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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MOINDRE DES CHOSES
    C'EST QUE TU AIS FOI EN TOI)

    @@@

    (Comment ça, avec moi, l'amour s'attache?
    Petit malotru, va! Vous n'y connaissez rien
    en fait de liens, bandeaux et autres coquecigrues"

    (SOURCE: RUBBER11)

    @@@

    "Tu n'es pas indigné, toi?
    - Si, que tu montres ta culotte!
    - Pauvre type, va!"


    Nouvelle protestation de masse 
    des Indignés en Argentine
    Laura Schneider · 
    Traduit par Alice Floury

       (...) Le 8 novembre en Argentine a été jour de nouvelles manifestations dans tout le pays, cette fois sous le signe #8N, en référence à la date de la mobilisation.

       Divers réseaux sociaux ont permis de diffuser massivement la convocation, et dans la journée des opinions, photos, reportages, vidéos ont été publiés sur Twitter, sous le mot-clé #8NYoVoyPorQue (’J’y vais parce que’) pour les partisans et #8NYoNoVoyPorQue (’Je n’y vais pas parce que’) pour ceux qui étaient contre la manifestation.(...)

    (...) Le site Web Argentinos Indignados répond à la question « Pourquoi nous mobiliser ? ».  Le site évoque notamment ces raisons :
    « Ils nous disent dans quelle monnaie on doit épargner ; mais ils ont converti la nôtre en de petits papiers de couleurs qui ne sont pas reconnus dans le monde et qui perdent tous les jours de leur valeur.
    Ils libèrent des assassins et autres criminels pour qu’ils assistent leurs actes politiques.
    La pauvreté reste la même, les villas se multiplient et des millions sont dépensés dans les propagandes politiques comme “le football pour tous”.
    La liberté d’expression devient peu à peu un simple souvenir.
    Les amis du pouvoir monopolisent l’information.
    La Présidente abuse de la Chaîne Nationale, d’où un Etat totalitaire
    Les alliés d’autres pays sont les pires de la communauté internationale. L’Argentine est chaque jour plus isolée du monde.
    La rue appartient aux délinquants, et les terroristes sont les amis privilégiés du gouvernement.
    Ceux qui pensent différemment sont des ennemis.
    Les partisans du gouvernement possèdent un degré de fanatisme qui peut tout justifier, même l’endoctrinement infantile et la corruption.
    Le niveau de corruption des fonctionnaires est le plus élevé qu’on n’ait jamais connu. » (ça rappelle certaines choses, dans d'autres pays, suivez mon regard... oui, oui... du côté de votre nombril, gentils Français...)

       Le blog Digo Pavadas a publié une analyse avant la manifestation : « A quoi cela peut-il servir de plus que de créer un nouvel exemple de que ce gouvernement est sourd à ce qui ne l’arrange pas d’écouter ? On en parlera dans les journaux du monde, ils diront que le gouvernement ne répond pas aux protestations, qu’il génère plus de méfiance au niveau international, etc. A l’heure où est convoquée la manifestation, tous les députés, sénateurs et ministres regarderont tranquillement à la télé la foule en colère qui “se réjouit” de manifester (diront-ils). »

       Il a expliqué ensuite à qui devait être adressée la manifestation : « Notre pays est très présidentialiste, ce pourquoi tout le monde croit que le président est responsable de notre situation, mais en réalité, la faute revient aux complices représentants du peuple qui se laissent manipuler par le pouvoir exécutif. Ce pourquoi j’insiste, c’est à eux qu’il faut réclamer de faire leur travail et d’écouter ceux qui les ont élus. »(...)

    Lire sur:

    @@@

    "Je-suis-en-apesanteur-les-nouvelles-sordides-
    du-monde-ne-me-touchent-pas"

    BEYOND THE THRESHOLD BY MCQUEEN……….NO.23
    (VIA MVAT)



    @@@

    "Moi, j'ai jamais dit que je voulais 
    vendre mes organes...
    - Pas les vendre, les donner...
    - C'est pire..."

    Une Espagnole au chômage 
    met en vente ses organes

       (...) Une chômeuse espagnole, âgée de 44 ans, a annoncé ce dimanche proposer à la vente tous les organes qui ne seraient pas indispensables à sa survie pour se payer un logement pour elle et sa fille.

       «J'ai d'abord mis en vente un rein, maintenant je propose aussi les cornées de mes yeux, un de mes poumons, un morceau de mon foie... Je vends n'importe quel organe de mon corps à qui peut le payer, et je fais cela parce que je suis tout simplement désespérée», a déclaré la quadragénaire dans une interview filmée et diffusée ce dimanche sur le site Internet du quotidien El Mundo. (...)

       (...) «J'ai besoin d'un logement (...) pour y installer mon foyer, dans un endroit digne», a-t-elle déclaré en indiquant être sans travail et souffrir d'une incapacité à 66% à cause des mauvais traitements que lui a fait subir l'homme avec qui elle a vécu pendant 18 ans et qui veut maintenant la faire expulser de la maison où elle vit avec sa fille.

       «J'ai reçu un préavis d'expulsion pour ma fille et moi. Nous n'avons pas de famille, nous ne savons pas où aller», a expliqué la quadragénaire. Selon El Mundo, la femme a publié il y a deux semaines une annonce sur Internet pour proposer ses organes à la vente.

       «Je n'ai pas d'autre moyen pour essayer de sauver ma vie et celle de ma fille. Si avec le temps qu'il me reste à vivre je peux ainsi donner à ma fille la force qui lui permette de sortir de cette situation, bien sûr, je vends mes organes», a déclaré la quadragénaire en indiquant ne pas avoir fixé de prix.



    @@@
    Luc Desle (et Jacques Damboise qui passait par là)

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU NE PEUX ETRE LA PLUIE
    ET LE SOLEIL EN MÊME TEMPS)

    @@@

    "Mais, mon n'amour, assieds-toi sur le divan...
    Pour la photo...
    - J'aime pas ton divan..."

    (Source: pozzanghere)

    @@@

    "Dou brout 98? OK...
    Mais yé aussi dou raffiné 
    ad un migliore prezzo "


    La crise alimente 
    un marché noir de l’essence
    Presseurop La Repubblica

       (...) Avec des prix du carburant qui ont atteint des records, les Italiens s’adressent de plus en plus au marché noir pour faire le plein, raconte La Repubblica, qui relate la découverte récente par la brigade financière italienne d’un marché noir de l’essence : “36 sociétés impliquées – 11 étrangères et 25 italiennes – 20 millions de kilos [1kg = 1,351L] d’essence importée illégalement et un manque à gagner de 8 millions d’euros pour le fisc”, écrit le quotidien romain. Le carburant arrivait de Grèce dans le port d’Ancône (centre). Les camionneurs italiens venaient faire le plein de diesel directement aux pieds des camions-citerne, pour le tiers du prix officiel.

       Une autre enquête a révélé que le gazole agricole, vendu à des prix de faveur aux cultivateurs, est revendu par les distributeurs aux particuliers pour le transport et le chauffage.

       Ce phénomène s’explique, selon La Repubblica, par la flambée du prix de l’essence, en raison de l’augmentation des taxes imposées par le gouvernement dans le cadre de sa politique d’assainissement des finances publiques :

       2012 a été l’annus horribilis (ah, ce médiocre langage journalistique!!) du carburant. L’accise [la taxe sur l'essence] a augmenté à quatre reprises en un an et, dans certaines régions, le prix du sans plomb a dépassé 2 euros, un record. Selon les pétroliers, la consommation a baissé de 14% par rapport à il y a un an et l’augmentation de la TVA prévue dans le budget 2013 devrait provoquer une nouvelle flambée des prix. (...)


