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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE NE CONTIENT 
    RIEN D'AUTRE QU'ELLE-MÊME)

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    "Mon Dieu, Faites que Jamais - je dis bien JAMAIS -
    les pauvres ne franchissent l'enceinte de notre institution...
    - AMEN!"



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    "Ben... On peut être sexy, ménagère, 
    donc complémentaire, non?"

    Tag 'lucy pinder'. Tuesday 19 May, 2009

    TUNISIE. 
    Les femmes seulement 
    "complémentaires" de l'homme ?
     Sarah Diffalah

       (...) Un mot a suffit à faire sursauter les associations de femmes tunisiennes et de défense des droits humains. La polémique enfle en Tunisie depuis l'introduction du mot "complémentarité" dans le projet de Constitution pour définir les rapports entre les femmes et les hommes dans la société.

       Ainsi, un article adopté, le 1er août, par une commission de l'Assemblée nationale constituante (ANC), stipule que "l'Etat assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille et en tant qu'associée de l'homme dans le développement de la patrie".(...)

       (...) Si le texte n'a pas encore été voté en séance plénière, les femmes sont sur leurs gardes. Les organisations, dont la section tunisienne d'Amnesty international, dénoncent un article qui vise "à la suppression du principe de l'égalité des sexes et exprime le rejet total des droits humains de la femme et porte un coup à leur dignité et leur citoyenneté".

       La victoire aux élections d'octobre 2011 du parti islamiste, Ennahda, qui domine la coalition gouvernementale, fait craindre à certains acteurs de la société civile une islamisation rampante de la société et notamment la suppression des acquis de la femme, garantie par le code du statut personnel de 1956, qui autorise notamment les femmes à divorcer et interdit la polygamie.(...) 

       La députée du parti de gauche Ettakatol, Selma Mabrouk, a immédiatement lancé une pétition dans laquelle elle appelle à "protéger les droits de citoyenneté de la femme en Tunisie". Elle explique que le texte en l'état définit la femme "en fonction de l'homme" et que "la notion de complémentarité est non réciproque, dans le sens où il n’est pas inscrit que l’homme lui-même est complémentaire avec la femme"Mercredi 8 août, plusieurs personnes ont manifesté devant le bâtiment de l'ANC pour la suppression de la version de cet article.

       Face au tollé suscité, les députés misent sur l'ambiguïté du terme. Interrogée par l'agence de presse tunisienne TAP, la vice-présidente de l'ANC, Mehrezia Labidi-Maïza, élue du parti Ennahda, explique que "plusieurs rumeurs ou lectures erronées qui circulent font naître chez les femmes et la société civile, un sentiment de perte de droits" et assure que "les droits de la femme sont préservés et ne pourront pas être touchés", et d'ajouter que la "constitution qui sera rédigée comportera également un article qui consacrera le principe de l'égalité des sexes. " Une garantie (?) qui ne rassure pas la société.(...)


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    "Je savais que ma pièce était ardue, mais à ce point-là..."




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    "Je être nouveau Tarass Bulba,
    Moi, Berdymoukhamedov"


    L'archipel de la tyrannie : 
    Berdymoukhamedov, le mégalo
    Nebia Bendjebbour

       (...) Le président du Turkménistan, Gourbangouly Berdymoukhamedov, marche bien sur les pas de son prédécesseur, Saparmourat Niazov, décédé en 2006. Tout comme "Turkmenbachi" (le père de tous les Turkmènes), il a la folie des grandeurs et des records : le pays d'Asie centrale possède la plus grande roue vitrée du monde, le plus long tapis fait main, le plus haut mât pour porter son drapeau à 133 mètres du sol. Il a fait construire par le groupe français de BTP Bouygues, un des principaux bâtisseurs dans le pays, le gigantesque palais présidentiel de 70.000 m² comprenant notamment un palais de marbre blanc coiffé de cinq coupoles recouvertes de feuilles d'or. (...)

       (...) Réélu en février dernier avec 97,14% des voix, cet ancien dentiste de 54 ans impose à son tour un culte de la personnalité des plus fastueux. Les portraits de Gourbangouly Berdymoukhamedov remplacent à chaque coin de rue ceux du défunt leader, tout comme les statues de son père et de son grand-père poussent comme des champignons à travers le pays. En février dernier, une unité militaire et un musée ont été dédiés à son père, adulé, pour le remercier d'avoir élevé un fils "'infiniment fidèle à son peuple".

       A l'occasion de ses 50 ans, il s'est même auto-décoré de l'ordre de la Mère Patrie, la plus haute distinction, un collier d'or de diamants pesant près d'un kilo. Ses livres à propos de médecine et de chevaux sont en tête des ventes.

       Pour récompenser les autorités de la région de Lebap pour avoir produit une récolte record, le président leur a offert une Cadillac...

       Mais sa générosité ne cache pas la main de fer avec laquelle il dirige l'ex-république soviétique. Lors de sa première élection en 2007, il avait pourtant suscité l'espoir en voulant sortir le pays de l'isolement. Il mît fin à certains aspects les plus fantasques de l'ancien régime, supprimant notamment le calendrier dédié à sa famille et aboli le système du parti unique. Il autorisa de nouveau le théâtre, le cinéma et l’opéra. Mais les libertés n'ont pas suivi le même chemin. Internet est sous surveillance, Facebook sur "liste noire", les médias sont sous contrôle et les prisons sont pleines. (...)

    Lire sur:


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    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (DONNE SANS ATTENDRE DE DONNER)

    +++

    "Qu'est-ce que c'est que cette coiffure?
    - Mais Patron, vous m'avez dit, surtout pas
    dégagé au-dessus des oreilles!
    - Qu'est-ce qui m'a fichu un abruti pareil?"

    Bela Lugosi "The Black Cat"


    +++

    "Tu es la plus belle femme de marbre
    que j'aie jamais rencontrée...
    - Pauvre type, il n'a rien compris!"

    James Pradier: satyre et bacchante; 
    marbre; palais des beaux-arts, Lille.

