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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TOUTE CONSCIENCE

    EST EXPLORATION

    JUBILATOIRE DU PASSÉ)

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    "Oups!"

    (via crap-userrname16)

    ***

    http://www.lefigaro.fr/culture/2017/05/08/03004-20170508ARTFIG00115-macron-

    president-les-dessinateurs-ne-lui-accordent-pas-d-etat-de-grace.php

    Le sabre du méprisant Macron

       Macron était le 7 mars, dans les Alpes-de-Haute-Provence, vraisemblablement dans l’arrière-salle du café du Commerce, si l’on en croit ce qu’il a osé sortir (tout fiérot, applaudi par les pochtrons) à une jeune agricultrice qui dénonçait la répression contre les écolos et les Gilets jaunes.

       En résumé (voir la vidéo) : « Vous critiquez les policiers, mais vous serez bien contente de les appeler le jour où vous aurez affaire à un assaillant ou à un terroriste ».

       Bref, la police de Macron est là pour nous matraquer et pour nous défendre. Elle a endossé l’habit de Joseph Prudhomme, un héros ridicule d’une comédie d’Henri Monnier, qui, recevant un sabre, s’écria : «  Ce sabre est le plus beau jour de ma vie. Je jure de m’en servir pour défendre les Institutions et au besoin pour les combattre ».

       Théophraste R. Auteur de la sainte pièce de théâtre (à paraître) : « L’homme qui dénonça le prêtre pédophile, mais qui sera bien content qu’il vienne lui donner l’extrême-onction », du petit livre comique spécial 8 mars (en cours d’écriture) : « Le mari qui battait sa femme et lui offrait parfois des fleurs » et du fabliau (presque fini) : «  Emile Louis, on le critique, mais on était bien contents qu’il conduise le bus le soir pour rentrer chez nous ».

    https://www.legrandsoir.info/

     

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE NÉCESSITE 

    UNE CERTAINE CONSTANCE)

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    "Dis, Chérie, si on se mariait et...

    Mais pourquoi ça te fait rire?"

    http://dicaprio-diaries.tumblr.com/archive

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    (Ce trio infernal l'était surtout quand il buvait)

    istitutofemminile:

    Top sensation 1968

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    "Tu ne m'aimes plus, allez, je le sais bien...

    - Ahaha... Mais non, ma Chérie. De toute façon,

    je ne t'ai jamais aimé, alors, hein?"

    gatabella:

    Hedy Lamarr, Crossroads, 1942

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    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS DE SE RETOURNER,

    L'HIVER DU GRAND ÂGE

    T'A RATTRAPÉ)

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    "J'y vais ou j'y vais pas?"

    Reblogged from robbiestingle

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    https://blogs.mediapart.fr/monkeyman/blog/181118/

    humour-les-pataques-religieux-et-les-gilets-jaunes-oui

    Les gilets jaunes :

    des média toujours

    plus foulards rouges

       Nous sommes aujourd’hui dans le quatrième temps médiatique du traitement des Gilets Jaunes. Au début, totalement déstabilisés par cette révolte moderne de la France périphérique, le sujet saturait les ondes, d’une manière relativement neutre, si ce n’est la reprise de l’intox du ministre de l’intérieur qui disait y voir la main de l’extrême-droite, alors que les actes de dégradation semblaient bien plus venir de l’autre côté du spectre politique. Puis, la fin de l’année approchant, ces éditorialistes voulaient siffler la fin du mouvement.
     
       Sa poursuite en janvier créa une nouvelle stupeur où les Gilets Jaunes reprirent le dessus médiatique du fait de leur persistance, très majoritairement non violente. Mais depuis que l’idole présidentielle a lancé son pseudo grand débat, la grande majorité des médias est revenue à une position de défense du pouvoir, dont on se demande si elle est vraiment moins caricaturale que ce qui se passe en régime autoritaire… Passons sur l’extase ridicule provoquée par les marathons bavards du président retransmis en direct sur les chaines d’information, dont l’intérêt se traduit par le niveau des audiences. Mais toute une mécanique assez troublante s’est mise en place depuis quelques semaines. D’abord, les différents actes sont souvent rétrogradés à une portion congrue dans les journaux, alors même que le fait que le mouvement se poursuive est exceptionnel. 
     
