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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS DE SE RETOURNER,

    L'HIVER DU GRAND ÂGE

    T'A RATTRAPÉ)

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    "J'y vais ou j'y vais pas?"

    Reblogged from robbiestingle

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    https://blogs.mediapart.fr/monkeyman/blog/181118/

    humour-les-pataques-religieux-et-les-gilets-jaunes-oui

    Les gilets jaunes :

    des média toujours

    plus foulards rouges

       Nous sommes aujourd’hui dans le quatrième temps médiatique du traitement des Gilets Jaunes. Au début, totalement déstabilisés par cette révolte moderne de la France périphérique, le sujet saturait les ondes, d’une manière relativement neutre, si ce n’est la reprise de l’intox du ministre de l’intérieur qui disait y voir la main de l’extrême-droite, alors que les actes de dégradation semblaient bien plus venir de l’autre côté du spectre politique. Puis, la fin de l’année approchant, ces éditorialistes voulaient siffler la fin du mouvement.
     
       Sa poursuite en janvier créa une nouvelle stupeur où les Gilets Jaunes reprirent le dessus médiatique du fait de leur persistance, très majoritairement non violente. Mais depuis que l’idole présidentielle a lancé son pseudo grand débat, la grande majorité des médias est revenue à une position de défense du pouvoir, dont on se demande si elle est vraiment moins caricaturale que ce qui se passe en régime autoritaire… Passons sur l’extase ridicule provoquée par les marathons bavards du président retransmis en direct sur les chaines d’information, dont l’intérêt se traduit par le niveau des audiences. Mais toute une mécanique assez troublante s’est mise en place depuis quelques semaines. D’abord, les différents actes sont souvent rétrogradés à une portion congrue dans les journaux, alors même que le fait que le mouvement se poursuive est exceptionnel. 
     
       Ensuite, il est tout de même permis de douter des chiffres officiels de participation, les images semblant indiquer une mobilisation plus forte. Des décomptes peu suspects de sympathie jaune évoquaient d’ailleurs plus de 100 000 participants il y a un mois, près de trois fois les faibles recensements officiels. Plus choquant encore, les amalgames effarants réalisés sur la base de quelques casseurs ou provocateurs extrémistes, dénoncés par Michel Onfray dans un bon papier : les gilets jaunes seraient antisémites, et d’extrême-droite.
     
       Manque de chance, les insultes contre Finkielkraut venait d’un islamiste, et sa victime a pris soin d’exonérer les Gilets Jaunes de responsabilité ici… Mais ce n’est pas tout, le mouvement est incriminé pour un accident routier, ou pour les pertes qu’il font subir à l’économie, sans même mise en perspective avec l’importance qu’a le droit de manifester dans une démocratie. Pour couronner le tout, la propagande macroniste tourne à plein, entre glorification de la prime dite Macronet traitement ubuesque des évolutions sondagières, une hausse d’un point de confiance, dans la marge d’erreur des instituts, étant traitée comme une « remontée ». De même, sa popularité est qualifiée de stable quand plus de 70% de la population continue à ne pas lui faire confiance.
     
       Un internaute a bien vu de dire plutôt que « son impopularité reste stable »… Pour finir, il y a cette petite musique révoltante consistant à dire que les positions des Gilets Jaunes seraient incompréhensibles, alors que leur demande est claire : plus de justice sociale et fiscale, notamment pour les territoires périphériques. Il est bien normal que le mouvement se poursuive quand le pouvoir fait preuve d’une telle mauvaise foi alors même qu’il prétend organiser un débat, qui n’est en réalité qu’une campagne. Et que dire de ceux qui caricaturent les propositions des Gilets Jaunes.
     
       Nulle volonté de baisse générale des impôts, mais volonté de faire payer leur juste part aux plus riches et aux multinationales au lieu de toujours leur demander moins, au détriment de tous les autres…  Après, certains média se demandent pourquoi ils n’ont pas bonne presse dans les manifestations de Gilets Jaunes… Le traitement du mouvement depuis un mois est devenu extraordinairement biaisé et malveillant. Bien sûr, pour l’instant, le chouchou des média s’en sort, dans une configuration politique qui lui va. Mais il ne faut pas croire que cette situation soit autre chose qu’un château de cartes…
     

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (EN NOUS PEU À PEU

    LA VIE TRÉPASSE)