    Mama Aleta, 
    une femme contre le marbre
    Kompas

       (...) La région de Fatumnasi, sur l’île de Timor (partie occidentale appartenant à l’Indonésie), est le témoin du combat que mène depuis des années Aleta Baun. Avec mille cinq cents villageoises, cette femme de 46 ans a réussi à arrêter l’exploitation de toutes les carrières de marbre sur la terre de ses ancêtres

       Son engagement commence en 1999, lorsqu’elle entraîne un groupe de paysannes à occuper le site d’une carrière sur la montagne Naususu, la plus haute et la plus sacrée de la région. Ensemble, elles construisent un campement et se mettent à tisser leurs étoffes traditionnelles face aux bulldozers. Mais c’est un combat très dur et plein de risques, une véritable guérilla. Aleta doit affronter les hommes de main des carrières de marbre qui tentent de l’intimider et vont jusqu’à lapider sa maison. Sa famille reçoit des menaces anonymes. Aleta échappe de peu à une tentative de meurtre par des inconnus. Elle quitte ses quatre enfants et traverse la forêt à pied, allant de village en village pendant des mois. Liftus Sanam, son mari, assure le rôle de père au foyer tandis qu’Aleta est calomniée par son voisinage, traitée de mauvaise mère ou de fille de joie. 

       Qu’à cela ne tienne. Dans chaque village, elle explique inlassablement aux paysans ce qu’est le droit coutumier. Elle leur rappelle les liens vitaux entre la forêt, la montagne, les sources d’eau et leurs ancêtres. Elle fait tout pour les dissuader de céder leur terre à un investisseur contre cinq  ou dix millions de roupies (450 à 900 euros), une bouchée de pain. Entre 2008 et 2010, Aleta réussit à suspendre l’activité des cinq grandes carrières de marbre de Mullo Nord et Mullo Sud. “Avec les communautés traditionnelles de chaque village, nous nous battons pour restaurer la  forêt, passablement détruite par l’exploitation des mines de marbre“, explique Aleta. “Nous sommes bénévoles, mais le résultat commence à être visible dans plusieurs régions dont les forêts ont été décimées“. 

       Depuis les années 1990, la prolifération des carrières de marbre a dévoré le vert des montagnes. Ce n’est pas seulement la beauté et la diversité de la flore de ces sites qui ont été saccagées, mais aussi les rituels du droit coutumier étroitement liés à la nature. Ce bouleversement a pratiquement arraché ces communautés à leurs racines culturelles. (...)

    Lire sur:

    +++

    "Bon... Ils m'ont dit de tirer sur cette manette...
    puis ensuite d'appuyer sur et...
    Oh, par Saint Patrick! Je crois que je
    me suis trompé..."

    The Devil Bat (aka "Killer Bats") (1942)

    (Ce jour-là, la ville de New-York 
    connut son premier black-out)

    +++

    "Heureusement que les Asiatiques n'existaient pas
    à l'époque... Sinon, sans os, on saurait même
    pas à quoi je ressemblerais!"


    Les lions sud-africains 
    menacés par un trafic d'os
    © 2012 AFP

       (...) Les lions sud-africains étaient déjà appréciés des chasseurs pour les trophées. Ils sont maintenant recherchés pour leurs os, expédiés en grandes quantités vers l'Asie où ils sont utilisés par la médecine traditionnelle, ce qui fait craindre une flambée du braconnage. La chasse au lion est légale en Afrique du Sud, où quelque 500 individus sont abattus tous les ans. La quasi totalité d'entre eux viennent d'élevages commerciaux qui fournissent aussi en fauves les zoos du monde entier. (...)

       (...) Les chasseurs payaient jusqu'à présent uniquement pour les trophées -plus de 20.000 dollars pour tuer un lion mâle-, les animaux étant naturalisés pour finir dans leur salle à manger. La carcasse était ensuite jetée aux chiens, jusqu'à ce que l'Asie s'intéresse aux os. Ceux-ci sont très officiellement exportés en quantités croissantes depuis 2008, vers le Vietnam et le Laos en particulier. Les os, broyés, servent de substitution pour faire des philtres d'amour ou du «vin de tigre», maintenant que les tigres asiatiques ont quasiment disparu. Et les prix montent, une carcasse valant désormais 10.000 dollars.

       «Soudainement, et très récemment, un grand nombre de Laotiens se sont découverts un grand intérêt pour la chasse au trophée», ironise Pieter Kat, administrateur de l'ONG LionAid. «Et ce n'était jamais arrivé dans toute l'histoire du Laos!», ajoute-t-il, notant que ces nouveaux clients préfèrent abattre des femelles, dont la chasse est bien moins chère (4.000 dollars environ). La plupart des chasseurs jurent qu'ils ne s'intéressent qu'aux trophées, ce qui permet aux opérateurs de safaris et aux éleveurs de lions d'écouler les os, en toute légalité. «Ce commerce est surveillé très, très étroitement par des fonctionnaires de la province. (...) Ils ne laissent pas partir les os tant qu'ils ne sont pas sûrs qu'ils viennent d'un lion chassé légalement ou que le lion est mort de mort naturelle», insiste Pieter Potgieter, président de l'association sud-africaine des éleveurs de prédateurs. (...)

    Lire sur:


    +++
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE EST PEUT-ETRE
    MAIS N'EST PAS SUREMENT)

    °°°

    "Si... Hips! J'm'tiens à la barre...
    C'est passqu'ch'uis cont' l'acohol...
    Tout cont'!"


    Le maire de Londres 
    envoie balader François Hollande
    (titre stupide, mais, bon, on ne peut pas
    demander grand chose à certains journaleux)

       (...) Selon Boris Johnson (maire!!!), «Team GB» a récolté suffisamment de métal précieux «pour rembourser la dette grecque» (qu'ils le fassent!) et inciter le président français François Hollande à un peu plus de modestie. «Well, M. le Président mettez-ça dans votre pipe et fumez-le: Bien je jamais eh» (sic) (My God!), écrit en français le maire, dans une tirade qui évoque furieusement le travail d’un logiciel de traduction automatique approximatif. En visite sur les sites olympiques londoniens, au troisième jour des Jeux, Hollande avait plaisanté du démarrage laborieux des Britanniques, alors que la France trônait en troisième position au tableau des médailles. (ce qui n'était pas très malin non plus, mais on adore, Anglais et Français, s'asticoter de la sorte, non?) (...)

       (...) Boris Johnson explique la moisson de son pays par «la niaque, la volonté et le talent», en notant que les athlètes britanniques sont portés par «une foule supersonique» dans un contexte de «météo anglaise parfaite pour une “garden fête” (sic)». «A travers le monde, les gens voient l’image d’un pays qui semble être (a) heureux, (b) relax, (c) accueillant, (d) regorgeant de beaux endroits avec des tas de choses intéressantes à faire (e) (et qui a, surtout, éjecté ses pauvres des murs de la capitale) assez efficace dans l’organisation du plus grand évènement sportif sur terre», énumère-t-il. Le maire s’assure convaincu que les jeux de Londres favoriseront la pratique du sport au Royaume-Uni. (le sport de la galéjade, peut-être?)

