• @@@

    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU ES UNE BELLE GOUTTE D'EAU

    DANS L’OCÉAN DE LA VIE)

    @@@

     

    "Vous n'auriez pas vu ce petit coquin

    de Dieu de l'Amour, par hasard?"

    http://zeroing.tumblr.com/

    @@@

    "T'en penses quoi, toi, du Père Lachaise?

    - Surfait, crois-moi... Et puis il y a un de ces mondes..."

     
    Le cimetière du Père Lachaise,
    un refuge de biodiversité au cœur de Paris
     
     
     

       A Paris, question jardins et espaces verts, je pensais avoir fait le tour : le Luxembourg, les Tuileries, le jardin des Plantes, le parc Monceau, les Buttes Chaumont... Reste pourtant un jardin plutôt insolite : le Père Lachaise. Le cimetière parisien et ses 70 000 concessions parmi lesquelles reposent des célébrités : Molière, Oscar Wilde, Edith Piaf, Jim Morrison et cie ? Je n’y avais jamais pensé. Pourtant, ombragé par 5 300 arbres répartis sur 44 hectares, le cimetière du Père Lachaise est le plus grand et le plus végétalisé des espaces verts de Paris intra-muros. Un refuge urbain de biodiversité que l’Agence d’écologie urbaine, organisme dépendant de la Direction des espaces verts et de l’environnement de la ville de Paris se propose de faire découvrir au public dans le cadre du Plan biodiversité. Rendez-vous est pris avec Pascal Bonneau, guide conférencier, rue du Repos dans le 20e arrondissement. Au programme : balade entre les tombes à la découverte de la richesse végétale et ornithologique de ce parc insolite. (...)

       (...) Arbres nus, bourgeons rares, vent frais et pluie qui menace. Le printemps tarde à pointer le bout de son nez. Alors les oiseaux... Je me dis qu’un silence de mort doit régner dans le cimetière. « Il faut prendre le temps d’écouter quelques instants. Vous verrez que la présence animale est toute proche », murmure mon guide. Oubliez les corbeaux à l’allure lugubre perchés sur une tombe et les croassements sinistres qui donnent des frissons. Au Père Lachaise, ça gazouille de tous les côtés ! Tatati-tatati. « Une mésange charbonnière », explique le spécialiste en ornithologie. Tchif-tchaf-tchif-tchaf. « Un compteur d’écus, le pouillot véloce. » L’oreille tendue, je distingue un autre chant. Je tente ma chance : un rouge-gorge (le seul oiseau que je connaisse avec le moineau et le pigeon) ? Perdu. « Ce petit oiseau niche près du sol. Or il y a plein de chats qui rodent dans le cimetière. Il est rare d’en voir ici. Par contre, vous pourrez entendre des fauvettes à tête noire, des roitelets, des sitelles torchepots, des merles, des corneilles énumère-t-il. Il y a plus de 80 espèces ». Pour ceux qui n’ont pas l’ouïe fine, il suffit d’observer. Et pas besoin de jumelles ou de se camoufler dans un bosquet : ces oiseaux urbains sont loin d’être farouches.(...)

       (...) Quelque 400 espèces d’arbres et d’arbustes sont recensées au Père Lachaise : érables, frênes, marronniers, platanes, hêtres, tilleuls, acacias, sophoras, noyers… Cette végétation riche pousse autour des sépultures. Parfois dedans ou au-dessus, et offre un abri de choix. « Certaines cavités sont naturellement présentes sur les troncs. D’autres se sont formées après la chute d’une branche ou ont été creusées à coups de bec. » Sinon, pour nicher, il y a les morts aussi, enfin leurs sépultures. Les chapelles, l’arrière des tombes, les recoins des sculptures... Le cimetière regorge de possibilités. Pour nourrir tout ce petit monde, le cimetière propose des repas variés et équilibrés : petits mammifères (mulots, musaraignes) mais aussi insectes nombreux et vigoureux. Pour preuve, mon guide soulève une bûche du sol humide. Il y a du monde là-dessous : vers de terre et scolopendres, mécontents d’être délogés de manière aussi soudaine, tentent de s’échapper.
     
       Néanmoins, même les petits oiseaux font office de dîner... pour les plus gros. Pascal Bonneau marche, les sens en alerte. D’un coup, il lève les yeux sur le ciel lourd de gros nuages gris et dégaine les jumelles. « Un épervier... Non deux ! C’est formidable, s’exclame-t-il. Il est possible que ce soit le même couple que l’année dernière. C’est bon signe de pouvoir observer ce rapace, qui se nourrit notamment de petits oiseaux. Ca signifie que la chaîne alimentaire est équilibrée. Un lieu de vie à préserver. »
     

    A l’origine, un jardin

       Au XVIIe siècle, les Jésuites ont acquis un jardin de 17 hectares dans l’est parisien. Le père François d’Aix de La Chaise, dit « le Père Lachaise », confesseur de Louis XIV a largement contribué à son embellissement et à son agrandissement. Au début du XIXe siècle, plusieurs nouveaux cimetières sont créés afin de pallier le manque de sépultures dans Paris intra-muros. Le Préfet de Paris demande en 1803 à l’architecte Brongniart de transformer le domaine des Jésuites en cimetière. Ce dernier y conserve une nature omniprésente.

    http://www.terraeco.net/Le-cimetiere-du-Pere-Lachaise-un,49280.html

    @@@

    Benoît Barvin


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'ECOUTE PLUS

    LE DÉCOMPTE DU TEMPS)

    °°°

    "Heu... Edgar... Tu t'es mis de la suie sur le visage...