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     "Stop! Journée de la Femme... T'as pas le droit!"

     http://ghastlydelights.tumblr.com/post/182747055934

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     https://groupescolairemauricedocagne.wordpress.com/tag/police-nationale/

    Comment fatiguer 90 000 policiers
    sans sortir de chez soi

       Une « journaliste » (sic) de France 24 traite les GJ « d’écurie de branquignols ». Apeurée par les réactions furieuses sur les réseaux sociaux, la chaîne appelle la police qui envoie 10 cars de CRS en protection. Sachant que les « journalistes » (resic) vedettes qui salissent sur différents médias les GJ sont au moins 100, si chacun a besoin de 10 cars contenant, disons 20 CRS, les GJ peuvent, sans mettre le nez dehors, mobiliser 20 000 CRS pour protéger les enfumeurs.

       Voyons maintenant les députés LREM. Ils sont 300. Un déchaînement des réseaux sociaux va mobilier 60 000 CRS. Voyons aussi les ministres et secrétaires d’Etat. Ils sont 30 pour lesquels il faudrait au moins 6000 CRS.

       Ajoutons modestement une vingtaine de juges macronistes : ça nous fait 4000 CRS. On arrive au total de 90 000 policiers mobilisés par les GJ en des endroits précis, hors des manifestations.

       A vos claviers (pantoufles aux pieds jusqu’à samedi) !

       Théophraste R. (Distributeur de sacs en papier qui éclatent en faisant « Poum ! »).

    https://www.legrandsoir.info/

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE NE DONNE PAS

    ENVIE DE MOURIR)

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    https://infinite-paradox.tumblr.com/post/183229161516

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    http://www.arbre-a-chat-pas-cher.fr/arbre-a-chat-humour/

    « Les bienfaits des arbres » :

    un livre pour redécouvrir les forêts de nos contrées

       Châtaignier, hêtres, noisetiers de nos forêts ont longtemps fait partie de l’alimentation normale de la population française. Mais qui sait encore où débusquer ces essences et comment se servir de leurs fruits ? Le « cueilleur urbain » Christophe De Hody nous aide à apprendre à les trouver, les identifier et à utiliser leurs fruits, tout comme leurs feuilles et parfois leur écorce. Dans Les bienfaits des arbres, il décrit les propriétés nutritives, culinaires et médicinales d’une vingtaine d’arbres parmi les plus communs sous nos latitudes, le tout dans un ouvrage particulièrement agréable à lire et accompagné de photos qui serviront avant toute cueillette.

       « J’ai voulu montrer les arbres de chez nous sous un nouvel angle, pour faire prendre conscience de leur richesse et de leur beauté », nous explique Christophe De Hody. Il souhaite illustrer la beauté de notre « patrimoine végétale » mais son utilité. Parmi ses essences favorites, le tilleul« qui est particulièrement majestueux et dont chacune des parties est utilisable : ses feuilles, son écorce, ses bourgeons et ses graines ».

       Pour chaque arbre auquel est accordé un chapitre, l’auteur nous propose, en plus de quelques précisions géographiques, des anecdotes historiques qui seront bienvenues par ceux qui s’intéressent à l’histoire des forêts en France. À chaque chapitre, Christophe De Hody nous indique comment identifier les espèces (description botanique précise) ainsi que leurs particularités : on apprendra ainsi que les fleurs de noisetier ont, par exemple, une action anti-inflammatoire et que les baies de sureaux sont particulièrement riches en antioxydants.

       Mais si le livre se distingue, c’est aussi par ses nombreuses recettes et la qualité de ses images. Au menu, entre autres, une tartinade de Butternut et glands, un clafoutis aux nèfles du Japon ou un kéfir de feuilles de frêne aux pommes. Le tout, le plus souvent sans passer par la case « supermarché » ! Au détour des pages, le lecteur découvrira également une lessive à base de marrons.

       Avec Les bienfaits des arbres, Christophe De Hody réussit une nouvelle fois à nous émerveiller et nous encourage à porter un autre regard sur les forêts qui nous entourent. Son ouvrage s’adresse d’abord aux amoureux de la nature qui veulent s’intéresser dans le détail à la végétation et à développer des savoirs utiles à propos des plantes.