       Dans un registre plus bizarre, il savoure «le retour au culte ancien de la quasi nudité» (hem), remis au goût du jour par les joueuses de beach-volley, avant de célébrer la médaille «d’oooor» en tennis d’Andy Murray face à Roger Federer, par une série d’onomatopées intraduisibles: «honk… proot… soob» (bon, c'est qui qui fume la pipe, hein?).



    °°°

    "NON! Vent de la Révolte! 
    Tu ne nous atteindras pas,
    nous les nantis, les pleins aux as, 
    les affameurs du peuple!
    Je t'en empêcherai!"


    beware!
    Source: holyflypaper

    °°°

    "Bon... J'inspire longuement
    avant de tirer la flèche de la révolte ultime..."


    The huntress Diana Source: venusmilk

    La colère du monde
     Jon Elizalde

       (...) Que disent les manifestants, que réclament-ils? (au Québec) Les revendications s’étendent désormais bien au-delà de la question universitaire : l’assurance chômage (gelée depuis trois ans), refus de la taxe santé (200 dollars par foyer, quel que soit le revenu). « Ils contestent le gouvernement Charest pour ses contacts avec la mafia, la corruption de son gouvernement, le fait qu’il ignore le peuple et les nations autochtones, qu’il vende les richesses aux moins offrants en ne respectant pas l’environnement (plan Nord, gaz de schiste, mines à ciel ouvert…), qu’il contrôle les médias, qu’il mente régulièrement, qu’il utilise la brutalité policière pour faire taire le peuple... Il y a tellement à dire contre ce gouvernement, c’est un grand ras-le-bol », déclare Chantal Poulin, une manifestante de 33 ans.

       Cette colère se développe en dehors des partis. « Les manifestants sont en “écoeurite” aiguë des partis traditionnels », assure Claudie Larcher, qui a aussi remarqué que les manifestants autour d’elle se sentent souvent proches du parti Québec Solidaire, emmené par Amir Khadir. « La grande majorité se sent à gauche, confirme Chantal Poulin. Il y a une part non négligeable d’anarchistes, qui tend à grandir avec le découragement présent, mais ils restent quand même minoritaires. » Pour cette trentenaire, qui voit dans les Québécois des citoyens « dociles et qui contestent peu », la conscientisation politique du peuple est la « grande victoire » de ce fameux « Printemps érable » : 

       « Beaucoup de gens, jeunes et moins jeunes, ont commencé à s’intéresser à la politique et aux débats de société en général. Je rencontre tous les jours des gens qui disent ne s’être jamais intéressés à la politique, et même n’avoir jamais voté, et qui ont maintenant une excellente connaissance des débats et ont pris l’habitude de sortir dans la rue presque quotidiennement. Les syndicats ont rejoint le mouvement, mais ils restent discrets. Certains le leur reprochent, mais les étudiants leur ont demandé, au début, de ne pas trop se mêler de ce débat et de faire confiance à la relève. » De quoi réjouir Frédéric Mathieu : « Le gouvernement a sous-estimé la créativité des gens du Québec. Je trouve notre peuple de plus en plus beau. » (...)
    Lire sur:


    °°°

    "Venez à moi, les sans-grades, les va-nu-pieds,
    les exploités, les déjà Morts-Vivants...
    Faisons la fête ensemble."

    Source: olderoticart

    °°°
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    FACE AUX CRACHATS
    TOURNE-TOI"

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    "Oh, Dieu de l'illusion,
    Faites que tout aille de mal en pis et que...
    - Non, de mieux en mieux, espèce d'idiote!
    - Oh, pardon... Je croyais qu'on avait décidé
    d'être franches, pour une fois..."

    Choir of angels in paradise, The Beethoven Frieze Gustav Klimt


    %%%

    "J'avais dit ablation du prépuce et non de la tête...
    qui m'a fichu des débiles pareils?
    De plus, je suis une femme, une F-e-m-m-e!"


    Interdiction de la circoncision : 
    nouvelle « Shoah », rien que ça ?
    Jérôme Segal

       (...) Fin juin, un tribunal de Cologne, en Allemagne, a estimé que la circoncision pour motifs religieux pouvait être assimilée à une blessure corporelle. De ce fait, de nombreux médecins ont cessé de pratiquer les circoncisions de convenance et fin juillet, c’est dans les hôpitaux publics du land de Vorarlberg, à l’extrémité occidentale de l’Autriche, que des décisions analogues ont été prises.

       Le gouverneur du land, Markus Wallner (du parti conservateur ÖVP actuellement au pouvoir au niveau fédéral en Autriche avec les sociaux-démocrates) a rejoint la proposition de Dieter Egger (chef du parti d’extrême droite, le FPÖ, au niveau de ce land), déconseillant aux médecins toute circoncision qui ne serait pas médicalement motivée.

       La plupart des représentants des communautés juives et musulmanes ont vivement protesté – même si la bêtise a rarement été aussi loin que dans les propos de Muzicant qui agite volontiers ce qu’on nomme en allemand « la massue d’Auschwitz », en référence à un discours de l’écrivain Martin Walserdans lequel ce dernier critiquait la propension de certains (juifs ou pas), à ressortir Auschwitz ou la Shoah dans tout débat concernant les juifs.

       L’argument consistant à exiger le respect de traditions millénaires ne mérite pas de longs développements : il y a de nombreuses traditions comme la corrida ou l’excision (sûrement plus ancienne encore), qui sont heureusement en voie d’extinction. (pas vraiment, hélas...) (...) 

       Certains invoquent la liberté de religion, fermement ancrée dans la Constitution autrichienne. Rappelons ici que le judaïsme est officiellement reconnu depuis 1890 (une nouvelle « loi israélite » – étonnante à bien des égards – est d’ailleurs entrée en vigueur en mai dernier). De même, la religion musulmane est reconnue depuis exactement 100 ans.

       Seulement, que penser de la liberté de religion… de l’enfant ? Pourquoi les croyants auraient-ils le droit de marquer leur fils comme du bétail avec une mutilation, au huitième jour de sa vie, dans le cas des juifs, et après quelques années chez les musulmans ? (oui, pourquoi?)

