• "Il était amoureux de son peigne, ce chauve, amour non partagé, on s'en doute". Jacques Damboise in "Pensées contrites".

    °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (ETRE SIMPLEMENT TOI
    EST DIFFICILE)

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    (Les Trois Grâces souhaitant bon vent à un ex leader italien)


    Femen protests against Premier Silvio Berlusconi

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    Pour Berlusconi,
    les Italiennes ne travaillent pas... 
    elles jouissent
    Flora Zanichelli

       (...) Le 10 février est l’histoire d’une humiliation. Celle d’Angela Bruno, une jolie trentenaire, maman d’une jeune adolescente et employée de l’entreprise Green Power.

       C’est l’histoire d’une jeune femme catapultée sur scène pour expliquer à Silvio Berlusconi les travaux menés par cette entreprise, spécialisée dans l’écologie. Seulement, de verdure et d’écologie, le Cavaliere s’en fiche. Lui, ce qui l’intéresse, ce sont les jolies plantes. Et ça tombe bien, Angela Bruno, avec ses jambes interminables et sa robe bleue a du sex appeal à revendre.(...)

       Voici le dialogue qui s’ensuit :

       Berlusconi : « Vous venez ? »
       Angela Bruno : « Oui, je viens, à coût zéro [rires dans la salle], je lui fais deux installations...
       – Je n’ai pas très bien compris ? Vous venez ? Une seule fois ?
       – Il y a deux installations...
       – Combien de fois vous venez ?
       – Alors on peut mettre deux installations et plus...
       – Combien de fois ?
       – Ça dépend, quatre, cinq, six...
       – A combien de temps entre ?
       – [rire gêné] Ça dépend des techniciens...
       – [la coupant à nouveau, il met fin au dialogue] : Il me semble en somme que c’est une offre plutôt convenable. [...] Vous pouvez vous tourner encore une fois ? » (...)

       (...) Cette discussion vous aura semblé anodine. Pire, quel intérêt ? Sachez seulement que « venire » en italien, signifie aussi jouir. Maintenant, refaites le dialogue avec jouir à la place de venir... Voilà qui est déjà moins drôle. (...)

    Lire sur:

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    "Une Belle Pouliche?
    Vous le faites exprès, ou quoi?"

    Star Trek Voyager

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    "Je me désolidarise ca-té-go-ri-que-ment de cette usine...
     Frenchie, évidemment..."

    A tous ceux qui croient 
    que Picard fabrique ses plats...
    Sophie Caillat

       (...) L’alerte a été donnée lorsqu’on a appris que Picard était mouillé dans l’affaire de viande de cheval Findus. Eh oui, tous deux se fournissent auprès du même Comigel, lequel a acheté à Spanghero du cheval étiqueté bœuf, puis l’a cuisiné dans ses lasagnes et son chili con carne (n’allez pas traduire « carne » par viande, car il s’agit plutôt de « minerai de viande »).

       L’affaire devait être close une semaine plus tard, lorsque Comigel, la PME lorraine sous-traitante du géant des surgelés, a reconnu une « erreur » : « Cela n’aurait jamais dû se produire, Spanghero ne faisant pas partie des fournisseurs validés par Picard dans le cahier des charges signé entre Picard et Comigel. »

       Tout va bien donc pour Picard, qui, en 20 ans de collaboration avec Comigel, n’avait jamais eu à faire face à ce type d’écart, indiquent les deux partenaires. (...)

       (...) Cette affaire a le mérite de rappeler ce que le consommateur endormi aurait tendance à oublier, sous l’effet assoupissant des jolies photos du catalogue Picard (1200 produits dont 200 nouveaux chaque année) : à l’instar de toutes les marques de distributeurs, les « MDD » également embarquées dans cette affaire, Picard conçoit et distribue les produits, mais en sous-traite la fabrication. Son métier est d’élaborer les recettes et d’avoir des magasins.

       Entre temps, le consommateur adepte de la marque au flocon, si douée pour faire passer ses plats préparés pour de la « haute cuisine », comme on dit haute couture, a découvert le visage du patron de cette entreprise florissante.

       La vidéo digne de l’ère soviétique montre, centré sur fond blanc, un monsieur d’un certain âge dénommé Philippe Pauze et ayant la qualité de « président ». L’air navré, le patron vante les « recettes exclusives élaborées en interne par les équipes de recherche et développement »
       (...) Et le gastronome attentif a pu s’arrêter sur le terme « élaboré » : les plats incriminés sont les deux seuls « élaborés » par le fournisseur mis en cause.(...)

       (...) A la rubrique « Entre nous » du site Picard, la transparence est de mise. Des questions fictives sont posées par des clients fictifs. Et à la question sur le risque de « confusion » sur l’origine des produits, il est simplement répondu : « La mention “élaboré en France” figurant sur nos emballages signifie impérativement que le produit a été fabriqué dans un atelier de production situé en France ; en revanche, les ingrédients ne sont pas forcément tous d’origine française. Lorsque le produit et l’ensemble de ses ingrédients sont français, nous précisons “production française”. » (Joli capitalisme j'aime quand tu nous comptes fleurette) (...)

    Lire l'article sur:



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    Benoît Barvin
    « "Il percutait quand on le lui demandait, cet automatique". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"."Ce vampire, qui buvait régulièrement de l'eau bénite, finit curé dans une région reculée de la Voïvodine". Benoît Barvin in "Pensées pensées". »

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