(...) Le tourisme est aujourd’hui la première activité économique de l’Islande, rapportant chaque année près de 7 000 euros en moyenne par habitant, d’après les données l’Agence nationale du tourisme. Mi-octobre, l’organisme a pourtant mis en garde contre le manque d’infrastructures pour accueillir les visiteurs, notamment des toilettes, des parkings et des panneaux de signalisation sur les sites les plus visités du pays comme les chutes de Gullfoss ou le Geysir, célèbre site géothermal.

   Autre fléau pour l’environnement de l’île : les véhicules tout-terrain à bord desquels se déplacent les touristes, qui sortent parfois des pistes pour s’aventurer dans des endroits protégés.  

   “Afin de gérer la nouvelle popularité de l’Islande, certains suggèrent que le nombre de touristes soit limité aux destinations les plus populaires”, poursuit le site. Certains professionnels du tourisme de l’île préconisent notamment de se concentrer sur ceux qui sont prêts à payer un “prix réaliste” pour visiter les sites protégés.

   En somme, moins de touristes, mais des touristes qui dépensent davantage. De nouvelles liaisons aériennes depuis l’étranger vers les zones les moins visitées de l’île, notamment dans l’Est, pourraient, aussi, permettre de mieux répartir les visiteurs. Reste à trouver les financements pour que l’île s’adapte et puisse continuer à accueillir ses nouveaux admirateurs.