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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA CRAINTE DU MOMENT

    EST DÉJÀ EMPLIE

    DE POUSSIÈRE)

    ***

    "AHAHA

    AHAHA

    AHAHA"

    et coetera...

    (Ce nouveau speed marchait du tonnerre)

    angel-on-call

    ***

    apli-nationale.org

    La nouvelle réglementation sur les pesticides

    s’élabore dans l’opacité

    Lorène Lavocat (Reporterre)

       Lors d’une conférence de presse vendredi 4 novembre, les ONG environnementales ont exprimé leur colère quant à l’opacité qui entoure l’élaboration du nouvel arrêté ministériel sur les pesticides. « On doit faire la chasse aux infos, tout se passe entre le ministère de l’Agriculture et la FNSEA », déplore Nadine Lauverjat, de Générations futures.

       D’après les dernières informations qu’ont réussi à obtenir les ONG, le projet d’arrêté pesticides - que le gouvernement doit faire connaître dans les prochains jours - serait grosso modo identique à celui de 2006. L’arrêté de 2006, qui réglemente les épandages de produits phytosanitaires, a été abrogé en juillet dernier pour un problème de forme, comme l’a expliqué Reporterre.

       « C’est une occasion manquée de mieux protéger l’environnement et la santé, regrette François Veillerette, porte-parole de Générations futures. On connait mieux aujourd’hui les risques sanitaires pour les riverains et les agriculteurs, et on sait que l’arrêté de 2006 n’est plus suffisant, notamment pour les zones près des habitations et les cours d’eau. »

       Pour Benoît Hartmann, de France Nature Environnement, il s’agit même d’une « pantalonade » et d’une « régression » : « Non, nous ne sommes pas opposés à l’agriculture comme le laisse entendre la FNSEA. Nous voulons au contraire protéger tous les êtres vivants, et en premier lieu les agriculteurs. »

       Mais la marge de manœuvre pour faire encore évoluer le texte paraît bien mince. Les ONG espèrent qu’une forte mobilisation des citoyens pourra faire pencher la balance. Sinon, « nous irons devant les tribunaux car il y a fort à parier que cet arrêté sera contraire à la Directive cadre européenne sur l’eau », prévient Benoît Hartmann.

    https://reporterre.net/La-nouvelle-reglementation-sur-les-pesticides-s-elabore-dans-l-opacite

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU N'AS QU'UNE VIE

    ET CETTE VIE T'APPARTIENT)

    ¤¤¤

     "Lapin, gentil lapin, qu'est-ce que

    cet être étrange, là-bas?

    - Un homme tout nu.

    - Hein?

    - Mais non, j'rigole..."

     zoes-horror-show

    ¤¤¤

     "Hum... Il est rasé de frais, le Batman...

    - De très très frais, oui, hihihi...

    - Ça te donne pas une idée, chérie?

    - Si, hihihi..."

    serizawazsharley and ivy go shopping

    ¤¤¤

     "Oh, un ballon rouge", dit la petite fille.

    "Oh une petite fille", dit le loup.

     angel-on-call

    ¤¤¤

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (FERME TON COEUR

    AUX PAROLES DE HAINE)

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    "Chéri, je joue avec ton petit bateau...

    - Petit?

    - Nan, j'rigole..."

    http://zeezrom.tumblr.com/post/152654432710/elizabeth-taylor-cleopatra

    ***

    lardon.wordpress.com

    États-Unis. En Californie,

    la peine de mort sur la sellette

    Pierre-Jean de Chambon

       750 condamnés attendent aujourd’hui dans le couloir de la mort en Californie. Depuis 2006, plus aucune exécution n’a eu lieu dans cet État. Cette année-là, une cour d’appel avait interdit toute application de peine de mort, jugeant les procédures d’injection létale utilisées par la Californie comme contraires à la Constitution, qui interdit les châtiments “cruels et inhabituels”. (...)

       (...) Le jour de l’élection, explique le Financial Times, les Californiens seront amenés à voter pour ou contre deux propositions de réformes offrant des réponses radicalement opposées à cette situation. La première, dite “proposition 66”, vise à accélérer le processus menant à une exécution, notamment en augmentant le nombre d’avocats se consacrant aux peines capitales. La seconde, dite “proposition 62”, vise tout simplement à abolir la peine de mort dans l’État (une abolition rejetée de peu par les électeurs californiens en 2012). Si les deux propositions reçoivent une majorité de suffrages favorables, celle ayant obtenu le plus de votes sera mise en application.  (...)

       (...) Comme le souligne le journal britannique, ce vote dans l’État le plus peuplé du pays aura une importante résonance au niveau national. “S’il y a un vote pour abolir la peine de mort, cela confirmera une forte évolution de l’opinion publique”, note le quotidien, rappelant :   La proportion de la population en faveur de la peine capitale est passée en dessous de la moitié dans une enquête publiée en septembre”.

       Les États-Unis sont le seul pays occidental qui n’a toujours pas aboli la peine de mort, ajoute le quotidien. Cependant, le nombre d’exécutions y est en baisse : de 98 en 1999 à 28 en 2015. Quant aux condamnations à mort, “elles sont passées de 315 en 1996 à 49 en 2015”.  (...)

       (...) Une des raisons qui poussent à une abolition de la peine capitale en Californie est son coût faramineux. Selon une estimation, “la peine de mort coûte aux Californiens 150 millions de dollars de plus que si les détenus étaient condamnés à vie sans possibilité de libération conditionnelle”.

