• "Le Comte Dracula aimait dormir les bras en croix". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TES PENSES BUTINENT
    LA BEAUTÉ DU MONDE)

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    "Ouah! Trop facile la réponse... Je gagne quoi?"

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    Les éditocrates contresignent 
    l’accord MEDEF-CFDT
     Frédéric Lemaire

       (...) Le 11 janvier, les organisations patronales et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) ont conclu un accord sur la prochaine réforme du marché du travail, au terme d’une négociation commencée en octobre dernier. L’enjeu était important, puisque le gouvernement avait annoncé qu’un éventuel accord entre « partenaires sociaux » serait transcrit dans la loi. 

       Dans la presse, la signature de l’accord a été quasi-unanimement acclamée. Pour les habituels prescripteurs d’opinion l’accord serait « gagnant-gagnant », « audacieux », ou encore « une bouffée d’air au dialogue social »… Pourtant le texte est loin de faire l’unanimité, notamment parmi les syndicats .

       Compte tenu de l’importance et de la technicité du texte, un véritable travail d’information aurait été bienvenu, explicitant les subtilités de l’accord et les positions en présence. Mais, c’est hélas coutumier, l’information a cédé le pas au copié-collé des « éléments de langage » du gouvernement ; et aux commentaires, opinions, parti pris des éditocrates, qui, en toute suffisance, s’autoproclament juges de la « démocratie sociale »…

       « Plus de souplesse aux entreprises » et « plus de protection aux salariés », c’étaient les termes du gouvernement pour qualifier la réforme du marché du travail censée résulter des négociations entre organisations patronales et syndicales, lancées le 4 octobre 2012. Cette présentation de la réforme suggère qu’elle opèrerait un équilibre délicat, « gagnant-gagnant », entre les intérêts des entreprises et ceux des salariés – selon des termes (« souplesse », « protection ») qui fleurent bon l’agence de com’.

       Que le gouvernement communique autour d’une de ses initiatives est une chose. Que les médias en reprennent unanimement les « éléments de langage » en est une autre… Car depuis l’AFP jusqu’à Reuters, Libération ou le Figaro, en passant par France Inter, RTL, France Télévisions, c’est la même rengaine : la réforme qui devrait résulter des négociations promet « plus de souplesse aux entreprises, et plus de protection aux salariés » (...) 

       Les éditorialistes, quant à eux, sont unanimes. « Un accord (presque) historique » titre Le Monde, pour qui « l’accord […] a l’imperfection de tous les compromis, mais il est équilibré, gagnant-gagnant » (12 janvier). Même sentence pour Libération, « les Cassandre ne manqueront pas de trouver bien des défauts à ce projet d’accord. Mais elles auront tort. Cette négociation […] apporte une bouffée d’air au dialogue social dans un pays au bord de l’asphyxie » (11 janvier).

       Pour Franz-Olivier Giesbert, du Point, « l’accord […] n’est certes pas parfait, mais il a au moins le mérite de sortir la France du formol social dans lequel elle trempe depuis Mathusalem, avec les résultats que l’on sait en matière de chômage » (10 janvier). Christophe Barbier, directeur de L’Express, étale quant à lui son art de la pédagogie : « la flexibilité, c’est la sécurité ! Il ne faut pas opposer la flexibilité et la sécurité. » (éditorial du 11 janvier sur iTélé).

       Les Échos, moins pédagogues sans doute, exultent : « la clef de ce compromis se trouve du côté de la flexibilité. À tel point qu’au lieu de parler de flexisécurité, il convient d’évoquer la sécuflexibilité. » Se payant, au passage, le gouvernement : « L’ironie est qu’il appartient à la gauche d’avaliser le mot même de flexibilité qu’elle rangeait dans la case de l’ultralibéralisme il y a un an. Mais, après tout, elle récusait également tout problème du coût du travail et toute idée de hausse de la TVA. »(...) 

       Mais Le Monde s’inquiète déjà de la fragilité des acquis de l’accord : « le plus dur est à venir : obtenir des élus socialistes le même respect de la démocratie sociale » (12 janvier). Une démocratie sociale qui a cela de sympathique qu’elle permet à trois syndicats minoritaires en termes de représentativité (au total, 38,7% aux dernières élections prudhommales) d’endosser un accord refusé par deux syndicats majoritaires (au total 49,7% aux dernières élections prudhommales).

       Libération annonce « que les partenaires sociaux, ou au moins une majorité d’entre eux, s’accordent sur une première négociation sociale, attendue depuis des années » (11 janvier). Une majorité dont le quotidien oublie de préciser qu’elle est, en termes de représentativité, minoritaire.