    Là... Tu vois?"

    http://generic-art.tumblr.com/

    °°°
    "Toi aussi tu as répondu à une annonce de Pôle Emploi?"

    davesbikeblog.squarespace.com

     

    L'annonce porno met à nu

    les failles du système Pôle emploi

    Valérie Hacot 
     

       Dans les couloirs de Pôle emploi, sur les réseaux sociaux, cette petite annonce a suscité une franche hilarité et un début de polémique sur la façon dont sont traitées les offres publiées sur le site de l'agence de l'Etat pour l'emploi.

       Il est vrai qu'elle promettait, dans un français approximatif, aux demandeurs d'emploi de « faire d'eux de la star porno » (sic). Une proposition prestement supprimée par Pôle emploi dès mardi. Motif invoqué par la direction : « Cette annonce n'a rien d'illégal, mais le mot star est tendancieux. Il n'apporte pas de précision sur la qualification du poste. »

       Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Pour les syndicats, cet épisode ne relève pas de la simple anecdote mais soulève une interrogation bien réelle sur l'organisation même de Pôle emploi. « Si ce genre d'offre se retrouve sur notre site, c'est à cause de la numérisation mise en oeuvre en 2013 par la direction. En clair, ce ne sont plus les conseillers qui ont la main sur la rédaction des offres. Les employeurs les rédigent directement ou elles sont traitées par des agrégateurs qui compilent nos sites d'emplois partenaires. Et voilà le résultat : des offres parfois illégales sont publiées », affirme Emmanuelle Redon du syndicat SUD.

       « Le système de filtres mis en place pour bloquer les annonces illégales a manifestement des ratés », renchérit Philippe Sabater, son homologue du SNU. Et le syndicaliste de se rappeler de cet emploi dans un sauna destiné à « des personnes un peu libérées ». Certaines offres sont carrément « discriminatoires ». En 2013, un camping recherchait un agent d'entretien en précisant que cet emploi « convenait davantage à une femme »... La direction de Pôle emploi, elle, fait valoir que son système de filtre informatique inclut déjà « 1 000 termes à bannir pour l'instant, mais nous continuons à le développer ». Et de souligner que, sur les 4 millions d'offres proposées en 2014, « plus de 50 % provenaient de nos partenaires. Sans ce système, nous en aurions beaucoup moins ».

    http://www.leparisien.fr/economie/l-annonce-porno-met-a-nu-les-failles-du-systeme-pole-emploi-07-03-2015-4583603.php

    °°°

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE CHEMIN DE L’INTÉRIORITÉ

    TE CONDUIRA A LA CONNAISSANCE)

    ***

    (Cette tunique en plumes vivantes était originale)

    tecnam: Dino Valls

    ***

    (Le Fakir est toujours OK)

    lustik: Gilles Desmadrille Artists on tumblr

    ***

    (Didou, le gentil chaton, comptait les

    points entre sa Maîtresse et son Maître)

    grapeinajar:

    ***

    (Les Soeurs Friponnes sont de

    mauvaises couturières)

    lybylyVs Magazine - “Polly Maggoo” by Annabelle Tiaffay.

    ***

    Blanche Baptiste


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  • +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE EST LE PÈRE

    DE TOUS LES DISCIPLES)

    +++

    (La Femme aphasique avait du mal

    à se faire comprendre)

    http://slimgrape.tumblr.com/

    +++

    "Des Femmes? Où ça?"

    http://slimgrape.tumblr.com/

     

    Ellen Pao et le procès en sexisme

    de la Silicon Valley

    Camille Polloni | Journaliste 

       Depuis mardi (3 mars) et pour les quatre à six prochaines semaines, le tribunal de San Francisco examine un dossier qui régale la presse de la côte Ouest américaine. Ellen Pao, PDG de Reddit depuis fin 2014, poursuit son ancien employeur qu’elle accuse de sexisme.

       De 2005 à 2012, cette juriste travaille pour le fonds de capital-investissementKleiner Perkins Caufield & Byers (KPCB), installé à Menlo Park – la ville de Facebook –, en plein cœur de la Silicon Valley. L’entreprise est considérée comme l’un des principaux financeurs de l’innovation dans la région. Mais les accusations d’Ellen Pao mettent à mal son image : elle dit avoir été écartée puis poussée vers la sortie parce qu’elle est une femme et réclame 16 millions de dollars (14 millions d’euros). KPCB invoque de son côté un problème de compétences.

       Le procès devra trancher entre ces deux versions incompatibles, résumées par USA Today : « Kleiner Perkins est-elle une méritocratie, où les meilleurs et les plus brillants disputent à d’autres fleurons de la Silicon Valley le privilège d’investir dans les entreprises les plus prometteuses ? Ou est-ce un club de mecs étriqué et exclusif, où l’arrogance et l’autorité de rigueur pour les hommes sonnent le glas de la carrière des femmes ? » (...)