       Du côté des familles de victimes, les opinions sont partagées. Certains souhaitent que la peine de mort soit appliquée pour pouvoir faire le deuil de leur défunt. D’autres ne partagent pas cet avis. Comme Dionne Wilson, veuve d’un policier abattu en 2005, qui évoque l’effet qu’a eu sur elle le verdict de condamnation à mort rendu par la justice. “Je pensais être guérie. Je pensais que je me sentirais mieux. J’ai eu justice. Mais cela n’a pas fonctionné.”

    http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-en-californie-la-peine-de-mort-sur-la-sellette

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA SAGESSE EST INFINIE)

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     (La fille qui commandait aux feuilles

    était particulièrement heureuse en automne)

    rhade-zapan:

    Stop Motion Gif from Alice (1988) (Directed by Jan Švankmajer)

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     marealite.canalblog.com

    Erri De Luca :

    « Le capitalisme s’est affranchi

    du souci de l’utilité »

       Né à Naples en 1950, Erri De Luca est écrivain, poète et traducteur. Ses livres sont traduits dans le monde entier. Alpiniste chevronné, il s’est aussi engagé auprès des habitants du Val de Suse, en Italie, contre le percement de la ligne Lyon-Turin. Sa parole est rare et précieuse sur la crise écologique, sociale et politique que traverse son pays. Il s’entretient avec Reporterre

       / Reporterre — La ligne Lyon-Turin (TAV) ou le pont sur le détroit de Messine entre la Sicile et le continent… que pensez-vous de ces grands projets lancés en Italie ?

       - Erri De Luca — On déplace l’argent public en faveur de grandes entreprises qui sont liées au système des partis. Hors d’Italie, on appellerait cela corruption, mais chez nous, c’est devenu un modèle de développement. En Val de Suse, par exemple, on ferme des hôpitaux, mais on continue à gaspiller des milliards pour un trou inutile. Le pont au-dessus du détroit de Messine ne se fera jamais, mais plus de 300 millions d’euros ont déjà été dépensés, alors que les routes et le réseau de chemin de fer en Sicile sont dans un état déplorable. Le problème est que le citoyen italien est devenu un sujet, comme au Moyen-Âge.

       / L’Italie, un pays féodal ?

       - Aujourd’hui, les décisions sont prises par une oligarchie, mais qui n’est pas éclairée ni intéressée par le bien commun. Elle s’intéresse seulement à gaspiller l’argent public au service d’intérêts privés. C’est encore pire qu’au Moyen-Âge, parce qu’à l’époque, on construisait des châteaux pour se défendre, maintenant, on les construit pour les laisser à l’abandon. En Italie, des centaines de chantiers sont inachevés et des centaines d’autres achevés, mais inutilisés. Le capitalisme s’est aujourd’hui affranchi du souci de l’utilité !

       / Quand avez-vous senti ce basculement en Italie ?

       - Dans les années 1990, le pays a connu une dérive « économiciste », un délire de l’enrichissement et c’est pour cela que les Italiens ont élu pour vingt ans l’homme le plus riche du pays, Silvio Berlusconi, à la tête du gouvernement. Dans le même temps, le principal opposant, Romano Prodi, était professeur d’économie, tandis que le président de la République, Ciampi, était ancien gouverneur de la Banque d’Italie. Les premières mesures de Berlusconi ont été de déréguler l’économie. C’est à ce moment-là que l’État est devenu une agence qui, au lieu d’appliquer le droit, dispense des services. La santé n’est plus un droit, c’est un service, et si vous ne pouvez pas payer, tant pis pour vous. De plus en plus d’Italiens ne vont pas voir de médecin, car ils n’ont pas les moyens.

       / Vous avez été attaqué en justice, pour « incitation au sabotage », par la société LTF (Lyon Turin Ferroviaire), dont le siège est en France. Que signifie cette démarche ?

       - Dans cette affaire, la dérive a consisté dans le fait qu’une société privée portait plainte, mais surtout qu’elle a trouvé au tribunal de Turin et dans l’administration régionale un écho très favorable. Le préfet de la région a demandé à la LTF, société privée, de payer l’hébergement de 400 policiers qui venaient débarrasser les lieux des opposants au Lyon-Turin, c’était du jamais vu ! Une section spéciale du tribunal de Turin s’occupait à plein temps des poursuites pénales des militants anti-TAV. Ce chantier est l’exemple même de ces affaires combinées entre entreprises et institutions. C’est devenu, hélas, la normalité.

       / Vous êtes un écrivain de la nature, et de la montagne. Comment cette nature est-elle saccagée en Italie ?

       - Il a été décidé de continuer les forages pétroliers et gaziers dans l’Adriatique, contre l’évidence des dommages faits à la côte. Au niveau local aussi, c’est la fuite en avant. Il y a peu, le maire de Pescara a décidé de couper des pins d’Alep centenaires sous prétexte qu’ils étaient dangereux à cause de la chute de leurs aiguilles qui font glisser les passants. La vérité est qu’il ne veut pas dépenser de l’argent pour faire de l’entretien ! On pourrait aussi parler de l’aciérie Ilva, de Tarente, dans les Pouilles, autour de laquelle on meurt du cancer ou d’accidents cardio-vasculaires, car les particules toxiques n’ont jamais été recouvertes par l’entreprise : cela coûterait trop cher, dit-elle. La santé des citoyens est devenue une variable du profit. Ces comportements sont notre plaie quotidienne. Il faut revenir à l’habeas corpus, au droit à l’intégrité physique.

