• "Cette table d'orientation avec ostentation perdait la boule". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (MÊME QUAND IL SOMNOLE,
    LE TIGRE GARDE TOUJOURS SES GRIFFES PRÊTES)
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    "Tu crois pas que ces chinois 

    vont remarquer notre couleur de peau?
    - T'inquiète, ce sont des brésiliens...
    - Des quoi?"
    Le carnaval de Rio a la fibre chinoise
    Alberto Armendariz 
       (...) A l'heure du carnaval, le Brésil tout entier fait la fête. A Rio de Janeiro, les défilés traditionnels sur le sambodrome [avenue bordée de gradins] se sont tenus toute cette semaine [du 17 au 21 février], offrant un spectacle reconnu dans le monde entier comme la plus haute expression de la culture brésilienne. Mais dès qu'on y regarde d'un peu plus près, on s'aperçoit que la plupart des déguisements, des tissus, des ornements et des matériaux utilisés pour les chars allégoriques cariocas portaient l'étiquette "made in China".
       "Ces dernières années, les produits chinois ont envahi le carnaval", déclare à La Nación Paulo Barros, le directeur artistique d'Unidos da Tijuca, l'une des écoles de samba les plus populaires de Rio. "Aujourd'hui, plus de 80 % des matériaux que nous utilisons proviennent de Chine ; non seulement les matières premières - comme les tissus, les confettis, les pierres -, mais aussi les produits finis, comme les masques et les perruques. C'est un problème de coûts, les produits chinois sont bien meilleur marché que les produits brésiliens." (mais les brésiliennes encore un peu attractives, via des chinoises?)
       Barros, qui travaille depuis dix-neuf ans sur les défilés du carnaval, explique que cette invasion de produits chinois s'est faite progressivement. Elle s'est accentuée ces cinq dernières années en raison de la forte augmentation du real, qui a entraîné une hausse des prix des produits locaux. Et pour étonner le public année après année, les écoles de samba ont besoin de plus de matériaux, de meilleure qualité et au moindre coût, pour tenir leurs budgets, qui varient entre 2 et 4 millions de dollars [entre 1,5 et 3 millions d'euros] par école. (...)


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    "Quoi, tu n'as plus un thune?
    Comment ça, je dois me montrer gentille avec ces messieurs?
    Y'a pas écrit cruche sur mon front?
    Si? Ah bon, je ne savais pas..."

    DSK, le «New York Post» 
    et les impôts locaux

       (...) Apparemment, le New York Post n'en a pas terminé avec Dominique Strauss-Kahn.
       Ce matin, au milieu des photos de Jean Dujardin célébrant son Oscar, le tabloid qui avait affublé DSK de tous les surnoms possibles après l'affaire du Sofitel -le plus célèbre étant "The Perv"- publie ainsi un article "exclusif" révélant que l'ancien patron du FMI doit 16000 dollars au fisc américain, du fait d'impôts non payés pour sa résidence de Washington. 
       "L'obsédé français ne trompe pas seulement sa femme, il essaie de tromper aussi l'oncle Sam", se régale le New York Post, qui précise que DSK va devoir également payer une pénalité de 1600 dollars. 
       Selon le Post, DSK ne règle plus ses impôts fonciers depuis début 2011 pour la vaste maison qu'il avait achetée avec Anne Sinclair en octobre 2007 pour la valeur de 4 millions de dollars.
       Le couple a ensuite mis la maison en vente fin octobre 2011 à 5,2 millions de dollars. Mais elle aurait perdu de la valeur depuis et est actuellement sur le marché pour 4,7 millions de dollars. 
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    "Comment ça, si la glace fond, c'est parce qu'on
    a le sang chaud? Répète ça un peu, pour voir?!"

    Canada: le changement climatique 
    pourrait sonner le glas du hockey sur glace

       (...) Calamité dans un pays où le hockey sur glace tient lieu de religion nationale: le réchauffement climatique pourrait sonner le glas des patinoires extérieures vers 2050 dans les grandes villes du Canada, selon une étude publiée lundi.
       "Cette année je suis allé à la patinoire environ huit fois, mais avant c'était deux fois par semaine tout l'hiver, donc environ 20 fois", souffle Guillaume Bilodeau, 30 ans, qui pratique, seul, son lancer du poignet, en basquets, sans patins, sur la surface molle, craquelée, dénudée par endroit, d'une patinoire extérieure de Montréal.
       "Cette année, la saison a commencé début janvier et puis ça fait 2-3 semaines que c'est couci-couça", voire complètement impraticable, dit-il. "La glace est sur le respirateur artificiel".
       Même constat dans le sud du pays où l'hiver trop chaud a donné une mine déconfite aux patinoires extérieures
       Dans la capitale fédérale Ottawa, la patinoire de 7,8 kilomètres sur le Canal Rideau, la plus longue au monde, a été ouverte 28 jours seulement. La pire saison en une décennie. (...) 

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    "UN JOURNALISTE!
    - Où?
    - Là!
    - Où là!
    - Ben là, quoi!
    - Où là, quoi?!
    - Laissez tomber... (soupirs)"
    La police coffre une journaliste 
    lors d'une opération de Jeudi Noir
    Sophie Verney-Caillat | Journaliste

       (...) Le collectif parisien Jeudi Noir, spécialisé dans l'ouverture de squats dans des bâtiments vides, s'apprêtait à officialiser sa prise d'un nouveau bâtiment, vendredi 2 mars rue de Châteaudun (Xe arrondissement de Paris), lorsque la police a fait échouer l'opération. Jeudi Noir n'a pas pu réitérer le succès médiatique de l'opération « Squat avec vue sur l'Elysée ».
       Les militants étaient suivis par une documentariste, Marie Maffre. Celle-ci les filme depuis l'occupation de La Marquise, place des Vosges (Paris IVe) et tourne pour la société de production Kien un 52 minutes intitulé « Ainsi squattent-ils ».
       Présente à l'intérieur du bâtiment lorsque les policiers y sont entrés, elle s'étonne d'être embarquée avec eux au commissariat du IVe arrondissement : « Les policiers me connaissent, ils m'ont déjà vue filmer. Quand ils m'emmènent en garde à vue, je leur dis que je suis dans le cadre de l'exercice de mon métier. Je passe avec les quatre militants une quinzaine d'heures en garde à vue, et le samedi midi, quand ils nous relâchent, les policiers me disent qu'ils gardent ma caméra sous scellé. »
       La préfecture de police nous a précisé que c'était bien le parquet qui avait demandé la mise sous scellés et que selon les éléments en possession de la police, Marie Maffre ne serait pas journaliste.(...)
       (...) Marie Maffre n'a certes pas de carte de presse, mais son travail de documentariste pour une société de production l'assimile aux journalistes au sens de la loi du 4 janvier 2010 sur la protection des sources.
       Dans un communiqué, Reporters sans frontières se dit « particulièrement inquiet », dénonce le « mépris total du respect du secret des sources, comme s'il s'agissait d'une pièce à conviction » (les z'agent n'ont rien d'autre à f..., faut croire), et « réclame la restitution immédiate du matériel de la documentariste ainsi que des rushes, fruit de son travail ». (...)

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    Benoît Barvin
    « "Anne, voyant le ciel qui poudroyait, fut arrêtée par la Police pour usage illicite de stupéfiants". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet""Ce vieux moulin souffrait d'un souffle au coeur". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet" »

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