• ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MÉDITATION EST

    DU SILENCE CONCENTRÉ)

    ***

     (Cette fille était collante, mais collante...)

    beautykneelsbeforeme:

    Pure awesomeness.

    ***

    mexican-drug-war.weebly.com

    Colombie.

    Corruption : ces parties fines

    qu’offraient les cartels aux agents américains

    – ALEX ABIAN/FLICKR/CC

       La justice américaine a reçu un rapport d'enquête édifiant qui montre comment des agents fédéraux américains, notamment de la lutte antidrogue, ont bénéficié de parties fines financées par les cartels colombiens.

       Des cadeaux de luxe, un bon paquet de billets, des armes et du sexe : voilà quelques largesses dispensées pendant plusieurs années par les cartels colombiens à des agents fédéraux américains de diverses administrations, et tout particulièrement du bureau antidrogue, la DEA. Une enquête menée par l’inspection des services du ministère de la Justice a révélé des conduites déviantes d’agents fédéraux en service en Colombie, rapporte le site américain Politico. L'enquête fait suite à une plainte anonyme lancée en 2010, dont l’origine n’a pas été précisée.

       Les faits délictueux concernent aussi bien le FBI, le Bureau de lutte contre le trafic d’alcool, de tabac et d’armes – une agence de police fédérale du ministère de la Justice (USMS) – que la DEA, la puissante agence de lutte contre le trafic de drogue. (...)

       (...) Le rapport énumère plus d’une soixantaine de cas portant sur la période 2009-2012, mais des “parties fines” organisées par les cartels colombiens ont aussi été relevées entre 2005 et 2008. Des prostituées sont venues égayer les soirées des agents de manière régulière, à Carthagène des Indes, le joyau caribéen de la Colombie où sont cantonnées la plupart des forces de la DEA américaine, ainsi qu’à Bogota (la capitale). En 2012, un scandale avait éclaté à Carthagène des Indes lorsqu’il a été établi que des gardes du corps du président Obama en visite dans le cadre d’un sommet s’étaient offert des prostituées.

       Les révélations de ces derniers jours ont été largement diffusées par la presse américaine, qui donne peu de détails concrets sur les faits. Le site du Christian Science Monitor estime que ce scandale, “bien qu’embarrassant, ne devrait pas avoir d'impact sur la coopération bilatérale entre les autorités colombiennes et les Etats-Unis dans la lutte contre le trafic de drogue”. Mais en Colombie, l’hebdomadaire Semana estime qu’“il ne s'agit pas d’une petite affaire”, et publie une enquête sous le titre : “Les bacchanales de la DEA”.

       L’hebdomadaire a pu recueillir les confidences de plusieurs témoins : des agents de la DEA en exercice et à la retraite, des fonctionnaires colombiens qui travaillent avec ces derniers, des avocats de narcotrafiquants et des prostituées qui ont participé aux “fêtes”.(...)

       (...) “Ce qui s'est passé dans notre pays est bien plus scandaleux que ce que laisse entendre le rapport”, s’énerve Semana. A Bogota, raconte ainsi l’hebdomadaire, deux agents de la DEA rencontraient régulièrement l’avocat américain de certains chefs de cartels colombiens dans un restaurant des beaux quartiers. La soirée se préparait au cours d'un copieux dîner au cours duquel l’avocat offrait des montres de luxe aux agents. La fête avec des “amies voluptueuses” se prolongeait ensuite jusqu’au petit matin.

       Il arrivait aussi couramment que des agents se servent directement, ont affirmé à l’hebdomadaire trois anciens membres d'une unité spéciale bipartite d’intervention dénommée SIU (Special Intelligence Unit). L’un d’eux explique : “Lorsqu’il y avait une opération antidrogue et qu’on chopait un narco ou un chargement, les agents de la DEA prenaient de l’argent saisi dans l’opération pour organiser les fêtes. Elles se déroulaient en général avec 10 à 15 prostituées qu’on appelait par téléphone. C'est comme ça qu’on célébrait l’arrestation d’un narco.”

    http://www.courrierinternational.com/article/colombie-corruption-ces-parties-fines-quoffraient-les-cartels-aux-agents-americains 

    ***

    Luc Desle


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  • +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (TES PAS TE CONDUISENT TOUJOURS

    VERS TOI-MÊME)

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    "Dans l'espace, Personne ne t'entend crier, qu'ils disaient..."

    http://bear1na.tumblr.com/post/113285912324/revista-terminus-8-by-german-peralta

    +++

    (Le Chat Botté s'entraînait dur

    pour les futurs Mondiaux de Gym)

    http://acidcow.com/pics/66769-acid-gifdump-december-29-2014-25-gifs.html

    +++

    (Horreur! Le jaune d’œuf venait de

    salement se suicider)

    http://magazinaonline.com/creative-examples-of-street-art-that-will-blow-your-mind/

    +++

    http://magazinaonline.com/creative-examples-of-street-art-that-will-blow-your-mind/

    +++

    Jacques Damboise et Nadine Estrella


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE EST-IL LE MAÎTRE DE

    SON MAÎTRE OU SON DISCIPLE?)

