Paris où il a été conduit par deux maraîchers de son village, mais il se perd dans la grande ville. Il y rencontre Monsieur Dessertine (l'immense Bernard Blier), patron d'un commerce de viande en gros, issu comme lui de l'assistance, qui le prend sous son aile, et  "La Fleur", (la sublime  Dany Carrel) une prostituée dont il tombe amoureux...

    / Distribution (une petite partie):

       Avec cette distribution, on pourrait rêver à une superbe comédie.  "Un idiot à Paris" n'a hélas pas la tonicité des films de Lautner, mais il se laisse encore regarder, grâce aux dialogues caustiques de Michel Audiard, bien sûr.

    Quelques mots sur Serge Korber, né en 1936, à Paris.


    / Filmographie

        On le voit, une filmographie en dent de scie - les de Funès ne sont pas les meilleurs de l'acteur - pour mon goût personnel, s'entend. Quant à tourner avec "Les Charlots", certes c'est kitsch aujourd'hui, mais... Bon..
    / Télévision:
    • 1988 : Marie Pervenche (quelques épisodes de la saison 3). Avec l'inénarrable Danièle Evenou. C'est dire...
    / Plus intéressant son passage dans la Pornographie:

       Serge Korber a également réalisé dans les années 1970, sous le pseudonyme de John Thomas, quelques films pornographiques avec son acteur préféré dans le genre, Richard Darbois (Désir intense, Odyssée de l'extase, Cailles sur canapé, Pornotissimo, Nibblers).
       Il réalise en 1975 "L'Essayeuse", un film qui sera d'abord autorisé, classé X, puis censuré. Le réalisateur et les acteurs sont alors condamnés à des amendes de 400 à 10000 francs pour outrages aux bonnes mœurs. La condamnation sera confirmée et amplifiée en appel le 10 juin 1977, les amendes allant alors de 3000 à 18000 francs, et la cour d'appel ordonnant « la saisie et la destruction du négatif et de toutes les copies du film ayant servi à commettre le délit »
       
       Le tout sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Vous savez, le même qui a écrit deux romans - lestes, le dernier narrant une supposée relation avec l'ex-princesse  Diana...

    "Un idiot à Paris" est donc regardable comme un bon nanar à la française, grâce aux dialogues de notre ami Michel Audiard.

       De son nom complet Pierre Michel Audiard), (1920/1985), il s'agit d'un excellent  et talentueux dialoguiste, ainsi que d'un honnête - à mon avis - réalisateur français de cinéma(tographe?) 

       S'inspirant de la gouaille du peuple parisien (mais pas que) , les dialogues de Michel Audiard constituent l'un des meilleurs témoignages de l'irrévérence détachée propre aux années 60 (irrévérence qui, hélas, aujourd'hui, n'est plus guère possible)...

       Parfois qualifié d'anarchiste de droite (par qui?), un des seuls regrets qu'on lui connaisse est de ne pas avoir eu le temps d'adapter à l'écran le "Voyage au bout de la nuit" de "Louis-Ferdinand Céline". Il est le père du dialoguiste et réalisateur (moins gouailleur, lui) Jacques Audiard. 

    (La plupart des infos, sauf mes commentaires, proviennent du lien ci-dessous):


    Quelques pensées de Michel Audiard, avant de se quitter:

    "Si t'as pas de grand-père banquier, veux-tu me dire à quoi ça sert d'être juif?" (100 000 dollars au soleil)

    "Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon". (idem)

    "Faut pas parler aux cons, ça les instruit".

    "Le bœuf mironton et le droit d'asile sont deux névroses typiquement françaises".

    "L'idéal, quand on veut être admiré, c'est d'être mort".

    "Quand on a de graves préoccupations alimentaires, on n'a pas beaucoup d'ambition"

    "Le bonheur, on s'y fait, le malheur on s'y fait pas, c'est ça la différence".


    Méditons, Frères et Soeurs, ces belles paroles de sagesse. 

    Et Vivent les PIGS!




    Une photo tirée du film.
    http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-8023/photos-films/detail/?cmediafile=18814454



     "La petite vertu", 1967

    Pour ceux qui seraient intéressés par la carrière de cette jolie actrice, l'adresse ci-dessous vous donnera tous les renseignements nécessaires: 



    Luc Desle

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  • L'humour est une forme d'esprit railleuse  « qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité ».



    Hilarité provoquée par les discours politiques, économiques, philosophiques, intellectuels actuels concernant notamment la dette publique...

    Benoît Barvin

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  • “En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur” a dit le Mahatma Gandhi.
       Et pourtant, parfois, la mise en scène de la guerre, de la violence, du désastre, sont capables de produire de grandes œuvres.

    Franz von Stuck en est un exemple parfait.


    "Mort d'une Amazone" (1905) par le peintre allemand Franz von Stuck (1863-1928).

