• José Ortiz

    "Je cherche des traders... Vous n'en auriez pas vu dans le coin, par hasard?"

    $$$

    Victor de la Fuente
    FAÇON VIRILE DE TRAITER LES VALETS DU CAPITALISME MONDIALISE

    $$$

    Jordi Bernet
    LE TUEUR DES MARCHES VA ENCORE FRAPPER

    $$$

     N.C. Wyeth

    LA PRINCESSE EUROPA ÉTAIT AMOUREUSE DE LA CHEVELURE D'OR PUR DU PRINCE FMI


    " Ya, ya! Nous z'allons donner un beu de zeuros bour zauver l'Eurobe"


    http://illustrateurs.blogspot.com/

    Blanche Baptiste

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  • «Le grand thème de la vie, c'est la lutte et la souffrance.»
    [ Charlie Chaplin ] - Ma vie

    (Manifestement, pas pour tout le monde)


    ***

    «L'humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d'esprit.»
    [ Charlie Chaplin ] - Ma vie

    "J'me suis occupé des chevaux, j'ai trait les vaches et nourri les poules, mon chou. Maint'nant, ch'suis en super forme pour te faire ta fête, Honey!"

    ***

    «Il faut savoir s'effacer avant que ne commencent à pâlir les plaisirs de la foire aux vanités.»
    [ Charlie Chaplin ] - Ma vie

    (Certains, incorrigibles, ne savent pas)


    ***

    «Le point de vue le plus simple est toujours le meilleur.»
    [ Charlie Chaplin ] - Ma vie

    (Nettoyez-moi ça! Et que ça brille, hein!)


    ***
    «C’est ce que nous sommes tous, des amateurs, on ne vit jamais assez longtemps pour être autre chose.»
    [ Charlie Chaplin ] - Limelight

     (Allégorie de la course effrénée des européens et européennes à la recherche de leurs cervelles)


     Luc Desle


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  •    "Je n'aime pas ça... Tout ce bleu... C'est... c'est vraiment à vomir. 

       Je déteste le bleu, en fait. Surtout celui-ci, ce bleu qui dégouline. Bleu pastel. Ça a un côté politiquement correct. infect... Et que je te mette une feuille blanche pour jouer au n'écrivain. Que j'ajoute un stylo. Pas un Montblanc, non, un bon vieux stylo à plume avec de l'encre... bleue, je suppose? Ahaha... J'ai vraiment un de ces moral, moi! 
       Et que j'adjoigne à notre Maître le Bleu azur, une théière ainsi qu'une tasse, le tout dans un blanc immaculé, lavé de toute souillure... 
       Décidément, je hais le bleu. Je n'en peux plus de ces chromos soi-disant d'époque, toute cette dégoulinante de bons sentiments... 
       Le type - ou la femme? - a cadré serré. On a un gros plan, donc, sur la feuille vide encore, sur le stylo à plume, avec un bout, à gauche, de la théière, puis il - ou elle - a fichu, en plein milieu, la tasse design. Super, vraiment, le plan, l'organisation des lignes de fuite, la couleur... Bien sûr, juste derrière, en bon professionnel, on a droit à un bout de table en fer. Ferraille serait plus exact, comme celle que j'ai retrouvée dans le jardin de ma grand-mère... Et que j'ai repeinte en rose avec des pois verts. Juste pour voir ce qu'elle allait dire. Son enterrement a été très émouvant et... 
       Mais, non. Assez de pensées stupides. Ne pas dériver, rester sur la photo, puisque photo il y a. 