       Aux Etats-Unis, la circoncision est pratiquée sur près de la moitié des nouveau-nés suite à des siècles de puritanisme (on estime que dans le monde, un homme sur trois est circoncis !). Les instigateurs de cette mode barbare pensaient au départ que cela allait aider à lutter contre la masturbation. Ensuite des médecins, souvent juifs, ont pris le relais dans ce pays pour la promotion de cet acte chirurgical. Aujourd’hui, on estime qu’environ 150 à 200 bébés meurent chaque année d’opérations ratées ou réalisées dans de mauvaises conditionsd’hygiène.

       Dans certaines communautés orthodoxes (toujours aux Etats-Unis), le« mohel » qui pratique la mutilation suce la plaie, ce qui parfois transmet le virus de l’herpès, qui peut être mortel chez un nourrisson dans le cas de l’herpès de type 1 (le New York Times rapporte un décès en mars dernier).

       Aucune organisation de santé, que ce soit au niveau national ou international, ne recommande la circoncision. Il est possible que pour les populations vivant dans le désert il y a 3 000 ans, les conditions d’hygiène les aient conduites à éviter de manger du porc et à se circoncire, mais cela ne nous concerne plus en 2012 (le porc se met au frigo et même les hommes se lavent) ! Si dans certains pays d’Afrique subsaharienne, l’OMS a pu recommander la circoncision, il ne faut pas oublier que c’est dans le cadre de la lutte contre le sida, dans des pays où le pouvoir de l’Eglise catholique est tel que l’usage des préservatifs est problématique. (...)
    Lire sur:

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    "Slurp, slurp..."


    Jugend: Münchner illustrierte Wochenschrift für Kunst und Leben -

    "Qu'est-ce qu'y disent?
    - Slurp, slurp, je crois...
    - Et ça veut dire quoi?
    - Oh moi et les langues étrangères, hein..."

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    "Voilà d'autres moulins à vent à détruire?
    - Non, à construire!
    - Mais pourquoi, puisqu'on sera ensuite,
    contraint de les détruire?
    - Parce que...
    - Ah bon..."


    ESPAGNE 
    Les ressorts classiques de la corruption

       (...) Sous les gouvernements de José María Aznar [1996-2004], les conservateurs ont aidé le secteur immobilier à fleurir, au point que le pays a affiché pendant dix ans des chiffres de construction supérieurs à la moyenne de l’Union européenne, commente Der Spiegel.
       Une loi votée en 1998 a donné aux communes le droit de déclarer constructibles les terrains de leur choix, et ce dans le but d'autofinancer la collectivité locale. Cette décision fut une mine d’or pour les municipalités. 

       Au cours de cette période, l’Espagne a construit davantage que l’Allemagne, la France et l’Italie réunies. Les entrepreneurs ont distribué des pots-de-vin à tout-va pour construire au plus vite appartements et hôtels ; et le personnel politique local de presque tous les partis accordait d’une main des permis de construire tandis qu’il encaissait de l’autre des dessous-de-table. Des entrepreneurs passaient des coups de fil pour savoir où livrer leurs sacs de billets. 

       La nuit, dans les discothèques, on magouillait en buvant du gin tonic pour décider qui, dans les nouvelles zones urbaines, aurait la charge de la collecte des ordures, en échange d’une digne obole à la mafia municipale. Evidemment, ceux qui avaient signé des documents autorisant la construction de villas de rêve en bord de mer obtenaient en contrepartie un appartement de luxe. Lorsque, en 2006, les dessous du boom immobilier de Marbella apparurent au grand jour, le gouvernement de Madrid dut dissoudre le conseil municipal, une première dans l’histoire de la démocratie espagnole. (...)

    Lire l'article sur:

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    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (MÊME EN TE PENCHANT
    TU NE VERRAS PAS L'ENVERS DU MONDE)
    pcc Jacques Damboise

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    COURTS RÉCITS AU LONG COURS(37)
    pcc Benoît Barvin

    ©2012Haller-Buchanan_EveningOfATornadoWarning_100


       Je suis seule, abandonnée... 
       Seule... 
       ABANDONNÉE... 

       Qui peut, qui voudrait me sauver? Je n'aime pas cette cellule, je déteste ce capitonnage qui transforme chacun de mes mouvements en ceux, malhabiles, ridicules, de nouveau-né... Pourquoi m'a-t-on enfermée? Qu'ai-je fait de mal? Je ne me souviens de rien. J'ai beau chercher... Mon Dieu, comme je déteste ne plus avoir la liberté de mes mouvements moi qui ai toujours été un tourbillon de vie... 
        Oui... Oui, je commence à avoir quelques flashs... Une rivière toute droite, peut-être... Quelle image idiote!  Plutôt un quelconque revêtement qui brille sous la pluie... Tout est si flou.
       De nouveau l'obscurité profonde, l'odeur de renfermé, presque de putréfaction... ces liens qui m'enserrent, qui m'étouffent, qui font de moi un paquet à peine humain... Si je pouvais agir comme dans mes textes d'enfance, ceux où le héros, avant de s'être fait ligoter, a pris la précaution d'enfler ses poumons, de sorte que lorsque les tortionnaires referment la porte, le voilà qui expire longuement. Et, miraculeusement, les liens glissent sur son corps, le délivrant de la maudite étreinte serpentine...
       Mais je ne suis pas dans un conte, pas dans un rêve, même pas dans LA réalité. Où suis-je? Pourquoi suis-je emprisonnée?

       N'as-tu pas encore compris?

       Une voix... Elle vient de résonner quelque part... Dans ma tête? Alors c'est que je deviens folle... Non... plutôt par l'intermédiaire d'un haut-parleur dissimulé quelque part dans la cellule que j'entrevois, car mes yeux s'habituant peu à peu à l'obscurité, discernent quelques formes et...
       Je sursaute. Là-bas, face à moi, près d'un vague rectangle qui doit être l'ouverture de cette prison, je viens de distinguer une forme. Quelqu'un... Un gardien?

       Non. Un ami...

       La voix est douce, celle d'un enfant tout juste grandi. Si j'osais m'approcher... Je fais un bond grotesque, je m'effondre sur le sol matelassé; mais soudain, mue par l'énergie du désespoir, je réitère mon geste, je me tortille, je deviens un ver gigantesque qui glisse, qui ondule maintenant, moins fébrile car j'ai compris que l'inconnu ne me veut pas de mal.

       Doucement, me conseille-t-il, je ne vais pas m'en aller, n'aie crainte. Je suis là pour toi.

