• "Chaque jour il envoyait sa Belle-Mère faire les courses, en espérant que..." Jacques Damboise in "Pensées gloub".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE BEAU NE VARIE PAS,

    CONTRAIREMENT AU LAID)

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    "Succombons à la gourmandise avant

    qu'on n'en multiplie les taxes"

     nostalgic-random-thoughts

    Astrid Berges-Frisbey.

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    https://www.scoop.it/topic/docpresseesj/p/4105261501/2019/02/07/quand-les-inrocks-effacent-le-logo-canada-goose-de-la-chere-parka-de-raphael-glucksmann?utm_medium=social&utm_source=twitter

    Un autre Macron est possible. 

    Pierre Rimbert

       Il a 39 ans, des diplômes clinquants, un regard habité et des envies de changement. Entouré de jeunes chefs d’entreprise et de « porteurs de causes » issus de la « société civile », il lance un « mouvement politique » destiné à « sauver les démocraties libérales »menacées par l’« insurrection populiste ». Parce que c’est notre projet, exhorte-t-il, « à nous, désormais, de marcher ».

       Après la formation de M. Emmanuel Macron, voici Place publique, fondée en novembre par l’essayiste Raphaël Glucksmann. L’un domine le centre droit ; l’autre investit le centre gauche, où la désintégration du Parti socialiste laisse un vide et des classes moyennes cultivées désemparées. D’où va-t-on désormais proclamer que rien ne va plus et qu’il faut tout changer — sauf l’essentiel : les structures économiques et sociales ? Avec Les Enfants du vide (Allary Éditions), livre-manifeste publié cet automne, Glucksmann a d’un coup comblé la béance. De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. Il est chez lui sur France Inter, louangé permanent au Monde, en «une » de Libération, en couverture de Politis. 

       Des personnalités socialistes, écologistes ou communistes projettent sur son visage souriant leurs aspirations ravalées. Glucksmann a compris que son public cible n’aimait rien tant que battre sa coulpe, triturer sa mauvaise conscience, ruminer ses échecs et y remédier au moyen de recettes toujours identiques, mais ripolinées aux couleurs du jour — le vert, en l’occurrence. Cela tombe bien : Raphaël, qui s’est souvent trompé, met en scène confessions et conversion. À L’Obs (4 octobre 2018), il confie : « Je dois réapprendre à m’oublier. » Ambitieux programme.

       Lui qui fut tour à tour admirateur de M. Nicolas Sarkozy en 2008, animateur de la revue néoconservatrice Le Meilleur des mondes, conseiller du président géorgien néolibéral et atlantiste Mikheïl Saakachvili, lui qui admettait volontiers : « Ça ne m’a jamais fait vibrer de manifester pour les retraites » (M Le magazine du Monde, 22 mars 2014) et se déclarait au printemps 2017 « fier » de l’élection de M. Macron, revendique à présent Occupy Wall Street et dit « nous » quand il parle de la gauche. 

       « On a zappé complètement la question sociale », admet-il. « Mon logiciel de pensée a contribué à former l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui » (Mediapart, 14 novembre 2018). La mise à jour dudit «logiciel » copie-colle les constats effectués depuis des lustres par ceux que combattait hier Raphaël« On voit les entreprises multinationales refuser les lois des nations et chercher à leur imposer les leurs. On voit les banques sauvées par l’argent public maquiller leurs comptes et cacher leurs fonds dans des paradis fiscaux. » À tout cela s’ajoute la menace d’un anéantissement de la planète par le réchauffement climatique.

       Alors, que faire ? Contre « les anciennes idéologies, les vieux partis, les antiques structures», contre les inégalités et le gaz carbonique, Glucksmann propose plus de participation citoyenne, plus d’écologie, plus d’Europe. « Nous assumons l’horizon d’une République européenne », écrit-il. Des « porteurs de causes » aussi frétillants que MM. Valéry Giscard d’Estaing, François Bayrou, Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henri Lévy ânonnent les éléments de ce credo depuis bientôt quatre décennies. Les papys du vide ont trouvé leur héritier.

    Source : Le Monde diplomatique, Pierre Rimbert, décembre 2018

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    Benoît Barvin

    « "Il fit porter à sa Belle-Mère un gilet artistiquement doré et envoya le tout sur le terrain". Jacques Damboise in "Pensées gloub"."Il fila à l'anglaise, tout en revenant par derrière et sur les côtés, comme savait si bien le faire la perfide Albion". Jacques Damboise in "Pensées gloub". »

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