       Les premiers instants d’audience posent une ambiance bien lourdingue. « Féroce », écrit Re/code : « L’avocat de la plaignante commence par relater quelques épisodes révélateurs de certains soucis avec le genre, en affirmant que : Ajit Nazre, un associé, s’est invité sans prévenir, en peignoir, dans une chambre d’hôtel occupée par des employées ; Randy Komisar, un autre associé, a offert à Pao un livre de poésie érotique et de dessins de nus ; un troisième, Chi-Hua Chien, lui a dit que “les femmes tuent le buzz”. »

       Ellen Pao aurait notamment été écartée d’un dîner avec l’ancien vice-président des Etats-Unis, Al Gore, auquel n’ont assisté que des hommes, et n’aurait pas obtenu les promotions qu’elle méritait. Le cadre qui l’a recruté aurait tenu ce discours en prétendant « analyser les facteurs de réussite » : « Si on regarde Bezos, ou [le fondateur de Netscape Marc] Andreessen, [le cofondateur de Yahoo] David Filo, les fondateurs de Google, ce sont tous des hommes blancs, fans d’informatique, qui ont abandonné Harvard ou Stanford et n’ont absolument aucune vie sociale. »

       La défense rétorque, en substance, qu’Ellen Pao a été recrutée pour des tâches relevant du secrétariat, que le pouvoir lui est monté à la tête et qu’elle l’a toujours joué perso. Des histoires intimes de liaison se greffent à l’ensemble, Ellen Pao ayant supposément mal vécu sa rupture avec l’un des associés.

       Le témoignage d’une autre salariée de l’entreprise, Trae Vassallo, qui a déposé plainte pour harcèlement sexuel contre le même homme, vient renforcer les arguments des deux camps : un sérieux problème de sexisme dans le cabinet, pour le camp de Pao, ou bien une tentative coordonnée de déstabiliser le management, pour ses adversaires. (...)

       Ces débats au tribunal coïncident avec le discours prononcé par Hillary Clinton, mardi, sur le manque de diversité dans la Silicon Valley. La candidate démocrate pressentie à la prochaine présidentielle a regretté que les femmes soient sous-représentées parmi les cadres, les investisseurs, les ingénieurs et les développeurs de la région, tout en gagnant moins que leurs homologues masculins : « Alors que 60% des diplômés du supérieur sont désormais des femmes, elles sont seulement 18% dans les filières d’informatique. C’était le double dans les années 80. Nous régressons dans un domaine censé se projeter vers l’avenir. Nous ne pouvons pas nous permettre de gâcher tout ce talent. »

       Cette problématique est en train de faire son apparition dans le débat public américain. Le Huffington Post a même un tag pour ça : « Women in Silicon Valley ». (...)

       Un rapport publié ce mois-ci chiffre le « gâchis » évoqué par Hillary Clinton : dans la Silicon Valley, les hommes ayant une licence gagnent presque 61% de plus que les femmes titulaires du même diplôme. Une différence de 35 000 dollars (31 000 euros) en moyenne. Une autre étude, citée par le Guardian, avance que seulement 11% des cadres dirigeants dans ces entreprises sont des femmes.

       Fin janvier, le magazine Newsweek a abordé la question en choisissant une couverture choc et adroite : « Ce que la Silicon Valley pense des femmes », qui met en scène une femme dont la robe rouge est soulevée par le curseur d’une souris. « Si vous googlez “Silicon Valley” et “culture de vestiaire de foot”, vous trouverez des dizaines d’articles de presse, de billets de blogs, des laïus, des lettres, des vidéos et des tweets qui rapportent des menaces, des blagues sexistes et de la misogynie ordinaire, des documents sur les pratiques discriminatoires de recrutement et de licenciement, des procès pour harcèlement sexuel et un système de rémunération qui favorise les hommes jeunes et pénalise les femmes. »

       Pour le New York Times, l’issue du procès Pao pourrait résonner bien au-delà du cabinet concerné : « L’établissement de sa responsabilité validerait les reproches adressés par les femmes au monde de la high-tech ; un échec fournirait des arguments à ceux qui considèrent que les questions de genre sont surinvesties. »

       Fallait-il le rappeler ? Les secteurs les plus « branchés » ne sont pas à l’abri du sexisme le plus traditionnel.

    http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/26/ellen-pao-proces-sexisme-silicon-valley-257926

    +++

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TRISTES SONT LES ETOILES

    QUAND TU NE LES SALUES PAS)

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    (La journée de la Femme combattante

    promettait de joyeuses réjouissances)

    http://louxosenjoyables.tumblr.com/post/113016896331

    @@@

    rogaziano.deviantart.com

    La stratégie étasunienne de déstabilisation directe

    est-elle de retour en Amérique latine ?

    L'Humanité
     

        Après la tentative de coup d’état au Vénézuela, les points de vue de Fabien Cohen, secrétaire général 
de France Amérique 
latine (FAL), d’Hector Michel Mujica, ambassadeur du Vénézuela en France et de Guillaume Beaulande, journaliste, collaborateur duMonde diplomatique.

