• "Je fis signe au sanglier d'attendre mes balles, ce qu'il fit, en grand gentleman". Jacques Damboise in "Pensées subsidiaires".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (IL EST FACILE DE MANGER

    QUAND ON VOUS TIENT LA FOURCHETTE)

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    "Je fis signe au sanglier d'attendre mes balles, ce qu'il fit, en grand gentleman". Jacques Damboise in "Pensées subsidiaires".

    (Source: ag-complexity, via krispykryptonitepeach-deactivat)

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    "Je fis signe au sanglier d'attendre mes balles, ce qu'il fit, en grand gentleman". Jacques Damboise in "Pensées subsidiaires".

    http://npa29.unblog.fr/2014/09/01/les-pretres-sots-de-la-croissance-morte-reporterre/

    Les précurseurs de la décroissance

    Serge Latouche 

       Plus de 60 biographies pour se familiariser avec les origines de la décroissance. Des stoïciens et des cyniques à Huxley ou Orwell, en passant par Kropotkine, Giono, Ivan Illich, Nicholas Georgescu-Roegen, etc.

       L’étude des « précurseurs de la décroissance » prouve que la vision que recouvre ce slogan provocateur est ancienne, profonde et diversifiée, et que ce sont bel et bien la croissance et ses serviteurs zélés qui constituent une parenthèse dans l’histoire de l’humanité et de la pensée.

       L’économiste et anthropologue Serge Latouche, l’un des premiers et principaux théoriciens de la décroissance aujourd’hui, revient de manière claire et érudite sur les courants d’idées, les intellectuels et les activistes politiques qui ont influencé sa réflexion.

       La décroissance n’a pas la prétention de chercher à construire de toutes pièces une vision entièrement nouvelle de l’organisation de la vie sur terre. Elle vise plutôt à mettre en lumière ce qu’il peut y avoir de convergent entre des approches développées en tout temps, en tous lieux et dans tous les domaines, mais qui ont pour caractéristique commune d’avoir été ignorées ou discréditées a priori par les discours modernes de la productivité, de l’efficacité, de la croissance et du profit.

       La décroissance désigne en premier lieu la rupture avec l’occidentalisation du monde. Elle entraîne donc la réouverture de l’histoire au fond commun universel qu’on appelait traditionnellement« sagesse ». En revenant sur le stoïcisme, l’épicurisme, le cynisme, le taoïsme, le bouddhisme zen, les traditions indienne, africaine, amérindienne et bien d’autres, il s’agit d’abord, explique Latouche, de rappeler que l’humanité, par sa connaissance séculaire de l’homme et de ses passions, n’a pas attendu la démesure extrême de notre époque pour penser la mesure et les conditions de la vie bonne.

       Les précurseurs modernes, quant à eux, développent une critique de la croissance de l’intérieur. Celle-ci s’articule d’abord autour de la lutte contre les méfaits sociaux et politiques de la révolution industrielle, exprimée par des socialistes « utopiques » comme Morris, Fourier, Owen…, ou des anarchistes comme Proudhon, Bakounine, Kropotkine…

       Plus proches de nous, ceux qui, à partir des années 1950, ont vécu l’essor de la société de consommation, l’emprise croissante de la technique et l’aliénation productiviste ont été, dans une large mesure, les fondateurs de l’écologie politique : Ivan Illich, Cornelius Castoriadis, André Gorz,Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, François Partant, Nicholas Georgescu-Roegen, etc.

       Enfin, l’ouvrage se penche sur toute une pléiade de quasi-contemporains moins connus (Murray Bookchin, Barry Commoner, Alex Langer…) ou auxquels on ne pense pas parce qu’ils étaient avant tout des écrivains (Léon Tolstoi, Jean Giono, Aldous Huxley ou René Barjavel…).

     Les précurseurs de la décroissance. Une anthologie, par Serge Latouche, éd. Le Passager clandestin, 270 p., 15 €.

    http://reporterre.net/Les-precurseurs-de-la-decroissance

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    Benoît Barvin

    « "Vue la conjoncture sociale, ce Mort-Vivant était heureux d'être moins vivant qu'avant". Jacques Damboise in "Pensées circonflexes"."Il fourrait sa langue au mensonge, ce politicien ordinaire". Jacques Damboise in "Pensées circonspectes". »

  • Commentaires

    1
    Mardi 17 Mai 2016 à 13:23

    Je retiens Castoriadis, qui était probablement un mien lointain cousin.

    2
    Mardi 17 Mai 2016 à 16:19

    Dans Wikipédia, à l'article Castoriadis, on a, section "de l’hétéronomie à l'autonomie", cette définition:

    "Par opposition à une société hétéronome et à son « imaginaire », pour lesquelles les significations et institutions sociales sont posées comme indiscutables, une société autonome correspond pour Castoriadis à une société qui entame une dynamique « d'interrogation illimitée » sur ce que sont la justice et la vérité, à partir de la prise de conscience que toutes deux (justice et vérité) renvoient à des questions non susceptibles d'être résolue de manière définitive. En d'autres termes, une société ne peut devenir autonome que si elle (ses membres) entretient un rapport lucide à ses significations imaginaires sociales et à ses institutions, et donc, selon Castoriadis, si elle se reconnait elle-même comme à l'origine de celles-ci, plutôt que d'instituer la croyance selon laquelle elles proviendraient d'une source extra-sociale incontestable (divinités, Lois économique ou lois de l'histoire, etc.)."

    Pas mieux...yes

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