       / Dans votre livre La Parole contraire (lire ci-dessous), vous déplorez le droit de s’opposer à ce saccage est criminalisé…

       - En Italie, on a inventé un « droit d’intérêt stratégique national », dont la première application a eu lieu sur une décharge en Campanie, près de Naples, que le gouvernement a décidé de construire malgré l’opposition de la population. Comme le lieu était « stratégique », on a envoyé l’armée. C’est un déplacement de vocabulaire qui prend tout son sens.

       /Quelle est la place des citoyens en Italie ?

       - Il n’y a plus de pacte entre un État et des citoyens, mais des services offerts en fonction du patrimoine personnel. Chacun est évalué en fonction de son pouvoir d’achat et non plus sur la citoyenneté. Si ce pays se maintient encore, c’est grâce à son immense réseau de bénévoles. C’est miraculeux. S’il n’existait pas, l’Italie se serait écroulée depuis longtemps. Il est là notre vrai produit intérieur brut ! Ces bénévoles sont un contrepoids, mais pas encore un contre-pouvoir.

       / Justement, comment passer de l’un à l’autre ? Faut-il révolutionner la politique ? Se radicaliser pour se faire entendre ?

       Il y a quantité d’associations qui font un travail excellent, au niveau du « rez-de-chaussée » de la société. En ce qui concerne les partis politiques, il n’y a officiellement que le Mouvement 5 étoiles, qui recueille les mécontents et ceux qui s’opposent à la corruption qui est partout.

       / Les jeunes Italiens sont-ils prêts à s’engager ?

       - Je dois avouer que je ne connais pas bien cette génération, je ne la vois pas, à quelques exceptions près. La semaine dernière, je suis allé rencontrer des élèves dans une école en Sicile. Ils m’ont posé des questions extrêmement précises, pleines de bon sens. Mais ils manquent d’indépendance. Le problème est que ce sont des jeunes dans un pays de vieux, qui ont pour modèle les vieux, et pour eux, la politique n’est pas motivante, ils subissent. C’est un gaspillage : cette énergie et cette intelligence, ils devraient la mettre au service de leur avenir, car ils sont l’avenir du pays. Les jeunes Italiens me font penser à ces philosophes indiens qui attendent sur la rive du fleuve que notre génération passe, avec tous ses cadavres, pour ensuite prendre sa place.

       / Faut-il voter aujourd’hui ?

       - C’est une question très privée et je ne veux pas me prononcer là-dessus. En Italie, nous sommes invités le 4 décembre à nous prononcer par référendum sur la réforme constitutionnelle, mais ces affaires de politique institutionnelle ne m’intéressent guère. Ce qui m’intéresse est ce qui se passe sur le terrain, ce que vivent les gens. Pour moi la Constitution est l’équivalent laïque d’un texte sacré : on ne doit pas la toucher ! J’admire les biographies de ceux qui ont écrit cette Constitution. Ils ont rédigé l’article 21 sur la liberté d’expression parce qu’ils en avaient été privés, on les a mis en prison, parfois exilés ou même tués.

       / Que pensez-vous de la crise migratoire ?

       Il n’y a pas de crise migratoire. La crise, c’est le sentiment des gouvernements qui voient de l’urgence là où il ne devrait y avoir que de l’administration. Il n’y a pas de crise, il s’agit de flux migratoires qui ne peuvent pas être arrêtés. Ces flux sont nécessaires à la biologie et à l’économie de l’Europe. Dans nos sociétés, il y a toute l’intégration nécessaire, de la pire exploitation à la possibilité de créer son entreprise.

       En Italie, de nombreux étrangers ont ouvert leur boîte quand celles d’Italiens fermaient. Le problème vient des murs que l’on dresse. Un mur sert à soutenir une maison, à faire reposer un toit. Mais un mur n’enferme personne. Le mur entre États-Unis et Mexique a-t-il empêché les Latinos d’être de plus en plus nombreux sur le sol états-unien ? Que peut-on faire contre un mur ? Absolument rien. Il ne sépare rien du tout, même les montagnes, avec leurs sentiers, ne sont plus des obstacles ! Les murs aujourd’hui servent à exploiter les mauvais sentiments d’une population, ils sont la dernière ressource de la droite. Ils ne servent que d’argument électoral. L’Europe est en train d’absorber les flux migratoires, et rien d’autre. C’est un processus inévitable et régulier.

    - Propos recueillis à Rome par Olivier Bonnel


        « LA PAROLE CONTRAIRE », D’ERRI DE LUCA

       Pour avoir déclaré que la ligne Turin-Lyon est une entreprise « inutile et nuisible », que le sabotage est la seule alternative, puisque toutes les négociations ont échouées, Erri De Luca est poursuivi par la justice italienne pour incitation au sabotage.

       Dans La Parole contraire, l’auteur italien revient sur ses engagements, depuis la lecture d’« Hommage à la Catalogne », de Georges Orwell, qui éveilla sa conscience politique dans une Italie où les journaux de gauche lançaient une souscription pour fournir des armes à la résistance chilienne après le coup d’État du 11 septembre 1973. Autre époque !