    °°°

    (Était-ce la boîte qui était trop petite

    ou ces deux jeunes filles qui étaient trop grandes?)

    Portraits of Tokyo Club Kids Taken in their Bathtubs

    http://www.featureshoot.com/2012/09/

    tokyo-club-kids-photographed-in-their-bathtubs/

    °°°

    ruminanc.blogspot.com

    Marxisme et théories du complot

    2ccr

       Quand les gens commencent à penser à l’existence d’un ordre social, les théories du complot leur offrent une explication simple. Comme l’explique Frank Spotnitz, l’un des scénaristes des X-Files, « les théories du complot donnent une clef magique pour réunir toutes les pièces du puzzle ».

       Or, la plupart des gens considèrent – non sans raison ! – que la société ne fonctionne pas correctement. Dès lors, il n’est pas difficile de les attirer vers de fausses explications, selon lesquelles il a des forces malicieuses qui, en coulisse, nuisent au bon ordre des choses.

       C’est une logique assez simple, en apparence. Elle est pourtant complètement fausse. Le marxisme offre une explication systémique et scientifique des problèmes de la société. L’exploitation d’une majorité de travailleurs par une minorité de propriétaires ne dépend pas des intentions diaboliques de tel ou tel individu, mais des lois du système capitaliste.

       Les théories du complot reposent, elles aussi, sur l’idée qu’une minorité exploite la majorité. Mais elles ne voient pas que ce rapport d’exploitation repose sur le système lui-même, qu’il est le résultat des rapports de production capitalistes et de la division de la société en classes. En outre, le marxisme ne présente pas l’oppression de classe comme la conséquence d’agissements obscurs et cachés, mais au contraire comme une réalité bien visible, se déroulant sous nos yeux, à travers le processus de production des marchandises. Aucun complot n’est requis pour expliquer la structure de classe du système capitaliste. Les travailleurs ne possèdent pas de moyen de production, mais seulement leur force de travail – leur faculté à travailler – qu’ils vendent aux capitalistes, lesquels en extraient de la plus-value (le profit). Rien de mystérieux là-dedans !

       La personnalité et les intentions individuelles du capitaliste n’entrent pas en ligne de compte. Tel capitaliste peut être un individu bien intentionné ou détestable – en dernière analyse, le système le déterminera à jouer un rôle défini : celui d’exploiter des travailleurs. Les capitalistes qui réalisent moins de profits que les autres finissent par être évincés.

       Au-delà des mécanismes du système économique, la classe capitaliste est liée à deux autres forces pour maintenir sa domination. D’une part, il y a l’appareil d’Etat, qui inclut les hommes en arme (l’armée, la police, etc.), les tribunaux et les prisons.

       En plus de cette force matérielle très importante, il y a ce que le marxisme appelle l’« idéologie ». Cela va au-delà de la simple « manipulation » médiatique, comme Marx l’explique dans L’Idéologie Allemande : « Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes, autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose, du même coup, des moyens de la production intellectuelle, si bien que, l’un dans l’autre, les pensées de ceux à qui sont refusés les moyens de production intellectuelle sont soumises du même coup à cette classe dominante. [...] Pour autant qu’ils dominent en tant que classe et déterminent une époque historique dans toute son ampleur, il va de soi que ces individus dominent dans tous les sens et qu’ils ont une position dominante, entre autres, comme êtres pensants aussi, comme producteurs d’idées, qu’ils règlent la production et la distribution des pensées de leur époque ; leurs idées sont donc les idées dominantes de leur époque ».

       Par « idéologie », les marxistes se réfèrent donc à l’ensemble du dispositif d’idées qui reflète et justifie une société. Cela inclut les idées religieuses, la croyance dans le « rêve américain », etc. L’idéologie fait parfois l’objet d’une instrumentalisation cynique de la part de la classe dominante, mais il faut comprendre qu’elle-même croit en sa propre idéologie. Les idées de notre époque sont, par défaut, ses idées. Et sauf exception, les idées de la classe capitaliste sont acceptées comme la « norme ».

