• "Il se fit refaire les dents par un copain boxeur". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MEILLEURE ARME
    EST TON INTELLIGENCE)

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    "Me  MANGER?!
    Qu'ess qu'y dit, l'type, là?
    J'croyais qu'il m'invitait
    à danser la rumba..."



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    "Le contrôle des armes, je m'assoie dessus)


    Punisher - Frank Castle(The Punisher) 
    Wallpaper 

    Le contrôle des armes 
    n'est plus à l'ordre du jour
     DANA MILBANK

       (...) Le 16 septembre, alors qu'un massacre venait d'être commis dans un bâtiment de la Marine américaine à Washington, le président Obama n'a même pas essayé d'utiliser l'actualité pour relancer le débat sur le contrôle des armes à feu. Il a rendu hommage aux "patriotes" visés par le tireur, adressé les pensées et prières d'usage et, sans lancer d'appel à une limitation des armes à feu, est passé aux autres questions du jour : Syrie, reprise économique et bataille budgétaire avec les Républicains.

       En agissant ainsi, il reconnaissait tacitement qu'il n'y a aucun espoir de relancer ne serait-ce que son modeste projet [d'interdiction des fusils d'assaut] qui avait été rejeté par le Sénat en avril. Si la mort de vingt écoliers n'a pas réussi à émouvoir le Congrès, celle d'une douzaine d'adultes – un événement malheureusement courant dans ce pays devenu insensible à la violence – n'avait guère de chances de changer les choses. (...)

       (...) Obama est toujours favorable au contrôle des armes à feu, comme il l'a rappelé mardi dans une interview à la chaîne Telemundo. Mais, pour ce qui est de l'avenir prévisible, le problème est réglé : le contrôle des armes à feu est mort et enterré.

       Quelques jours avant la tuerie de Washington, les électeurs du Colorado ont révoqué deux sénateurs qui avaient soutenu des lois [en vigueur depuis le 1er juillet dernier] imposant un contrôle des antécédents judiciaires pour les ventes d'armes entre particuliers et limitant la capacité des chargeurs. Cette initiative a douché les espoirs d'un progrès dans le contrôle des armes à feu, si ce n'est à Washington, du moins au sein des Etats.

       Fervents partisans du contrôle, les sénateurs démocrates Dianne Feinstein et Dick Durbin ont prononcé leur habituel plaidoyer en faveur de la loi, mais ils l'ont fait sans conviction. "Dieu nous garde de passer à autre chose sans comprendre ce qui s'est produit hier", a déclaré Dick Durbin au Sénat. Il est ensuite passé à autre chose, en levant les yeux vers la galerie réservée au public et en reprenant le débat avec les Républicains sur la réforme du système de santé lancée par Obama. (...) 

       (...) La fusillade de Washington n'a suscité, au mieux, qu'une pause respectueuse. Le secrétaire au Trésor, Jack Lew, a adressé ses "pensées et prières" ainsi que ses "sincères condoléances", avant d'embrayer sur la situation économique. John Thune, sénateur républicain du Dakota du Sud, a déclaré à juste titre au Sénat : "Les affaires continuent, dans le pays comme au Sénat, mais, pour les familles des victimes de la tragédie d'hier, la vie s'est arrêtée. Et je pense qu'il est important pour nous tous de marquer une pause pour nous associer à leur deuil." Dix-neuf secondes plus tard, le sénateur reprenait sa critique du bilan économique d'Obama.

       Le 17 septembre, à la Maison-Blanche, Julie Pace, de [l'agence de presse américaine] Associated Press, a souligné la réaction en demi-teinte d'Obama à la tuerie et a demandé si "une sorte d'indifférence n'avait pas gagné l'opinion publique en raison de la fréquence de ces fusillades". Un autre journaliste a demandé s'il n'y avait pas "une lassitude et l'acceptation que [ces massacres] sont devenus chose normale". Jay Carney, le porte-parole de la Maison-Blanche, a répondu que le président "n'accept[ait] pas que ce soit devenu normal".

       Peut-être. Mais la perte d'espoir dans le contrôle des armes est en train de devenir une anomalie durable. (...)


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    "Vous refaire le nez? Bien entendu, Médème...
    Et les oreilles aussi..., les yeux... et puis
    les seins également, of course..."


    Girodet: Amazone (via : femme femme femme)

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    Luc Desle
    « "Echange trio de religions blanchies sous le harnais contre quelques heures de paix bienvenue". Benoît Barvin in "Pensées pensées"."La Chartreuse de Parme s'arsouillait en cachette"; Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet". »

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