    @@@

    "Répète après moi: Oui, ma Chérie, 
    je veux bien t'épouser...
    - Oui, glub, ma Chérie,
    je veux bien... t'épouser...
    - Ben tu vois, c'était pas si difficile,
    quand même..."


    (Source: passivepsycho)

    @@@


    "La prémière yarre sour la tête,
    la séconde cassée derrière mon zoli culo,
    et lé tour, il est zoué"



    Le travail au noir en Espagne, 
    une manne publique ignorée

    Stéphanie Villers

       (...) Selon une étude réalisée par la fondation espagnole des Caisses d’Epargne, l'économie souterraine représenterait 21,5% du PIB en Espagne. Il y aurait plus de 4 millions de travailleurs au noir alors que l’Espagne affiche un taux de chômage record en zone euro avec 25% de la population active.

       Cette étude montre que l’économie informelle a fortement augmenté ces dernières années avec la détérioration des conditions économiques. Pour autant, elle a débuté en période de forte croissance économique conjuguée avec une forte augmentation des impôts. (...)

       Ce serait l’accroissement de la pression fiscale qui serait à l’origine du renforcement du travail au noir (ah, ces joueurs de pipeau que sont les entrepreneurs véreux...). Pour préserver leur compétitivité (ahaha), les entreprises auraient favorisé les emplois non déclarés. Pour certains économistes, la croissance de cette économie officieuse n’est qu’une résultante passagère liée à la dégradation de l’économie. Elle devrait se réduire dès que la situation économique du pays s’améliorera (et quand les poules... etc?).

       Pour d’autres, la situation est plus inquiétante, elle montre la persistance en Espagne d’usages éloignés des standards européens et nécessite des mesures permettant un meilleur contrôle et une analyse plus en phase avec la réalité du marché de l’emploi. L’ampleur du travail au noir peut, en effet, relativiser les piètres chiffres du chômage. On retrouve, par ailleurs, les mêmes symptômes dans les autres pays du sud de la zone euro. L’activité en Italie, la Grèce et le Portugal reste «gangrenée» par le travail au noir (heu... et la France?).

       Le développement de cette économie officieuse n’est pas sans incidence sur la situation économique du pays. Elle agit comme une concurrence déloyale (le capitalisme aurait donc un principe de concurrence loyale? La loyauté du fric, peut-être?) face aux entreprises qui cotisent, mais surtout elle priverait l’Espagne de 30 milliards de recettes supplémentaires.
    Lire la suite sur:



    @@@
    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA HAINE EST BONNE MENSONGÈRE)
    +++
    (Guitare républicaine - ou Umpéesque -
    veillant sur la vertu des jeunes filles en fleur)

    suyhnc:

    +++
    « En politique 
    on ne discute plus, on insulte. »
    Aurélien Scholl (1833/1902)
    +++

    "Madame, pourriez-vous quitter la salle,
    je vous prie. On n'accepte pas les laiderons.
    - Mais... Mais Chéri, cet homme m'insulte!
    - Non, Darling, il ne fait que dire la vérité...
    de manière un peu brutale, je te l'accorde"

    "The Thin Man"

    La sortie de Chatel sur Peillon : 
    "un raccourci immonde", 
    selon les jeunes socialistes

       (...) L'ancien ministre UMP de l'Éducation (?) Luc Chatel a choqué le PS lundi en accusant son successeur, Vincent Peillon, de paraphraser Philippe Pétain sur la morale laïque qu'il veut promouvoir à l'école. C'est un message sur le compte Twitter de M. Chatel qui a mis le feu aux poudres lundi matin. "Effarante interview de Peillon dans le JDD : redressement intellectuel et moral, mot pour mot l'appel du maréchal Pétain le 25 juin 1940", a écrit celui qui soutient Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP. (...)

       (...) "Ce sont les propos d'une déclaration, d'un appel, du 25 juin 1940 du maréchal Pétain. Alors, naturellement, j'y vois une maladresse fâcheuse", a ensuite expliqué l'ex-ministre UMP sur i>Télé. "Je ne sais pas quoi vous dire, je suis un peu désolé qu'il ait fait ça, pour lui... Toute ma tradition est le Conseil national de la Résistance", a rétorqué Vincent Peillon sur France Inter. "C'est approximatif, excessif, ça n'a pas d'importance", a jugé celui qui place son action dans les pas de Jules Ferry. (...)




    +++

    "Comment ça tu n'es pas fermier?
    - Hé ben non... Je suis trader 
    et je gagne des millions de dollars qui...
    - Je n'épouserai qu'un fermier, tiens-le toi pour dit!
    - Si c'est ce que tu veux, alors... Je vais revendre
    mes parts dans cette banque d'investissement et...
    - TOUTES tes parts, on est bien d'accord?"

    Parveen and Amitabh.

    +++
    « Globalisons les luttes 
    pour globaliser l’espoir ! »
     José Bové 
    Extrait d'une lettre 21 Juillet 2003


    "Quand je pense que ce que nous produisons 
    va nous servir doublement:
    d'abord à manger, puis le surplus, 
    on va le vendre au village...
    C'est un concept d'une telle modernité...
     J'en pleurerais, tiens"

    Marinaleda, 
    l’oasis rouge qui défie la crise
    PÚBLICO MADRID

       (...) Juan Manuel Sánchez Gordillo a fait la une des journaux après avoir mené une “expropriation forcée” de produits alimentaires pour les distribuer aux plus défavorisés, une action menée dans plusieurs supermarchés avec ses camarades du Syndicat andalou des travailleurs (SAT). C’est dire si cet homme est un dirigeant singulier au sein de la classe politique espagnole.

       Sánchez Gordillo est un dirigeant historique du Syndicat des ouvriers agricoles (SOC), colonne vertébrale de l’actuel SAT. En outre, depuis 1979, il est maire de Marinaleda, une petite localité [ de près de 3 000 habitants] de la région de Séville. Là, grâce à la participation et au soutien des habitants, il a lancé une expérience politique et économique originale qui a fait de ce village une sorte d’îlot socialiste dans la campagne andalouse.(...)

       (...) Avec la crise économique, Marinaleda a eu l’occasion de vérifier si son utopie sur 25 kilomètres carrés était une solution viable face au marché. Son taux de chômage actuel est de 0 %. Une bonne partie des habitants sont employés par la Coopérative Humar-Marinaleda, créée par les ouvriers agricoles eux-mêmes après des années de lutte. Longtemps, les paysans ont occupé les terres de l’exploitation agricole Humoso [ qui appartenait à un aristocrate] et à chaque fois, ils étaient délogés par la Guardia Civil [la gendarmerie espagnole]. “La terre est à ceux qui la travaillent”, clamaient-ils. En 1992, ils ont fini par obtenir gain de cause : ils sont désormais propriétaires de l’exploitation.

       Ils produisent des fèves, des artichauts, des poivrons et de l’huile d’olive vierge extra. Les travailleurs contrôlent eux-mêmes toutes les phases de la production : l’exploitation comprend une conserverie, un moulin à huile, des serres, des équipements d’élevage, un magasin. Quel que soit leur poste, les travailleurs reçoivent tous un salaire de 47 euros la journée et travaillent 6 jours par semaine, soit 1 128 euros par mois pour 35 heures par semaine [le salaire minimum est de 641 euros].