       Alors ce bleu, on te l'efface d'un coup en misant, à la fois sur le dossier ouvragé d'une chaise en acier et sur la végétation verdâtre, avec au loin le ciel, bleu, en contrepoint. Un bleu pâle, émollient, passé. Du bleu et un peu de vert, avec une pointe de jaune, faut ce qu'il faut, hein? Revenons à ce blanc de l'Immaculée Conception comme un bout de toile pour donner un peu plus de profondeur au projet. Une page immaculée qui ne va pas le rester longtemps puisque le jeu, justement, c'est de tracer, avec le stylo plume et de l'encre un texte. Peu importe lequel. 
       Une poésie, peut-être? "Oh toi, ciel bleu comme mes sentiments, 
                                                    Aussi bleus que ce bleu qui orne mon bras 
                                                    Quand tu l'as tordu, salaud, parce que je te résistais et..." 
       Calme... Il faut vraiment que je me calme. Ça va mal finir cette histoire. Mais ce bleu, vraiment...  Non, il ne passe pas. Ça me remonte dans l'œsophage, ça va finir par jaillir des profondeurs de ma gorge, en une bile brûlante. 
       "Alors le type s'est levé et, d'un coup, d'un geste précis à l'aide de la lame aiguisée, il s'est ouvert les veines. Un jet de sang vermillon a giclé, éclaboussant le paysage immédiat, souillant la feuille blanche, la table vaguement bleutée, jusqu'aux frondaisons, pourtant lointaines qui...". 
       Tais-toi. 
       TAIS-TOI!
       Tu dérives, tu files, emporté par le courant d'une imagination morbide... C'est à cause de ce bleu. Je déteste le bleu, je l'abhorre, il me donne des hauts le cœur, il me tachycardise, il me rend dingue de chez dingue... 
       "Il était là, immobile, attendant que la couleur le dévore car, il le savait, même si elle avait un air de ne pas y toucher, elle s'apprêtait à lui bondir dessus, à s'introduire entre ses dents, à couler dans sa gorge, à napper son estomac, à s'infiltrer dans chacune de ses veines, tel un poison qui..."
       - Ah, mon chéri, me voilà enfin... Désolée pour le retard. Si tu savais comme il est difficile de circuler en plein été... Alors, comme ça, l'aide-soignante m'a dit que tu étais un peu nerveux et... Oh mais mon chéri! Tu as vu ce que tu as fait? Ton chapeau.. Il est tombé par terre. Pas étonnant si tu as le visage si rouge... Ce soleil de début d'après-midi est vraiment atroce. Tu ressembles à un homard. Il doit te faire bouillir les sangs... Mon pauvre amour... 
       Voilà, je replace ton chapeau. Je vais te passer un peu d'eau sur la peau pour faire baisser cette tension qui rend ton visage cramoisi... Si tu voyais la tête que tu fais... Ensuite, je pousserai ta chaise roulante vers un coin ombragé... Ne suis-je pas gentille avec toi, mon bichounet? 
       Tiens, là-bas, on va aller là-bas, sous ces frondaisons agréables... Mais dis-moi petit coquin... Je sens que tu  m'observes... Et j'en connais la raison. 
       Tu as remarqué la nouvelle robe que je me suis achetée toute-à-l'heure... Ou plutôt, non, hier pour être exacte. Tu aimes sa couleur?  Il est joli cet indigo, hein?

       Mais? Mais qu'est-ce qui t'arrive, mon poussinou? Ne t'agite pas, je t'en supplie! Maman va s'occuper de toi, mon petit, tout petit chéri..."

    Benoît Barvin


    Ce texte répond à un jeu littéraire lancé par Madame Kevin pour le blog à mille mains, basé sur une photo de Thé Citron, auteure de la nouvelle photo. De nombreux blogs y ont répondu. Si le coeur vous en dit...

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  •    Ah cette belle vision du farniente français des années soixante! 

       La fille - femme? Maîtresse? - est super sexy. L'homme... Bon, OK, on ne peut pas en dire autant. Mais égrillard, ça oui, et peut-être qu'il compense avec son compte en banque bien garni. Certainement, d'ailleurs. Encore que, vu le "bon coin", l'affiche "au poisson frais" (ahaha!!!), tout laisse à penser qu'on est plutôt dans une vision idyllique de beauf de ces années-là. 

       Manque plus, dans un coin du paysage, que la silhouette - à chercher - de l'amant de passage pour faire bonne mesure.

       Ah quelle était douce à vivre cette France sans femme voilée...