       Cela ne signifie pas que les capitalistes ne « conspirent » jamais en vue de tromper les travailleurs. Au contraire ! La propagande pro-capitaliste est un vaste marché. Mais ce n’est pas la cause de l’exploitation. Dans la mesure où il y a « conspiration », elle vise à maintenir un système d’exploitation ; elle n’en est pas la base. Les « conspirationnistes » confondent la cause et l’effet. Par exemple, il y a effectivement des réunions de « sociétés secrètes » capitalistes. Mais ces sociétés sont le produit des rapports sociaux capitalistes – et non l’inverse.

       Ceci étant dit, la plupart des théories du complot ciblent une section donnée de la classe capitaliste – et non la classe capitaliste dans son ensemble. C’est ce qui les rend particulièrement réactionnaires. Dès le Moyen-âge, des populations bien définies étaient désignées comme conspiratrices. Il s’agissait souvent de victimes du système : les Juifs, les Tsiganes, les femmes. L’idée d’un complot diabolique orchestré par une population bouc-émissaire était un outil très utile pour la classe dominante au cours de la période féodale. Cependant, cet engouement pour les théories du complot n’a pas disparu avec l’arrivée du système capitaliste.

       Les Juifs furent la cible privilégiée des théoriciens du complot tout au long du XIXe et au début du XXe. Au moyen d’une distinction entre le soi-disant « capitalisme productif » et le « capitalisme improductif » (financier), ils désignaient le « banquier juif » comme la source de tous les problèmes. Des gens comme Henry Ford, aux Etats-Unis, ont contribué à populariser ces idées. Il a écrit une série d’articles sur une prétendue « Internationale juive » dans le journal The Dearborn Independant.

       Ainsi, les théories du complot, qui se présentent comme une critique de l’ordre établi, sont en réalité un produit idéologique de droite, historiquement. De même que les classes dirigeantes féodales cherchaient à détourner la colère des masses vers une population bouc-émissaire, de même les conspirationnistes modernes détournent la colère des masses soit vers une section donnée de la classe capitaliste (banquiers, usuriers, etc.), soit vers une minorité ethnique (ignorant les divisions de classe au sein de ces minorités), soit enfin, plus simplement, vers telle institution ou tel secteur « voyou » de l’appareil d’Etat (Zone 51, le FBI, la CIA, l’ATF, l’ONU, etc.).

       De nos jours, beaucoup de gens de gauche, aux Etats-Unis, passent leurs temps à débattre d’une grande variété de théories du complot. Or, ces théories ne représentent aucune menace pour le capitalisme. Elles ne remettent pas en cause le système lui-même. En dernière analyse, elles acceptent le système capitaliste et se proposent simplement de le nettoyer de tels ou tels conspirateurs qui sèmeraient le désordre à des fins personnelles.

       Nous avons besoin de rigueur scientifique dans notre lutte pour transformer la société. Une telle lutte doit être conduite par les organisations de la classe ouvrière, la seule classe capable de mener le combat jusqu’à la victoire du socialisme. Il faut jeter aux orties les théories du complot et en revenir à la lutte des classes réelle et vivante. On ne peut, sans cela, armer idéologiquement la classe ouvrière en vue d’en finir avec le capitalisme une bonne fois pour toutes.

       « Plutôt que de sombrer dans la paranoïa, la seule question à se poser est : Qui est responsable des problèmes sociaux ? »

    http://www.legrandsoir.info/marxisme-et-theories-du-complot.html

    °°°

    Benoît Barvin


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ARBRE CACHE-T-IL

    LES BRANCHES?)

    ***

    "Tu es sûr que ça va?

    - Oui, oui... Juste un peu barbouillé..."

    (Source: the-weird-wide-web, via ifimable)

    ***

    "J'ai pris quelques kilos pour ne pas succomber

    à un tir de chevrotines"

    cahabent.deviantart.com

    Egypte.

    La militante Shaima Al-Sabbagh

    “morte parce que trop maigre”

       La militante Shaima Al-Sabbagh est décédée à la suite d'un tir de chevrotine, alors qu’elle s’apprêtait à déposer des fleurs sur la place Tahrir le 24 janvier, veille du jour anniversaire de la révolution égyptienne. Elle serait encore en vie si elle n’avait pas été aussi maigre : c’est en tout cas ce qu’explique le porte-parole de la médecine légale du Caire, Hicham Abdelhamid.

       “Elle n'avait pas assez de gras pour éviter que la chevrotine pénètre” trop profondément dans son corps, a-t-il déclaré à la chaîne de télévision égyptienne Sada Al-Balad. Fataliste, il a ajouté : “C’était son destin de mourir ce jour-là !”

       Hicham Abdelhamid s’était exprimé dans la presse quelques jours plus tôt. Dans un entretien au journal Al-Watan, il expliquait qu’il était avéré que le tir fatal provenait bien d’un policier, ce que le ministère de l’Intérieur avait jusqu’alors nié.

