• "Il caressait les idées dans le bon sens pour les faire ronronner". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME SANS CONSCIENCE

    NE SE FAIT JAMAIS DE BIEN)

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    "Tu trouves que je danse bien?

    - J'en sais rien, t'es encore trop habillée,

    j'y vois rien"

    girliemagazine:

    Candy Barr

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     http://humourama.fr/article-revolution-j-ecris-ton-nom-115561207.html

    Du passé faisons

    table rase

       Décidément ces élections présidentielles auront été lamentables dans beaucoup de domaines. Il est spectaculaire de constater les grandes manœuvres de ces politiciens qui hier encore défendaient becs et ongles leurs convictions dans leur parti. Aujourd’hui, pour beaucoup, ils vont rejoindre le camp qu’ils maudissaient il n’y a pas si longtemps. Pour d’autres, ils vont créer un nouveau parti et des alliés d’hier se divisent pour des questions électoralistes. Ce qui prouve bien que l’adhésion à leurs idées ou leur parti n’est qu’affaire de fric.

        L’enjeu, rester coûte que coûte au contact des vacations électorales ou parlementaires. Aussi il faut charmer, caresser, se désavouer afin d’obtenir l’accréditation d’un nouveau parti ou bien en créer un autre. Que ne ferait on pas pour garder un mandat de député « le pouvoir et la paie ».

       Macron distribue des candidatures en prenant bien soin de faire un tri. Il en exclut tout ceux qui viennent de droite ou de gauche qui pourraient lui poser problème dans l’avenir et mettre en cause son pouvoir monarchique républicain, tel un souverain qui adouberait ses chevaliers. Il semble s'y connaitre en la matière ! Ces politiciens sans foi ni loi prêts à se vendre, prêts à brader leur honneur, à défendre des idées qu’ils combattaient hier encore.

        Il est à noter que la gauche qui est incarnée par Mélenchon avec la France insoumise a décidé de rompre avec le PCF divisant ainsi l’amorce d’un vrai mouvement de gauche unitaire ?? Là encore pour des questions électorales, de financements et probablement identitaires cela va faire le jeu de Macron et sa clique. Comme Mitterrand en 1972 avec la signature du « programme commun » qui par ce moyen tentait déjà de vassaliser le PCF.

       Aujourd’hui Mélenchon réitère la tentative, il voudrait soumettre les communistes à son autorisation préalable en matière de politique et d’économie. Mélenchon ne risque-t-il pas de se perdre comme il l’a déjà fait lors des législatives en 2012 dans le Pas de Calais contre M. Le Pen ? (...)

       (...) Dans ce brassage de cartes, où la Présidence de la République ressemble à un pôle emploi, ne risque-t-on pas de se retrouver avec des vieilles badernes qui assureront la formation de ces quelques nouveaux et ainsi permettra la continuité de cette politique capitalo-patronale? Les noms de partis auront changés mais le fond du système restera le même.

       « Ni gauche ni droite » disent-ils. Tous des menteurs ! Pour un peu ils nous feraient croire que le chômage n’existe pas, que les revenus misérables du SMIC suffit bien pour vivre, que l’aggravation des conditions de travail et de vie n’est qu’une vue de l’esprit. De même que les riches n’existent pas, ce ne sont que des personnes bien nées qui elles aussi auraient bien des difficultés pour y arriver ?

       Décidément rien ne change, tout n’est qu’une illusion. Ce seront toujours les énarques, les professionnels des politiques, les adorateurs du Dieu argent, qu’ils soient de gauche ou de droite, qui imposeront leur dictat. Les tentatives unitaires ne sont que des magouilles politiques pour imposer par les leaders en place leur notoriété et leur carrière.

        Le « dégagement » de ces badernes politicardes doit devenir réel, cela ne se fera qu’avec un grand élan populaire qui votera non pas pour des candidats apparentés au système mais pour de vrais candidats révolutionnaires de gauche dévoués honnêtement à la cause du peuple.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-passe-faisons-table-rase-193165

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    Benoît Barvin

    « "Son visage se décomposa devant cette assiette mal composée". Jacques Damboise in "Pensées petites petites"."Il courait toujours plus vite que ses idées, un peu trop lentes à son goût". Jacques Damboise in "Pensées à petit feu". »

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