       / La rébellion antidémocratique a été chaque fois utilisée comme forme de déstabilisation par Fabien Cohen, secrétaire général 
de France Amérique 
latine (FAL)

       - Le coup d’État avorté au Venezuela de ces dernières semaines confirme, si cela était nécessaire, qu’il serait fou de penser que les États-Unis et les forces du capital des Amériques ou d’Europe allaient laisser faire sans réagir ce laboratoire d’expérimentation de politique de gauche en Amérique latine et Caraïbe.

      -  Après l’hiver des dictatures, Washington continue à ne concevoir la démocratie que comme un outil au service du bon fonctionnement du marché. Pour eux, il ne saurait être question que quiconque, en Europe ou surtout en Amérique latine-Caraïbe, longtemps chasse gardée des États-Unis, puisse gentiment remettre en cause les fondements de leurs principes, la mondialisation économique si difficilement imposée au monde, en accepter les nationalisations des ressources naturelles, affirmer leur indépendance, la mise en place d’une nouvelle gauche latino-américaine échappant à sa traditionnelle hégémonie.

      - Ainsi au Venezuela, les États-Unis n’ont eu de cesse de vouloir stopper le processus démocratique. Du golpe du 13 avril 2002 et la séquestration de Chavez mise en échec par la descente de dizaines de milliers de citoyens dans les rues, précédé en décembre 2001 de la grève générale organisée par le patronat, jusqu’en 2013-2014 où, pour cette seule période, 14 millions de dollars ont arrosé par divers canaux l’opposition vénézuélienne, la rébellion antidémocratique a été chaque fois utilisée comme forme de déstabilisation.

      -  C’est cette même démarche que l’on retrouvera dans le coup d’État équatorien en 2010 ou celui du Paraguay, en juin 2012, pour mettre fin au régime démocratique du président Lugo. On utilisa certes quelques francs-tireurs de l’armée, pour provoquer son renversement en suscitant une intervention policière sanglante face à un conflit paysan, mais c’est le Congrès qui, à l’issue de cet épisode, a destitué M. Lugo, accusé d’avoir «  par sa politique attisé la violence contre les propriétaires terriens  ».

       - Le Honduras, le 28 juin 2009, membre de l’Alba, a servi de laboratoire à ce type de «  coup d’État constitutionnel ou institutionnel  ». On emploiera dans la presse et dans la diplomatie l’expression de «  démission forcée  », voire «  de président déchu  », plus facile à passer que de coup d’État. Et pourtant, c’est bien un commando militaire qui, dans la nuit du 28 juin, après l’avoir arrêté, a fait monter en pyjama le président hondurien, Zulaya, dans un avion à destination du Costa Rica, réprimant violemment ses partisans descendus dans la rue, assassinant encore l’opposition jusqu’à aujourd’hui. Les coups d’État d’antan où les militaires, après leur mauvais coup, restaient au pouvoir avec la caution états-unienne sont donc révolus, ceux-ci rentrant dans leur caserne, rendant la dictature plus civile.

       - Dans ce contexte, ce n’est pas seulement la méthode qui nous intéresse, mais aussi la place et l’enjeu des médias qui, au Venezuela comme ailleurs, reprennent à chaque fois l’argumentation qu’il s’agissait en fait de l’expression d’une opposition dont le premier responsable serait les présidents élus. Ce rôle de la presse réactionnaire, partie prenante d’un processus de déstabilisation psychologique, n’est pas nouveau. Dans les années 1970 déjà, le quotidien chilien El Mercurio préparait activement le coup d’État du 11 septembre 1973 contre Salvador Allende. Mais ce qui est sensible aujourd’hui, c’est que, face à cette stratégie de dénigrement et de fausses rumeurs, il n’existe plus de presse, à de rares expressions et à trop faible distribution, hors des Amériques capable de démonter cette propagande et de la dénoncer en Europe.

       - De la Grèce au Venezuela, les peuples ont besoin de notre solidarité, en luttant contre la désinformation et en se donnant des associations de solidarité internationale et des droits humains, comme FAL, pour la faire vivre.

     

    lesmoutonsenrages.fr

       / L’extrême droite vénézuélienne reçoit un soutien permanent des États-Unis par Hector Michel Mujica, ambassadeur du Vénézuela en France

       - L’Amérique latine, malheureusement, depuis le fleuve du Rio Grande jusqu’à la Patagonie, a toujours été pensée par les États-Unis, même par ses Pères fondateurs, comme son arrière-cour. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, après la victoire des alliés contre le nazisme et le fascisme, Union soviétique comprise, la tâche principale des États-Unis a été de recréer les conditions internationales visant à garantir le développement du capitalisme à l’échelle mondiale sous son hégémonie. Dans cette perspective, les organismes multilatéraux ont été des vecteurs très importants. L’Amérique latine a ainsi été sous l’emprise des États-Unis pendant les années 1950, 60, 70 et 80. Cette emprise s’est manifestée par des coups d’État, des interventions directes comme à Grenade, en République dominicaine, en Amérique centrale, etc. Avec la révolution cubaine, on a commencé à voir se développer quelques mouvements pour que l’Amérique latine puisse se doter d’un modèle de développement et d’un système politique différent. Mais Cuba a été isolé.