       Toutefois, considérant les explications selon lesquelles le tir n’aurait pas été mortel si la victime n’avait pas eu “que la peau sur les os”, les proches de Shaima Al-Sabbagh craignent que le tireur n’ait été identifié que pour mieux le disculper.

    http://www.courrierinternational.com/article/egypte-la-militante-shaima-al-sabbagh-morte-parce-que-trop-maigre

    ***

    (Nouvelle tenue pour femme voilée masculine)

    John Stark

    ***

    Benoît Barvin


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANS L’ESPÉRANCE

    TU TE RÉGÉNÉRERAS)

    °°°

    "Mais, Chéri! Je t'assure que je n'ai pas

    bu un seul verre!

    - Graoumph! Ch'te crois pas!"

    honey-rider:

    Revenge of the Creature (1955)

    cyclopat Source: swampthingy

    °°°

    "Quoi, mon chapeau! Quoi mon chapeau!

    Ça va pas recommencer, hein?"

    rhubarbesFallen Angel / Sebastian Sauve

    by Livia Alcalde stars for L’Officiel Hommes Greece.

     More Photography here.

    °°°

    "J'aime pas... Aaaaahhhh... Le pollen

    AaaaaTCHAA!!"

    fashionph: N°44 Bold Yellow #9

    °°°

    "Tu m'impressionnes pas, tu sais.

    C'est toi qui vas descendre la poubelle,

    un point c'est tout!"

    http://degenerate-lowlife.tumblr.com/post/114840298973

    °°°

    Jacques Damboise


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  • µµµ

    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA PENSÉE EST DE

    L'ACTION MÊME)

    µµµ

    "Si nous sommes sœurs?

    - Evidemment...

    Ça alors, comment avez-vous deviné?

    - Vous êtes a-do-ra-ble"

    The Dolly Sisters (1945)

    µµµ

    atlasinfo.fr

    Infographie.

    HSBC : carte de l'évasion fiscale globalisée

       Créée à partir des données révélées par l'enquête SwissLeaks sur les comptes de la banque HSBC, cette carte offre une visualisation inédite des montants de la fraude pays par pays.

       L'enquête SwissLeaks, coordonnée par le Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ), a permis de révéler une fraude fiscale planétaire d'un montant total de 180 milliards d'euros, sur une période située précisément entre le 9 novembre 2006 et le 31 mars 2007. Cette somme aurait transité au travers des comptes de plus 20 000 sociétés offshore et de 100 000 clients de la banque HSBC à Genève. 

     
    (Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

       Le Suisse Martin Grandjean propose ici une cartographie des données chiffrées de cette enquête. Chercheur en histoire à l'université de Lausanne et porte-parole d'Humanistica, association dédiée aux "humanités numériques", il intervient fréquemment sur les questions liées à l'usage d'Internet et des médias sociaux. Soucieux de populariser la datavisualisation, il crée la plupart de ses productions sous la licence Creative Commons et souhaite les faire partager gratuitement. 

       Cette infographie, présentée comme "une petite contribution à la compréhension de SwissLeaks", représente sous forme de carte les 177 pays touchés par le scandale HSBC. Les 44 pays nommés sont ceux dans lesquels l'évasion via les comptes HSBC incriminés dans l'enquête SwissLeaks s'élève à au moins 1 milliard de dollars (881 millions d'euros). 

       On y constate la forte implication de la Suisse, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Venezuela, mais aussi des Caraïbes (avec les Bahamas, la Barbade, les îles Caïmans ou encore les îles Vierges). En revanche, comme le souligne Martin Grandjean, l'Afrique et l'Asie du Sud-Est, malgré son poids démographique, sont sous-représentées. Le Moyen-Orient est au contraire surreprésenté.  

    http://www.courrierinternational.com/article/2015/02/25/hsbc-carte-de-l-evasion-fiscale-globalisee

    µµµ

    Benoît Barvin


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  • @@@

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE EST MERVEILLEUSE

    CAR ELLE NE L'EST PAS)

    @@@

     "Laisse le dentier de Maman tranquille!"

    http://fiftyyearstoolate.tumblr.com/post/110842073722

     @@@

    "Le roundup dangereux? Moi je m'en sers comme

    brillantine, c'est dire si j'ai confiance"

     http://fiftyyearstoolate.tumblr.com/post/112545939242

    Cancérogène, le Roundup ?

    Monsanto attaque les chercheurs

    THIBAUT SCHEPMAN

       Il y a quelques jours, le Centre international de recherche sur le cancer a classé le glyphosate comme « probablement cancérogène ». Les industriels s'inquiètent-ils ? Non, ils cherchent à discréditer les scientifiques.