       Nous voilà face à face, si j'ose dire, vu que je suis à plat ventre, bras collés au corps, jambes battant l'air moite, hérissée de contradiction, d'impuissance, des larmes commençant à noyer ma vision. A travers ce rideau opalescent, je distingue un visage amical, des yeux qui pétillent de bonté, un sourire qui étire une bouche gourmande, un minuscule filet de barbe... 
       - Qui es-tu? Comment es-tu arrivé dans cette cellule? Que me veux-tu?
       Il a un petit rire qui ressemble à un gentil gloussement. Il remue la tête, sa queue de cheval balaie l'espace derrière lui.

       Trop de questions tuent les éventuelles réponses... Je suis une part de Toi, tout simplement.

       Je ne comprends pas vraiment le sens de sa réponse. Moi qui, avant cet enfermement - mais quelles en sont les raisons? - détestait les rébus, me voilà servie. Je n'ose redemander quoi que ce soit, me contentant de cette présence apaisante, après la solitude qui me taraudait l'âme.

       Je suis le Yang créé pour t'accompagner.

       - Vers où?

       Tu t'en doutes, toutes tes fibres le savent. Pour l'instant, ce n'est qu'une intuition. Quand tu la formaliseras, ce sera en quelque sorte gagné...

      Les propos sont toujours aussi hermétiques, mais cette voix, si apaisante, me va comme un gant, si j'ose dire. J'entends l'Inconnu pouffer.

       Excellente celle-là. J'aurais aimé m'en resservir. Mais c'est un peu tard.

       Des flashs... La pluie... Des masses éléphantesques qui grondent en me dépassant... Le ciel bas... Quelque chose qui a à voir avec la fin du Monde...

       Je ne l'aurai pas appelé ainsi... Ce n'est rien d'autre qu' un commencement.

       Le sens de ces mots fait mouche... Mes liens se distendent, se dissolvent, les larmes reviennent noyer mon regard, mon coeur bat la chamade, les flashs sont devenus des instantanés de clichés de faits divers... Tôles froissées, pluie incessante, temps suspendu, casques rutilants de pompiers désossant la  carcasse encore fumante d'un véhicule accidenté...

       - Comment aurais-tu appelé cette fin de Mon Monde?

       Psychosphère, je pense, ce lieu où les rêves, les idées, l'imaginaire collectif vient s'agréger en un maelström enchanteur dans lequel tout un chacun vient puiser un peu de forces pour continuer...

       - Même si on se situe dans un autre univers, inaccessible à celles et ceux que nous aimions? 

       C'est le prix à payer, depuis des millénaires.

      Je me suis levée sans problème, libre instantanément de toute entrave. Les murs de la prison s'évanouissent comme un mauvais rêve. Une clarté singulière nous environne, fraternelle. Autant que l'homme jeune, au sourire d'enfant, aux yeux plein d'étoiles qui me tend la main en me disant:

       Viens avec moi. Tu as tout un nouveau Monde à découvrir...



    @@@

    "Ne t'inquiète pas, ce ne sont pas des Chinois,
    ils ne vont pas nous manger!
    - Toi et ton racisme primaire! Non,
    si j'ai peur, c'est parce que j'aime pas 
    qu'on sache... pour nous, tu comprends?"


    @@@

    "Bien sûr, Kierkegaard a bien dit ce qu'il a dit,
    mais Moi, je pense, en toute humilité
    évidemment, qu'il s'est trompé!
    - Non?!
    - Si."

    @@@


    "Bon, va falloir être courageux, mon vieux...
    Dès qu'il fait mine de te l'enfoncer, tu mords pas,
    hein, tu mords surtout pas!
    Allez... Répète après moi:
    JE-MORDS-PAS"

    @@@

    "Mais il est mort, fiston...
    - Sache, Dad, que le capitalisme ne meurt jamais"

    @@@

    (La manche vivante - et courtoise - faisait toujours son petit effet)

    @@@


    Jacques Damboise

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  • +++

       Parfois l'humour est tangent, non pas en raison de son éventuel manque de qualité, mais parce qu'il n'efface pas la douleur de la perte d'êtres chers. Et cependant, il faut continuer - que faire d'autre? 
       Alors disons qu'à Tu Quoque, on poursuit notre petit bonhomme de chemin en ayant, chaque jour, une pensée pour Roland C Wagner, humoriste de bon goût, fidèle en amitié et écrivain de grand talent...

    +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS EST LA OU TU N'ES PAS)

    +++

    "Heu... Vous savez qu'il n'y a pas d'eau
    dans cette piscine?
    - Oui. Vous pensez que parce que je suis blonde,
    je ne le sais pas, hein?
    - Oh, moi, ce que j'en disais..."

    (SOURCE: COSMOSONIC, VIAMUDWERKS

    +++

    (Cette étude pour Femme Prise dans l'Univers
    Machiste eut un certain succès)


    L’adieu aux bunkers de Hoxha

    Witold Szabłowski

       (...) A l'époque communiste, des milliers d'abris en béton devaient protéger l'Albanie communiste d’une hypothétique invasion. Aujourd’hui on y fait la fête, on y perd sa virginité, ou on les détruit pour en récupérer l'acier et alimenter le boom économique.(...)

    (...) Des centaines de milliers de bunkers enlaidissent le paysage de l’Albanie depuis Shkodra, à la frontière avec le Monténégro, jusqu’à Konispol, à un jet de pierre de la Grèce.

       Le bunker de Gjergj est peint en vert de haut en bas, barré de l’inscription “Bunker Bar”, très tape-à-l’œil. L’attractivité de la plage de Shengjin, où il se trouve, laisse à désirer, mais Gjergj ne se décourage pas : “On n’a peut-être pas beaucoup de sable. Mais pour compenser, on a des champignons qui poussent sur du béton ; ce sont nos cèpes de tonton Hoxha. Des gens du monde entier viennent les voir !

       Gjergj m’invite à entrer, il m’autorise à regarder par la meurtrière qui donne sur l’Italie [de l’autre côté de la mer Adriatique]. Il montre la barre de fer bien rangée au fond de sa cachette. – "Elle me servait à “convaincre” les clients saouls de payer leur note. Maintenant, elle me sert à chasser ceux qui veulent démolir le bunker. Je suis installé ici depuis 12 ans et je ne laisserai personne y toucher.”