       - Avec la victoire de Chavez, les choses ont commencé à changer radicalement. Radicalement sur le plan de la politique internationale notamment. L’unité régionale qui a été réalisée sous Chavez avec Lula au Brésil, Nestor Kirchner en Argentine, Evo Morales en Bolivie, Rafael Correa en Équateur a fait barrage au projet libéral d’accord de libre-échange nord-américain. L’Unasur (Union des nations de l’Amérique du Sud), l’Alba, (Alliance bolivarienne pour les Amériques) ont été mises en place. La Communauté d’États latino-américains et caraïbes (Celac) aussi. Le Venezuela a également changé la donne sur les orientations économiques du Mercosur. Ces alliances régionales étaient impensables il y a vingt ans. Cette lutte contre l’emprise néolibérale en Amérique latine a touché fortement l’économie et les populations. Chavez a ouvert le chemin avec ce qu’on appelle au Venezuela aujourd’hui le «  modèle  ». Un modèle inclusif de développement durable avec la participation des citoyens et des classes populaires. Le contrôle de l’industrie pétrolière par l’État vénézuélien a été et reste la redistribution la plus radicale au monde de la rente pétrolière. Nous avons des faiblesses bien sûr. Il nous faut redémarrer l’industrie. Atteindre la souveraineté agroalimentaire. C’est l’effort que nous sommes en train de soutenir.

       - Après la mort de Chavez, nous avons dû faire face à des problèmes difficiles. Au sein de notre mouvement la tâche politique a été de garantir l’union des forces bolivariennes face au processus de déstabilisation permanente organisé par l’opposition. Nous n’étions pas préparés à la maladie et à la disparition physique de Chavez. Le coup d’État récent a été manqué, mais Joe Biden, le vice-président américain, a encore reçu récemment à la Maison-Blanche Lilian Tintori, l’épouse de Leopoldo Lopez. Leopoldo Lopez, Antonio Ledezma et Maria Corina Machado font partie de l’extrême droite vénézuélienne. Ils reçoivent un soutien permanent des États-Unis. Leopoldo Lopez, par exemple, a souvent été visité par les missionnaires diplomatiques des ambassades des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, etc. Ils reçoivent aussi un appui énorme de la part de ce que l’on appelle au Venezuela l’uribismo, du nom d’Alvaro Uribe, l’ancien président de la Colombie. Je crois que c’est un mouvement de fond qui va continuer. Un autre effort pour nous, c’est de continuer à garantir notre modèle dans les conditions difficiles de la chute des prix pétroliers. Les morts et les dégâts causés par les manifestations «  étudiantes  » ont aussi été importants.

       - Nous sommes très favorables au processus actuel entre Cuba et les États-Unis. C’est très bon pour l’Amérique latine et c’est très bon pour le peuple cubain. De même la libération des cinq héros de la révolution cubaine. Mais nous partageons absolument la déclaration faite récemment par le ministre des Affaires étrangères équatorien, M. Ricardo Patino : il ne faudrait pas utiliser ce qui se passe entre La Havane et Washington pour «  cibler  » un autre pays d’Amérique latine. En fait, il a souligné la nécessité de protéger le Venezuela et les nations de la région de l’ingérence étrangère. «  Il est essentiel de protéger le Venezuela non seulement à cause de la gestion souveraine qu’ils doivent avoir du pétrole et de leurs ressources naturelles mais aussi pour éviter une situation qui pourrait affecter la paix de notre région  », a dit le ministre des Affaires étrangères équatorien.

       - Le Venezuela est le cinquième exportateur mondial de pétrole et possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole du monde. Le Venezuela est plus riche en pétrole que l’Arabie saoudite. C’est le rapport annuel de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) qui l’affirme. Le Venezuela disposait en 2011 de 296,5 milliards de barils d’or noir pouvant être exploité. Il dépasse ainsi le royaume saoudien, dont les réserves prouvées sont restées stables à 264,5 milliards.

       - Or, si je prends un exemple illustratif de ce qui se passe, le Venezuela n’est pas une île, cela le rend vulnérable. Par ailleurs, nous avons beaucoup de pétrole. Cela suscite de violentes convoitises. Transporter le pétrole depuis le Venezuela jusqu’aux côtes des États-Unis met quatre ou cinq jours. Transporter le pétrole depuis les pays du Golfe jusqu’aux États-Unis met trente, voire quarante jours. Pour les États-Unis, le contrôle de l’énergie vénézuélienne a toujours été un problème de premier ordre. C’est le fond de la question. L’autre, c’est qu’au sein des pays sud-américains se développent une politique internationale indépendante et une tentative de trouver des voies de développement inclusives et participatives respectant la souveraineté de chaque État latino-américain, ce qui s’oppose au modèle de la libre entreprise et de la concurrence promu par les États-Unis, particulièrement dans le contexte actuel où ils cherchent à mettre en place des accords de libre-échange transpacifique et transatlantique.