       Vous ne connaissez pas le glyphosate ? En fait, si. C’est Monsanto qui a vendu le premier ce produit chimique, en 1974, via son célèbre Roundup. Depuis, le glyphosate est devenu l’herbicide le plus vendu au monde. Il est utilisé dans les champs mais aussi dans les jardins, les forêts, les rues, les cimetières. Du coup, on en trouve dans l’air que l’on respire, dans l’eau que l’on boit et dans la nourriture que l’on mange, a rappelé ce vendredi le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), l’agence internationale de référence pour la recherche sur le cancer, qui a été créée par l’Organisation mondiale de la santé et qui est basée en France, à Lyon.

       Dans son évaluation – publiée après un travail d’un an mené par dix-sept experts internationaux indépendants qui ont recensé l’ensemble des études scientifiques sur le sujet –, le Circ a classé ce produit comme « probablement cancérogène ». (...)


       (...) L’information est énorme. En France, un champ de blé sur trois est traité au glyphosate. En Europe, pas moins de 400 entreprises en commercialisent, à travers 30 désherbants différents. Ailleurs dans le monde, une bonne partie des maïs et soja OGM ont été conçus pour être « Roundup ready », c’est-à-dire résistants au glyphosate. Ce qui permet d’épandre du glyphosate sur un champ et y tuer toutes les plantes sauf les OGM. Ce qui permet à Monsanto de vendre à un agriculteur à la fois la plante et l’herbicide. Génial.

       Mais revenons au Circ. Cet organisme international de référence classe donc l’herbicide au rang de cancérogène probable, dans sa catégorie 2A. Pour comparaison, on trouve dans la même catégorie les formaldéhydes, ces produits chimiques biocides utilisés dans les colles, résines et dans le textile dont la mise sur le marché est interdite en France depuis 2012. Les bitumes routiers, qui ont valu la condamnation en 2012 d’une filiale de Vinci après la mort d’un employé atteint d’un « cancer du bitume », ne sont classés eux que dans la catégorie 2B, c’est-à-dire cancérogènes possibles.

       C’est dire la prudence du Circ. Rappelons ensuite que jamais un agent classé cancérogène n’a ensuite été rétrogradé par le Circ à un échelon de dangerosité inférieur. Nicolas Gaudin, directeur de la communication au Circ, ajoute : « Nos évaluations correspondent à une méthodologies très précise. Nous appliquons les mêmes méthodes de travail depuis quarante ans, et nos évaluations sont utilisées comme références depuis quarante ans par les gouvernements du monde entier ». (...)

       (...) Pourtant, les industriels du secteur mènent depuis plusieurs jours une contre-attaque en règle contre l’évaluation du Circ. Tout commence par un « Livre blanc » pdf, publié le 13 mars par les industriels français du secteur – dont Monsanto ou Syngenta – réunis dans un groupe appelé « plateforme glyphosate ». On y lit notamment que la réduction de l’utilisation du glyphosate entraînerait un désastre économique, puisqu’il entraînerait une baisse de 30% des rendements.

       Source ? Une étude pdf de deux pages menée par deux chercheurs d’un cabinet, sans relecture par un comité scientifique. Surtout, on lit dans ce livre blanc que « le glyphosate n’est pas cancérigène ». Source ? « Des centaines de publications scientifiques. » Comment expliquer que ce livre blanc paraisse une semaine avant l’avis du Circ ? Réponse d’Arnaud Dechoux, coordinateur de la plateforme : « Notre livre blanc était en route depuis plus d’un an, nous n’avons pas voulu cette coïncidence, je ne peux pas vous en dire plus. » (...)

       (...) La coïncidence n’en est peut-être pas une. Car l’évaluation était elle aussi annoncée depuis un an par le Circ, explique Nicolas Gaudin : « Dans notre procédure d’évaluation, un appel officiel aux experts internationaux est lancé un an avant la publication. Dans ce cadre, notre procédure permet à des observateurs d’accéder à une partie des débats, sans y participer. Il y avait en l’occurrence trois observateurs liés à l’industrie, dont un expert de Monsanto. Monsanto a ensuite décidé de ne pas respecter notre embargo, et de communiquer contre notre évaluation avant sa publication. Ces gens ne sont pas très réglos. »

       Monsanto et la plateforme glyphosate ont publié vendredi sur leurs sites respectifs des textes dénonçant la procédure du Circ. Monsanto avance ainsi : « Le Circ a volontairement écarté des dizaines d’études scientifiques qui soutiennent que le glyphosate ne présente pas de risques pour la santé humaine. » La plateforme glyphosate met en avant le même argument. Nous avons interrogé Kathryn Guyton, la chercheuse qui a coordonné l’étude du Circ à ce sujet : « Les études auxquelles il est fait référence dans ce communiqué sont des études menées sur les bactéries et dont les résultats indiquent en effet l’absence de danger du glyphosate. Nous expliquons dans le sommaire de notre évaluation que les études menées sur les animaux et les êtres humains, qui indiquent elles que le glyphosate est probablement cancérogènes, sont plus significatives pour évaluer la dangerosité pour l’être humain. Contrairement à ce qui est avancé, nous avons donc bien pris en compte les études sur les cellules, nous les avons simplement considérées comme moins significatives. »(...)