    "Ben, c'est ta faute, aussi... C'est toi qui n'a pas voulu que j'envoie le premier paiement de notre traite pour la maison..."


       Mêmes années, mais cette fois aux USA. Alors que la bonne France se prélasse - mais plus pour longtemps (gniark, gniark) - nos amis d'outre-Atlantique, eux, se "décarcassent" depuis un bon moment. Z'ont beau avoir des tonnes de flouzes, faut quand même qu'ils le dépensent plus vite qu'ils ne le gagnent... et que je me coltine des traites à ne plus savoir comment les honorer. Déjà... 

       Ceci dit, la femme est jolie - et bien mamelue, comme sa consoeur -, quant à son mari, c'est un battant, musclé jusque dans les sourcils. Ce qui ne l'a pas empêché de confondre prétention et insouciance. Dame! N'est-il pas le Maître du Monde? Ce qui ne l'empêche pas, chez lui, de n'être qu'un simple "cochon de payant" qui doit se tuer au travail pour rebourses ses dettes.

       Dettes bientôt abyssales...

       Comme quoi, l'humour, parfois, c'est basé sur du réel bien faisandé.

    Blanche Baptiste

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  • Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Ne serait-ce que l'humilité. Pierre Dudan

     ***

    Droit et Justice ! La meilleure marque de maquillage qui soit au monde, 

    résultats garantis !  Pierre Pelot

    ***

    Dans le vaste champ de l'intrigue, il faut savoir tout cultiver, jusqu'à la vanité d'un sot. 

    Pierre-Augustin Caron Beaumarchais


    ***

    "Mieux vaut encore ne pas avoir l'air que d'avoir l'air de ne pas avoir l'air. Pierre Dac

    ***

     "De tous les arts, l'art culinaire est celui qui nourrit le mieux son homme". Pierre Dac


    ***

    Luc Desle

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  • "Cet agent du fisc avait une manière bien à lui de récupérer les créances des mauvais payeurs"



    $$$


    "Juché sur le serpent monétaire terriblement énervé, il se demanda bien quoi faire"



    $$$

    "Hou! Méchants spéculateurs! Vilains, vilains! " crièrent en vain les représentants du gentil peuple des Zeuropéens."




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    "Bâillonnée, ligotée et croupissant dans un cul-de-basse-fosse, Miss Europa se demanda ce qu'on allait faire d'elle"


    (pour les 4 dessins ci-dessus: http://vintagepaperbacks.tumblr.com/)



    "Je te sers un verre, poupée?"
    "Oui, mais évite l'ouzo, s'il te plaît..."


       L'ouzo (ούζο) est une  boisson alcoolisée anisée grecque fabriquée à base d'alcool neutre mélangé à divers aromates (principalement l'anis) puis distillé et dilué.
       Il est assez proche, au goût, de certains anisés blancs français comme la Marie Brizard.


    http://www.flickr.com/photos/jlevar/


    Blanche Baptiste

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  • BYE BYE MICKEY?


    "Heu... Pas celui-là, l'autre! 
    Ceci dit, les deux en même temps, ça ne me gênerait pas"