       En pleine saison, la coopérative emploie environ 400 personnes, une centaine au minimum en période creuse. Mais chaque poste de travail n’est pas attribué à tel ou tel habitant : ils effectuent une rotation afin d’assurer un revenu à tous. “Travailler moins pour que tous aient du travail”, tel est le principe. Par ailleurs, certaines personnes cultivent de petites parcelles dont elles sont propriétaires. Le reste de la vie économique tourne grâce aux boutiques, aux services de base et aux activités sportives. Pratiquement, tous les habitants du village perçoivent autant qu’un travailleur de la coopérative.(...)
    Lire sur:

    +++
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (COURIR APRES TON OMBRE
    NE TE RÉCONCILIERA PAS AVEC LE SOLEIL)

    @@@


    "Regardez-moi au fond des yeux et répétez:
    La-Mondialisation-est-inéluctable. Elle-va-amener-
    son-lot-de-souffrances-et-de-pauvretés-indispensables-
    aux-grands-de-la-planète. Vous-devez-consentir-
    à-tous-les-sacrifices. Vous-n'avez-pas-le-choix"


    @@@

    "Tu es sûr qu'avec cette boisson revigorante,
    mes prothèses PIP tiendront une génération entière?
    Tu me le jures?"
    Leopoldo Metlicovitz
    (Source: oldroze, via lacriniere)

    PIP: l’Afssaps encore 
    aux abonnées absentes
    Jean-Yves Nau 

    (...) C’est l’une des clefs de voûte du dispositif français de sécurité sanitaire. Et cette clef de voûte vacille après la recommandation gouvernementale faite aux 30.000 femmes concernées de procéder à l’explantation de leurs prothèses mammaires. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) est entrée à son tour dans la tourmente de cette affaire sans précédent.

       Agissant au nom de l’Etat, cette agence est dotée de pouvoirs et de moyens substantiels. Au travers de l’affaire du Médiator, elle avait été la cible de critiques ciblées et récurrentes dans sa gestion de la sécurité sanitaire des médicaments. Avec les prothèses mammaires PIP la voici aujourd’hui soupçonnée d’avoir également failli dans le domaine des dispositifs médicaux implantables. (...)

       (...) (ex) Ministre en charge de la Santé, Xavier Bertrand a(vait) annoncé à de multiples reprises ces derniers mois que la réforme de l’Afssaps ferait qu’il y aurait un «avant» et un «après Médiator». Le passage de l’opacité coupable à la transparence absolue en quelque sorte. Sera-ce également le cas avec ces dispositifs médicaux implantables que sont les prothèses mammaires? Rien n’est impossible.

       Mais il faudrait pour cela que les autorités sanitaires aient le courage d’imposer aux professionnels de la chirurgie esthétique travaillant à but lucratif (ou dans le secteur privé des hôpitaux publics) une véritable traçabilité. Une traçabilité qui passerait immanquablement par une transparence des pratiques tarifaires à laquelle ces professionnels ont souvent montré par le passé qu’ils pouvaient être allergiques.

       Sur le fond l’impression qui, avec le temps, prédomine est bien celle d’une course- poursuite à la sécurité sanitaire très largement inégale. Tout se passe comme si la puissance publique se refusait à se doter des moyens suffisants pour s’opposer efficacement aux possibles dérives nées de la somme des intérêts en présence dans les secteurs de la santé en général, du médicament en particulier. 

       Dans ce domaine tout particulièrement, la volonté affichée de transparence (au moyen d’images vidéos…) ou de déclaration de conflits d’intérêt ne saurait faire durablement illusion. A fortiori quand la fixation des prix des spécialités pharmaceutiques (prises en charge par la collectivité nationale et les adhérents des mutuelles) demeure dans le noir absolu.

       La puissance planétaire de «Big Pharma» réclame d’autres moyens publics et une toute autre volonté politique. Si l’innovation thérapeutique véritable doit être financièrement soutenue, les simples copies de spécialités déjà existantes ne justifient pas d’être autorisées à la commercialisation.

       L’Etat doit prendre en main les responsabilités qu’il n’a jamais assumées en matière de formation médicale continue et de prescriptions par le biais des principes actifs, non des marques commerciales. Les multinationales pharmaceutiques ne doivent certes pas être démonisées (quoique...). Mais elles doivent impérativement être cantonnées à la place qui est la leur: celles d’industries vivant (aujourd’hui toujours fort bien) de la collectivité.

       Tolérer qu’elles puissent participer au financement de la formation médicale et, au-delà, qu’elles puissent peser librement sur l’équilibre des comptes des systèmes de couverture sociale et qu’elles modèlent de facto le paysage sanitaire national est plus qu’une erreur. C’est une faute. (et un scandale de plus) (...)

    Lire le long article sur:

    @@@

    (Ce prof craquait toutes ses indemnités de chômage
    en pratiques un rien étranges...)

    Les super héros dans la vie courante. 
    par Ian Pool, un photographe canadien.

    Espagne : un prof de fac découvre 
    qu’il a été viré en tirant de l’argent
    Signalé par
    Blandine Grosjean

       « Je suis arrivée jeudi dernier à 10 heures du soir à la gare de Chamartin (Madrid) après une semaine de vacances. Je me suis approchée d’un distributeur pour sortir de l’rgent pour mon taxi. Là, j’ai vu que j’avais 12 000 euros sur mon compte. J’ai pensé que le distributeur était devenu fou parce que je n ’avais que 2 000 euros d’économie. Le lendemain, j’ai remis le nez dans mes comptes et j’ai vu que j’avais eu un virement de 10 000 euros. Objet : indemnisation pour licenciement. Voila comment j’ai été viré de Universidad Rey Juan Carlos

       Voila ce que raconte au quotidien espagnol El Pais une professeure de statistique du prestigieux établissement public, professeur en CDI depuis 2003, mais n’ayant pas le statu de fonctionnaire. Le lendemain du "cadeau bancaire" l’Université fermait ses portes pour vacances. Neuf autre professeurs ont été remerciés, sans aucun préavis.

       La Rey Juan Carlos explique qu’elle doit s’adapter aux coupes budgétaires imposées par la région de Madrid : 175 millions en moins pour les six universités publiques. (...)


    @@@

    "Comment? Ce n'est pas vous qui m'avez
    demandé la tête du Capitalisme?
    Vous êtes sûrs?"

    (Source: romantisme1812, via lacriniere)

    @@@
    Benoît Barvin

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  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    FACE AUX CRACHATS
    TOURNE-TOI"

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    "Oh, Dieu de l'illusion,
    Faites que tout aille de mal en pis et que...
    - Non, de mieux en mieux, espèce d'idiote!
    - Oh, pardon... Je croyais qu'on avait décidé
    d'être franches, pour une fois..."

    Choir of angels in paradise, The Beethoven Frieze Gustav Klimt


    %%%

    "J'avais dit ablation du prépuce et non de la tête...
    qui m'a fichu des débiles pareils?
    De plus, je suis une femme, une F-e-m-m-e!"