       (...) Deuxième argument de la plateforme glyphosate : « Le récent rapport de réévaluation (Review Assessment Report), généré dans le cadre du processus actuel de renouvellement de l’approbation du glyphosate par l’UE, a conclu que “aucune évidence de cancérogénicité n’a été obtenue” dans les études prises en compte ». Encore un argument fallacieux, selon Kathryn Guyton : « Ce rapport n’était pas finalisé au moment de la publication de notre évaluation. Nous ne pouvions donc tout simplement pas le prendre en compte. Et si vous regardez la composition de leur groupe de travail, on voit qu’au moins quatre membres sont directement liés à l’industrie et sont donc en situation de conflit d’intérêts. »

    "Mon Dieu, Maya, z'ai cru voir un messant Monsanto

    là-bas..."

    staragora.com


       Malgré la légèreté de ses arguments, la plateforme glyphosate se permet dans son communiqué de demander au Circ de retirer sa décision. Nicolas Gaudin s’étonne : « C’est inouï et totalement naïf. Ce n’est pas le Circ qui s’exprime, mais un comité des meilleurs experts internationaux indépendants sur la question. Ces experts n’ont pas produit un rapport mais ont recensé les études publiées sur le sujet pour en tirer une évaluation. Et les industriels leur demandent de se taire. On peut admettre que des scientifiques soient en désaccord s’ils apportent des arguments scientifiques, mais là, en clair, ils nous demandent de retirer notre évaluation simplement parce qu’on n’a pas pris en compte les arguments qui leurs convenaient. » (...)

       (...) La méthode rappelle furieusement les pratiques des industriels décrites par le journaliste Stéphane Foucart dans son excellent ouvrage La Fabrique du mensonge (éd. Denoël, 2013). On y découvre comment des industriels, sous couvert de recherche scientifique, protègent leurs produits dangereux pour la santé et l’environnement. Il y raconte comment les industriels du tabac ont financé des études afin de produire du « doute » après la publication de travaux prouvant la dangerosité du tabac. Ou comment les industriels de la chimie ont réussi à noyer les études montrant la dangerosité des insecticides sur les abeilles en faisant publier… dix fois plus d’études aux résultats bien sûr contraires.

       L’histoire se répète sans cesse. Le même Stéphane Foucart racontait dans Le Monde il y a quelques jours comment les industriels de la chimie ont tenté de torpiller un moratoire européen mis en place en 2012 sur certaines utilisations de quatre molécules insecticides. Moratoire qui intervenait à la suite d’un passage en revue de la littérature scientifique, établi par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui attestait de l’impact de ces molécules sur les abeilles et la biodiversité. L’arme des industriels ?

       Une étude scientifique annonçant un cataclysme agricole et économique si ces produits étaient interdits. Bien sûr, malgré le moratoire, le cataclysme n’a pas eu lieu. Il n’empêche, une résolution proposée par plusieurs sénateurs français enjoignant la France « à agir auprès de l’Union européenne pour une interdiction de toutes les utilisations de ces substances » a été rejetée en février par le Sénat. Le journaliste termine son article par ces mots : « L’histoire fait au moins comprendre une chose : l’état de notre environnement est souvent celui de notre démocratie. »

    http://www.terraeco.net/Monsanto-Roundup-OGM-glyphosate,59150.html

    @@@

    Luc Desle


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (AUCUNE DE TES PENSÉES

    NE DOIT ETRE UN FARDEAU)

    ***

    "Bon, OK, Debbie était heureuse...

    Mais je ne comprenais nib de nib 

    à ce qu'elle me disait"

    http://louxosenjoyables.tumblr.com/

    ***

    ici.radio-canada.ca

    France.

    L’erreur des musulmans de Trappes

       Cri de colère de la militante palestinienne Ahlam Akram : dans les Yvelines, comme partout ailleurs en Europe, la loi s’applique à tous, y compris à la communauté musulmane, ce que certains de ses membres ont du mal à comprendre.