       Erri De Luca revendique la liberté de parole, le droit de mauvais augure, le droit de parole contraire.

       La société privée Lyon Turin Ferroviaire [1], qui a porté plainte contre l’écrivain, bénéfice d’une aide exceptionnelle de l’État italien. Un département judiciaire composé de 4 magistrats a été spécialement créé pour inculper les militants les plus actifs.

       Contre ce qu’il considère comme un abus de pouvoir, un acte de censure, Erri De Luca ne décolère pas. Face à une procédure injuste, il rappelle que Rouget de Lisle attend toujours sa convocation pour avoir écrit les paroles de La Marseillaise. Dans une langue remarquable, il affirme sa détermination à rester lui-même, dans ses engagements, prêt à en assumer les conséquences.

       Bref, efficace et fort.

    https://reporterre.net/Erri-De-Luca-Le-capitalisme-s-est-affranchi-du-souci-de-l-utilite

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'INFINI DES VAGUES N'EST-IL

     CONSTITUÉ QUE D'ÉCUME?)

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    "Cherrie, ça bien êtrre expression frrayeur...

    Maintenant, fairre même chose

    sans vêtement, OK?"

    Kathryn Grant - The 7th Voyage of Sinbad (1958)

    http://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/

    151174286013/kathryn-grant-the-7th-voyage-of-sinbad-1958

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    scrabyon.pagesperso-orange.fr

    PASSÉ UN CERTAIN ÂGE,

    LE SEXE NE FAIT PAS DE BIEN

    AUX HOMMES, MAIS AUX FEMMES SI

       C’est la plus vaste étude jamais effectuée sur ce sujet un peu tabou. Une sexualité active - et satisfaisante - augmente le risque de crise cardiaque chez les hommes de  plus de 57 ans… mais est très bénéfique pour la santé de leurs congénères féminines !

        Chez les femmes âgées de 57 à 85 ans ans en effet, les orgasmes issus de relations sexuelles "fréquentes et satisfaisantes" (au moins une fois par semaine) réduiraient leur risque d'hypertension, selon une expérience de l’université du Michigan dont les conclusions ont été publiées mardi dans le Journal of Health and Social Behavior. A ce rythme, les seniors hommes risquent pour leur part de subir un accident cardiovasculaire. Leurs chances de faire un AVC dans les cinq ans sont ainsi deux fois supérieures aux hommes inactifs sexuellement. Quand ce risque est inexistant chez les femmes.  (...)

       (...) "Qui plus est, les hommes plus vieux qui éprouvent un plaisir extrême avec leur partenaire sexuelle avaient un risque cardiovasculaire encore plus grand", a constaté la scientifique. Et là encore, au contraire, les femmes de la même tranche d'âge dont les rapports sexuels leur procurent des orgasmes intenses ont nettement réduit leur risque d'hypertension cinq ans après le début de l'étude par rapport à celles qui n'avaient pas eu de plaisir. L'hormone sexuelle libérée lors de la montée au septième ciel de la gent féminine pourrait être à l'origine de ces bienfaits. 

       (...) "Ces résultats remettent en question l'idée répandue selon laquelle des rapports sexuels procurent des bienfaits pour la santé de tous de façon égale", relève Hui Liu, professeure de sociologie et auteure de cette étude.   (...)

       (...) Ces résultats suggèrent que le stress et les efforts demandés par une relation sexuelle sont plus éprouvants avec l'âge pour les hommes alors qu'ils ont davantage de difficultés à avoir une érection et à atteindre l'orgasme. La diminution des taux de testostérone et le recours à des médicaments pour palier aux dysfonctionnements pourraient aussi contribuer aux problèmes cardiovasculaires masculins, relèvent les chercheurs, tout en regrettant qu'il existe à ce stade "peu de données scientifiques pour le démontrer".

    http://www.lci.fr/sante/le-sexe-tres-bon-pour-les-femmes-seniors-mais-pas-pour-les-hommes-2001766.html

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (EN À PEINE UN SOUPIR

    TA VIE ENTIÈRE SE DÉROULE) 

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     "Heu... C'est quoi ça?

    - Mon poisson rouge...

    Je suis en train de laver sa peau écailleuse..."

     (Source: sporkageddon)

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     (Ce nouveau burkini allait-il s'attirer

    de nouveau les foudres de la société?)

    http://norrinffm.tumblr.com/post/152501029549/

    pg-to-xtreme-mariacarla-boscono-photo-katja

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     "Rendez-moi mes vêtements, sinon je fais un malheur...

    - Oh oui, oh oui..."

     http://zestyblog.tumblr.com/post/152270709257

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    Jacques Damboise


    4 commentaires
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    Pensées pour nous-mêmes:

    (REMERCIE CELUI QUI TE FAIT DÉCOUVRIR

    UN DE TES DÉFAUTS CAR IL TE FAIT AVANCER)

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    "Moi, Femme du Monstre de Frankenstein, je jure

    de ne jamais succomber à l'appât de la chair saine..."

    howardhawkshollywoodannex:

    Elsa Lanchester as Bride of Frankenstein (1935)

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    isabelheo.blogspot.com

    Psychologie.