    Interdiction de la circoncision : 
    nouvelle « Shoah », rien que ça ?
    Jérôme Segal

       (...) Fin juin, un tribunal de Cologne, en Allemagne, a estimé que la circoncision pour motifs religieux pouvait être assimilée à une blessure corporelle. De ce fait, de nombreux médecins ont cessé de pratiquer les circoncisions de convenance et fin juillet, c’est dans les hôpitaux publics du land de Vorarlberg, à l’extrémité occidentale de l’Autriche, que des décisions analogues ont été prises.

       Le gouverneur du land, Markus Wallner (du parti conservateur ÖVP actuellement au pouvoir au niveau fédéral en Autriche avec les sociaux-démocrates) a rejoint la proposition de Dieter Egger (chef du parti d’extrême droite, le FPÖ, au niveau de ce land), déconseillant aux médecins toute circoncision qui ne serait pas médicalement motivée.

       La plupart des représentants des communautés juives et musulmanes ont vivement protesté – même si la bêtise a rarement été aussi loin que dans les propos de Muzicant qui agite volontiers ce qu’on nomme en allemand « la massue d’Auschwitz », en référence à un discours de l’écrivain Martin Walserdans lequel ce dernier critiquait la propension de certains (juifs ou pas), à ressortir Auschwitz ou la Shoah dans tout débat concernant les juifs.

       L’argument consistant à exiger le respect de traditions millénaires ne mérite pas de longs développements : il y a de nombreuses traditions comme la corrida ou l’excision (sûrement plus ancienne encore), qui sont heureusement en voie d’extinction. (pas vraiment, hélas...) (...) 

       Certains invoquent la liberté de religion, fermement ancrée dans la Constitution autrichienne. Rappelons ici que le judaïsme est officiellement reconnu depuis 1890 (une nouvelle « loi israélite » – étonnante à bien des égards – est d’ailleurs entrée en vigueur en mai dernier). De même, la religion musulmane est reconnue depuis exactement 100 ans.

       Seulement, que penser de la liberté de religion… de l’enfant ? Pourquoi les croyants auraient-ils le droit de marquer leur fils comme du bétail avec une mutilation, au huitième jour de sa vie, dans le cas des juifs, et après quelques années chez les musulmans ? (oui, pourquoi?)

       Aux Etats-Unis, la circoncision est pratiquée sur près de la moitié des nouveau-nés suite à des siècles de puritanisme (on estime que dans le monde, un homme sur trois est circoncis !). Les instigateurs de cette mode barbare pensaient au départ que cela allait aider à lutter contre la masturbation. Ensuite des médecins, souvent juifs, ont pris le relais dans ce pays pour la promotion de cet acte chirurgical. Aujourd’hui, on estime qu’environ 150 à 200 bébés meurent chaque année d’opérations ratées ou réalisées dans de mauvaises conditionsd’hygiène.

       Dans certaines communautés orthodoxes (toujours aux Etats-Unis), le« mohel » qui pratique la mutilation suce la plaie, ce qui parfois transmet le virus de l’herpès, qui peut être mortel chez un nourrisson dans le cas de l’herpès de type 1 (le New York Times rapporte un décès en mars dernier).

       Aucune organisation de santé, que ce soit au niveau national ou international, ne recommande la circoncision. Il est possible que pour les populations vivant dans le désert il y a 3 000 ans, les conditions d’hygiène les aient conduites à éviter de manger du porc et à se circoncire, mais cela ne nous concerne plus en 2012 (le porc se met au frigo et même les hommes se lavent) ! Si dans certains pays d’Afrique subsaharienne, l’OMS a pu recommander la circoncision, il ne faut pas oublier que c’est dans le cadre de la lutte contre le sida, dans des pays où le pouvoir de l’Eglise catholique est tel que l’usage des préservatifs est problématique. (...)
    Lire sur:

    %%%

    "Slurp, slurp..."


    Jugend: Münchner illustrierte Wochenschrift für Kunst und Leben -

    "Qu'est-ce qu'y disent?
    - Slurp, slurp, je crois...
    - Et ça veut dire quoi?
    - Oh moi et les langues étrangères, hein..."

    %%%

    "Voilà d'autres moulins à vent à détruire?
    - Non, à construire!
    - Mais pourquoi, puisqu'on sera ensuite,
    contraint de les détruire?
    - Parce que...
    - Ah bon..."


    ESPAGNE 
    Les ressorts classiques de la corruption

       (...) Sous les gouvernements de José María Aznar [1996-2004], les conservateurs ont aidé le secteur immobilier à fleurir, au point que le pays a affiché pendant dix ans des chiffres de construction supérieurs à la moyenne de l’Union européenne, commente Der Spiegel.
       Une loi votée en 1998 a donné aux communes le droit de déclarer constructibles les terrains de leur choix, et ce dans le but d'autofinancer la collectivité locale. Cette décision fut une mine d’or pour les municipalités. 

       Au cours de cette période, l’Espagne a construit davantage que l’Allemagne, la France et l’Italie réunies. Les entrepreneurs ont distribué des pots-de-vin à tout-va pour construire au plus vite appartements et hôtels ; et le personnel politique local de presque tous les partis accordait d’une main des permis de construire tandis qu’il encaissait de l’autre des dessous-de-table. Des entrepreneurs passaient des coups de fil pour savoir où livrer leurs sacs de billets. 

       La nuit, dans les discothèques, on magouillait en buvant du gin tonic pour décider qui, dans les nouvelles zones urbaines, aurait la charge de la collecte des ordures, en échange d’une digne obole à la mafia municipale. Evidemment, ceux qui avaient signé des documents autorisant la construction de villas de rêve en bord de mer obtenaient en contrepartie un appartement de luxe. Lorsque, en 2006, les dessous du boom immobilier de Marbella apparurent au grand jour, le gouvernement de Madrid dut dissoudre le conseil municipal, une première dans l’histoire de la démocratie espagnole. (...)

    Lire l'article sur:

    %%%
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (CE QUE TU NE TE FAIS PAS A TOI,
    NE LE FAIS PAS AUX AUTRES)

    @@@

    (Sous l'influence d'un substance prohibée,
    ce rail de coke rencontra... heu... quelque chose)


    Sarkozy faisait l’effet 
    d’un « rail de coke »
    (à l'âne?)

       (...) Sur France Culture, Benjamin Lancar, le président des Jeunes Populaires, s’est risqué à une comparaison étonnante pour décrire ses rencontres avec Nicolas Sarkozy :
       « Les quelques fois où j’ai eu la chance d’être reçu dans son bureau, c’est quand même un moment donné où sincèrement, vous en sortez, vous êtes pas loin d’avoir pris un rail de coke, vous êtes avec une surmotivation [...], c’était des expériences extraordinaires à chaque fois. »
       On espère que sa descente ne sera pas trop douloureuse... et on lui rappelle qu’au nom des Jeunes Pop, il avait lui-même défendu le maintien de sanctions sévères pour les consommateurs de drogue. (fais ce que je dis, etc... Ah la jolie Droite...)



    @@@

    "Le Sage a dit: 
    Jamais de t'abaisser tu n'accepteras"
    Carlos Ghosn. Patron le mieux payé. 
    Salaire des grands patrons : 190 Smic

    Ce que cache la baisse des salaires 
    des patrons du CAC 40
    Damien Pelé

       (...) La divulgation en pleine campagne présidentielle de l'évolution des salaires des dirigeants du CAC en 2010 avait marqué les esprits. Les quarante patrons français les mieux payés de France avait bénéficié d'une hausse moyenne de 34 % de leur rémunération, ce qui a inspiré à François Hollande l'idée de la taxation à 75 % des revenus au-delà de 1 million d’euros. Nicolas Sarkozy, lui même avait dans la foulée annoncé de nouvelles mesures de contrôle des rémunérations en assemblée générale. Mais sur l’exercice 2011, la progression s’est transformée en diminution. Une baisse certes modeste (-1,5% si on prend en compte l'intégralité de la rémunération) mais une baisse tout de même. (...)

