• "Moi j'adore cet opéra de Mozart, Cosi Fan Putte, avouait grassement ce sinistre Premier Ministre Italien". Benoît Barvin in "Pensées à contre-sens"



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    "Alors, Claude, comment s'est passée cette opération?
    - Tu te gourres, mec, mon prénom c'est Frank.
    - Ben ça alors... Tu lui ressembles tellement!"


    Claude Guéant. Opéré mardi prochain pour un pontage coronarien.

       (...) Agé de 66 ans, le ministre ne sera pas pour autant libéré de ses obligations. Il "recevra quotidiennement ses principaux collaborateurs pour assurer le suivi des dossiers", précise dans la foulée le ministère. Même s'il doit se préserver du tumulte des affaires. Hier, le rapport de la Cour des comptes sur la gestion de la sécurité en France n'a pas manqué de le mettre dans tous ses états. (...)

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    "La main sur le portefeuille coeur
    je n'étais pas au courant que cette
    prime était prévue..."


    Sénat. 
    Gérard Larcher veut annuler la prime exceptionnelle


    (...) La prime exceptionnelle de 3.531,61 € versée aux sénateurs a suscité le malaise, certains d'entre eux ayant même publiquement annoncé qu'ils la rembourseraient. Si Gérard Larcher avait indiqué mercredi soir qu'il s'agissait de "la revalorisation d'une indemnité liée à l'exercice du mandat", il a aujourd'hui quelque peu changé d'avis, et a souhaité son annulation.

       "Cette décision [de verser la prime] suscite interrogations et débats, je les comprends et les partage (le lendemain, mais pas la veille?) . Je souhaite (j'exige ferait plus mâle quand même) donc l'inscription de ce point à l'ordre du jour de la plus prochaine réunion du Conseil de Questure pour une annulation", a déclaré le président du sénat Gérard Larcher. (quel courage!) (...) 



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    "Si je vais en vacances à Karachi? Vous êtes un impertinent, 
    Monsieur, et je vous demande de vous taire!"

    Affaire Karachi : 
    un témoin-clé nie l'utilisation de fonds secrets 
    pour financer la campagne de Balladur en 1995 
    (Mais...?)

       (...) Le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé du volet financier de l'affaire Karachi, a aujourd'hui une conviction, étayée par de nouveaux éléments judiciaires : les 20 millions de francs (3 millions d'euros) en espèces qui ont alimenté de manière suspecte la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995, proviendraient bien de rétrocommissions versées à l'occasion de marchés d'armement. Il peut désormais s'appuyer, pour conforter son raisonnement, sur le témoignage dePierre Mongin, actuel PDG de la RATP et ex-chef de cabinet de M. Balladur de 1993 à 1995.
       Entendu lundi 4 juillet par le juge Van Ruymbeke, M. Mongin a assuré au magistrat que les fonds secrets de Matignon n'avaient pas été mis à contribution pendant la campagne de 1995. "Je n'ai pas personnellement, dans la gestion de ces fonds, attribué de l'argent à la campagne de M. Balladur, confie M. Mongin sur procès-verbal. (...) Je n'ai pas remis d'espèces directement à M. Balladur."
       Or, le juge Van Ruymbeke a déjà pu établir que ces sommes, apportées à la banque par liasses épaisses, en grosses coupures, ne pouvaient être le fruit de collectes organisées dans les meetings, contrairement à la version présentée par l'ancien premier ministre et ses proches (Le Monde du 1er juillet). Il ne reste donc au magistrat qu'une seule hypothèse de travail : les 20 millions de francs suspects auraient été obtenus via des intermédaires imposés par le cabinet de François Léotard lors des négociations finales des contrats de livraison d'armes Agosta et Sawari II signés en 1994. Les faramineuses commissions promises aux intermédiaires se seraient ensuite transformées en rétrocommissions. (...)

    Gérard Davet et Fabrice Lhomme
    Lire l'article entier sur:

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    "Alors, comme ça, une rétrocomission, c'est mal, hein?
    Tu vas voir, sale enf... de politicard ce que
    j'en pense, moi!"
    bartie.free.fr   (Scarface)
    Rétrocomission
    (rappel...)

       (...) Une rétrocommission, pratique illégale, est le fait pour un vendeur de verser une commission plus importante que demandée à un intermédiaire pour récupérer ensuite, de façon occulte, la partie de la somme superflue après la transaction initiale. Lors d'un marché à l'exportation, la commission et la rétrocommission permettent la rémunération des intermédiaires ou courtiers internationaux en liquidité transférable à une banque, généralement dans un paradis fiscal.
       Ce type de mécanisme est souvent utilisé pour décrire les pratiques de vente qui ont eu lieu après le choc pétrolier et jusque dans les années 2000 entre les pays développés et les pays pétroliers (mais jamais après, évidemment). Ceux là sont alors en concurrence pour obtenir les marchés, et passent par des intermédiaires pour faciliter les transactions. Ces intermédiaires sont rémunérés par les commissions. Ces dernières étant opaques, les Etats peuvent offrir plus que demandé en exigeant que tel ou tel organisme ou parti récupère ensuite de façon occulte la somme superflue. (...)


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    (Métaphore de l'Allemand masochiste qui veut qu'on taille
    encore plus dans les aides publiques)

    Les Allemands ne souhaitent pas de baisse des impôts

    Le Point.fr - Publié le 08/07/2011 à 10:35
       70 % d'entre eux jugent que leur gouvernement ferait mieux de lutter contre le déficit public.
       (...) Grâce à une reprise économique particulièrement vigoureuse en Allemagne, le gouvernement a pu limiter les déficits budgétaires et a enregistré des recettes fiscales bien supérieures à ses prévisions ces deux dernières années. Et même si les plans d'aide aux pays de la zone euro, dont l'Allemagne est le principal contributeur, vont peser dans les années à venir, le gouvernement allemand, à la popularité en berne dans les sondages, a décidé mercredi de réduire les impôts sur les faibles revenus en 2013, année d'élections législatives.
       Selon le sondage d'Infratest-Dimap de vendredi, si les élections législatives devaient avoir lieu ce dimanche, la coalition conservateurs-libéraux emmenée par Angela Merkel ne recueillerait que 37 % des suffrages, contre 49 % à l'attelage d'opposition sociaux démocrates/Verts. (...)


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    Luc Desle
    « "Quand il disait, mes petits lardons en parlant de ses enfants, cet anthropophage savait de quoi il parlait". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet""La femme à barbe adorait les chauves". Benoît Barvin in "Cas z'étranges" »

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