    “Penser dans une langue étrangère,

    c'est réfléchir deux fois”

    Javier Salas

       “Il faut te le dire en quelle langue ?” Cette question, que des milliers de mères posent à leur enfant lorsqu’elles veulent se faire écouter, est en fait très sensée (comme tout ce que disent les mères). Des travaux scientifiques récents ont en effet démontré une réalité étonnante : nous réfléchissons et prenons des décisions différemment lorsque nous traitons l’information dans une autre langue que notre langue maternelle. Nous comprenons tout aussi bien l’idée ou le problème mais, lorsque nous utilisons une autre langue, le résultat est plus réfléchi, moins dicté par les émotions, plus orienté vers l’utilité.

       “Cela favorise le raisonnement délibératif et fait réfléchir deux fois”, explique Albert Costa, devenu l’un des plus grands experts en bilinguisme grâce à ses recherches à l’université Pompeu Fabra [à Barcelone]. Il a commencé ses investigations dans ce domaine en soumettant à des cobayes le dilemme du tramway et la question suivante : pousseriez-vous une personne sur les rails pour bloquer un tramway fou si cette mort permettait de sauver la vie de cinq autres personnes ? Le conflit moral disparaît chez beaucoup de gens lorsqu’ils y réfléchissent dans une autre langue que leur langue maternelle. Le nombre de personnes qui sacrifieraient une vie pour le bien commun passe de 20 % à presque la moitié par le simple fait d’avoir formulé le dilemme dans leur deuxième langue." (...)

       (...) De nombreuses études ont confirmé ces résultats : dans une langue étrangère, nous nous laissons moins influencer par les émotions et nous privilégions le résultat le plus efficace. Notre raisonnement est moins moraliste et plus utilitariste. Les sujets qui ont participé à l’étude parlaient couramment la deuxième langue et l’expérience a été faite entre autres en espagnol, en anglais, en italien et en allemand, avec des conséquences identiques.

       Costa et ses collègues viennent de publier un article dans une revue spécialisée (Trends in Cognitive Sciences, du 3 septembre 2016), où ils examinent certains des résultats les plus intéressants et tentent de les expliquer. Quand nous réfléchissons dans une autre langue, non seulement nous nous laissons moins guider par notre première réaction émotionnelle, mais nous sommes plus disposés à prendre des risques, par exemple lorsque nous préparons un voyage ou lorsqu’il s’agit d’accepter une innovation biotechnologique : ce sont les bénéfices possibles qui comptent le plus. Et les insultes nous touchent beaucoup moins.”

       Janet Geipel, de l’université de Trente, a également publié en septembre une étude dans laquelle les sujets étaient confrontés à des situations où les intentions morales entraient en conflit avec le résultat. Dans l’une d’elles, quelqu’un offrait une veste à un clochard pour qu’il ait moins froid, mais celui-ci se faisait rouer de coups parce que tout le monde croyait qu’il l’avait volée. Dans une autre, un couple décidait d’adopter une fillette handicapée pour toucher les aides de l’État. Dans une autre encore, une entreprise décidait de faire des dons à des organismes caritatifs pour augmenter ses bénéfices.

       Lorsque ces scénarios étaient exposés dans la langue étrangère, les cobayes privilégiaient nettement le résultat (négatif dans le premier cas, positif dans le deuxième et le troisième) par rapport à la moralité de l’intention. (...) 

       (...) Geipel avait déjà publié en 2015 une autre étude où les situations comportaient un tabou social : un homme faisait cuire et goûtait la chair de son chien mort, quelqu’un découpait un drapeau de son pays pour nettoyer les toilettes, un frère et une sœur décidaient d’avoir des rapports sexuels. Les sujets devaient évaluer l’ignominie de l’acte en attribuant une note comprise entre 0 et 10. Ceux qui ont lu les scénarios dans leur deuxième langue ont donné en moyenne un demi-point de moins.

       On ne sait pas avec exactitude ce qui provoque ce changement de comportement, cette double personnalité linguistique. Costa évoque plusieurs raisons reliées entre elles : D’un côté, une autre langue oblige à penser lentement. Et nous avons constaté que l’émotionnel est plus lié à la première langue que nous apprenons.”

       Selon le [psychologue et économiste] Daniel Kahneman, Prix Nobel d’économie, notre cerveau aurait deux modes de fonctionnement : le système 1, qui donne des réponses intuitives, plus rapides et efficaces, mais fait aussi commettre beaucoup d’erreurs ; et le système 2, qui utilise le raisonnement. Dans notre langue maternelle, le système 1 est plus facilement activé. L’effort supplémentaire requis pour utiliser une autre langue réveillerait le système 2, plus paresseux mais aussi plus logique. C’est ce qui explique le pourcentage de personnes sur lesquelles des biais cognitifs tels que les considérations morales ou la peur du risque ont moins d’emprise.