       Présentation de l’éditeur : « Redécouvrez une vingtaine d’arbres parmi les plus courants et les plus bénéfiques de nos forêts. Apprenez à les identifier et faites de ces plantes familières des alliés bienfaisants au quotidien !  En expliquant leur environnement, les vertus nutritives ou médicinales de leurs fruits, de leurs feuilles, de leurs bourgeons ou de leur écorce, cet ouvrage invite à une promenade en forêt et à profiter de ce que la nature peut nous offrir. Grâce aux conseils de Christophe de Hody, apprenez à récolter tout au long de l’année sans nuire au bien-être de l’arbre, pour réaliser de délicieuses recettes et vous soigner en douceur. »

       Christophe De Hody, Les bienfaits des arbres : Reconnaître, récolter, cuisiner et se soigner, Éditions du Chêne, 2018. ISBN : 978-2376710042.

    https://mrmondialisation.org/un-livre-pour-redecouvrir-les-forets-de-nos-contrees/

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS AU MOINS

    L'EMPEREUR DE TES NUITS)

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    "Super! Je vois le bout de mes orteils!"

    autumnone

    @honey–rider say cheesecake


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU DOIS SAVOIR ÉQUILIBRER

    LE HASARD ET LA NÉCESSITÉ)

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    "Oui, là... Là, tu es enfin toi-même..."

    Apollonia in ‘Experimental’, 1976 | Photo: Hans Feurer

    (via starsabovesea)

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    http://www.dixvinsblog.com/2016/02/humour-grincant-

    peuple-de-france-reveille-toi-ils-sont-devenus-fous.html

    La violence des gilets jaunes
    et des « franelas rojas » (t-shirts rouges)

       Au départ, les manifestations des peuples français et vénézuélien ont une odeur de carburant. Trop cher ici, trop abondant là-bas, aux yeux de l’ogre yankee.

       Les gilets jaunes ne veulent pas faire de la politique, mais s’ils étaient à Caracas, ils verraient des foules immenses et rouges défiler pour… soutenir leur gouvernement. Puis, c’est la guerre médiatique contre les sans grade. Dans les médias, tous les coups sont permis, tous les mensonges sont répétés en boucle. Les uns frappent par la parole, les autres avec les matraques et les flash-balls.

       Malheur aux franelas rojas qui agacent Trump en défendant leur président et leur pays. Une invasion armée leur est promise.

       Malheur aux gilets jaunes qui scandent que Macron est le président des riches. En réponse, il ordonne qu’on les estropie, qu’on les vire des plateaux des télés des milliardaires et qu’on les emprisonne.

       Toto, ou plutôt Jojo, tourne sur un pied en hurlant. La presse est la marâtre qui le menace : « Arrête de crier ou je te cloue l’autre pied ».  C’est un violent, Jojo.

    Théophraste R. Auteur du pamphlet (à paraître) : « Les Thénardier de l’Elysée contre Cosette au bonnet phrygien ».

    https://www.legrandsoir.info/

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI VIVRE NE SERT QU'À SE PLAINDRE,

    POURQUOI DONC VIVRE?)

    ùùù

    http://nadchris34.tumblr.com/post/183101452094

    ùùù

    http://phildecressac.canalblog.com/archives/2012/03/09/23717060.html

    Botul acculé : vulgarité et

    méchanceté des « élites »

        « Autrefois, j’avais un test que j’appelais le « test de la pouffiasse » : si je dînais avec une fille qui hésitait pendant des plombes avant de décider ce qu’elle allait prendre, c’était assez mal barré. Et si je lui disais : « Prenez donc de la morue aux épinards » et qu’elle s’abîmait dans une contemplation encore plus sidérée de la carte en me demandant d’une voix éteinte « Ouchais, j’voispas », ça devenait carrément rédhibitoire. » BHL dans une interview de GQ en 2009.

       Le mépris et la vulgarité de l’industriel de la « philosophie » sont monnaie courante quand il parle des femmes, même si, aujourd’hui où le sexisme crasse passe moins bien, il surveille un peu plus son langage, par prudence. Il a déclaré par exemple que « le discours philosophique » était « étranger » aux femmes, que l’argent leur allait mal, qu’il s’amusait de l’émoi des « vilaines » quand il condescendait à les draguer, a déploré que les femmes qui travaillent soient souvent coiffées et maquillées un peu trop à la va-vite, etc. etc. Mais il a défendu Polanski, DSK et Carlos Ghosn, malheureux hommes riches poursuivis pour de simples histoires de viol ou d’abus de biens sociaux – si les élites ne peuvent plus rien faire, alors ! Et maintenant il diffame gravement Ruffin. Et, à travers lui ou directement, les Gilets jaunes.

