• "Cet amour délétère aimait l’éther dans une théière". Jacques Damboise in "Pensées gloub".

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE NÉCESSITE

    UNE FOI À TOUTE ÉPREUVE)

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    (Attitude de ma Belle-Mère chaque fois qu'il ne

    reste plus qu'une part de gâteau et que je la guigne)

    (Source: 24hoursinthelifeofawoman)

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    https://www.akenini.com/humournoirimg-5962-52-1.php

    7 raisons de ne plus acheter

    de fleurs coupées

       1- Un tour du monde en avion pour nos fleurs

       85% des fleurs coupées vendues en France proviennent de l’étranger. Pour les roses, ce sont même 97% ! Souvent produits aux Pays-Bas (surtout les tulipes), aux Kenya (principalement les roses), en Amérique Latine (notamment en Équateur) ou même parfois en Israël, en Inde ou en Chine, nos fleurs coupés traversent le globe en avion et sont ainsi a l’origine de très nombreuses émissions de gaz à effet de serre. Sur ce plan-là, un simple bouquet de 25 roses en produit autant qu’un trajet en voiture de 20km.

       2- Les roses poussent souvent sous des serres éclairées et chauffées, parfois 24h/24h

       Afin d’augmenter la rapidité de pousse et d’empêcher l’arrêt naturel de la floraison en hiver, les roses sont quasi systématiquement placées sous serre éclairées et chauffées artificiellement, ce qui rend leur culture extrêmement gourmande en énergie.

       Les impacts environnementaux de cette pratique sont tels qu’une rose hollandaise éclairée et cultivée sous serre émet 6 fois plus de CO2 qu’une rose cultivée au Kenya pourtant transportée en avion !

       3- Une culture très gourmande en eau…

       Les fleurs, et particulièrement les roses, requièrent d’importantes quantités d’eau pour leur culture, surtout accélérée. Il faut ainsi entre 7 et 30 litres d’eau pour obtenir un seul bouton de roses.

       Cela se traduit souvent sur l’environnement local par des assèchement progressifs des cours et plans d’eau utilisés. Au Kenya, c’est par exemple le cas d’un des plus grands lacs du pays, le lac Naivasha.

       4- … et en pesticides

       De nombreux engrais et insecticides sont utilisés dans la culture des fleurs (leur utilité et utilisation varient d’une espèce à l’autre et d’un pays à un autre). Cela impacte à la fois la santé des travailleurs et l’environnement local. L’écosystème du lac Naivasha au Kenya en est par exemple très touché.

       5- Un cadeau empoisonné ?

       60 millions de consommateurs a réalisé en 2017 une analyse des engrais, fongicides, insecticides et acaricides présents dans les bouquets de 10 grands enseignes en France (Aquarelle, Au nom de la rose, Happy, Interflora, Monceau Fleur, Rapid’Flore, …).

       Les résultats font tourner la tête. Aucun bouquet n’était dépourvu des substances recherchées. Le bouquet ayant le moins d’entre elles en contenait 4 (3 substances contestables mais autorisées et un fongicide interdit en France utilisé pour lutter contre un champignon qui blanchit les feuilles). Les fleurs contenant le plus de substances recherchées (vendu chez Au nom de la rose) en comptait 25 (dont 9 pesticides et 1 fongicide interdits en France) !

       Au total, 49 substances différentes ont été identifiés dans les bouquets analysés, dont des substances très persistantes dans l’environnement et d’autres très dangereuses pour les abeilles.

       6- Des conditions de travail délétères dans les plantations

       Enfin, les conditions de travail dans les plantations de nombreux pays tels que le Kenya, la Colombie ou encore l’Équateur laissent malheureusement à désirer. En plus de leur expositions quotidiennes et directes aux substances potentiellement toxiques utilisées pour la culture des fleurs, les ouvriers africains de ce secteur ne touchent en moyenne que 2% du prix de vente final.

       7- Des solutions locales et éthiques encore très rares

       Les fleurs cultivées en France (principalement dans le Var et le Finistère) et/ou certifiées biologiques (le label limite par exemple fortement l’utilisation d’engrais, de pesticides ou encore d’eau) et/ou certifiées issues du commerce équitable restent encore très rares sur le marché en France.

       Par ailleurs, soumise à aucune obligation d’étiquetage, l’origine de fleurs est une information inaccessible par les consommateurs, comme le déplore 60 millions de consommateurs dans l’article « Roses coupées d’origine inconnue ».

       Alors que faire ?

       Signalez à votre fleuriste votre souhait pour des fleurs locales et certifiées biologiques. Les commerçants ont tout intérêt à être à l’écoute des attentes de leurs clients. C’est une augmentation de la demande de ces produits plus éthiques de la part des consommateurs qui en accroîtra l’offre.

       Tournez-vous vers d’autres idées de cadeaux plus durables. Si vous souhaitez rester dans le thème florale, choisissez plutôt des fleurs ou plantes en pot, dont votre proche pourra profiter plusieurs mois voire années plutôt que quelques jours. Mieux, piochez parmi les nombreuses solutions de cadeaux durables et peu coûteux : des livres, petits objets durables et utiles, mets gourmands et locaux, etc. Trouver de nombreuses idées dans l’article « 22 idées de cadeaux responsables, écologiques et abordables » (cliquez ici) !

    Sources :

    « Infographie – Saint-Valentin : le business des fleurs est loin d’être rose », 13 février 2018, Novethic

    « Culture des roses : comment nuit-elle à l’environnement ? », Futura Science

    « L’empreinte écologique des bouquets de fleurs », 24 mai 2013, France Info

    « Les roses de la Saint-Valentin viennent de loin », 14 février 2018, France Culture

    « Des roses à la Saint-Valentin, mais pas des pesticides ! », 10 février 2017, 60 millions de consommateurs.

    https://consommonssainement.com/2019/02/10/fleurs-coupees/

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    Benoît Barvin

    « "L'Amour sans défaut est une vaste fumisterie". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"."La Vie naquit un jour d'Incongruité". Jacques Damboise in "Pensées à petits pets". »

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