• "Quand le miroir me regardait, je détournais les yeux". Jacques Damboise in "Pensées bof".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (FAIS EN SORTE QUE TON 

    CŒUR CHANTE TOUS LES JOURS)

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    (La méthode de ma Belle-Mère pour rendre ses

    doigts plus minces me semblait un rien bizarre)

    Source: oneletterwords.com

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    http://alaingiraud.eklablog.com/l-etat-gaspilleur-ou-l-etat-mafieux-

    celui-de-nos-dirigeants-politiques-a112900050

    Qui gaspille ?

    Qui profite ?

       C’est bien connu, selon les élites de la société civile, des gouvernements successifs et du patronat, les français (en particulier les plus modestes) gaspillent trop et vivent au dessus de leurs moyens. Pourtant quand sur un salaire au smic on a retiré les charges salariales environ 21%, le loyer, l’électricité, l’eau, les impôts, les assurances, que reste-t-il à ce travailleur pour manger, s’habiller et se distraire ? Il est très facile de dire qu’il y a trop de gaspillage mais où se situe-t-il ?

       De plus en plus les services publics que ce soit au niveau de la santé, de l’éducation, grattent sur les services rendus. Les emplois sont supprimés, on ferme des hôpitaux, on aggrave les conditions de travail du personnel hospitalier, on ferme des classes en matière d’éducation et malgré cela il faut continuer à payer des impôts.

       Que ce soit sur le produit acheté et consommé, la TVA est la même pour tous, le prix du kWh, le mètre cube d’eau,  est le même pour tous, pourtant au regard de la différence de revenu on ne peut pas parler d’égalité. Les écarts sont énormes entre les élites et les travailleurs. Alors en matière de gaspillage ce ne sont certainement pas les petits salaires qui en sont la cause.  Afin de réduire le gaspillage, Macron et son équipe veulent aller plus loin, pousser la rationalisation et gratter les fonds de tiroir.

       L’objectif c’est la réduction du coût de la main d’œuvre, précarisation de l’emploi. Contraindre les travailleurs à accepter, quelles qu’en soient les conditions, le travail qui leur sera imposé. Les français sont des fainéants alors pour mieux les contrôler, ils veulent privatiser pôle emploi et confier la gestion des chômeurs à des organismes privés dirigés majoritairement par le patronat.

       Ainsi en rationalisant, en contrôlant le chômage, les patrons pourront faire travailler leurs industries avec un minimum d’effectif et ainsi disposeront d’une main d’œuvre soumise et à bon marché. A y regarder de près, c’est le principe américain. Les travailleurs doivent se présenter le matin à l’embauche sans être certain d’avoir du travail pour la journée. Bien évidemment pour parvenir à cela le patronat cherche à faire modifier le code du travail jugé trop compliqué à ses yeux.

        Les Français sont trop souvent malades aussi le gouvernement entend faire payer plus cher aux malades les soins médicaux et d’hospitalisation mais en contrepartie laisse les entreprises tuer ou contaminer à leur aise (affaire du sang, amiante, scandale sur la qualité de certains médicaments). Dans le même temps les hôpitaux sont sacrifiés au profit des cliniques privées, les dépassements d’honoraires sont devenus monnaie courante de la part de certains spécialistes. Pour certains malades au chômage, qui n’ont pas de mutuelle, alors les soins sont devenus impossible. Pour se nourrir, bon nombre de petits revenus sont contraints d’acheter leur alimentation dans des discounts et pratiquer la « mal bouffe ».

       Avant de porter des jugements sur le comportement des Français, de les traiter de fainéants, leur reprocher de trop gaspiller, d’être un peuple ingérable, il serait plus que judicieux que ces gens, qui vivent sur le dos de la pauvreté, viennent sur le terrain et constatent combien « la mal bouffe », « la mal santé » est responsable de « la mal vie »

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-gaspille-qui-profite-198295

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    Benoît Barvin

    « "Je sus que ma Belle-Mère s'était radicalisée quand je compris qu'elle ne rasait plus ses poils de barbe". Jacques Damboise in "Pensées sottes"."Le bonheur d'inexister se répandait sur toute la planète, hélas". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet". »

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