       La violence, la méchanceté, l’obscénité verbale de ceux qu’on appelle élites, qui se prennent pour des élites et qui prônent une politique de l’élitisme – celle des « premiers de cordée » – dépassent en ignominie les violences verbales qui peuvent venir du peuple parce qu’elles viennent de privilégiés qui n’ont aucune raison objective de sombrer dans la haine de moins favorisés qu’eux.

       Et pourtant c’est dans la haine qu’ils vivent : elle éclate au grand jour dès qu’ils se sentent menacés. Luc Ferry appelant à tirer sur les manifestants, Macron multipliant les insultes à l’égard des classes populaires (il y a quelques jours encore, il a traité de « bête étrange » une Gilet jaune qui avait le tort d’intéresser quelques journalistes plus que lui-même), et tant d’autres qui se répandent dans les médias en anathèmes contre le peuple, les chômeurs, les femmes voilées, les femmes et les hommes qui travaillent et n’arrivent pas à vivre correctement du fruit de leur travail : voilà où est le vrai danger pour la démocratie et pour la république. Ils accusent les populismes, mais ce sont eux qui les engendrent, par leur élitisme. Le populisme comme flatterie malhonnête du peuple n’est que le miroir de l’élitisme comme vanité criminelle des élites.

       Quelle conception ont de l’humanité les pareils de BHL, qui lorsqu’il s’occupait encore de la société fondée par son père, des années 80 jusqu’en 1997, pilla les forêts en logeant ses ouvriers africains quasi esclavagisés « dans des niches mal aérées », selon une ONG qui enquêta sur place (citée par Nicolas Beau et Olivier Toscer dans Une imposture française) ? Qui rejoignit Sollers et Gluksmann à l’Internationale de la résistance, une officine créée en 1983 et financée par les services secrets américains, utilisée pour de sales besognes politiques en Amérique Latine, soutenant notamment les contras, milices du dictateur d’extrême droite Somoza ?

       Qui, en 2001, au moment du G8, traitait de « voyous publics » les altermondialistes qui osaient dénoncer les nuisances de la finance ? Qui continue aujourd’hui à se déclarer fier d’avoir poussé à semer la guerre, le chaos et la mort en Libye où sont maintenant mis en esclavage les migrants africains ? Qui… etc., etc., un article ne peut suffire à rappeler tous les méfaits de cet homme, toutes ses manipulations, tous ses mensonges, tous ses abus, commis par obsession de l’argent et de la gloire, comme c’est le cas pour ses semblables qui se prennent pour des élites au-dessus des lois – alors que les vraies élites sont ce qu’il y a de meilleur dans un ensemble d’êtres.

       Derrida, cité par Jade Lindgaard et Xavier de La Porte dans Le nouveau B-A BA du BHL, disait : « Il n’y a pas de disciples de Bernard-Henri Lévy, de Sollers ou de Glucksmann. En même temps, parce qu’ils sentent – et ils sont assez intelligents pour cela – le jugement critique et sévère dans leur propre milieu de gens comme moi et d’autres, ils les haïssent. (…) Tout à coup, on s’aperçoit que Sollers défend Lévy, pourquoi ? Que Lévy défend Sollers, pourquoi ? Que tout à coup Finkielkraut, qui a toutes les raisons de ne pas être d’accord avec Bernard-Henri Lévy, fait alliance avec Lévy. […] Il y a là une configuration de tous ces intellectuels-là, ensemble, mécanique. Et je crois qu’ils se serrent les coudes, parce qu’ils sont à la fois combatifs et acculés. »

       Les peuples peuvent se laisser plus ou moins illusionner un temps, mais de plus en plus ils voient que ces fausses élites qui prétendent gouverner le monde ne sont en rien ce qu’il y a de meilleur parmi les hommes. Que les personnes les meilleures d’entre nous sont celles qui œuvrent, d’une façon ou d’une autre, non pour leur enrichissement et leur gloire, mais pour le bien commun, pour plus de justice et plus de fraternité, pour plus d’épanouissement de l’humanité. Ce sont justement ces personnes-là, les réelles élites, qui sont l’objet des insultes les plus ignobles des fausses élites. Leurs insultes, leurs manipulations, leurs violences de toutes sortes sont les réflexes apeurés de gens acculés par leur propre mensonge existentiel.