    11/05/10 10:10 
    Les visiteurs ont déserté Euro Disney
     
       La société de parc d’attractions basée à Marne-la-Vallée a vu sa perte d’exploitation s’aggraver et son chiffre d’affaires diminuer au premier semestre 2010.
       L’heure n’est pas à la fête chez Mickey. La société de parc d’attractions Euro Disney a publié ce mardi ses résultats du premier semestre 2010. La perte nette s’est aggravée de 34%, atteignant 114 millions d’euros. De son côté, le chiffre d’affaires accuse une baisse de 7% à 519 millions d’euros.
    Philippe Gas, président du groupe, explique ces chiffres par «le contexte économique toujours difficile, principalement marqué par une baisse de la fréquentation des parcs et de l’occupation des hôtels. Au premier semestre de l’exercice 2009, la crise économique n’avait pas encore pleinement impacté nos revenus, essentiellement parce que les visiteurs réservaient très en amont des dates de leur visite».
       La fréquentation des parcs a en effet chuté de 8,5% et le taux d’occupation des hôtels de 7,2%. En revanche, la dépense moyenne par visiteur a augmenté, passant de 43,01 à 43,51 euros, et celle par chambre d’hôtel de 187,16 à 189,67 euros.
       Ces chiffres sont inférieurs aux prévisions des analystes de Natixis: si le recul du chiffre d’affaires est en ligne avec leurs attentes, la perte d’exploitation est plus importante que prévu. En effet à fin mars, elle s’inscrit à 74,3 millions, contre une perte de 39,9 millions un an plus tôt.
    A l’ouverture de la Bourse de Paris, le cours de l’action Euro Disney est en baisse de 3,37% à 4,30 euros.

       Amsili, Sophie

        Mais, bon, ne nous réjouissons pas trop vite, hein. Il ne s'agit que de chiffres inférieurs à des "analystes" de "Natixis , banque de financement et d'investissement du groupe BPCE, issu de la fusion des groupes Caisse d'ÉpargneBanque populaire...

       En gros, les "experts" sont mécontents car il y a moins de "pognon" espéré. "Espéré" comme "prévu", sont des termes de la finance qui veulent faire croire que celle-ci est une science. Alors qu'elle n'est que le marigot d'une croyance, celle qu'on peut  s'enrichir constamment au détriment de tous. Croyance qu'on applique "scientifiquement" grâce à l'appui des médias dominants et des spécialistes de tout poil dont la "bouille" a déjà illustré certaines des pages de ce blog.


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  • LE PERE LA RIGUEUR MONTRANT LES DENTS
    (qu'il a bien aiguisées, c'est vrai)


    ***

    "Professeur bègue donne répétitions"
    Pierre Dac


    ***

    "RamaYade est-il le nom d'une couleur?"
    (politique s'entend...)


    ***

    "Homme politique invoquant les dieux de l'économie"
    (afin de briser menu celui de sa conscience)


    ***

    "Perdu hier... une bonne occasion de me taire."
    Pierre Dac


    ***

    "Rien ne peut servir à tout, mais tout peut très bien ne servir à rien"
    Pierre Dac.


    ***

    La fessée pour les enfants n'est pas un "électrochoc salutaire"
    Jean Zermatten, vice-président des droits de l'enfant.

    (Mais concernant les hommes et femmes politiques 
    qui nous grugent avec cynisme?
    La fessée, un autre nom pour "Révolution", pourquoi pas?)


       Pim, Pam et Poum (couramment prononcé Pim Pam Poum) est une série de  bande dessinée créée par William Randolph Hearst en 1897 sous le titre The Katzenjammers Kids, scénarisée et illustrée par l'américain d'origine allemande Rudolph Dirks, qui s'inspirait lui-même de la série Max und Moritz, créée trente ans plus tôt par Wilhelm Busch.
     
       S'étant brouillé avec Hearst, Dirks publie ensuite dans un journal concurrent appartenant à Joseph Pulitzer. Un procès oppose alors les deux magnats de la presse, qui se conclut par la co-existence de deux séries parallèles : The Captain and the kids, par Dirks, chez Pulitzer, et The Katzenjammer kids, par Harold Knerr, chez Hearst.

       La série est initialement traduite en français sous le titre « Les garnements » dans le journal Bravo, dans Junior sous le titre « Capitaine Fouchtroff » et sous le nom de « Pim, Pam, Poum » dans le journal de Mickey en 1938. La version de Harold Knerr est la plus répandue en Europe.

       Cette série a fêté ses 110 ans d'existence en 2007, ce qui constitue le record absolu de longévité pour une série de bande dessinée publiée de manière continue.