       Aussi bien Geipel que Costa évoquent dans leurs travaux les environnements tels que les Nations unies et l’Union européenne, où la plupart des gens prennent des décisions dans une autre langue que leur langue maternelle. “Et il y a beaucoup de personnes dans les multinationales, dans le domaine scientifique et dans de nombreux secteurs qui travaillent en anglais alors que ce n’est pas leur première langue.” Costa travaille actuellement sur les façons d’appliquer cette découverte. Par exemple, dans les négociations où les parties doivent mettre de côté leurs émotions et leurs biais personnels et se concentrer sur les avantages que les deux camps obtiendraient s’ils parvenaient à tomber d’accord.”

       http://www.courrierinternational.com/article/psychologie-penser-dans-une-langue-etrangere-cest-reflechir-deux-fois

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA GENTILLESSE N'ATTEND

    AUCUNE RÉCOMPENSE)

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    (Source: denim-and-chocolate, via losmundosdekarol)

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    aucoinducomptoir.wordpress.com

    Un samedi avec ceux qui refusent

    les ordis et l’informatisation

    de nos vies

       Dans la cour de la grande ferme, une poule passe. Un gamin joue dans le gravier. Un petit groupe de personnes prennent le soleil en fumant une cigarette. La porte du corps de ferme s’ouvre et quelqu’un passe une tête en disant : « Qui veut venir discuter du luddisme ? »

       Dans la grande salle, une quarantaine de personnes, assises autour de deux longues tables de bois, discutent et prennent des notes. L’ambiance est studieuse, il y a du feu dans la cheminée, des coussins et un coin bibliothèque, avec des brochures, du Lewis Mumford, intellectuel américain de la technique, et des ouvrages sur « le monde en pièces ».

       Pendant trois jours et demi, du 20 au 23 octobre, le réseau Ecran total, un collectif de refuzniks de la technique, s’est réuni dans ce corps de ferme d’un village de Seine-et-Marne.  Critiques de la rhétorique du progrès, ils refusent la numérisation, le fichage, la gestion et l’informatisation de nos vies. Même s’ils sont conscients d’être une petite poche de résistance dans une société ultra-technicisée et numérisée. (...)

       (...) Tout commence en 2011, quand des éleveurs et éleveuses de brebis et de chèvres refusent de poser des puces RFID sur leurs bêtes, comme les y oblige une loi de 2010 sur l’identification des animaux, pour tracer les bêtes. Matthieu, l’un des historiques d’Ecran total, résume, lapidaire : « Ils voulaient en faire des terminaux informatiques. »

       Un collectif d’éleveurs se crée, Faut pas pucer. Leurs dénonciations sur les ravages de la gestion informatique du monde et la destruction du lien humain font mouche hors du cercle des agriculteurs. (...)

       (...) Keltoum est assistante sociale en Seine-Saint-Denis. En 2011, elle participe avec des collègues de son département à un boycott des rapports statistiques que leur demande la direction : des grilles « avec 320 items, dont des catégories extrêmement gênantes comme la nationalité, par exemple, qu’il nous était impensable de remplir ».

       Les travailleurs sociaux qui participent au boycott ont le sentiment qu’on les instrumentalise pour constituer des fichiers sur les personnes qu’ils accompagnent et que ces pratiques dénaturent profondément leur métier.

       Un jour, un ami parle à Keltoum des luttes de Faut pas pucer. Elle est frappée par les parallèles : « L’administration voulait la “traçabilité” des personnes comme celle des brebis. Les mêmes mécanismes étaient à l’œuvre. »

       Peu à peu, des lectures, des prises de paroles s’organisent, dans des librairies, des cercles militants ou alternatifs. Le mouvement n’est pas immense mais il suffit à provoquer des rencontres. Pour Keltoum, celles-ci étaient essentielles : « On invitait des copains à parler : des menuisiers, des enseignants... Les expériences des autres t’amènent à assumer ton décalage avec le discours que tu entends partout ailleurs. »

       En 2013, ces rencontres donnent lieu au réseau Ecran total, pour fédérer ces initiatives « contre la gestion et l’informatisation de nos vies », comme est titrée leur plateforme. (...)

       (...) Les membres du collectif viennent de divers horizons professionnels : éleveurs, enseignants, directeurs d’école, travailleurs sociaux, infirmiers en psychiatrie, libraires, bibliothécaires, artisans (un boulanger et un plombier, entre autres) ou chômeurs. Beaucoup sont venus à la critique de la technique par des expériences vécues au travail.

       Il y a ainsi Christine, 60 ans, ancienne directrice d’école à la retraite, qui a refusé d’inscrire ses élèves sur le fichier informatisé Base élèves, comme le lui demandait le rectorat. Soutenue par les parents d’élèves, dans sa classe unique, elle a boycotté le fichier, sous la pression du rectorat.

       Un matin, un fonctionnaire est venu chercher les dossiers papier dans l’école pour les saisir dans le fichier informatique. Avant de partir à la retraite en 2013, Christine a été sanctionnée financièrement pour avoir refusé de le faire. Elle déplore : « On administre aujourd’hui les gens comme des choses. »

        Il y a aussi d’autres enseignants venus de toute la France : profs de maths, de français ou de SVT, qui partagent tous le refus de l’informatisation de l’école.

       Ce samedi, il y a aussi une doctorante en urbanisme, qui dit venir chercher à Ecran total une alternative aux modes d’informatisation qu’elle observe à l’université. « Ecran total m’a permis de mettre des mots sur ce que je vivais », dit-elle. (...)

       (...) D’autres sont venus, portés par des réflexions personnelles. Comme Hervé, 50 ans, musicien et participant à une coopérative alimentaire, sociale et solidaire autogérée à Paris, qui a décidé de se passer progressivement de téléphone et d’ordinateur.

       Ou David, boulanger de 31 ans dans la Creuse, qui a choisi ce métier parce qu’il lui semblait que c’était une des rares activités qu’il pouvait faire sans machines. Le boulanger n’a ni portable, ni ordinateur. « Cela me vient, je pense, d’un goût pour la simplicité, la substance des choses. Pour moi, il y a un côté superficiel avec l’écran. »

       Il parle aussi d’un autre rapport au temps, qui s’est accéléré avec la technicisation du monde : dans le four communal qu’il a racheté, il aime « prendre le temps de faire des choses belles et bonnes ».