     

    timanfalla.wordpress.com

       / Le Venezuela, cartes sur table par Guillaume Beaulande, journaliste, collaborateur du Monde diplomatique

       - L’amertume certaine des mots qui suivent n’a d’égal que le respect dans lequel je tiens – le plus souvent – la programmation d’Arte. Alors que je m’apprêtais à visionner l’émission de vulgarisation géopolitique “ Le Dessous des cartes ”, présentée par Jean-Christophe Victor et consacrée au Venezuela, les affres de la consternation ont entrepris de me coloniser les synapses et d’insulter mon intelligence de spectateur. Comment peut-il en être autrement lorsque, dès les premières minutes, le présentateur juge bon de dire au sujet de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez qu’il est «  connu par les Vénézuéliens pour avoir commis un coup d’État en 1992  ». Un public, même peu attentif, remarquerait sans doute la pertinence du propos et l’intérêt du calendrier posé.

       - Outre que l’évocation du passif militaire d’Hugo Chavez incline de facto la réflexion sur la légitimité démocratique de son gouvernement, pourquoi poser de surcroît comme postulat de départ qu’Hugo Chavez a tenté un coup d’État à la tête du MBR-200, sans prendre la peine, au minimum, de recontextualiser l’événement ? Pourquoi taire les soulèvements, populaires ceux-là, qui ont enflammé la capitale le 27 février 1989 et qui se sont achevés dans un bain de sang, sous la présidence de Carlos Andres Perez ? Pourquoi ne pas préciser que s’il est «  connu  », c’est surtout parce qu’il a refusé de participer à la répression de l’armée sur la population ? Gageons que la construction médiatique biaisée d’Hugo Chavez diffusée dans les «  grands  » médias n’ait pas également gagné les couloirs d’Arte. Le choix opéré par la rédaction de cette émission du 14 février 2015 est pour le moins troublant.

       - L’évocation, sans trembler, du «  culte de la personnalité  » dans la politique vénézuélienne achève le portrait brossé à la truelle de feu Hugo Chavez, nous le présentant comme un avatar des caudillistes latino-américains. Lourdement connotée d’un point de vue historico-politique, cette mise à l’index ne semble nécessiter aucune espèce de définition. La programmation exigeante et sérieuse de la chaîne à laquelle je rends bien souvent hommage, soudain, me laisse sans voix, ou presque.

       - Il ne s’agit pas de présenter le Venezuela comme un mythique eldorado, tant les difficultés et les défis encore à relever sont importants, celui de l’endiguement de l’insécurité n’étant pas l’un des moindres. Un fléau qui, comme l’a rappelé l’émission, se poursuit. Néanmoins, restons sérieux. Parler de l’augmentation de l’insécurité, de la proximité avec la Colombie «  et des Farcs  », sans évoquer ne serait-ce qu’en une phrase le rôle joué par les paramilitaires colombiens dans l’infiltration des banlieues et le narcotrafic, revient à se faire l’écho de la litanie habituelle de force médias. Dans le même souffle, il est dit sans sourciller aux téléspectateurs que «  l’opposition politique est régulièrement attaquée par le gouvernement  » et qu’il est «  périlleux d’attaquer le gouvernement  ». Tout observateur doué d’une mémoire, fût-elle bornée à l’immédiat, aura noté l’ironie du propos, cependant qu’une autre tentative de déstabilisation du gouvernement vient d’être déjouée, selon toute vraisemblance, ourdie précisément... par l’opposition. Si l’information nécessite sérieux, rigueur et fiabilité, on peut s’étonner en effet que l’unanimisme nigaud de nombreux médias européens à l’égard du Venezuela soit également véhiculé par une émission appréciée, sur une chaîne qui nous avait habitués à un autre niveau d’exigence.

       / Ce que parler veut dire.

       - «  Les États-Unis n’encouragent ni les troubles au Venezuela, ni ne cherchent 
à saper son économie ou son gouvernement... Le département du Trésor et le département d’État surveillent évidemment la situation de près 
et étudient les moyens disponibles qui pourraient être mis en œuvre pour une meilleure orientation du gouvernement vénézuélien dans la direction que 
nous pensons qu’il doit prendre.  » 


    Josh Earnest, porte-parole de la Maison-Blanche, le 20 février 2015.

    http://www.humanite.fr/la-strategie-etats-unienne-de-destabilisation-d...

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES PETS DU MAÎTRE

    SONT-ILS SACRÉS?)

    (Pcc Jacques Damboise)

    ¤¤¤

     http://slimgrape.tumblr.com/

    ¤¤¤

     "Et le poison, il est dans quel verre?

    - Ahaha, Chéri, comme tu es rigolo...

    Mais prends celui-ci surtout, hein?"

    (Source: apanelofanalysts, via living-in-retro-world) 

    ¤¤¤

     (Les 70 vierges me semblaient un peu plus nombreuses que prévu...)

    (Source: oldtimereligion)

    ¤¤¤

     "Hey... Pfff... J'y vois rien, moi,

    avec ces drôles de... hips! jumelles!"