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/botul-accule-vulgarite-et-213159

    ùùù

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (AMBITIONNES-TU VRAIMENT

    D’ÊTRE LE ROI DU MARIGOT?)

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    (Parfois, pour s'amuser, Sophia faisait amie-ami avec un poisson)

    (via trombonne)

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    "Tu fais un nu de moi, hein?" fit la jeune femme qui

    ne réalisa que trop tard qu'elle venait d'être cambriolée.

     hauntedbystorytelling

    Karin Székessy :: Female Hands, ca. 1979 / via zzzze

    %%%

    "Moi, j'adooore les chats", prétendait Noémie.

    (Elle changea d'avis quand un de ses matous

    lui griffa méchamment les seins)

    kathifee-world:

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    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE VENT EMPORTE SOUVENT

    LES MAUVAISES PENSÉES)

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    "Ahahah... Tu as vu comme sa voiture a explosé! 

    Et maintenant, elle flambe... Ahaha... Il ne doit

    plus en rester grand chose de cet idiot"

    https://infinite-paradox.tumblr.com/post/182459694844

    ***

    https://comptoirdudessin.com/

    Commode, l’empereur qui rêvait d’être un gladiateur...

    une conférence passionnante d’Eric Teyssier...

       Invité lors du festival de la biographie à Nîmes, Eric Teyssier, éminent spécialiste de la Rome antique, est venu présenter une biographie de Commode, dernier empereur de la dynastie des Antonins. Petit fils d'un empereur, Antonin le Pieux, fils d'un empereur Marc-Aurèle, fils d'une impératrice, Commode appartient à une véritable dynastie. Commode rêvait de devenir un gladiateur couvert de gloire... de la même façon, Néron, lui, se rêvait acteur de théâtre, et bien sûr, ce faisant, il ridiculisait la fonction.

       On peut s'étonner que ce jeune empereur ait éprouvé une passion pour le métier de gladiateur mais la gladiature était alors, au deuxième siècle de notre ère, un sport national, c'était un fait de société. Les gladiateurs étaient des sportifs entraînés, tout le monde se passionnait, à cette époque, pour les spectacles des amphithéâtres. Les gladiateurs étaient de véritables stars : on les connaissait par différents supports, les lampes à huile, les mosaïques, les statues, les fresques.

       Le public participait aux combats, il encourageait ces héros avec ferveur et enthousiasme... les dames romaines appréciaient beaucoup ces athlètes virils. Dès qu'il accède au pouvoir, âgé seulement de 19 ans, Commode est acclamé : il organise des cérémonies, des jeux, des combats de gladiateurs. Le peuple en est reconnaissant. Mais, influencé par son oncle par alliance et en même temps son beau frère, Lucius Verus, un débauché qui ne s'intéresse qu'aux courses de chars, aux combats de gladiateurs, aux orgies, Commode va peu à peu se laisser entraîner sur la mauvaise pente.

       Il faut préciser que le jeune Commode a dû affronter très tôt des épreuves : la perte de son frère jumeau, un complot qui aurait été organisé en 175 par sa propre mère, Faustine : celle-ci aurait encouragé un général à s'emparer du pouvoir. Mais, ce qui va surtout faire basculer Commode, c'est le complot de sa propre soeur, Lucilla... En 182, Lucilla a voulu tuer son frère. Commode avait épousé une jeune aristocrate, Crispina, et dès lors, Lucilla avait été mise un peu de côté : elle ne l'avait pas supporté.

       Commode sombre alors dans la paranoïa, se replie sur lui-même, se réfugie dans le palais des Quintilii. En 182, les Quintilii soupçonnés de complot avaient été mis à mort sur ordre de l'empereur Commode qui avait confisqué tous leurs biens, y compris leur villa qui sera intégrée aux propriétés impériales pendant trois siècles. 

       Là, c'est l'orgie permanente : il a 300 concubines, et 300 concubins et il est de plus en plus fasciné par la gladiature. Et c'est là qu'il commence à dérailler : il prend de véritables armes contre des adversaires qui ne sont pas armés, ou équipés avec des armes en bois. Evidemment, il gagne toujours et il est applaudi par sa cour de débauchés. Commode devient secutor, l'adversaire du rétiaire. Il finit par croire qu'il est un véritable gladiateur, un secutor... et Commode en vient à se désintéresser des affaires, il abandonne tout à son entourage.