       Lorsque la police française a voulu contrôler l’épouse d’un Français d’origine arabe [il s’agirait en réalité d’un Français converti à l’islam] qui portait le voile intégral, le sang de ce dernier n’a fait qu’un tour. Selon lui, la police violait ainsi les libertés individuelles. Lui, par contre, n’avait que faire de la loi française, qui interdit le port du voile intégral depuis le printemps 2011.

       Ce voile suscite la peur chez d’autres citoyens. La police a donc le droit de procéder à un contrôle. Or, à l’instar de beaucoup de mâles arabes soucieux de protéger leur honneur, cet homme a agressé le policier. Il a été arrêté et devra prochainement passer devant le juge.

       Le plus étrange dans cette affaire c’est qu’elle a soulevé la communauté arabo-musulmane en France. Elle a manifesté devant le poste de police, ce qui est son droit. En revanche, ce qui n’est pas un droit, c’est de recourir à la violence et de brûler des poubelles [ainsi que des voitures et différents biens publics].

       La conception de leurs droits qu’ont ces communautés arabes de toute l’Europe me laisse perplexe. Elles font deux poids, deux mesures. Pourquoi ne se sont-elles pas mobilisées pour dénoncer l’agression d’un soldat britannique [le 25 mai 2012] par Michael Adebowale, citoyen d’origine nigériane [dont le procès aura lieu en novembre], qui l’a égorgé dans un attentat des plus horribles et barbares ? Ou pour dénoncer sa déclaration selon laquelle il a commis son acte pour “la seule raison que des musulmans sont combattus tous les jours par des soldats britanniques. Avec ce soldat, [il] applique la loi œil pour œil, dent pour dent”?

       Est-ce que les musulmans émigrent vers l’Occident afin de se venger et d’appliquer la loi du talion ? Ne vaudrait-il pas mieux essayer de changer la politique par des moyens à la disposition de tous les citoyens plutôt que de consolider, chaque fois, cette image de violence, de barbarie et de non-respect de la loi ? Et puis, ne sont-ils pas les premiers bénéficiaires du système d’impôts, payés par tous y compris par les policiers ?

       Tous les pays où les musulmans trouvent refuge ne sont-ils pas des pays chrétiens ? Il n’y a pas un seul pays musulman qui donne l’asile, même dans les cas humains les plus graves. Par exemple, il y a ce jeune Palestinien qui vit dans la zone de transit [de l’aéroport de Kuala Lumpur] en Malaisie, pays musulman, depuis plus de cinquante jours et qui ne reçoit qu’un repas par jour. Aucun pays musulman ne lui a accordé le droit de résidence [jusqu’au 14 juillet, lorsque la Malaisie lui a finalement donné un permis de séjour de trente jours].

       Pourquoi les communautés arabes ne se mobilisent-elles pas quand un père musulman frappe sa fille ou la tue sous prétexte de défendre son honneur, ce qui arrive de plus en plus souvent en Europe ? Pourquoi ces communautés ne livrent-elles pas le coupable au lieu de le protéger et de justifier son crime ? Et comment les gouvernements occidentaux doivent-ils réagir lorsqu’un jeune homme comme Nassim Mimoune (24 ans) agresse une infirmière parce qu’elle a retiré le voile intégral que portait son épouse pendant l’accouchement [à Marseille, en décembre 2011] ?

       Ce genre de comportements ne donne-t-il pas le droit aux pays occidentaux de revoir leurs règles d’attribution de la nationalité ? La nationalité confère les droits du citoyen à des gens qui n’y croient pas, parce qu’ils se sentent appartenir à une “nation islamique” qui constitue pour eux une “patrie” et qui leur donne le “droit” de faire du prosélytisme partout dans le monde. Que peut bien penser le contribuable occidental de ces personnes qui profitent de leur tolérance pour mieux répandre des idées extrémistes et dangereuses, à l’instar du fils [du prédicateur islamiste] Abou Hamza Al-Masri, qui a publiquement appelé à la guerre sainte dans une mosquée de Londres ?

       Nous avons tous la responsabilité de défendre notre sécurité face à des gens qui veulent porter atteinte à nos vies et aux pays qui nous ont accordé les libertés et le respect qu’on ne trouve pas dans la plupart de nos pays musulmans. Oui, je me tiendrai aux côtés de la justice occidentale contre toute personne condamnée pour avoir menacé la sécurité de mon propre fils, comme du tien.

    http://www.courrierinternational.com/article/2013/07/23/l-erreur-des-musulmans-de-trappes

    ***

    "OK, Diamond était très souple du cou.

