• "Il était aussi raffiné qu'un baril de pétrole brut". Jacques Damboise in "Pensées c'est du brutal".

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    Pensées de moi-même:

    (BOIRE OU BOIRE,

    IL FAUT CHOISIR)

    Pcc Jacques Damboise in

    "Pensées brutes"

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    "Qui veut des boi... heu... boissons?"

    http://nadchris34.tumblr.com/post/175884618349

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    http://culture.pcf.fr/sujets/2441

    Ce service public qui

    recule sur tous les fronts

       L’actualité est parfois extrêmement révélatrice sur l’évolution de nos sociétés. Coup sur coup, une enquête a révélé le profond malaise des policiers, une autre a montré les carences de la sûreté nucléaire, avant que les résultats du CAPES démontrent une nouvelle fois le manque d’attrait du métier d'enseignant. Trois graves symptômes de l’affaiblissement du service public et du recul de l’Etat.

       Le recul du service public en France ne se fait pas à la manière, brutale et rapide, de Thatcher, mais de manière pernicieuse, lente, progressive, petit morceau par petit morceau, gouvernement après gouvernement, de droite, comme prétendument de gauche. Bien sûr, nous ne sommes pas encore allés aussi loin que les pays anglo-saxons, Londres ayant déjà privatisé son service public ferroviaire il y a des décennies, avec des résultats désastreux. Mais en France, on réduit le nombre de postes, gèle les salaires, dévalorisant une fonction essentielle, change un statut en promettant de garder le capital, puis vend une partie du capital, avant de supprimer des postes par milliers. 
     
       Le résultat est tous les jours plus apparent. Un récent rapport sénatorial, fruit du travail d’une trentaine de parlementaire, du PS aux dits Républicains, a détaillé « le grand malaise des flics  ». Le constat est effarant, à une époque où les forces de l’ordre nous protègent du terrorisme : 21 millions d’heures supplémentaires non payées et des moyens dégradés, de vitres cassées non réparées à des équipements si manquants que les policiers doivent parfois les acheter sur leurs propres deniers. La RGPP est passée par là, aggravée par des lourdeurs de procédure. Résultat : un profond malaise de ceux qui doivent assurer notre sécurité, dont le taux de suicide est le double de celui de la population. Autre service public fondamental : celui de l’énergie. Le rapport de la Commission d’enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires est venu rappelé des carences pourtant connues depuis longtemps.
     
       Il rappelle notamment l’effarant recours à la sous-traitance par EDF pour assurer la maintenance des centrales nucléaires. Selon le rapport, les exploitants, comme EDF, sont « devenus dépendants de leur sous-traitance  » et ont perdu « la maîtrise technique de certaines opérations  », dénonçant la « dilution des responsabilités  » et « une formidable pression exercée sur les prestataires  ». Il est clair que ce savoir-faire devrait seulement rester au sein de l’exploitant EDF. Autre information témoin de la dégradation de notr e service public : le manque de candidats au Capes, qui fait que tous les postes disponibles n’ont pas été attribuées, en français, grec, latin, maths ou allemand.
     
       Le ministère devra donc à nouveau avoir recours aux contractuels, qui représentaient 20% des effectifs sur l’année scolaire 2016-17  ! Un triste constat qui démontre que le statut d’enseignant n’attire plus, un état de fait effarant après des décennies de chômage de masse, la preuve éclatante du mauvais traitement que l’Etat inflige à ceux qui ont en charge notre jeunesse, mal payés, pas assez nombreux, privés d’autorité et mal formés. Pas étonnant que le niveau ne cesse de baisser.  Sécurité, énergie, éducation : sur trois domaines clés de notre service public, la situation est extrêmement dégradée. Les raisons sont tristement évidentes : des années de rationnement de ces grandes institutions, privées des moyens de remplir leurs missions, ont produit ces terribles résultats, notamment du fait de l’euro. Les responsables sont tous ceux qui se sont succédé au pouvoir depuis trop longtemps.

    https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/ce-service-public-qui-recule-sur-206582

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    Luc Desle

    « "Son cours de flûte andine atteignit bien vite des sommets". Jacques Damboise in "Pensées prout"."Ce joyeux drille était un sinistre crétin". Jacques Damboise in "Pensées bof". »

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