• "La salade que vendait ce journaliste n'était pas fraîche". Jacques Damboise in "Pensées concomitantes".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (CHACUNE DE TES PENSÉES

    DOIT AVOIR LA SAGESSE

    COMME HORIZON)

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    http://glamoramamama75.tumblr.com/post/156582889246

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    soulcie.fr

    Ces sujets qui nous "tiennent à cœur" :

    formules insidieuses.

      

       Ici et ailleurs, on concentre souvent notre attention sur les éditocrates vociférants, à la Giesbert. Mais il n'y a pas que Giesbert, dans la vie. Giesbert et ses semblables, qui convergent vers les plateaux de France Télévisions en période électorale, comme les escargots après la pluie, ne sont pas les plus dangereux. Ils arrivent avec leur étiquette sur le front. On connait d'avance leur numéro, le même depuis trente ans. Avant même qu'ils commencent leur phrase, on l'a terminée pour eux : Hamon vendeur de rêve, marchand de sable, doux dingue. OK. Au suivant. (...)

       (...) Le plus pernicieux, le plus difficile à détecter, c'est la question faussement neutre, voire faussement bienveillante. "Les perturbateurs endocriniens, je sais que cette question vous tient à cœur", dit par exemple Pujadas à Hamon, lors du débat d'hier soir. "Vous tient à cœur" : a priori, rien à redire à cette formulation empathique. Tout miel, Pujadas est tout prêt à accorder deux minutes à Hamon, comme une dame patronnesse lâche une pièce à la sortie de la messe.

       Sauf que là encore, comme l'autre jour les philippiques de Ruth Elkrief, pour en saisir l'aspect pernicieux, il faut la retourner. Imagine-t-on Pujadas interroger Valls sur "la lutte contre la burka, cette question qui vous tient à cœur", ou "la dette, et la règle du déficit à 3%, ces questions qui vous tiennent à cœur".

       On ne saurait mieux balancer à Hamon que la lutte contre les perturbateurs endocriniens, ces poisons qui provoquent cancers et pubertés précoces, est une gentille lubie, une douce marotte, son petit vélo à lui, la part du cœur contre celle de la raison, que l'on consent à écouter parce que la télévision est bonne fille, comme on a bien dû concéder une portion du territoire à Elise Lucet, avant d'en revenir aux choses sérieuses ("Ladette, ladette, ladette !" s'égosille Pujadas à propos du programme de Hamon. Elle lui tient tant à coeur, la dette !) (...)

       (...) Non pas, bien entendu, que soient illégitimes toutes les questions sur le financement des programmes. Questionner Hamon sur le financement du revenu universel est parfaitement légitime, et l'a d'ailleurs conduit à en restreindre le périmètre, depuis le début de la campagne. Le questionner demain, s'il gagne la primaire, sur la manière dont il créera le rapport de forces avec l'Allemagne, sera légitime.

       Mais l'investigation sur le financement des promesses, à l'inverse, n'est pas PLUS légitime que le questionnement sur les fondements des choix politiques. Pour le reste, partageant pour une fois l'avis général des commentateurs matinaux, pour lesquels Hamon a plié Valls dans les dernières secondes, avec l'échange désormais culte - "il faut respecter les règles" "il faut surtout respecter les programmes sur lesquels on est élu"- je vous laisse vous reporter à vos sites préférés.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170126.OBS4370/ces-sujets-qui-nous-tiennent-a-c-ur-formules-insidieuses.html

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    Benoît Barvin

    « "Cet expéditeur anonyme m'envoya la photo de ma Belle-Mère qui me faisait une horrible grimace". Jacques Damboise in "Pensées de mes voisins"."Ce tueur avoua qu'il était innocent des crimes qu'on ne lui attribuait pas". Jacques Damboise in "Pensées souffreteuses". »

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