• "Le Résident était si inculte qu'aucune pensée ne poussait en lui". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pets"

    Par tomdrake dans humour le 14 Novembre 2010 à 15:16


    °°°
    "Comme chef de l'Etat, 
    deux choses lui avaient manqué: 
    qu'il fût un chef; qu'il y eût un Etat."

    Mémoires de guerre (1944-1946)
    Citations de Charles de Gaulle 


    "Incroyab'! Quelle profondeur!
    Ce parfait de l'injonctif, quelle super trouvaille! 
    On s'demande où'c'qu'il allait chercher tout ça!"


    °°°
    Lu sur:






    (...) Avec un peu (beaucoup serait plus approprié) de cynisme, le président (?) de la République a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur, le général De Gaulle (il y en a eu d'autres entre eux deux, quand même).

       Pourtant, c'est toute la politique étrangère de la France qui vient de basculer. Un virage complet (irréversible?) après 50 ans d'indépendance militaire (pas évidente), une indépendance voulue depuis toujours par le général. Déjà, l'homme de 1940 s'etait battu pour que la France libre soit bien indépendante, pour que sa voix soit une de plus à côté de Churchill, Roosevelt ou Staline (effaçant ainsi les plans méprisants à l'égard de notre pays de Roosevelt, l'ami américain...).

    Ensuite, il y eu la prise de distance avec l'Otan et la politique des Etats-Unis d'Amérique (non, disait le Général, les USA ne sont pas forcément nos amis, ni même ceux de la planète, avec leur amour immodéré du fric - ça, c'est moi qui l'ajoute - et leur Démocratie fantasmée). Pour assoir cette indépendance, la France s'est même doté de la bombe atomique (pas vraiment une bonne idée, mais, bon...)

       Et puis,  Nicolas Sarkozy (dit le Minuscule) est arrivé pour balayer tout cela. Pour bien affirmer que la France abandonnait une certaine idée de sa grandeur, il s'est rapproché de l'Otan (je suis contre, tout contre). La semaine dernière, il a renforcé la coopération militaire (y compris nucléaire) avec l'armée Britannique, c'est à dire avec les USA (on ne saurait mieux dire).

       Cette décision modifiant de manière fondamentale notre diplomatie, notre place sur l'échiquier des nations, n'a jamais été l'objet d'un débat parlementaire ou public (quand cela est, l'Assemblée conclave Tartufesque et ratifie un traité que le peuple français avait rejeté...).
       C'est une manière (efficace et cynique) d'effacer la dernière marque du gaullisme dans notre nation (rendre hommage aux morts, on sait ce que cela vaut).
       Après la mort physique, la mort spirituelle. La page est tournée. (La France est désormais un pays d'ambitions moyennes, de taille moyenne, mais d'appétit de fric féroce, à l'image de son Résident actuel).


    °°°


    "Ce qu'il faut surtout pour la paix, 
    c'est la compréhension des peuples. 
    Les régimes, nous savons ce que c'est: 
    des choses qui passent. 
    Mais les peuples ne passent pas."

    Citations de Charles de Gaulle 
    http://www.betapolitique.fr/Crime-contre-l-39-Humanite-au-25534.html


    (Ils trépassent simplement)

    °°°
    "Comme un homme politique 
    ne croit jamais ce qu'il dit, 
    il est étonné quand il est cru sur parole."

    Citations de Charles de Gaulle 






    "Serrez-vous la main pour sceller cet accord historique de la semaine"


    (Bon, là... la parole n'est peut-être pas vraiment cru)


    °°°

    "Dans ce monde d'aujourd'hui, 
    on ne peut dissocier le sentiment 
    et la politique."

    Citations de Charles de Gaulle 


    "Dis, si t'es premier ministre, tu m'prendras, hein?
    - Et pas qu'un peu, ma jolie blonde!"

    °°°
    "Dans toute association de deux hommes, 
    il y en a toujours un qui se fait porter par l'autre."

    Citations de Charles de Gaulle 
    http://www.bobcesca.com/blog-archives/2009/04/lets_do_this.html


    "Et dire que c'est moi qui doit porter ces trois guignols...)


    °°°


    Benoît Barvin
    « "Atteint d'une extinction de voix, cet acteur du muet fut aussitôt licencié". Benoît Barvin in "Pensées à contresens""Il était tellement ambitieux qu'il se succédait sans cesse à lui-même". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pets" »

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