       (...) "Les critères d’attribution ne rémunèrent pas la stabilité mais la progression des résultats", explique Philippe Poincloux, qui dirige le département Executive compensation de Towers Watson. Mais pas pour tout le monde. Le salaire de Lakshmi Mittal a ainsi progressé de plus de 60 % alors que les résultats 2011 d’ArcelorMittal ont baissé de 23 %. Celui de Carlos Ghosn a plus que doublé, alors que les profits de Renault ont chuté de 39 % – une forte augmentation qui s’explique par la suppression, en 2010, sur pression élyséenne, des bonus des patrons de l’automobile.(...)

       (...) Mais la part de rémunération que Carlos Ghosn reçoit de Nissan (9,3 millions d’euros), elle, n’a jamais été impactée, ce qui fait de lui le patron le mieux payé du CAC 40 (12,2 millions en 2011) loin devant Bernard Arnault, le PDG de LVMH, dont la rémunération a pourtant progressé de 13% pour atteindre 4,55 millions d'euros, ce qui le place au deuxième rang ("Bon appétit, Messieurs!").
       A l’inverse, en 2011, les dirigeants de Peugeot ont renoncé à la part variable de leur salaire. "C’est une bonne chose, mais c’est une décision des dirigeants eux-mêmes, pas des administrateurs, qui restent trop timorés pour réduire les rémunérations des dirigeants", regrette Pierre-Henri Leroy, président de Proxinvest.(...)

    Lire l'article sur:

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    (L'ex-Résident avait décidé de rejoindre le mouvement
    des travailleurs précaires... un moment...)

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    Vive l'union des travailleurs précaires !
    Pilar Alvarez

       (...) Rita prend le micro et commence à raconter son parcours. Etudiante en sciences politiques, cette jeune femme de 24 ans vit chez ses parents et n'a pas cessé d'aligner les emplois précaires : hôtesse d'accueil, professeur d'italien en soutien scolaire, vendeuse, serveuse à 5 euros de l'heure... Face à elle, une centaine de personnes rassemblées sur la place du 2 Mai, dans le quartier de Malasaña [à Madrid]. Parmi la foule, des chômeurs, des travailleurs, des grands-parents, des parents, leurs enfants. Certains ont atterri ici juste après la manifestation du 1er mai, d'autres l'ont boudée parce qu'ils ne s'y sentaient pas représentés. Assise sur les escaliers, Rita présente le projet que son association mûrit depuis des mois : la oficina precaria [le bureau précaire]. 
        "L'une des armes des puissants, c'est la peur", explique la jeune femme. Et contre la peur, rien de tel que le fait de témoigner, de dénoncer ces situations. "Nous voulons rendre visibles les lieux où s'exercent les conflits du travail", annonce-t-elle. Cette proposition s'inspire de l'idée du collectif Stop aux expulsions, une organisation associée au 15-M [mouvement des Indignés] et à d'autres mouvements sociaux. Leur démarche: soutenir les familles en instance d'expulsion juste avant l'arrivée du juge et alerter les réseaux sociaux. 

       C'est un peu le même principe pour oficina precaria, sauf qu'en l'occurrence le bureau s'adresse aux travailleurs précaires, à ceux qui n'ont jamais vu un contrat de travail. "La plupart des gens que je connais n'ont jamais entendu parler de convention collective", commente Rita. Et la liste est longue : boursiers sur des postes de permanents "à 200 euros", faux indépendants, travailleurs temporaires dans l'illégalité... Lancé par le collectif Juventud sin Futuro [Jeunesse sans avenir], le projet est ouvert aux assemblées de quartier du 15-M. Un site Web (www.oficinaprecaria.net), un compte Twitter (@ofiprecaria) et une adresse électronique (oficinaprecaria@gmail.com) ont été créés. "Nous voulons entendre vos propositions, lance l'étudiante. L'outil doit encore être rodé, mais il fonctionne".

       En l'espace d'une semaine, oficina precaria a déjà reçu plusieurs témoignages "qui semblent venir tout droit du XVIIIe siècle". Rita raconte, sans entrer dans les détails, le cas d'une personne qui travaillait dans un petit bar. La première semaine, "à l'essai", elle n'a rien touché. La deuxième, elle a travaillé à temps complet pour 2,5 euros de l'heure. Elle a fini par partir en lançant une bordée d'injures et de menaces, après avoir demandé qu'on lui montre son contrat. ("Mais y'a du travail pour tout le monde", disent certains retraités qui se sont goinfrés dans les années 60/70... Oui, à la soupe populaire, peut-être?) (...)

    Lire la suite sur:

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    "Pourvu que le Président gagne, pourvu qu'il gagne..."
    1950 magazine illustration by Robert G. Harris

    (Les groupies de l'ex-Résident 
    ne se faisaient décidément pas à sa défaite)

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    Benoît Barvin

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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (JAMAIS LA FOURMI 
    N'AIDERA L'ABEILLE A VOLER)

    ***

    "Pourquoi je porte un masque?
    Pour la concentration, tiens, c'tte question!
    J'veux pas en mettre partout..."
    Santé au travail, 
    les pesticides dans le viseur
    Emmanuel Riondé|

       (...) Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les fabricants de pesticides : à partir de décembre (2011), la maladie de Parkinson pourra être reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs. La Commission supérieure des maladies professionnelles en agriculture (Cosmap) a en effet donné son accord, le 1er juin dernier, pour la création d’un nouveau tableau portant sur les « maladies neurodégénératives liées aux produits phytosanitaires ».
       Cette avancée importante ouvre le nécessaire et urgent débat sur les conséquences de l’usage des produits chimiques et agents cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques sur la santé des paysans. On peut dire merci à la Fédération nationale agroalimentaire et forestière de la CGT d’avoir porté le fer sur cette question. Car, tout à nos angoisses (légitimes) de bien faire manger bio nos petits zenfants, les citoyens-responsables-indignés- amapistes que nous sommes avaient presque oublié que les premiers exposés aux saloperies pulvérisées dans les champs français sont les paysans et notamment ceux qui sont sur le terrain : salariés agricoles, petits exploitants, saisonniers, etc.
       Leurs employeurs « agromanagers », eux, sont un poil moins concernés. D’ailleurs, le syndicat qui les représente le mieux, la FNSEA, a voté contre la création de ce tableau(bizarre, vous avez dit...) Raté pour cette fois, messieurs.(...)