       Le mot Katzenjammer désigne la gueule de bois en allemand (traduction littérale « chats qui pleurent »)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pim,_Pam_et_Poum

    ***


    Lus Desle

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  • "LA MODE SE DEMODE, LE STYLE JAMAIS"
    COCO CHANEL




       "Les champions" (The champions) est une série télévisée britannique en 30 épisodes de 50 minutes. Créée par Monty Berman ( disparu en 2006 et créateur, avec William Baker de la série "Le Saint" ) et Dennis Spooner (avec lequel il produira, outre "Les Champions", "Département S", "Jason King", "L'Aventurier"), la série qui nous occupe est diffusée entre le 25 septembre 1968 et le 30 avril 1969 sur le réseau ITC Entertainment. 
       En France, la série a été diffusée à partir du 17 juillet 1971 sur la deuxième chaîne de l'ORTF et rediffusée en 1993 sur M6. Un coffret, disponible, réunit tous les épisodes.

    Synopsis 

       Craig Stirling, Richard Barrett et Sharon MacReady, trois agents secrets appartenant à une organisation appelée Nemesis, s'écrasent en avion dans l'Himalaya  lors d'une mission. Recueillis par des moines tibétains, qui sont en réalité des êtres issus d'une civilisation très avancée, les trois héros se retrouvent dotés de pouvoirs surhumains qu'ils vont mettre au service du renseignement britannique et, ainsi, affronter des ennemis hors du commun.

    Distribution 

    Épisodes:

    1. Le Départ (The Begining)
    2. L'Homme invisible (The Invisible Man)
    3. Boîte postale 666 (Reply Box No. 666)
    4. L'Expérience (The Experiment)
    5. Tout peut arriver (Happening)
    6. Opération Antarctique (Operation Deep Freeze)
    7. Les Survivants (The Survivors)
    8. L'Appât (To Trap a Rat)
    9. L'Homme de fer (The Iron Man)
    10. L'Avion fantôme (The Ghost Plane)
    11. L'Île noire (The Dark Island)
    12. Les Fanatiques (The Fanatics)
    13. Douze heures à vivre (Twelve Hours)
    14. Le Recherché (The Search)
    15. La Cage dorée (The Gilded Cage)
    16. L'Ombre de la panthère (Shadow of the Panther)
    17. Le Poison (Case of Lemmings)
    18. La Question (The Interrogation)
    19. Le Nouveau Visage d'Émile Boder (The Mission)
    20. L'Ennemi silencieux (The Silent Enemy)
    21. Voleurs de cadavres (The Body Snatchers)
    22. L'Évasion (Get Me Out of Here)
    23. Sorcellerie (The Night People)
    24. Plan zéro (Project Zero)
    25. La Traversée du désert (Desert Journey)
    26. L'Espion (Full Circle)
    27. Qui est le traître ? (The Nutcracker)
    28. La Bombe (The Final Countdown)
    29. Trafic d'armes (The Gunrunners)
    30. Nemesis (Autokill)

       Je ne me lasse pas de voir et revoir les épisodes de cette série "Les champions". Ces trois héros, dotés de pouvoirs hors-normes - acquis à Shangri-La, la cité mythique nichée dans l'Himalaya - ont toute la classe britannique des années 60. 

       Rappelons, pour ceux qui l'auraient oublié, que " Shangri-La " est le nom d'un lieu imaginaire décrit dans le roman Lost Horizon (titre traduit en français : Horizon perdu) écrit par James Hilton en 1933. On parle dans ce livre d'un lieu fermé aux extrémités occidentales de l'Himalaya et dans lequel l'on voit de merveilleux paysages, le temps est détendu dans une atmosphère de paix et tranquillité. Lost Horizon narre l'histoire de rescapés d'un accident d'avion qui réussissent à atteindre une lamaserie utopique, appelée donc « Shangri-La », aux confins du Tibet. 

       Dans cette lamaserie, les moines - ou apparentés - cherchent à préserver le savoir global de l'humanité et le personnage principal, Hugh Conway, va être sollicité par Chang, le grand maître, pour lui succéder. Il lui révèlera que, dans cette vallée, les habitants ont trouvé le moyen de prolonger la vie.
     