       Il est vrai que les bunkers albanais sont uniques. Les communistes en auraient construit 750 000, alors que le pays ne compte que 3 millions d’habitants. “A l’époque communiste, tout ce qui était lié aux bunkers était top secret. Ensuite, pendant la transition, toute la documentation s’est égarée et plus personne n’est capable de les compter”, explique Ina Izhara, une politologue qui partage sa vie entre l’Albanie et l’Italie, comme beaucoup de jeunes ici. (...) 

    (...) Les bunkers se trouvent dans des villes, des cours jouxtant des maisons, dans des cimetières et sur des terrains de jeu. Il y en a dans les montagnes et d’autres à moitié enfouis dans la mer. Les agriculteurs doivent les éviter lorsqu’ils labourent la terre. Il suffit de prendre le train de Tirana à Durrës pour en apercevoir des dizaines.

       Pourquoi les a-t-on construits ? Enver Hoxha, qui a dirigé seul l’Albanie de 1944 à 1985, l’année de sa mort, craignait une agression. “C’était un paranoïaque, dit Ina Izhara. Il pensait que le monde entier voulait envahir l’Albanie. Il a été allié avec la Yougoslavie juste après la Seconde Guerre mondiale. Il s’est rapidement disputé avec Tito et s’est lié d’amitié avec l’URSS. Quand on a fait le procès du stalinisme, cette alliance ne lui a plus convenu. Il a donc entamé une collaboration plus étroite avec la Chine et – imaginant que le monde entier s’était ligué contre lui – il s’est préparé à une guerre en bâtissant des bunkers.

    Lire sur:

    +++

    "Tu continues à faire le malin 
    face à la Mort, c'est ça?
    - C'est votre haleine... Elle pue..."

    THE SHADOW ON THE HOUSE
    ILLUSTRATION FROM PALL MALL MAGAZINE. 1906

    +++

    "Bon, allez, les enfants... Faites vite cette photo.
    J'ai encore des tas de jeunes gamins à fournir dans
    le Monde pour la gloire des States!"


    Wesley Clark, lobbyiste de luxe à Bucarest

    PresseuropForeign Policy

       (...) Wesley Clark, l’ancien commandant des forces de l’Otan en Europe de 1997 à 2000, est depuis mai dernier conseiller du Premier ministre roumain pour les questions de stratégie et de sécurité nationale, révèle l’édition roumaine de Foreign Policy. “Mais pourquoi le gouvernement Ponta a-t-il besoin d’un tel conseiller ?, s’interroge le mensuel. D’autant qu’avoir des conseillers dans le gouvernement d’un autre Etat mûr et responsable n’est une pratique commune ni pour les Etats-Unis et ni pour un autre grand Etat.” 

       Les autorités roumaines connaissent le général Clark depuis que Bucarest a participé aux opérations de l’Otan au Kosovo et en Serbie qu’il a dirigées en 1999. Pour Foreign Policy, son arrivée auprès de Victor Ponta prouve que les Etats-Unis, qui avaient jusqu’à présent “choyé” le président Traian Băsescu et son gouvernement de droite, veulent désormais un gouvernement de centre-gauche puissant :

       "Les Américains ont besoin d’un gouvernement favorable à l’exploitation des gaz de schiste par Chevron [dont la concession a été accordée puis retirée sous la pression de l’opinion au printemps dernier], tout comme d’un exécutif disposé à acheter leurs avions F-16. (…) Clark est désormais lobbyiste, on peut s’attendre à ce qu’il fasse tout pour contrebalancer l’influence croissante de l’Allemagne et de l’UE dans la région, dangereusement intime avec celle des Russes. (...)

    +++
    Luc Desle

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  • ***

    Humour, gentillesse, talent, serviabilité,
    Roland ne se prenait pas la tête,
    je me souviens de son petit rire d'enfant,
    un petit bout de lui restera au fond de chacun de nous
    comme ces étoiles pleines de tendresse 
    qu'il avait dans les yeux
    et dont il parsemait ses romans...

    ***

    « Le respect est le lien de l'amitié. »
    Proverbe oriental 

    ***
    Roland C. Wagner




    ***

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  • 000
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LE SOLEIL QUAND IL FAIT NUIT)

    000

    (Forteresse volante US apportant son poids en friandises
    à un peuple méritant)


    000

    "Harcèlement? Qué harcèlement?
    Moi, y'a personne qui m'embête!"


    #harcelementderue: 
    les filles racontent sur Twitter 
    leurs mésaventures
    Le Huff Post | Par Sandra Lorenzo

        (...) RÉSEAUX SOCIAUX - Hasard du calendrier, mardi 31 juillet alors que le Parlement a définitivement adopté, par un ultime vote de l'Assemblée nationale, la loi sur le harcèlement sexuel, une vidéo sur le harcèlement, cette fois-ci dans la rue, faisait le tour du web.

       "Chienne", "salope", voici ce qu'entendait à longueur de journée, Sofie Peeters, une jeune femme belge, étudiante en dernière année de cinéma à Bruxelles qui en a fait un documentaire. Fraîchement installée dans un quartier populaire de la capitale belge, elle décide, pour son projet de fin d'étude, de filmer ce machisme ordinaire dont elle fait les frais tous les jours et livre la bande-annonce sur le web.(...)

       (...) Le documentaire a fait beaucoup réagir sur le web français et en particulier sur Twitter. Grâce au hashtag #harcelementderue, de nombreuses personnes ont raconté leurs mésaventures et ont débattu. Entre anecdotes glauques et tweets sexistes, les internautes francophones sont aujourd'hui encore toujours nombreux à commenter.

       Alors qu'en Belgique, la ministre de l'Intérieur et un adjoint de la mairie de Bruxelles ont annoncé des mesures pour reconnaître ce type de harcèlement, Najat Vallaud Belkacem, ministre des Droits des femmes, qui s'est félicitée hier sur Twitter de l'adoption de la loi sur le harcèlement sexuel n'a pas encore répondu aux nombreuses personnes  qui lui demandent de faire de même. (...)

    000

    "Préserver la Nature, j'te jure!
    Et tout ça, à coups de machette 
    homologuée bio...
    Si j'avais su, hein?"

    (c) Bob Morane- Joubert/Vernes

    Cuyabeno, un exemple pour l’avenir 
    de l’Amazonie
     Fabien

       (...) La Réserve de Cuyabeno, située dans le Nord-est de l’Équateur, est une de ces régions où l’homme est parvenu à panser les plaies de la forêt. Quelques chiffres : 6033,8km2, 12000 espèces de plantes, 550 espèces d’oiseaux, 350 espèces de poissons, 14 lacs et 3 communautés indigènes (Siona, Secoya, Cofan). La réserve est connue pour être l’un des lieux à la biodiversité la plus dense du monde. On en parle moins pour le tourisme, qui a atteint une dimension écologique et, en somme, stratégique …(...) 