    Et alors?"

    http://louxosenjoyables.tumblr.com/

    ***

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (A CHAQUE JOUR

    UNE NOUVELLE NAISSANCE)

    @@@

    (Le Lapin blanc d'Alice tentant de passer incognito)

    http://asheepwithabowtie.tumblr.com/post/102606369012/

    snow-bunny-x3-i-really-love-snow-so-i-thought-i

     

    @@@

    "Bon... J'attends encore un an et, s'il ne vient pas,

    je me tire..."

    nvs-aAfarin Sajedi [NVS-A Gallery]

    @@@

    (Chez elle, cette femme voilée faisait la bébête)

    exercicedestyle: Issey Miyake photographed by Michael Lau Seansean, 

    FEMINA CHINA 6th Anniversary Issue (May 2014)

    @@@

    "Mais? Mais il ne s'agit pas de hongres, si j'en crois la

    longueur de leur tuyau d'arrosage..."

    (Madame D, Maîtresse des Elégances, avait un fond grivois)

    campsisKristin Vestgard 

    @@@

    Jacques Damboise et Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MORT LIBÈRE TES CELLULES 

    DE LA PRISON DE TON CORPS)

    ***

    (Cette gadoue était collante...

    Très collante)

    Cento Lodigiani

    ***

     (La gentille Allemagne avait de l'imagination pour

    sanctionner ses méchants petits camarades européens)

    Caricature allemande (1849) montrant

    diverses formes de punitions scolaires ...

    chroniquescathares.blog.lemonde.fr

     

    INTÉGRATION ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE :

    La lente dérive d’un continent

    VoxEurop
    The Guardian

       Une devise commune sans union politique ou fiscale risque de se disloquer, écrit Timothy Garton Ash dans le quotidien britannique The Guardian. La crise actuelle de la zone euro a creusé le fossé entre le Nord qui prospère encore et le Sud criblé de dettes. Elle risque également de conduire à une collision entre les intérêts démocratiques nationaux et les dirigeants de l’UE.

       Garton Ash ne pense pas que ce danger soit imminent. Mais il semble bien inévitable. En faisant allusion à l’économiste britannique Adam Smith, il précise qu’étant donné les succès extraordinaires de ces 70 dernières années et les souvenirs et espoirs qui accompagnent toujours le projet européen, il reste encore de nombreux vestiges sur notre continent.

       La douleur sera plus profonde dans le Sud mais ce déséquilibre structurel va frapper tôt ou tard les locomotives du nord de l’Europe. Selon Garton Ash, ceci est lié à l’absence d’une union politique qui pourrait reconnaître les différences structurelles entre les Etats membres. Le fédéralisme américain est justifié par le fait que l’économie de l’Alabama ne sera jamais aussi performante que celle de la Californie. Inversement, l’UE s’efforce de transformer le continent entier en un Exportweltmeister– un champion du monde des exportations à l’allemande. Une telle perception n’est pas compatible avec le besoin d’exporter vers d’autres pays de l’UE. "Si tous les Etats membres devaient adopter le comportement de l’Allemagne", explique Garton Ash, "alors l’Allemagne elle-même devrait changer légèrement de comportement. Mais elle n’est pas prête à le faire."

       De plus, le Sud a été malmené par des vagues successives de coupes et de libéralisations sans que l’objectif de transformation économique ne soit atteint : Les Grecs, les Italiens et les Français ne sont pas les Allemands. Leurs économies ont certainement besoin de réformes structurelles qui ont permis par exemple de relancer les exportations espagnoles mais leurs populations et leurs entreprises ne réagissent pas de la même manière.

       En résulte une Europe dans laquelle les intérêts démocratiques nationaux ne sont pas conciliables avec la mission centrale de l’UE. L’intégration économique a été synonyme de souffrance pour de nombreux Etats membres et de renforcement de l’hégémonie allemande. Une union politique plus étroite a peu de partisans actuellement même si pour Garton Ash il s’agit de la seule issue possible du malaise actuelle de la zone euro : Le problème, c’est que les difficultés structurelles de l’Eurogroupe rendent nécessaire une solidarité démocratique transnationale entre les citoyens au niveau européen qui n’existe pas à l’heure actuelle et qui ne risque pas de voir le jour dans un avenir proche. […] La tension entre les démocraties nationales et l’intégration européenne est donc grandissante.

       Alors, que peut-on faire ? Garton Ash n’est pas optimiste en ce qui concerne la survie de l’Union. Mais il n’est encore pas trop tard pour que l’Europe change de cap : Les Européens nés vers et après 1989 pourront-ils donner vie à un nouvel imaginaire politique que nos élites actuelles n’arrivent pas à créer ?

     http://www.voxeurop.eu/fr/content/news-brief/4909726-la-lente-derive-d-un-continent

    ***

    Luc Desle


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