    (C'était trop facile de faire marcher

    Françoise Sangan, la célèbre écrivaine biberonneuse)

    (Source: tsun-zaku)

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    Jacques Damboise et Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE FAIT PARTIE

    DE TA FAMILLE)

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    gun-air-ac.frenchboard.com

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    "Venez à moi, les Petits Indiens!"

    investirenslip.fr

    INDE

    La sécurité sociale universelle,

    réalité ou mirage ?

       L'annonce du budget est l'un des événements politiques et économiques les plus importants de l'année en Inde. Le 28 février, Arun Jaitley, ministre des Finances, a présenté son budget et a détaillé toutes les mesures qui seront mises en place pour la nouvelle année fiscale à partir du 1er avril. (...)

       Le quotidien The Hindu repère "plusieurs annonces notables, comme l'effort d'élargir l'accès à la sécurité sociale et aux retraites, le projet de pénaliser sévèrement les détenteurs de comptes bancaires et d'actifs illégaux à l'étranger, et des propositions pour monétiser les réserves inutilisées d'or en Inde. Mais ce qui ressort le plus est le changement structurel dans l'attitude et l'approche gouvernementale sur le business et le secteur privé."


       Le projet de sécurité social est jugé "ambitieux" par The Economic TimesLe quotidien économique de New Delhi détaille le projet présenté par le gouvernement comme une sécurité sociale universelle. Il s'agit en fait de lancer trois différents programmes d'assurances : assurance retraite, assurance-vie et assurance-maladie. Le gouvernement prendra en charge la moitié du financement. Le reste viendra des cotisations des souscrivants.

       Si tous les citoyens peuvent légalement y souscrire, ces mesures n'ont aucun caractère obligatoire. En fait, note The Economic Times, cette annonce doit être comprise comme le deuxième volet du programme lancé en août 2014 et devant permettre à des millions d'Indiens d'ouvrir pour la première fois un compte en banque, un pas important dans un pays où la majorité des citoyens vivent en dehors du système bancaire. On est donc encore loin d'une sécurité sociale pour tous, mais on avance sur le plan de la protection sociale.

       Dans un éditorial publié dans The Hindu, le journaliste économique S. Gurumurthy estime que "la question est de savoir si le premier budget présenté par le gouvernement de Narendra Modi [depuis son élection en mai 2014] a le potentiel de changer les choses. La réponse est oui, mais la réalisation de ce potentiel dépendra de la façon dont les réformes seront mises en œuvre."

    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2015/03/02/la-securite-sociale-universelle-realite-ou-mirage

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SOL QUE TU FOULES TE RECEVRA 

    BIENTÔT EN SON SEIN)

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    "P'tain! Ca fait super du bien de fumer en cachette!"

    (Source: tsarism, via feedthecrows)

    ***

    "Selon vous, elle vous a demandé de

    la forcer, puis de la tuer?

    - Exactement. Il n'y a rien à comprendre:

    c'est une femme"

    Antony. Alexandre Dumas

    jacquelinebaldran.com

    L'Inde a-t-elle tort de censurer

    le documentaire de la BBC sur le viol de New Delhi ?

     INGRID THERWATH
     
       Pour faire la promotion du documentaire de Leslee Udwin intitulé La fille de l'Inde et consacré à l'affaire du viol collectif dans un bus à New Delhi qui avait choqué l'Inde en décembre 2012, la BBC en a diffusé des extraits. On y voit le témoignage de Mukesh Singh, l'un des violeurs, qui a fait appel de sa condamnation à mort. Il n'exprime aucun remord et accuse même la victime d'avoir tenté de se défendre. Pire encore : ses avocats relaient des propos extrêmement misogynes et rejettent la faute du viol sur la jeune femme. (...)

       Réagissant au scandale qu'a suscité cet extrait, la Haute Cour de Delhi a fait interdire la diffusion du film, le gouvernement a promis de tout faire pour empêcher qu'il soit vu à l'étranger et des débats très vifs sur l'interdiction du documentaire ont eu lieu à la Chambre haute. Des féministes indiennes de renom, comme Kavita Krishnan, se sont également insurgées contre ce film. Quant à la journaliste Nilanjana S. Roy, elle écrit, depuis Delhi, dans les colonnes du journal britanniqueThe Guardian qu'"en donnant à un violeur une tribune pour justifier son terrible crime, La fille de l'Inde risque de renforcer les opinions qui normalisent la violence contre les femmes".


       Salil Tripathi souligne dans Live Mint que, "si vous êtes indien, que vous connaissez bien l'Inde ou que vous vous sentez concerné par la violence routinière et généralisée contre les femmes, ce film ne vous apprendra rien que vous ne sachiez déjà." Il ajoute que ce documentaire rendra "plus pressantes les voix qui exigent une justice instantanée et des exécutions. Il ravivera le débat entièrement superflu à propos des étrangers qui font la leçon aux Indiens sur l'égalité hommes-femmes." Il affirme cependant que ce film doit être vu en Inde, afin que les Indiens réalisent "à quel point la vision de Mukesh Singh est commune". (...)