       (...) Tout a commencé dans les années 1990. La vie des communautés indigènes, qui avant vivaient de la chasse, de la pêche et de l’agriculture, a changé avec l’arrivée de ce qu’on appelle « l’écotourisme » dans la réserve. Le Tapir Lodge a été le premier écolodge (logement écologique)à s’installer dans la réserve, suivi par un, puis deux, puis trois écolodges, pour aujourd’hui être 5 écolodges à stimuler l’activité écotouristique dans la réserve.

       Hormis l’aspect économique, on est en droit de se poser la question de l’intérêt de ces écolodges ?

       L’écotourisme, s’il est bien géré, est un apport considérable pour la préservation de l’environnement. Les lodges s’installent avec un impact minimal sur l’environnement (ex : électricité fournie grâce à l’énergie solaire). Avec les revenus dégagés, on dispose alors d’un argument pour préserver la réserve des menaces extérieures (ex : compagnies pétrolières). En travaillant en collaboration avec les communautés indigènes, les écolodges leur fournissent les revenus durables pour conserver leur habitat et protéger et partager leur culture. (...)

    Document officiel pour la protection de la réserve: Araya-Peters.PDF
    Tapir Lodge, 1er écolodge de la réserve : tapirlodge.com



    000

    "T'as vu? Elle a les mêmes pompes que ma femme...
    - T'es c..., toi alors, mais C'EST ta femme!"

    some things never change?

    000
    Luc Desle

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'ENTENDS RIEN D'AUTRE
    QUE CE QUE TU DOIS ENTENDRE)

    µµµ


    Lettres d'inconnus (10)

    pcc Benoît Barvin 


    BARBEY d'AUREVILLY, Jules.- Les Diaboliques.




    Monsieur Mon ex-Amant,


       Vous fîtes bien de me demander si cela ne me dérangeait pas. Certes, votre prière avait déjà été faite et, devant l'assemblée de fidèles, je trouvais cela un rien indélicat. Cependant, n'étions-nous pas dans une soirée sado-masochiste où chacun et chacune se doit d'obéir aux désirs - et aux exigences - les plus secrets? 

       J'avais déjà été flagellée gentiment, avec deux fouets à brins longs, munis de minuscules boules d'acier qui, sur ma chair pourtant habituée aux hommages de cette sorte, avaient produit de légères ecchymoses vaguement rosâtres. Bien sûr, la Maîtresse de Cérémonie - Madame D - m'a gentiment enduit les lésions de son onguent intime, fait à base de lait d’ânesse et de menstrues de vierges helléniques. Comme à chacune de ses interventions, ses caresses forcèrent le respect et elle eut droit, une fois encore, à une salve d'applaudissements pleine de componction. 

       J'acceptai plus tard, après que la coupe de champagne millésimé eut humecté mon gosier, l'assaut - assez rude, je le confesse - de deux Apollons du Belvédère, couleur anthracite, dont chaque engin me fit craindre pour ma santé. Mais Madame D - décidément notre Ultime Bienfaitrice - s'occupa de moi, une fois de plus et c'est sous un unanime murmure d'extase que je fus la proie de ces rudes gaillards. Vous nous regardiez, Monsieur Mon ex-Amant, assis dans un large fauteuil, les mains occupées par des rondeurs de pimprenelles dont je ne doutais pas que vous les goûtassiez à leur juste valeur.

       A peine les deux éphèbes eurent-ils procédé ainsi qu'il le fallait - et je vous avoue qu'à un moment, j'ai réellement perdu la notion du temps -, c'est de nouveau Madame D qui est intervenue pour étancher une soif "inextinguible", ainsi qu'elle l'affirma au public présent, via une langue que j'ai toujours trouvée très rose et diablement mutine.

       Bref, la soirée - que dis-je? - la nuit se déroulait suivant le plan habituel, ainsi qu'il sied à ce genre de pratique hors normes - mais oh combien jouissives, lorsque vous vous levâtes, Mon Cher et, devant l'auditoire esbaudi, vous formulâtes votre demande. 

       Il se fit alors un silence contraint, presque pesant. Chacune et Chacun allait de vous à moi, ne sachant que penser d'une telle obstination, car vous insistiez une seconde fois, en dépit des sourcils froncés de Madame D. Je coupai court au malaise qui menaçait la chaude ambiance de cette fête et, la voix sévère, je répondis: "Jamais, Monsieur le Jean-Foutre! Jamais je ne me teindrai les cheveux en roux, la couleur de Satan lui-même. Reprenez un peu de champagne, Monsieur mon ex-Amant, avant que de nous fausser compagnie car, je n'en doute pas, des gourgandines vous attendent dans un ignoble estaminet afin d'assouvir vos désirs plébéiens!

       Madame D n'eut pas à ouvrir la bouche. L'assemblée vous fusilla des yeux, vous, l'odieux personnage qui, reprenant ses effets, tête basse, disparûtes de la salle, à notre grand soulagement. Et nous pûmes, alors, reprendre la soirée là où nous l'avions laissée avant vous eussiez osé émettre ce voeu ignominieux. 

       Sachez, Monsieur Mon ex-Amant, que désormais je vous voue aux gémonies les plus abjectes.

    Duchesse de Brabante et Corréos



    µµµ

    « Ne craignez pas d’être lent, 
    craignez seulement d’être à l’arrêt. »
    Proverbe chinois


    Illustration by Coby Whitmore

    "Laisse-moi, tu m'empêches de bouger...
    - Et de respirer si tu te débats, sale allumeuse!"

    µµµ

    « Plus on prend de la hauteur 
    et plus on voit loin. »
     Proverbe chinois

    Red

    "Même si on se met un foulard sur les yeux?"

    µµµ

    « Aux grandes âmes, 
    les grands challenges. »
     Anne Marquier

    (via ladyscat)

    "Pfff... Tu... Tu crois qu'on va... Pfff...
    réussir... à gagner notre... Pfff...
    poids en nourriture?
    - Pfff... Si ça dure pas... Pfff... 
    pas trop longtemps... oui"

    µµµ

    « Les conséquences de ce qu'on ne fait pas 
    sont les plus graves. »
    Marcel Mariën


    "Vous voulez dire que si je mords dans cette pomme,
    il ne m'arrivera rien? C'est ça?"