       Des articles de Joseph Rock, un botaniste, linguiste, explorateur et géographe américain, publiés dans le National Geographic, inspirèrent James Hilton pour son roman Lost Horizon où il évoque une communauté de l’Himalaya sous le nom de Shangri-La. 

      Le nom et le concept de Shangri-La auraient pu être inspirés par le mythe de Shambhala, introduit en Occident dès le XIXème siècle" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Shangri-La).

    ***
       La série en elle-même est très british. La présentation, d'abord, où chacun des trois protagonistes se présente d'un manière fashion. Vous aurez surtout pu admirer Sharon McReady, jouée par Alexandra Bastedo. Une "choucroute" qui ne bouge absolument pas, même dans les combats les plus trépidants, un maquillage qui en démontrerait à nos plus modernes stars, des tenues venues de chez les bons faiseurs de Bond Street et un sourire... Ah, ce sourire, à damner un saint! 

       Craig Stirling - joué par  Stuart Damon, et Richard Barrett - William Gaunt, ses confrères masculins, sont bâtis sur le même modèle. Le premier, un beau brun au sourire carnassier, lui, est le héros typique, toujours aussi mode, c'est vrai, mais d'aspect classique. Un peu m'as-tu-vu, toujours prêt pour l'action, avec un look de premier de la classe un rien naïf. Quant à Barrett,le dernier héros du trio , il pourrait apparaître comme un faire-valoir si, lui aussi, n'était également affublé de pouvoirs "extraordinaires". Bien qu'un peu pâlichon, avec son visage en papier mâché, il est, à l'image de ses deux compagnons, tiré à quatre épingles. Dans la série,  les scénarios insistent sur la classe des personnages, c'est vrai, classe alliée avec leur capacité à mieux percevoir les sons, à courir le plus vite possible, à augmenter sa force musculaire.
       Et ces représentants du Bien le sont en toutes circonstances, avec constance, leurs relations n'évoquant que très rarement leur vie sentimentale. Sophistiquée, la série l'est jusqu'à la coiffure impeccable de leur chef, Tremayne - joué par Anthony Nicholls. Ce dernier porte manifestement une moumoute - ou apparentée - mais collée impeccablement sur son haut front et ne bougeant pas d'un iota au cours des 30 épisodes... Ce qui est du plus haut chic, on en conviendra.
       Pour plus de renseignements sur cette série de super héros fashion avant l'heure, voici ci-dessus l'adresse d'un site de fan, en anglais, agréablement illustré, quoiqu'un rien "foutraque", ce qui est un étrange hommage à cette "classe" britannique, on en conviendra. 
       Ce site a cependant la délicatesse de ne pas évoquer la rencontre récente des trois acteurs , plus de 30 ans après... Le résultat, surtout pour l'ex beau Damon, est pour le moins pitoyable. C'est la raison pour laquelle je vous l'épargne.

      Un autre blog s'intéresse à Alexandra qui a mieux supporté le poids des ans et dont quelques photos qui l'agrémentent permettent de juger de sa très design beauté.

       Enfin, pour les vrais amateurs, le coffret, toujours disponible, sera à même de combler tous vos désirs 

     Benoît Barvin

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  • "Tout vrai regard est un désir"  
    Alfred de Musset

    (Enfin, j'ose espérer)

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    "Seul un regard  peut créer l'univers" 
    Christian Morgenstern

    http://www.yaronet.com/posts.php?s=117609
     (qui, aujourd'hui, est légèrement effrayant, ce fameux regard)

    $$$


    " Il n'est pas nécessaire de parler quand on a un regard qui en dit long" 
    Les Frères ennemis.


    $$$


    "Que l'importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée!" 
    André Gide.

    "Le trafic a l'air intense aujourd'hui, hein? Ça fait un bon moment qu'on attend pour traverser!"


     $$$

     "Ce que la voix peut cacher, le regard le livre" 
    Georges Bernanos.

    "Serrez-vous la ceinture, je le veux"
     http://www.idf1.fr/blogjjda/page/6/?m=totznhob



    Luc Desle

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