       L'empire part à la dérive, l'empereur n'est plus aux commandes. Seule l'armée reste solide. Commode se prend même pour Hercule : il apparaît sous l'image de ce héros, avec la peau du lion de Némée, avec sa massue... Puis Commode veut descendre dans l'arène du Colisée : l'affiche est belle, mais le combat ressemble à une mascarade face à des gladiateurs désarmés. Le peuple mécontent siffle... 50 000 spectateurs le conspuent. Commode dit alors au chef de la garde prétorienne : "Tuez les tous !"

       Complètement déconsidéré, Commode est, dès lors, isolé. Le 31 décembre 192, l'esclave Narcisse ou un gladiateur chargé de cette mission l'étrangle dans son bain alors qu'il avait survécu à une tentative d'empoisonnement, conséquence d'un complot mené par son préfet du prétoire, Laetus, son chambellan, Eclectus, et sa concubine Marcia. Ceux-ci étaient en effet menacés de tomber en disgrâce et auraient donc décidé de prendre les devants.

       Commode meurt à 31 ans : c'en est fini de la dynastie des Antonins et une époque de troubles s'ouvre alors. Ce n'est pas tout à fait le début de la fin, mais c'est la fin du commencement pour l'empire romain.

    Le blog :

    http://rosemar.over-blog.com/2019/02/commode-l-empereur-qui-revait-d-etre-un-gladiateur-une-conference-passionnante-d-eric-teyssier.html

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'APPRENDRE QUE LE STRICT INUTILE)

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    (Ces sucreries spécial Belles-Mères me parurent suspectes)

    infinite-paradox:

    Caution: Hot stuff here on this blog. 

    ***

     

     
    Redonner un sens au progrès
     

       Quel crédit accorder aujourd’hui à l’idée de progrès social ? Quelle vision cohérente peut-on en proposer et quelles transformations faudrait-il mettre en œuvre pour avancer dans sa direction ? A ces questions, le Manifeste pour le progrès social, synthèse des travaux d’un panel d’universitaires, apporte des réponses dont la concrétisation ne dépend que de nous. A sa manière, en évitant les grandes envolées, il offre une plateforme réaliste à bien des idées radicales et tord le cou à bien des conceptions étriquées de l’économie et des réformes à faire. On pourrait trouver qu’il en dit trop, s’agissant d’un « manifeste », ou pas assez, pour qui voudrait entrer dans le détail des réformes proposées. Toutefois, l’équilibre était certainement difficile à trouver et les auteurs voulaient visiblement rendre compte des débats qui ont occupé une partie des travaux du panel.

       Coordonné par Marc Fleurbaey, professeur d’économie à Princeton, spécialiste de l’économie du bien-être, l’ouvrage résume les idées principales du premier rapport du Panel international sur le progrès social. Cet important travail a mobilisé trois cents universitaires de nombreuses disciplines et du monde entier afin de présenter une vision du progrès et des transformations des institutions et des conventions à opérer en conséquence.

       La première partie est consacrée au diagnostic. Le premier chapitre résume à grands traits les progrès de l’humanité depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et pointe les catastrophes à venir si nous ne faisons rien. Le chapitre suivant traite de la mondialisation et des changements technologiques, deux des principales forces qui gouvernent l’évolution de l’économie, de la politique et de la société sur la période. Ses auteurs soulignent notamment leurs incidences fortes en matière d’évolution des emplois et des revenus du travail qui se font sentir de manière très inégale suivant les différentes catégories de la population. Ils insistent sur la nécessité de piloter ces changements. 

       Si l’on se tourne maintenant vers les idées et les croyances, les valeurs de respect et d’égale dignité ont également progressé sur la période. La préservation de la nature, la solidarité ancrée dans la société civile, l’égalité entre tous, mais également le respect des différences, sont des valeurs qui ont retenu davantage l’attention, cela au sein des différentes cultures, parallèlement à la prise de conscience croissante d’un destin planétaire commun à tous les êtres humains. 