    µµµ
    Jacques Damboise (ex maître zen)

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:


    (LE BONHEUR EPHEMERE N'EST PAS
    LE BONHEUR DU TOUT.
    MAIS QU'EST-CE QUE LE BONHEUR?)

    °°°

    "Monsieur le Curé, je vous en prie,
    rendez-moi ma chaise...
    - Vous rigolez, pour que vous me teniez
    le crachoir pendant des heures?
    Il n'en est pas question!"

    Confession, 1980 by Cristina García Rodero
    °°°

    "J'avais dit, l'important est de participer...
    mais je n'ai pas ajouté: participer à cette foire
    d'empoigne de marques et de fric à tout-va...
    Du moins, je crois..."


    Pierre de Fredy de Coubertin, baron de Coubertin, né le 1er janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937 à Genève1, est un historien et pédagogue français surtout connu pour être le rénovateur des Jeux olympiques de l'ère moderne. Il a cependant pris également une part importante dans l'éclosion du scoutisme laïc français.


    °°°
    JO 2012 © : 
    CAUCHEMAR CYBERPUNK
     LIONEL MAUREL (CALIMAQ)

       (...) Pour défendre ses marques et ses droits d’auteur, mais aussi être en mesure de garantir de réelles exclusivités à ses généreux sponsors comme Coca-Cola, Mac Donald’s, Adidas, BP Oil ou Samsung, le CIO a obtenu du Parlement anglais le vote en 2006 d’un Olympics Game Act, qui lui confère des pouvoirs exorbitants. L’Olympics Delivery Authority dispose ainsi d’une armada de 280 agents pour faire appliquer la réglementation en matière de commerce autour des 28 sites où se dérouleront les épreuves et le LOCOG (London Organizing Committee) dispose de son côté d’une escouade de protection des marques, qui arpentera les rues de Londres revêtue de casquettes violettes pour s’assurer du respect de l’Olympics Brand Policy. Ils auront le pouvoir d’entrer dans les commerces, mais aussi dans les “locaux privés”, et de saisir la justice par le biais de procédures d’exception accélérées pour faire appliquer des amendes allant jusqu’à 31 000 livres…

       L’Olympics Game Act met en place une véritable police du langage, qui va peser de tout son poids sur la liberté d’expression pendant la durée des jeux. Il est par exemple interdit d’employer dans une même phrase deux des mots “jeux”, “2012″, Twenty Twelve”, “gold”, “bronze” ou “medal”. Pas question également d’utiliser, modifier, détourner, connoter ou créer un néologisme à partir des termes appartenant au champ lexical des Jeux. Plusieurs commerces comme l’Olympic Kebab, l’Olymic Bar ou le London Olympus Hotel ont été sommés de changer de noms sous peine d’amendes. (...)

       (...) L’usage des symboles des Jeux, comme les anneaux olympiques, est strictement réglementé. Un boulanger a été obligé d’enlever de sa vitrine des pains qu’il avait réalisés en forme d’anneaux ; une fleuriste a subi la même mésaventure pour des bouquets reprenant ce symbole et une grand-mère a même été inquiétée parce qu’elle avait tricoté pour une poupée un pull aux couleurs olympiques, destiné à être vendu pour une action de charité !

       Cette règle s’applique aussi strictement aux médias, qui doivent avoir acheté les droits pour pouvoir employer les symboles et les termes liées aux Jeux. N’ayant pas versé cette obole, la chaîne BFM en a été ainsi réduite à devoir parler de “jeux d’été” pour ne pas dire “olympiques”. Une dérogation légale existe cependant au nom du droit à l’information pour que les journalistes puissent rendre compte de ces évènements publics. Mais l’application de cette exception est délicate à manier et le magazine The Spectator a été inquiété pour avoir détourné les anneaux olympiques sur une couverture afin d’évoquer les risques de censure découlant de cet usage du droit des marques. Cet article effrayant indique de son côté que plusieurs firmes anglaises préfèrent à titre préventif s’autocensurer et dire “The O-word” plutôt que de se risquer à employer le terme “Olympics“. On n’est pas loin de Lord Voldemort dans Harry Potter, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Dire-Le-Nom !(...) 

    Lire le très intéressant article sur:


    °°°

    "De dous mes meilleurs Konseillers,
    la seule gui gonde:
    la Pière allemannte!"



    Les amis dont Merkel se passerait bien
    PresseuropHandelsblatt

       (...) "Qui gouverne l'Allemagne?", s'interroge un brin offusqué le Handelsblatt. Le quotidien économique de Düsseldorf rapporte que la chancelière allemande est confrontée à des "souhaits, demandes et menaces" de toutes parts pour que Berlin s'engage davantage dans le sauvetage de l'euro.

       Ces derniers temps, beaucoup se sentent une vocation à conseiller la plus grande économie européenne sur ce qui devrait se faire en ces jours de crise. Ces gouvernants en herbe se trouvent à Washington, Londres, Rome, Luxembourg et Paris.
       Parmi ceux “que personne n’a invité” et qui demandent plus d'enthousiasme allemand dans la lutte contre la crise, le Handelsblatt distingue Timothy Geithner, le ministre des Finances américain, qui s’est imposé sur le lieu de vacances de son confrère allemand Wolfgang Schäuble après avoir annoncé que ‘si on laisse l'Europe plantée au bord du gouffre, on ne fait qu'augmenter le coût de la crise'.

       Autre bon conseil indésirable pour le journal, Mario Draghi, le patron de la BCE, qui pousse Angela Merkel à permettre à la BCE l’achat contesté de plus d'obligations d'Etats et à activer ainsi le bazooka, comme l'appellent les Européens du Sud, c'est-à-dire l'émission illimitée d'argent par la BCE.

       Membre surprise de ce cercle des "conseillers non invités“, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair aurait dit que le contribuable allemand devrait se porter garant pour la montagne de dette européenne à hauteur de 8 800 milliards d'euros

       Dernier de la liste, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, dont la patrie est désormais visiblement trop petite. Il reproche à l'Allemagne de faire continuellement de la politique intérieure dans la crise de l'euro et de ‘vouloir gérer les autre membres de l'union monétaire comme des filiales. (...) 

    Lire sur:


    °°°

    "Mais? Mais, les gars? On va pas pouvoir
    me voir si vous faites ça?
    - Justement...
    - Vous me trouvez laid, c'est ça?
    - Pas vraiment mais ça y ressemble"
    Sean Lee

    °°°
    Luc Desle

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