Depuis 17 ans, Tex présentait chaque jour une émission idiote à grand renfort de grimaces en multipliant les facéties lourdingues, face à des couples intimidés et tellement fiers de passer à la télé pour raconter leur vie de couple.
Bon audimat. Donc : gloire, argent (le bonheur est dans le blé). Mais, enivré par sa réussite, Tex se laisse aller à une blague qui court partout (1), mais sous le manteau en ces temps de #balancetonporc. Tollé ! Sa chefferie le vire sans autre forme de procès, comme un SDF endormi dans le hall du Ritz.
Tex n’a pas été expulsé parce qu’il a abruti des dizaines de millions de citoyens, pas parce qu’il a confisqué des milliers d’heures d’antenne à des émissions intelligentes et à des animateurs qui pouvaient enrichir nos connaissances et faire proliférer nos neurones en nous divertissant. Non, ça, on le lui pardonne en haut lieu. Voire on l’en remercie. Mieux : c’est pour cette réussite dans l’abêtissement des masses qu’il a duré si longtemps.
La mafia de ses confrères le soutient. Pas moi qui n’arrive pas à voir la différence entre animateur et abrutisseur dans les émissions de variétés télévisées d’une France où l’on enregistre une baisse du Q.I. des citoyens.
NOTE (1) « Vous savez ce qu’on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir ? On ne lui dit plus rien ! On vient déjà de lui expliquer deux fois ! ». Blague que je déppasrouve, désappe tourve, désapprouve… Ouf, parapluie enfin ouvert !