    ***
    « La vieillesse est un alibi. »
    (pour un lent naufrage?)
    Louis Scutenaire
    Extrait du Mes inscriptions IV

    "Môôôaaa, Marquis de Carabas, 
    je soutiens le Résident
    en dépit de sa toute petite taille"

    ***
    Présidentielle : 
    Jean d'Ormesson, 
    s'il n'en reste qu'un, 
    ce sera lui !

       (...) On l'a aperçu au meeting de Nicolas Sarkozy dimanche dernier, sur la place de la Concorde. Il s'était également fait remarquer à Villepinte, quelques semaines plus tôt. Il a publié un portrait au vitriol de François Hollande dans Le Figaro du 11 avril. À 86 ans, le plus vert (de gris) des Immortels du quai Conti prend son bâton de pèlerin (pélerin!!!) et trempe son stylo dans l'encre de l'engagement (et de la c... auto-satisfaite?). Sans barguigner ni faiblir. Dans Le Monde daté de vendredi, il enfonce le clou et publie l'essentiel d'une lettre mise en ligne sur le site de l'Union des jeunes pour le progrès (le mouvement des jeunes gaullistes)  (de 85 ans?) et reprise par le site internet "Le canard acharné" : "Message aux indécis par Jean d'Ormesson".
       Il y déroule un nouveau plaidoyer en faveur de Nicolas Sarkozy, qui "a maintenu le pays hors de l'eau au cours d'une des pires crises que nous ayons jamais connues" (crise qu'est venue tout' seul', oui, M'dame la baronne). "Il n'est même pas impossible que Mme Merkel et lui aient sauvé l'Europe et l'euro" (en s'faisant des bisous sur la bouche...), lance Jean d'O (assez de familiarité, Môssieur!), qui critique par ailleurs vertement François Hollande, qui ferait, selon lui, "un excellent président de la IVe République. Ou plutôt de la IIIe" (ou de la IIème, ou de la Ière, ou de la pas du tout?). Le candidat socialiste qu'il juge "intelligent, charmant, cultivé, et même spirituel", mais auquel il reproche de ne pas être l'homme de la situation (taille trop grande, peut-être?).
       L'académicien (?!) manie même un humour cinglant à propos de François Hollande : "Il est mondialement connu en Corrèze", s'amuse-t-il (ahaha). Pour lui, "seul Nicolas Sarkozy a l'étoffe d'un chef" (ahaha) et "a accompli les réformes nécessaires à la survie de notre modèle social" (ahaha... Pardon? Ah bon, il ne fallait pas rire, là...). Voilà pourquoi, affirme d'Ormesson, "j'ai décidé de soutenir Nicolas Sarkozy".
    Et blabla de vieux, qu'on n'est pas contraint  de lire, sur:

    ***

    "Adelante, Rossinante! Ils croient nous avoir tués,
    mais nous avons plus d'un tour au bout de notre lance!"


    Espagne: 
    la culture réduite à peau de chagrin
    Joachim Pflieger
    Directeur artistique adjoint 
    du Teatro Real de Madrid

       (...) Les chiffres sont vertigineux, et la dépression a commencé à gagner l'ensemble des milieux artistiques en Espagne. Les budgets pour 2012 rendus publics par le gouvernement espagnol au début du mois d'avril font état d'une réalité implacable : l'effondrement du budget de la culture dans le cadre du plus grand plan de rigueur que l'Espagne ait connu depuis l'avènement de la démocratie. Quelques exemples : le budget du Fondo de protección a la cinematografía (le Fonds national de Protection de la Cinématographie qui attribue les aides à la production) passe de 76 millions d'euros en 2011 à 49 millions en 2012, les subventions publiques au musée national du Prado, fleuron du tourisme culturel de la capitale, baissent de 5 millions d'euros soit 24% du budget de l'année passée, le musée national Centro de Arte Reina Sofia perd 14% de sa subvention publique, le Circulo de Bellas Artes de Madrid plus de 30%, et le Grand Théâtre du Liceu de Barcelone a évité de justesse un plan social visant à fermer l'institution pendant deux mois afin d'en assainir les finances.

       Les réseaux internationaux de coopération culturelle ne sont pas en reste. Dépendante du ministère des Affaires étrangères - qui perd plus d'un milliard d'euros de ressources en 2012 -, l'agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo, AECID) perd près de 50% de son budget. Une diminution colossale quand l'on sait que de l'AECID dépend l'ensemble des Centros Culturales de España (Centres Culturels d'Espagne), relais puissants de la culture espagnole dans le monde entier, et atout de poids dans les relations ibéro-américaines.

       Bien loin de l'interventionnisme affiché en matière économique, le gouvernement de Mariano Rajoy donne l'impression (que l'impression?) de vouloir démanteler la politique culturelle par un désengagement abrupt de l'Etat. (...)
    Lire sur:

    ***
    "Hips! Vive Narine et...
    - T'es co... l'a pas... gloups! passé l'premier tour...
    - Ça m'empêchera pas d'm'soûler à mort...
    - Déjà fait, grognasse!"
    Benoît Barvin

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE RÉPOND PAS AU CROASSEMENTS DU CORBEAU)

    ***
    "Comment ça, je serai un crypto-communiste?
    Et pourquoi ça, je vous prie?"

    SarkHollande: 
    le duel Hollande-Sarkozy 
    éclipse les autres candidats
    Geoffroy Clavel

       (...) "Sarkhollandisation", voilà le terme qu'a lâché François Bayrou dans un entretien aux lecteurs duParisien publié ce vendredi matin, pour décrire le phénomène. "La 'sarkhollandisation' du débat politique, il va falloir qu'elle recule", a lancé l'ancien ministre de l'Education en reprenant un néologisme qu'il rodait depuis quelques jours. "Quand j'allume ma radio le matin, j'entends Nicolas Sarkozy et François Hollande qui répond. Ils représentent à peine la moitié des électeurs, et les autres, comment on les entend?", interroge le président du MoDem. "Je vous avertis: les Français ne se laisseront pas confisquer cette élection", menace le candidat du Mouvement démocrate. (...)


    ***

    "Les chinois ne m'ont même pas appelée
    pour que je leur dispense mes cours de maintien.
    Quelle ingratitude de la part de ces fa... de cit...!"
    Nadine de Rothschild.

    Devenir une femme moderne 
    en 240 heures chrono
    Beijing Qingnian Bao

       (...) La prestigieuse université Tsinghua à Pékin propose une formation sérieuse pour devenir une "femme du monde à la page", le tout à un prix exorbitant. Ce programme, qui fait des adeptes, a suscité une tempête sur la Toile. (...)

       (...) Les études durent une année et comportent 240 heures de cours portant notamment sur les matières suivantes: arts locaux, chefs d’œuvre classiques, critères d'appréciation des belles poteries et joyaux, éducation des enfants, cours de bonnes manières féminines ou encore se vêtir avec élégance. Les frais de scolarité s’élèvent à 48 000 yuans (environ 5 800 euros). Cette "formation supérieure pour femmes du monde à la page", proposée par l’Institut des Beaux Arts de la célèbre université Tsinghua à Pékin, est en train de recruter discrètement les étudiantes de sa deuxième promotion. Des internautes ont réagi à cette nouvelle publiée sur le microblog chinois Weibo en constatant avec amertume qu’"il est vraiment facile de gagner de l’argent avec les femmes !"
       Sur le site de l’Institut des Beaux Arts de Tsinghua, nous avons consulté une brève présentation du cursus. La formation consiste en quatre jours de séminaires une fois tous les deux mois, à l’issue de laquelle les participants se voient remettre un diplôme de fin d’études délivré et certifié par le centre de formation pédagogique de l’université Tsinghua et portant également le cachet de l’Institut des Beaux Arts de l’université Tsinghua. Les cours se divisent en six catégories, dont "comment mener une vie heureuse", "comment devenir une femme lettrée", "comment être une femme à la page", "musique et danse", "culture artistique"…, et abordent pêle-mêle des sujets tels que "la condition féminine dans la société moderne", "l’optimisation des investissements réalisés pour l’éducation de ses enfants" (oulà!), "la culture traditionnelle et le savoir-vivre féminin", "l’art féministe (heu... féminin serait mieux, non, car ce terme "féministe" est un rien subversif)", "l’opéra moderne et traditionnel", "comment devenir un fin connaisseur et collectionneur de peintures et calligraphies", "comment savoir reconnaître un beau bijou", "les règles de savoir-vivre d’une femme du monde", "le choix des couleurs dans sa tenue vestimentaire et les critères d’une toilette bien assortie", "les bons plans lors d’une réunion mondaine" et “comment se construire une bonne image". (...)

