• "Le fantôme de mon enfance était toujours aussi sémillant". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ESPOIR DÉPASSE TOUJOURS

    L'HOMME DE PEU)

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    no-mourning-please:

    The Stretching Portraits

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    http://la-gazette-de-daniele.over-blog.com/2014/07/les-politiciens.html

    Les marchés de la honte

       Voici venue cette période exaspérante où les sympathisants de quelques spécieux personnages viennent déverser leurs slogans et leur propagande sur nos marchés. N’ont-ils pas remarqué, ces tristes messagers de l’Apocalypse que nous venons justement en ces lieux de partage et d’échange, de solidarité et de fraternité précisément pour y quérir des produits frais, sains et naturels quand eux viennent vendre des produits avariés, toxiques et souvent nuisibles ?

       La belle méprise que voilà ! Qu’ils aillent au diable ou bien dans les supermarchés, les solderies et autres estaminets de la mal-bouffe ! Nous sommes à la recherche de l’authentique et les voilà nous vantant les mêmes recettes éculées, les mêmes promesses factices, les mêmes canailles, toujours présentes, en dépit de récoltes successives toujours plus mauvaises les unes que les autres.

     

       Quel vilain brouet que ce mélange de mensonges et de tromperies, de sourires enjôleurs derrière des dents de carnassiers, d’épices agressives aux parfums nauséeux ! La soupe qu’ils nous promettent, une fois encore nous, donne la nausée. Nous ne supportons plus les effluves de l’insupportable tambouille électorale. Ils doivent bien s’en rendre compte, eux qui ne font guère les malins, repoussés en bout de piste, à la mine honteuse et le verbe bas.

       Mais voilà que surgit un citoyen exaspéré qui hausse le ton et leur demande de déguerpir. Le temps est désormais passé de les laisser nous leurrer, nous tromper, nous mentir sans réagir. Dehors les colporteurs de la fracture sociale, les marchands de rêves illusoires, les boutefeux de la haine, les archanges de la mondialisation, les princes des risettes ! Dehors tout ce cortège de l'indécence et du mépris, de l’entourloupe et de l’escroquerie, de la manipulation et des grimaces !

       Vous avez fait de cette République une honte et un marigot insalubre. Le spectacle que vous donnez à déplorer est insupportable. Par pitié, ayez au moins la délicatesse de ne pas venir nous importuner sur nos marchés : ces espaces de dialogue et de fraternité ! Nous ne voulons plus de vos champions, hommes et femmes qui ignorent tout de la vraie vie, des contraintes et des difficultés du quotidien.

       Vous nous tendez des prospectus dont le financement est tout aussi occulte que sont dérisoires les propos couchés sur ces papiers glacés. Vous avez le monopole des médias : vous nous serinez votre détestable musique à longueur d’émissions où vous évacuez ceux qui n’appartiennent pas à votre caste. Alors de grâce, dégagez la place, ici c’est un lieu qui se passe aisément de vos discours sans contenu, de vos arguments ressassés, de vos misérables billevesées.

       Dans mon panier, je ne veux que le fruit du travail des producteurs . Celui des hommes et des femmes qui travaillent vraiment, qui ne gagnent pas les sommes faramineuses de vos chers champions. Ceux-là ont un métier honnête qu’ils font avec amour et application. De quel droit venez-vous polluer l’air de la place par vos messages pestilentiels ? Dégagez ! Allez ouste, nous avons besoin d’air frais …

       Vous allez crier au déni de démocratie. Je n’en doute pas une seule seconde. Vous qui insultez la démocratie une fois que vous êtes en place. Vous êtes la honte du pays, les profanateurs de la devise de la République, les croque-morts de la nation. Ici, nous sommes loin de vos salades, de vos combines, de vos magouilles ; votre place n’est certes pas en ce lieu mais dans une décharge, sur un tas de fumier ou dans un incinérateur.

     Je ne vous le demande pas. Je vous ordonne, je vous impose, je vous enjoins de quitter l’endroit et de laisser vivre ce peuple des petites gens, des gueux, des humbles dont vous ignorez tout. Ayez au moins cette dignité de nous ficher la paix ; vous qui voulez nous vendre des personnages qui ignorent tout de cette merveilleuse qualité. Notre République est en totale déliquescence, et c’est de votre seule responsabilité. Alors, dégagez !

    Coléreusement leur.

    http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/les-marches-de-la-honte-191333

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    Benoît Barvin

    « "Cette Blonde était chauve du cerveau". Jacques Damboise in "Pensées quelconques"."Pour ne pas pourrir idiot ce milliardaire fit plonger son cadavre dans de l'or liquide". Jacques Damboise in "Pensées sottes et grenues". »

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