       Il s'agit d'un bel exemple d'Art Nouveau, avec de la couleur franche, une mise en scène grandiose et un curieux nu qui, tout en se protégeant des dards ennemis, se soutient un sein, pour on ne sait trop quelle obscure raison. L'érotisme de la guerre est ici un des soutènements philosophiques de l'artiste dont on peut discuter la pertinence. Mais quelle force et quelle sensualité! Les centaures et les guerriers se lardent de flèches alors que le bouclier, qui occupe pratiquement tout l'espace, par son rouge flamboyant, décrit un monde de violence et de rut.


       Franz von Stuck  (1863/1928)  est un peintre allemand symboliste et expressionniste. Il a également été sculpteur, graveur et architecte.
       Il est né à Tettenweis, en Bavière,  et a suivi des cours à l'académie de Munich.

       .Il a commencé à se faire un nom avec des illustrations pour le Fliegende Blätter et la création de vignettes pour la décoration des livres. Il ne se consacra à la peinture qu'à partir de 1889, où il obtint un succès avec son premier tableau "The Warder of Paradise" (voir ci-dessous).


        Son style en peinture est basé sur une grande maitrise de la composition et serait plutôt sculptural que pictural. C'est particulièrement vrai de "La mort d'une amazone", mais dans le tableau ci-dessus, on voit que le peintre fait surgir le visage et les mains de son modèle comme s'il s'agissait d'un bas-relief. Les couleurs sont particulièrement bien choisies, avec toujours ce rouge carmin pour les lèvres et cette beauté hellénique dont les artistes de l'époque étaient friands. 

       Les sujets favoris de Franz von Stuck sont de nature mythologique et allégorique. Mais son traitement de sujets classiques est généralement peu conventionnel. La statuette d'une athlète, dont des exemplaires en bronze se trouvent à Berlin, Budapest et Hambourg, montre son talent plastique.

        Parmi ses tableaux les plus connus, on peut citer "Le péché et Guerre", à la Pinakothek de Munich, "Le Sphinx", "La Crucifixion", "Les Rivaux," "Paradis perdu," "Oedipe," "Tentation", et "Lucifer".

        Bien qu'il fut un des acteurs majeurs de la "Sezession de Munich," - un courant munichois de l'Art Nouveau - il fut aussi professeur à l'Académie. En 1914, il fut hélas un des signataires du "Manifeste des 93". 
     

       Ce qui allait être la Première Guerre Mondiale  venait de commencer. Le premier choc fut l'offensive allemande lors de la première bataille de la Marne  en septembre 1914.  Elle se voulait courte, conquérante et victorieuse mais se solda par une défaite et la communauté internationale s'était émue des  atrocités allemandes en Belgique lors de l'invasion de ce pays. Ce manifeste fut destiné à montrer au monde entier le soutien sans équivoque des intellectuels allemands au kaiser Guillaume II, à la cause de l'Empire allemand et à l'armée allemande. Elle niait, bien évidemment, les dites atrocités.




       Mais laissons la polémique de côté pour admirer le tableau suivant, "Judith et Holopherne", dans lequel l'épée à double tranchant de la jeune femme semble plus grande qu'elle. Regardez l'air à la fois triomphant, cruel et presque sadique avec lequel cette jeune fille nue s'apprête à trancher la tête du terrible guerrier endormi. Son sommeil est-il celui des amants repus ou celui d'un mâle, sûr de sa force, qui va payer ainsi sa méprisable assurance?

       Du rouge, encore, discret, mais qui enserre les protagonistes, comme la préfiguration de la mort sanglante... La nudité de Judith est ici presque innocente, en tout cas peu érotique, vue l'expression terrible peinte sur son visage. Quant au soldat couvert d'une soie violette, signe d'une puissance indestructible, le voilà à la merci de son "amante", bras ouverts, ce qui préfigurerait peut-être sa mort prochaine...

    Blanche Baptiste.

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  • "La guerre est la seule véritable école du chirurgien" 
    Hippocrate.  
    (et la paix celle du chirurgien esthétique?)

       "Jocelyne Wildenstein, à gauche sur la photo, a dépensé  près de 4 millions de dollars en opérations chirurgicales. Pour ressembler à quoi ?" (La suite sur le blog Anis Vert dont le lien suit)



    "Craindre n'humilie pas autant qu'être craint".
    Antonio Porchia. Extrait de "Aphorismes"
     



    "Faut-il trahir son idéal parce qu'on s'aperçoit qu'on ne peut pas en vivre?"
    Vilhelm  Ekelund. Extrait de "Aphorismes"




    "Que l'homme soit la plus noble créature du monde, on peut le déduire de ce que aucune autre créature ne l'a jamais contredit sur ce point".
     Georg  Christoph  Lichtenberg. Extrait de "Aphorismes".




    "Chez beaucoup d'homme, la parole précède la pensée. Ils savent seulement ce qu'ils pensent après avoir entendu ce qu'ils disent."
    Gustave le Bon. Extrait de "Aphorismes du temps présent"




    "Une farce doit finir au moment où elle réussit le mieux."
    Charles Cahier. Extrait de "Proverbes et aphorismes"


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