    ***
    (Toutes les exportations marocaines 

    n'étaient pas stigmatisées par l'Espagne)
    Les importations marocaines libéralisées, 
    l’Espagne lésée
    Presseurop El País

       (...) "L’agriculture [espagnole] reçoit avec indignation l’accord entre l’UE et le Maroc", rapporte le quotidien El País. L’accord de libre-échange, approuvé le 16 février par le Parlement européen, va notamment permettre d’augmenter le volume des importations de produits marocains dans l’UE, en particulier les tomates. Conclu pour “soutenir les réformes démocratique en Afrique du Nord", note le quotidien, il constitue un "coup dur" pour l’agriculture espagnole, principale exportatrice vers les autres pays de l’UE (et productrice de très bons produits bio...). 
       L’accord, explique le journaliste spécialisé en agriculture, Vidal Mate, facilite les importations qui intéressent les pays du Nord en tant que consommateurs, parce qu’elles accroissent l’offre et font baisser les prix. L’Espagne est le principal pays lésé.
       L’analyste critique l’attitude de l’UE qui, le 14 décembre dernier, a rejeté le renouvellement de ses accords sur la pêche avec le Maroc, car ces derniers ne prenaient pas en compte les intérêts des populations du Sahara Occidental. 
       Une décision qui avait suscité la colère de Madrid : "Au-delà des soucis sur les droits de l’homme ou les problèmes du Sahara, les raisons politiques se sont imposées pour soutenir l’ami marocain en tant que porte et bouclier de l´Europe [...] Les intérêts économiques des pays au nord des Pyrénées se sont imposés" (ben... on est dans un système capitaliste, non?). (...)


    ***

    François Cusset : « Un peuple mondial »
    Entretien, par Marion Rousset

       (...) En 2011, le peuple a fait un retour tonitruant sur la scène publique. Du Printemps arabe aux Indignés, un peuple mondial a surgi devant des situations vécues comme insupportables. L’analyse de l’historien des idées François Cusset.

       Regards.fr : Quelle vision du peuple se fait jour dans les politiques menées en Europe et aux États-Unis ?

       François Cusset : Le peuple est devenu une variable d’ajustement, un opérateur dans des équations comptables, c’est ce qui n’existe pas, ce dont on se méfie, ce qui a toujours tort. Cet automne, dans trois ou quatre endroits du monde, les élites technocratiques ont pointé simultanément leur regard vers le peuple comme la cause de tous les maux. Ce fut le cas en Grèce, à l’occasion du référendum que Papandreou voulait organiser. Jamais depuis la Deuxième Guerre mondiale l’idée de demander son avis au peuple n’a suscité une telle levée de boucliers, une telle unanimité contre la sauvagerie, la barbarie, l’ignorance. Comme s’il s’agissait de laisser un continent entier, noble et civilisé, à une horde de gens désargentés, flemmards… 
       En même temps, les élections de l’Assemblée constituante en Tunisie se sont soldées par une victoire des islamistes modérés qui ont obtenu une majorité relative et par des remarques des éditorialistes du type : « C’est sympathique la démocratie, mais si on laisse les peuples arabes décider, ils élisent la charia. » 
       À cette époque, le mouvement Occupy Wall Street aux États-Unis, qui avait un gros capital de sympathie dans l’opinion, connaissait un début d’enlisement. Il commençait à être critiqué pour des faits-divers mis en avant par les médias et les politiques. Dans les centres-villes, des gangs venaient détrousser les campeurs. Il y a aussi eu un suicidé dont on a retrouvé le cadavre dans sa tente quatre jours après. Quand le peuple campe, il est putrescent et pouilleux, quand il vote, c’est pour élire des islamistes et quand il décide, c’est pour aller contre les intérêts de l’Europe. (...)

       Regards.fr : Que peut-on attendre de 2012 ?

       François Cusset : Le "peuple" qui surgit dans de telles circonstances peut prendre la forme d’Occupy Wall Street ou de la place Tahrir, mais il peut aussi se retrouver dans les 20 à 30 % de potentiel électoral pour l’extrême droite à travers l’Europe des 27. Nul ne sait si ce refus transversal et radical va déboucher sur la constitution d’un peuple organisé, autour de formes politiques nouvelles et pérennes, s’il va s’effilocher ou se généraliser, ou si à la première aggravation de la crise, il sera récupéré par les populismes de droite
       On est dans une phase d’esquisse, intuitive et spontanée. Ce peuple sans direction politique peut déboucher aujourd’hui sur le meilleur comme sur le pire.

    Lire la suite sur:

    ***
    Luc Desle

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  • @@@

    (Banquiers pourris - tautologie?
    fêtant le dernier milliard en date
    ponctionné dans les poches des
    peuples qui n'en peuvent mais...)
    (c) Walt Disney

    Le renflouement d'AIG 
    a permis de dédommager
    les banques européennes

       (...) L'argent public qu'AIG a reçu pour son sauvetage a surtout profité aux banques européennes. L'assureur a en effet annoncé dimanche que plusieurs banques du Vieux Continent ont bénéficié indirectement de son renflouement par l'Etat fédéral américain. Plus de 90 milliards de dollars ont ainsi été versés entre septembre et décembre pour dénouer les positions souscrites par sa filiale financière auprès de banques telles que Société générale, Calyon (Crédit agricole), BNP Paribas, Goldman Sachs, Deutsche Bank et Barclays, entre autres.
       Dans les détails, entre septembre et décembre, la, Société Générale a perçu 11,9 milliards et Deutsche Bank, 11,8 milliards. D'ailleurs, dans un communiqué, Société générale indique avoir «agi conformément à ses accords de contrepartie avec AIG». Parmi les autres grands bénéficiaires des fonds publics, on retrouve la britannique Barclays (7 milliards), la suisse UBS (5 milliards), BNP Paribas (4,9 milliards de dollars) et Calyon, la banque d'investissements du Crédit Agricole (2,3 milliards). Les banques d'affaires américaines Goldman Sachs et Merrill Lynch ne sont cependant pas en reste puisqu'elles ont reçu respectivement 12,9 milliards et 6,8 milliards de dollars.
       Ainsi, si l'Etat fédéral américain n'était pas venu à la rescousse d'AIG, de nombreuses banques européennes auraient énormément perdu. AIG, qui a été sauvé de la faillite en septembre par l'Etat, a publié la liste de ses contreparties afin de «maintenir un haut niveau de transparence en ce qui concerne l'utilisation de fonds publics» et après consultation de la Réserve fédérale au sujet d'une telle annonce sur le secret des affaires.