       Antoine (un pseudo), 28 ans, est lui technicien de maintenance dans une usine qui fabrique du pain cru surgelé : sur la chaîne de production, entièrement mécanisée, les ouvriers ne touchent même pas la pâte. Antoine ne fait pas encore partie d’Ecran total, il est venu avec un ami. « Je ne vois pas encore comment je pourrais contribuer à tout ça », songe-t-il, quelque peu désabusé. (...)

       (...) Quelles que soient leurs expériences, ils partagent tous le même refus du numérique et de l’informatisation en général : « La technique, on préférerait s’en passer. » Il ne faudrait pas les confondre avec de doux hippies nostalgiques. Leur réflexion est d’abord politique et critique.

       Comme leurs ancêtres luddistes cassaient les machines pour protester contre la nouvelle organisation du travail et les modes de contrôle qu’elles annonçaient, ces « technocritiques » du XXIe siècle dénoncent « l’ordinateur et son monde ».

       « Le numérique est un instrument d’une société managériale, qui réduit les humains à des données », expose Catherine. Les mesures et le chiffrage ouvrent une société de normes et de contrôle, où la gestion par le fichier et la norme remplace l’homme. Et c’est le travail qui se trouve affecté de plein fouet et devient le centre de leur lutte, écrivent-ils dans leur plateforme : « Nous mettons au centre de notre démarche un problème qui n’est jamais porté collectivement, celui du rôle et du contenu du travail. » (...)

       (...) David, le boulanger, dont le métier tel qu’il l’exerce n’est pas détérioré par le numérique, va plus loin : « Au-delà de l’opposition sur le numérique, je dirais qu’il y a une position anti-industrielle. »

       Ils ne sont pas les seuls à trouver que le numérique augmente la surveillance, la gestion des vies et les puissances du néo-libéralisme. C’est même une critique récurrente chez les hackers ou les hacktivistes, voire certains artistes numériques. Mais ces derniers sont d’avis qu’on peut fabriquer des outils qui auraient d’autres effets, qui seraient libérateurs ou du moins émancipateurs.

       Les membres d’Ecran total eux ne croient pas du tout au « piratage » ou au fait de « hacker le système ». Pour eux, la technique n’est pas neutre et le numérique ne peut que pousser vers la réduction du monde en chiffres. Comme le résume David : « Un monde meilleur ne se ferait pas avec ça autrement – il se ferait sans ça. » (...)

    oncle-dom.fr

       (...) Ce samedi matin, un groupe de profs se sont isolés dans une pièce glaciale de la ferme. Ils sont signataires de « l’appel de Beauchastel », petit collectif qui a découlé d’Ecran total. En décembre 2015, une quinzaine d’enseignants se sont réunis en Ardèche, pour co-écrire un texte expliquant en quoi le numérique signe, in fine, « la fin du métier ». Ils sont aujourd’hui une trentaine de signataires. « On refuse le numérique en classe parce qu’on veut enseigner », répètent-ils.

       Emilie, éducatrice sportive et assistante d’éducation dans un lycée, explique : « Moi je refuse d’être devant l’ordi, alors je suis dans la cour et je connais bien les élèves. En refusant la numérisation, j’ai l’impression de bien faire mon travail. »

       Pour ces profs, s’opposer au tableau connecté, ne pas remplir le cahier de texte numérique ou ne pas emmener les élèves en classe informatique a un prix. Emilie résume : « Si t’es le seul dans ton bahut à le faire, t’es un emmerdeur qu’on évince vite fait. » Tous soulignent l’importance de se soutenir.

       Pendant la réunion du matin, les enseignants débattaient du rôle à donner aux « soutiens » qui gravitent autour de l’appel de Beauchastel sans en être signataires : « L’idée c’est de recréer ce rôle de protection qu’ont les syndicats. » (...)

       (...) Cet après-midi, un historien fait une conférence dans la grande salle. Il retrace l’histoire du syndicalisme ouvrier et du syndicalisme révolutionnaire. Les luttes des guesdistes et le récit de l’origine de la CGT semblent bien éloignés des tablettes et des puces RFID – mais dehors, Christine nous explique qu’ils font souvent venir des gens pour leur parler d’expériences ouvrières, pour chercher des modèles, des idées de pratiques qui auraient marché dans le passé.

    C’est une question à laquelle ils ont tenté de répondre la veille : quelles actions mettre en place ? Ils ont bien conscience de n’être pour l’instant qu’une « micro-résistance ». Leur prise de position radicale n’est pas à l’abri de la contradiction : ils utilisent aussi les e-mails pour se coordonner. Certains ont fait remarquer la veille qu’ils aimeraient ajouter une adresse postale à la fin de leur manifeste, en complément du courriel.

       On leur dit que leur projet d’un monde sans technique semble irréalisable, à moins de se cantonner à quelques poignées d’expériences isolées. David en convient : « C’est vrai qu’on en est tellement loin aujourd’hui, qu’il faut faire preuve de beaucoup d’imagination. Mais ça n’empêche pas d’y aspirer. » (...)