       Sur le site FirstPost, Deepanjana Pal prend également position en faveur de la diffusion de ce film à la télévision, car cela pourrait permettre une prise de conscience : "L'interdiction du documentaire d'Udwin rendra-t-elle l'Inde plus sûre pour les femmes ? Faire comme si Mukesh Singh était hors de notre vue et de nos esprits suffirait-il à effacer la misogynie de la société indienne ? Le déni peut-il faire en sorte que tout le monde se sente au chaud et en sécurité ? Selon notre gouvernement, oui. C'est comme si, quand on n'entend rien, on ne voit rien et qu'on ne dit rien, le problème n'existait pas." C'est également le point de vue du père de la victime qui a parlé de ce film comme d'un miroir tendu à l'Inde.


       Enfin, sur le site d'information Scroll.in, Nandini Ramnath remarque que ce film n'est pas qu'un simple documentaire : "C'est un événement. "Le film s'appelle La fille de l'Inde, mais il porte en réalité sur les fils de l'Inde."

    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2015/03/05/l-inde-a-t-elle-tort-de-censurer-le-documentaire-de-la-bbc-sur-le-viol-de

    ***

    "Il est frais, au moins?

    - Evidemment.

    - Et combien de traces de mercure

    contient-il?

    - Pfff...

    (Source: kulturtava, via aleatoryalarmalligator)

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES MOTS DU MAÎTRE

    SONT LES TIENS)

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    "Tiens, sale Hominidé!"

    (La vue de Tarzan avait sacrément diminué...)

    michaelmayadventureblog.com

     

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    (Tarzan luttant à mort contre un méchant

    propagateur de VIH)

    imwan.com

    L'origine du sida élucidée

    E.H. avec AFP

       D'où vient le sida ? On l'ignore parfois, mais il existe deux souches affectant l'homme : le VIH-1 et le VIH-2.

       Le VIH-1, à savoir le principal type de virus du sida présent dans le monde, se compose de quatre groupes (M, N, O et P), chacun ayant une origine propre. Or, si l'origine simienne (issue des singes) des groupe M et N (en fait des chimpanzés du Cameroun) avait été identifiée il y a plusieurs années, le réservoir des groupes O et P restait jusqu'ici inconnu.

       Jusqu'ici, puisqu'on sait désormais que ces variants "sont originaires de gorilles du sud-ouest du Cameroun", a annoncé mardi 3 mars l'Institut français pour la recherche et le développement (IRD).

       Cette découverte est la conclusion d'une étude menée par l'institut en collaboration avec de nombreux partenaires, et publiée lundi dans la revue américaine "Proceedings of the National Academy of Sciences" (PNAS). (...)

       Cette découverte a été réalisée à partir d'analyses génétiques de déjections de chimpanzés et de gorilles du Cameroun, du Gabon, de la République Démocratique du Congo et d'Ouganda. "Cette étude montre que, comme les virus de l'immunodéficience simienne (SIV) infectant des chimpanzés, ceux des gorilles sont aussi capables de traverser la barrière des espèces et peuvent provoquer des épidémies", explique Martine Peeters, virologue de l'IRD et de l'Université de Montpellier, qui a conduit ces travaux.

    "Ces travaux permettent de mieux comprendre l'origine de cette maladie, et de mieux évaluer les risques futurs pour les populations humaines."(...)

       Le VIH est donc issu d'une transmission du virus de l'immunodéficience simienne (VIS) infectant naturellement les grands singes du sud du Cameroun.

       Il aurait franchi la barrière des espèces lors de chasses, par des morsures d'un singe infecté, par des écorchures lors du dépeçage de ces animaux, ou lors de la consommation de viande de brousse, précisent ces chercheurs.

       Le groupe M du VIH-1, la souche la plus répandue, est responsable de la pandémie de sida avec plus de 40 millions de personnes infectées dans le monde.

       Alors que le groupe P n'a été détecté que chez deux individus jusqu'à présent, le groupe O a pu se propager chez les humains dans plusieurs pays en Afrique centrale et occidentale. On estime qu'il a infecté près de 100.000 personnes.

       Quant au VIH-2, qui sévit principalement en Afrique de l'Ouest, il est établi depuis plusieurs années qu'il dériverait du virus d'immunodéficience simienne touchant le macaque Mangabey.

       Le sida a entraîné à ce jour près de 75 millions d'infections, la plus grande partie en Afrique subsaharienne, et causé 36 millions de décès.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20150303.OBS3742/l-origine-du-sida-elucidee.html

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VERS OÙ VONT LES ÉTOILES?)

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    "Je sens mauvais, c'est ça? Mais dis-moi..."

    dubstepcholla Source: archillect

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    "C'est super, elle vole!

    - Ouais... Mais habillée, ça ne le fait pas"

    pricklylegsSource: the-weird-wide-web

    ***

    "Si vous m'donnez pas mes z'Haribos,

    j'tue mon nounours!"

    (Killy The Kid avait bien baissé...)

    hushaby:

    POUR 15 MINUTES D’AMOUR: Ceux qui nous quittent: Kim Fowley

    ***

    "Oui, Monsieur... Vous désirez?

    - Graoumph..."

    universalmonsterstribute:

    Creature From The Black Lagoon (1954)

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    Jacques Damboise


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