       Le quatrième chapitre traite des grands défis auxquels nous sommes confrontés. Il s’agit de réduire les inégalités entre les pays et au sein de ceux-ci, de remettre la planète sur une trajectoire permettant la préservation des écosystèmes et la survie de l’espèce humaine, d’étendre et d’approfondir les libertés fondamentales, l’Etat de droit et les principes démocratiques pour tous les peuples. Si ces objectifs sont parfois en tension entre eux, ils paraissent néanmoins indissociables.

       La deuxième partie du livre s’intéresse aux moyens d’atteindre ces objectifs. Le chapitre cinq revient sur les différentes voies qui ont été explorées entre le capitalisme et le socialisme. Il distingue ainsi deux formes d’Etat-providence, qui dans la pratique se sont hybridées de multiples manières. La première vise à atténuer les inégalités créées par le marché en redistribuant les ressources, et la seconde à augmenter les chances de chacun de réussir dans une économie de marché. Une autre voie promeut, elle, le développement de sociétés participatives ou coopératives.

       Cette dernière en particulier donne une importance aux questions de pouvoir et de statut social dans l’entreprise, et non pas uniquement à la propriété ou à la répartition des ressources. Or la distribution du pouvoir et celle des statuts sociaux sont des données essentielles de la qualité d’une société. Ce constat doit ainsi conduire à prendre en compte ce qui se passe dans les familles, sur les lieux de travail ou encore à l’école. Une distribution plus équitable en la matière conditionne en effet les capacités de chacun de s’épanouir et produit également un grand nombre d’autres effets bénéfiques.

       Les chapitres suivants examinent les transformations qui pourraient alors contribuer à faire advenir une société plus juste. Le chapitre six est consacré aux réformes qu’il conviendrait de mettre en œuvre s’agissant des institutions centrales du capitalisme moderne : l’entreprise, les marchés et les institutions financières. 

       L’ouvrage s’attache ici en premier lieu aux réformes à mener s’agissant de la gouvernance et des objectifs que se fixent les entreprises. Il rejoint sur ce point des réflexions nourries, en France en particulier, mais qui peinent encore à trouver une concrétisation véritable. Il explique qu’il conviendrait de limiter ou d’abroger le privilège de la responsabilité limitée (des sociétés à responsabilité limitée), d’opter pour une conception de l’entreprise comme bien commun servant une multiplicité de parties prenantes, et enfin de favoriser le développement de structures légales différentes pouvant constituer une alternative aux entreprises classiques. Ces transformations seraient d’autant plus d’actualité que les entreprises multinationales ont vu leur nombre, leur richesse et, plus encore, leurs profits s’accroître dans des proportions très importantes sur la période.

       Elles ont ainsi pu échapper, de plus en plus, au pouvoir des Etats et convaincre ceux-ci de mener des politiques qui sont à leur avantage. C’est pourquoi il conviendrait ainsi également d’exiger que celles-ci fassent preuve d’une totale transparence quant à leurs dépenses de lobbying et d’influence, comme de faire en sorte qu’elles soient taxées à hauteur des profits qu’elles réalisent. Enfin, sur un autre plan, elles devraient être encouragées à faire évoluer leur management de manière à favoriser la participation, une organisation plus horizontale, plus inclusive et qui valorise la collaboration et le souci des autres.

       L’extension du rôle du marché, conjointement à la financiarisation, est l’autre grande dynamique qu’a connue le capitalisme au cours des quarante dernières années. Toutes les deux sont problématiques à plusieurs titres et devraient pour cela retenir toute notre attention.

    http://free.niooz.fr/crise-de-letat-providence-crise-de-lunite-nationale-3238086.shtml

       Le chapitre sept revient sur les transformations à apporter à l’Etat-providence. Celui-ci fait  aujourd’hui face – tout du moins dans les pays développés tandis que les pays en transition en mesurent encore les énormes avantages – à d’importants défis. Du côté des recettes, du fait de la baisse des taux d’imposition sur les sociétés et les hauts revenus, obtenue par les actions de lobbying mentionnées ci-dessus, et de l’autre, celui des dépenses, du fait notamment du vieillissement de la population, de l’accroissement des coûts des traitements médicaux, des effets de la vague d’automatisation sur les emplois ou encore de l’augmentation des dettes publiques. 