    @@@

    "Si je vais rendre visite à mes potes espagnols
    amateurs de jeunes femmes moins bêcheuses
    qu'aux States ou en France?
    Que oui, mon neveu! J'y vais de ce pas."

    Premier client de la prostitution

       Plus de 18 millions d'Espagnols, soit 39 % de la population, auraient déjà sollicité les services d'une prostituée, révèle une étude de l'Association pour la réinsertion des femmes prostituées (APRAMP). 
       L'Espagne dépasse notamment la Suisse ou l'Autriche, qui recensent respectivement 19 et 15 % de clients parmi leur population. Le rapport de 122 pages - distribué à 3000 exemplaires - fournit par ailleurs un guide pour "distinguer le trafic de la traite, décrire le profil des trafiquants et dévoiler les chiffres et les statistiques de cet esclavagisme du XXIe siècle, afin de donner les clés pour reconnaître et aider ces femmes", note le quotidien catalan La Vanguardia. La secrétaire d'État à l'égalité Laura Seara a assuré qu'un protocole d'aide aux victimes de la traite serait signé prochainement.



    @@@

    (fier et digne,
    Le résident signait d'une croix 
    les marchés publics)


    Les étranges contrats 
    en communication du gouvernement

       (...) Les ministères et le cabinet du Premier ministre contournent le Code des marchés publics et ne peuvent justifier les prestations de conseil en communication qu'ils achètent, affirme le site de Francetv, relayant un rapport non diffusé publiquement de la Cour des comptes.
       D'après ce rapport, rendu le 17 octobre dernier, de nombreux contrats de conseil en communication sont passés sans appel d'offre, c'est-à-dire sans publicité ni mise en concurrence, et des prestations sont commandées et payées après expiration du marché.
       La Cour des comptes ajoute qu'il est «parfois difficile de connaître le contenu précis des prestations et d’en vérifier la réalisation effective», les cabinets ministériels étant souvent dans l'incapacité de fournir un quelconque document prouvant quel service a été effectué.
       Première entreprise concernée par ces contrats: la société de conseil en stratégie et communication Giacometti-Péron, cofondée par un proche de Nicolas Sarkozy.


    @@@

    "Les producteurs de films ont tous 
    des Rolls-Royce parce que, dans le métro, 
    il faut payer comptant."
    [Michel Audiard]

    "Tu vois, Hermione, là-dedans, 
    tu sauras tout sur les bons placements.
    - Mais on est déjà riches!
    - Une baguette en or ou en diamant, ça ne te branche pas?
    - Moi si... Ma baguette est tellement ridicule...
    - Tu nous dit quand il faut rire, hein, Ron?"

    @@@
    Time Warner 
    et les reliques d’Harry Potter
    Stéphane Lauer

    (...) Les accrocs aux aventures d’Harry Potter ne sont pas les seuls à être déçus que la saga du jeune sorcier prenne fin. Time Warner, qui a porté au cinéma le dernier épisode du roman de Joanne K. Rowling, "Harry Potter et les reliques de la mort", a de quoi aussi verser sa petite larme. Car le groupe de médias américain va devoir se trouver un autre filon.
       Ce film est le troisième plus gros succès cinématographique du monde, après "Avatar" et "Titanic", tous deux réalisés par James Cameron et distribués par la 20th Century Fox. Le succès de la seconde partie de "Harry Potter et les reliques de la mort" a ainsi rapporté à Time Warner la bagatelle de 1,3 milliard de dollars, faisant ainsi progresser le chiffre d’affaires du groupe de 11% à 7,1 milliards. Quatre ans qu’on n’avait pas vu cela chez la Warner. Harry Potter est à l’origine de la quasi-totalité des bénéfices de la branche cinéma du groupe, soit 524 milliards de dollars. En dix ans, les aventures d’Harry Potter ont rapporté plus de 12,1 milliards de dollars de recettes au studio américain. (...)

    @@@
    Luc Desle

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  • +++

    "L'homme n'est pas fait pour travailler, 
    et la preuve c'est que cela le fatigue."
    [Tristan Bernard] 
    Le travail c'est la santé ?
    (C) Franquin
    +++

    "Moi, j'te vais t'l'abaisser ta note,
    Moody's, tu vas pas la sentir passer!"

    Crise : Moody's abaisse la note 
    de l'Espagne de deux crans
    (et se voit, elle aussi, dégradée 
    en E1 - soit Enf... +)

       (...) L'agence note désormais les obligations d'Etat espagnoles à long terme «A1», cinquième meilleure note, et non plus «Aa2», Celle-ci est plus dure avec l'Espagne que ses concurrentes Standard and Poor's et Fitch, qui ont toutes deux abaissé la note du pays à "AA-" (quatrième meilleure note) dans les quinze derniers jours.
       Pour Moody's, «l'Espagne continue d'être vulnérable aux tensions sur les marchés» (et ça nous arrange grandement), sa croissance économique ne devrait atteindre qu'«1% au mieux» en 2012 (et non 1,8% comme elle le pensait jusque-là) (ces 0,8, c'est là toute la différence), et cela «rendra encore plus difficile la réalisation des objectifs budgétaires ambitieux» du pays (à savoir, appauvrir la population). «L'incertitude entourant les détails du soutien à venir à la zone euro comme la croissance économique à court terme» est également pointée du doigt (lequel on lui montre à notre tour?). (...)

    +++
    "Bouh!
    Je suis le méchant loup 
    qui fait peur à l'UMP...
    Bouh!!!
    - Au ssecours, au ssecours,
    y va tous nous manger tout cru!!!"

    Projet PS : l'UMP crie "au loup" (?)
     Estelle Gross 

       (...) Le projet PS est "un immense malentendu, pire, une imposture morale" (AHAHAHAHA), poursuit-il (Monsieur UMP), chiffrant les dépenses publiques supplémentaires à 255 milliards d’euros, auxquels le maire de Meaux ajoute "126 milliards d'euros de hausse d'impôts" (plus des billards et des billards, amen).
       Au total, ce sont 16 ministres et une vingtaine de parlementaires (c'est tout?) qui se succèdent pour décortiquer les propositions socialistes tantôt "suicidaires", tantôt "impossibles". La scène a des airs de groupe de parole pour soigner les traumatismes de la primaire que Jean-François Copé avait lui-même qualifié de "séquence extrêmement difficile".
       Petite trêve entre les interventions, Valérie Rosso-Debord lance un clip récapitulant les meilleures attaques dans la presse des socialistes eux-même à l'égard de François Hollande (même pas capables de les lancer eux-mêmes?).
       Et, Eric Besson (dit l'inérarable... heu... je sais plus quoi?) de reprendre à son compte "quand il y a un flou c’est qu'il y a un loup", adage (de m...?) lâché par Martine Aubry au soir du débat d'entre deux tours de la primaire. Quelques minutes plus tard, Roselyne Bachelot prend le relais "il y a un loup Ouh ouh". La formule de la première secrétaire du PS a visiblement plu.(etc)
    Si vous voulez en lire plus (!) sur Gnafron et ses potes, vous reporter à:

    +++

    "La femme est la dernière chose que Dieu a faite. 
    Il a dû la faire le samedi soir. 
    On sent la fatigue."
    [Alexandre Dumas, fils]

    (Nadine Morano en plein travail)
    "Espèce de malotru... Je vous ferai un procès
    mais après la danse... Je m'éclate trop, là"

    +++
    Benoît Barvin

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