• "L'ami des circonstances ne calculait jamais rien". Jacques Damboise in "Pensées à contre pet".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (À CHAQUE TARTINE

    SA CONFITURE)

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    WONKY FILMS #BRITISH #ENGLAND #GIF

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     https://www.humour.com/photos/discours-politique-frann-ais.htm

    Macron :

    faux et à contre-temps

       Il faut croire que Macron est capable de transformer l’or en plomb. Depuis plus de trois mois, il va d’affaire en dérapage, en démontrant une capacité assez incroyable à mal gérer les crises et répéter les erreurs du passé (il n’y a qu’à « traverser la rue » pour trouver un emploi, ou l’attaque sur les retraités). Nouvelle démonstration avec le remaniement et son allocution totalement ratée.

        On sent bien que le président a entendu qu’il est vu comme un arrogant président des riches. Du coup, nous avons eu droit à une mise en scène assez ridicule, entre lumière artisanale et notes écrites raturées. Le président pense sans doute que ces artifices le rendront plus sympathique… Il a même fait semblant de se remettre en cause, en reconnaissant qu’il avait pu « choquer certains  », mais cela viendrait de son « parler-vrai et sa détermination »…
     
       Derrière ce faux mea-culpa, il y a en réalité, et en filigrane, une critique des Français, de facto accusés de ne pas voir la réalité en face et d’être sans doute un peu réfractaires au changement qu’il est déterminé à amener à son pays… Mais surtout, son intervention, versant dans le catastrophisme, était totalement à contre-temps. Parler de « temps troubles  » aurait pu être appropriée après la faillite de Lehman Brothers ou au pic de la crise de la zone euro, mais là, cela était totalement décalé. Bien sûr, la situation est moins brillante que le gouvernement l’espérait au printemps, mais il n’y a pas eu de gros changements.
     
       Macron semble confondre la situation de la France, qui n’a guère changé, avec la sienne, passée d’une relative bienveillance à une solide hostilité. Bien sûr, sur le fond, il n’a pas tort, mais il n’y a pas de changement de nature profond, le président menant une politique de continuité avec le passé. En outre, il est pour le moins paradoxal de souligner la gravité de la situation après un remaniement aussi dérisoire, principalement caractérisé par le remplacement d’un fidèle par un autre au ministère de l’intérieur et le remplacement de quelques seconds couteaux du gouvernement. Si la situation était si grave, cela ne devrait-il pas justifier un remaniement de grande ampleur ?
     
       Bref, Macron est totalement contradictoire dans son message, comme le montre également son appel à ne pas se soumettre aux choix financiers d’autres puissances ou de grandes entreprises, lui dont l’agenda s’aligne sur celui de l’Allemagne et des Etats-Unis ainsi que celui du Medef, sur les impôts et le droit du travail ! L’appel à la défense de notre souveraineté et à la maîtrise de notre destin est proprement risible dans le cadre de l’Union Européenne, outre le fait d’être encore une fois totalement contradictoire avec l’agenda profondément anti-national de cette présidence. En somme, Macron dit tout et son contraire, comme un acteur qui ferait un gloubi-boulga de textes de philosophies complètement différentes sans même sembler se rendre compte des contradictions de son discours.
     
       Ce faisant, il ne cherche qu’à embrouiller les citoyens en y ajoutant une louche de compassion pour tenter de faire moins éloigné des Français tout en essayant de faire peur pour susciter l’indulgence dans la difficulté… Mais sur le fond, Macron est droit dans ses bottes. Derrière sa pseudo-humilité, alors qu’il est extrêmement Impopulaire, il promet de continuer dans la même direction, en accélérant. Et pour couronner le tout, il se referme sur son clan et trouve le culot de nommer un ministre de l’intérieur au lourd passif, qui faisait un effarant parallèle entre le voile islamique et la mantille catholique.

     https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/macron-faux-et-a-contre-temps-208748

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    Benoît Barvin

    « "Il dépensait sa vie à mal penser aux femmes", ce Don Juan de banlieue". Jacques Damboise in "Pensées contrites"."Je m'aperçus que Dieu avait de grands pieds et qu'il se prénommait Berthe". Jacques Damboise in "Pensées déconstructives". »

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