       Le livre plaide ici en faveur d’un modèle d’Etat-providence social-démocrate, à la scandinave, mais qui mettrait l’accent sur les négociations décentralisées, comme moyen de favoriser la responsabilisation des individus et leur participation aux décisions qui les concernent. L’Etat acquerrait ainsi le rôle, complémentaire par rapport à ceux qu’il remplit déjà dans ce modèle, de soutenir et de garantir une démocratisation économique par l’implication de toutes les parties prenantes dans tous les organes de décision qui affectent leurs intérêts. Des mesures générales pourraient encore compléter ce modèle telle que l’adoption d’un revenu de base universel, parallèlement à une taxation des rentes, ce qui permettrait de réduire le poids des taxes qui pèsent sur le travail. Enfin, il devrait encore intégrer une gestion rigoureuse des externalités environnementales.

       Le chapitre huit aborde ensuite les moyens de démocratiser la politique. « Même si le meilleur service que l’on peut rendre à la démocratie est de lui donner un environnement social sain sous la forme d’une société juste, de nombreuses réformes spécifiques pourraient être mises en place pour améliorer la politique au niveau national : combattre la corruption et le lobbying, réformer le financement des campagnes, augmenter la participation des citoyens aux processus de prise de décision, démocratiser les médias et les télécommunications considérées comme des biens communs et adopter de meilleurs systèmes électoraux. » . L’ouvrage préconise ici en particulier d’abandonner le scrutin uninominal pour lui substituer un système qui sélectionne le candidat ayant obtenu la meilleure note auprès du plus grand nombre d’électeurs.

       La conclusion traite pour finir des acteurs qui devraient opérer ces transformations. Les changements dont il est question, qui engagent des modifications qui concernent l’ensemble de la société et impliquent des évolutions des comportements et des normes, ne peuvent guère s’imaginer sans la participation de toutes les parties prenantes. En outre, il existe tant de possibilités pour améliorer les institutions qu’une direction centralisée pour l’expérimentation sociale a peu de chance de fonctionner, ce qui plaide là encore pour une mobilisation des acteurs à la base. 

       Le Manifeste pour le progrès social se termine ainsi logiquement sur un appel à tous pour promouvoir et impulser ces changements dans les différentes sphères où nous évoluons nous-mêmes, tout en insistant sur l’importance de la coordination internationale dans toutes ces actions.

    https://www.nonfiction.fr/article-9782-redonner-un-sens-au-progres.htm

    ***

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (ENVIEUX UN JOUR

    MALHEUREUX TOUJOURS)

    ùùù

    "Toi, t'as pas le moral...

    - Et toi, t'es super observateur..."

    mabellonghetti:

    Isabelle Adjani photographed by Anny Duperey, 1973

    ùùù

    https://latuffcartoons.wordpress.com/tag/venezuela/

    Trop de fer dans les épinards
    pour le Venezuela

       N’ayant pas réussi à faire entrer au Venezuela leurs camions d’« aide humanitaire », les sbires de Juan Guaido, président fantoche et marionnette des USA, en ont incendié quelques-uns. Objectif : faire croire que les destructions de nourriture étaient l’œuvre des FANB (Forces armées nationales bolivariennes), scandaliser le monde entier, justifier une invasion du Venezuela par les USA.

       Hélas, le coup était trop grossier et il a échoué. Pis : les incendies n’ont pas consumé la totalité des cargaisons et, dans les décombres, on a trouvé des matériels indigestes comme des sifflets, des câbles, des masques à gaz et des clous.

       LGS a publié le 7 février un article prémonitoire sur le contenu des camions de nourriture. Il commence par une histoire dont on ne se lasse pas. Un touriste, venant de Suisse avec un sac plein de montres en or, déclare au douanier français qu’il transporte de la nourriture pour ses lapins. Le douanier fait vider le sac et il s’écrie :« Ils mangent ça, vos lapins ? ». Et le contrebandier : « S’ils n’en veulent pas, ils n’auront rien d’autre ! ».

       Théophraste R. Auteur du polar en espagnol (à paraître) : « El yanki que confundió el petróleo y la libertad ».

       Supplément : Vidéo.
       Guaido a embauché des guarimberos vénézuéliens (sicaires, hommes de main) pour provoquer des violences à la frontière. Le salaire promis ne leur ayant pas été versé, ils sont une centaine, très jeunes, qui adjurent les militaires loyalistes de les laisser revenir au pays.

    https://www.legrandsoir.info/

    ùùù

    Benoît Barvin


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