       Même oubli dans le Nouvel Observateur, qui annonce qu’« une majorité de partenaires sociaux a donné un avis positif, vendredi 11 janvier en fin de soirée, sur la signature de l’accord tant attendu sur la sécurisation de l’emploi, actant plus de droits pour les salariés et plus de flexibilité pour les entreprises. »

       Aux syndicats signataires, qui ont permis cet accord si précieux, la presse dresse unanimement des éloges : « les signataires ont courageusement pris le risque de la réforme au lieu de s’accrocher à un statu quo mortifère » explique Le Monde (12 janvier). « MEDEF et CFDT, fins stratèges d’un accord audacieux » titre l’article du Figaro du 13 janvier. Franz-Olivier Giesbert est à deux doigts d’adhérer à la CFDT : « Grâces soient rendues à la CFDT d’avoir fait la preuve, une fois de plus, de son patriotisme et de sa maturité en signant le projet » (Le Point, 10 janvier).

       Ces éloges n’ont d’égal que l’opprobre jeté sur les syndicats qui ont refusé de signer l’accord. Si la CGT s’y oppose, c’est par pur calcul interne croit savoir Le Nouvel Observateur « Le secrétaire général de la CGT, dont la succession a affaibli l’organisation, est soucieux de montrer les muscles. » (11 janvier).

       Pour Giesbert, la CGT et FO « décidemment hors d’âge » refusent l’accord par « logique boutiquière » (11 janvier) ; « C’est encore cet autisme français qui, cadenassant le pays dans l’archaïsme, l’a jusqu’à présent empêché d’accepter les solutions qui s’imposent en matière de compétitivité ou d’emploi. » (10 janvier)

       Pour Le Monde, c’est bien évidemment un mauvais pari : « ce compromis va légitimer le syndicalisme réformiste et le dialogue social, si bien que la stratégie de la CGT et de FO pourrait s’avérer perdante. »

       Dire « non » au projet du patronat n’est semble-t-il pas une option dans le « dialogue social » tel qu’il est conçu par les éditorialistes. « Il faut donc une nouvelle fois constater que la principale organisation syndicale française s’est mise hors du jeu de la négociation quasiment à l’instant où elle a démarré. C’est étrange, et pour tout dire condamnable » (Les Échos, 14 janvier). (...) (Sarko parti - et s'enrichissant - la Droite capitaliste est toujours vivante, la gueuse...)
    lire sur:


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    "A quoi je sers dans cette page?
    Ben, à faire joli, comme il sied 
    à une femme digne de ce nom..."



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    -Tu comprends? C'est comme ça qu'il faut
    mettre une moumoute... 
    Tu n'apprendras  jamais, Ma Chérie...
    - Ahem... Tu crois?
    - Oui. Il y a des choses que les femmes ne savent 
    pas faire... C'est inscrit dans les gênes, tu comprends?"


    L'équité salariale ?
    Mamanathome
       (...) Le constat :

       Tous temps de travail confondus, les femmes touchent 27 % de moins que les hommes, selon les données du ministère du travail (2010), 25% selon l'Insee. Cet écart est plus au moins grand selon la catégorie socio-professionnelle. Les inégalités salariales s'expliquent en premier lieu par l'importance du temps partiel féminin. Mais en ne prenant en compte que les salariés à temps complet, les femmes perçoivent toujours 19 % de moins que les hommes. Et même à poste et niveau de qualification équivalents, les femmes gagnent 10 % de moins que les hommes. Un constat appuyé fin février 2010 par une étude de l'Insee sur l'emploi en début de carrière, qui conclut que "pendant leurs six premières années de vie active, les hommes ont des salaires médians supérieurs de 10 % à ceux des femmes". (...)

       Les écarts salariaux s'expliquent principalement par trois facteurs :

       Les stéréotypes et les préjugés sociaux

       La société a longtemps reposé sur une division sexuelle des tâches, les femmes étant cantonnées dans leur rôle de mère et d'épouse au foyer, alors que les hommes occupaient largement le marché du travail. Cette division stéréotypée des rôles sociaux a eu des effets sur les salaires versés aux femmes. Pendant une très longue période, on a estimé qu'un homme, en tant que soutien de famille, devait recevoir un salaire plus élevé que celui d'une femme, considéré comme un revenu d'appoint.

       La ségrégation professionnelle

       Arrivées tardivement sur le marché du travail, les femmes se sont trouvées confinées dans des métiers et des professions qui se situaient dans le prolongement de leur rôle traditionnel de mère et d'épouse et qu'elles étaient pratiquement les seules à occuper. Ces emplois sont caractérisés, par exemple, par les soins donnés aux personnes et nécessitent des qualités dites féminines, telles que l'écoute, la minutie, la disponibilité et la compassion.

       La sous-évaluation des emplois féminins

       Certaines caractéristiques des emplois majoritairement occupés par des femmes sont soit ignorées, soit sous-estimées parce qu'elles sont considérées comme faisant partie des qualités dites féminines. Cette tendance a pour effet de sous-évaluer les salaires de ces emplois. (...)

    Lire sur:

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    Luc Desle
    « "M'man, M'man, est-ce qu'il pétait, Jésus? Oui, Ma Fille, mais ça ne sentait pas". Jacques Damboise in "Pensées de mes Voisins"."L’Éventreur du Yorkshire avait toujours mal au ventre". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet". »

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