       (...) L’un des objectifs du week-end est précisément de chercher des alliances. Comme d’autres mouvements de contestation actuels, Ecran total se sent proche des luttes locales comme celles des Zones à défendre et particulièrement de Notre-Dame-des-Landes, parce qu’elle regroupe beaucoup de travailleurs avec les zadistes.

       La plupart ne veulent pas sortir du travail, ils pensent juste qu’il faut lui redonner du sens. Pour ça, ils espèrent convaincre des syndicats (dont certains font partie), malgré les mots cinglants qu’ils ont pour eux dans leur plateforme : « Ils se bornent le plus souvent à une défense corporatiste de l’emploi, à lutter pour défendre des statuts et des conditions de travail, sans remettre en cause le sens des productions et des activités pour lesquelles les travailleurs sont payés. Ils se font ainsi les cogérants de l’organisation sociale à l’origine des maux qu’ils combattent. »

       Quelques enseignants doivent prochainement intervenir lors d’un stage sur le numérique et l’école, organisé par le syndicat Sud-Education, et bientôt dans deux antennes locales. C’est un début. Certains les taxeront de naïfs, d’utopiques ou d’amoureux des causes perdues. Comme tous les refuzniks, ils sont minoritaires. Mais ils ont le mérite indiscutable de mettre en lumière les contradictions et les paradoxes sur lesquels nous édifions le « progrès » contemporain.

       A la fin de notre interview, sur le gravillon près de l’entrée de la ferme, David, le boulanger, nous retourne gentiment nos questions : « Et vous, comment vous vivez le fait de savoir que vous êtes financés par la publicité ? Et qu’avec vos smartphones, vous laissez faire l’exploitation des mines et des ressources en Afrique, et l’exploitation des ouvriers des pays du Sud ? »

       Nous n’avions pas de réponse satisfaisante à lui donner.

    http://rue89.nouvelobs.com/2016/10/25/samedi-ceux-refusent-les-ordis-linformatisation-vies-265499

    $$$

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA POULE FAIT L’ŒUF

    QUI FAIT LA POULE)

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    "Je sens ton sale torse poilu...

    - Et moi j'ai sous les yeux tes nichons refaits.

    -Sale macho!

    - Féministe de mes deux!"

    (Entre ces deux acteurs, l'entente était très peu cordiale...)

    http://kitschatron.tumblr.com/post/152022464500

    ¤¤¤

    reseau-parelles.fr

    L'égalité professionnelle hommes-femmes?

    "Pas avant 2186" selon

    le Forum économique mondial

    Anthony BerthelierJournaliste, Le Huffington Post

       DISCRIMINATIONS - Il va falloir attendre 170 ans. Selon le Forum économique mondial, si les choses continuent d'évoluer à ce rythme, l'égalité professionnelle véritable entre les hommes et les femmes n'est pas pour tout de suite. Dans son rapport mondial publié mercredi 26 octobre, l'organisme table sur l'année 2186, comme l'explique Franceinfo.

       Pour expliquer cet horizon lointain, les analystes démontrent le "recul dramatique des progrès" dans quatre domaines: le niveau d'instruction, les opportunités économiques, l'émancipation politique et la santé. Dans les secteurs clés de l'économie "Le fossé entre les sexes, désormais de 59%, est plus élevé qu'il n'a jamais été depuis 2008 (...) Les progrès se sont inversés, après avoir atteint leur pic en 2013", cingle notamment le rapport.

       "Le monde risque de gâcher un nombre alarmant de talents s'il n'agit pas rapidement pour réduire les inégalités entre les sexes, qui peuvent compromettre la croissance et priver certaines économies de possibilités concrètes de développement."(...)

     (...) Concrètement, ce fossé se manifeste de plusieurs manières relève Sud Ouest. Les inégalités salariales, notamment, sont toujours aussi importantes à travers le monde. En moyenne, les femmes touchent presque deux fois moins que leur homologue masculin: À l'échelle mondiale, les femmes gagnent, en moyenne, un peu plus de la moitié du salaire que perçoivent les hommes, malgré de plus longues heures de travail, rémunérées comme non rémunérées", souligne le rapport.

     Autre constat, les femmes sont toujours moins nombreuse à avoir accès au travail. Seules 54% d'entre elles sont actives contre 81% des hommes. Mêmes inégalités pour les postes à hautes responsabilités. Paradoxal alors que "la proportion de femmes diplômées d'une université est égale, voire supérieure à celle des hommes dans 95 pays", comme l'explique Franceinfo.

       Et le moins que l'on puisse dire c'est que la France n'est pas en pointe dans la lutte contre ces discriminations. Le pays arrive à la 13e place du classement du Forum économique mondial, dominé par les Etats nordique. Mais si l'on prend en compte uniquement l'égalité salariale, la France est 134e... sur 144 pays.

    http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/26/legalite-professionnelle-hommes-femmes-pas-avant-2186-selon/

    ¤¤¤

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TON CHANGEMENT EST 

    POUR HIER, AUJOURD'HUI 

    ET DEMAIN)

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    "Très jolie, ta culotte rose...

    - Crétin!"

    Have a seat, Bompas & Parr

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    "Ta montre, par terre? Heu, non, je ne vois pas"

     http://kitschatron.tumblr.com/post/152287806560

    ¤¤¤

    (Plus tard, on surprit Alice à se déguiser en jolie petite lapine)

     http://kitschatron.tumblr.com/post/152191448531

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    Jacques Damboise


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