       Ensuite, il est tout de même permis de douter des chiffres officiels de participation, les images semblant indiquer une mobilisation plus forte. Des décomptes peu suspects de sympathie jaune évoquaient d’ailleurs plus de 100 000 participants il y a un mois, près de trois fois les faibles recensements officiels. Plus choquant encore, les amalgames effarants réalisés sur la base de quelques casseurs ou provocateurs extrémistes, dénoncés par Michel Onfray dans un bon papier : les gilets jaunes seraient antisémites, et d’extrême-droite.
     
       Manque de chance, les insultes contre Finkielkraut venait d’un islamiste, et sa victime a pris soin d’exonérer les Gilets Jaunes de responsabilité ici… Mais ce n’est pas tout, le mouvement est incriminé pour un accident routier, ou pour les pertes qu’il font subir à l’économie, sans même mise en perspective avec l’importance qu’a le droit de manifester dans une démocratie. Pour couronner le tout, la propagande macroniste tourne à plein, entre glorification de la prime dite Macronet traitement ubuesque des évolutions sondagières, une hausse d’un point de confiance, dans la marge d’erreur des instituts, étant traitée comme une « remontée ». De même, sa popularité est qualifiée de stable quand plus de 70% de la population continue à ne pas lui faire confiance.
     
       Un internaute a bien vu de dire plutôt que « son impopularité reste stable »… Pour finir, il y a cette petite musique révoltante consistant à dire que les positions des Gilets Jaunes seraient incompréhensibles, alors que leur demande est claire : plus de justice sociale et fiscale, notamment pour les territoires périphériques. Il est bien normal que le mouvement se poursuive quand le pouvoir fait preuve d’une telle mauvaise foi alors même qu’il prétend organiser un débat, qui n’est en réalité qu’une campagne. Et que dire de ceux qui caricaturent les propositions des Gilets Jaunes.
     
       Nulle volonté de baisse générale des impôts, mais volonté de faire payer leur juste part aux plus riches et aux multinationales au lieu de toujours leur demander moins, au détriment de tous les autres…  Après, certains média se demandent pourquoi ils n’ont pas bonne presse dans les manifestations de Gilets Jaunes… Le traitement du mouvement depuis un mois est devenu extraordinairement biaisé et malveillant. Bien sûr, pour l’instant, le chouchou des média s’en sort, dans une configuration politique qui lui va. Mais il ne faut pas croire que cette situation soit autre chose qu’un château de cartes…
     

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (EN NOUS PEU À PEU

    LA VIE TRÉPASSE)

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     "Stop! Journée de la Femme... T'as pas le droit!"

     http://ghastlydelights.tumblr.com/post/182747055934

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     https://groupescolairemauricedocagne.wordpress.com/tag/police-nationale/

    Comment fatiguer 90 000 policiers
    sans sortir de chez soi

       Une « journaliste » (sic) de France 24 traite les GJ « d’écurie de branquignols ». Apeurée par les réactions furieuses sur les réseaux sociaux, la chaîne appelle la police qui envoie 10 cars de CRS en protection. Sachant que les « journalistes » (resic) vedettes qui salissent sur différents médias les GJ sont au moins 100, si chacun a besoin de 10 cars contenant, disons 20 CRS, les GJ peuvent, sans mettre le nez dehors, mobiliser 20 000 CRS pour protéger les enfumeurs.

       Voyons maintenant les députés LREM. Ils sont 300. Un déchaînement des réseaux sociaux va mobilier 60 000 CRS. Voyons aussi les ministres et secrétaires d’Etat. Ils sont 30 pour lesquels il faudrait au moins 6000 CRS.

       Ajoutons modestement une vingtaine de juges macronistes : ça nous fait 4000 CRS. On arrive au total de 90 000 policiers mobilisés par les GJ en des endroits précis, hors des manifestations.

       A vos claviers (pantoufles aux pieds jusqu’à samedi) !

       Théophraste R. (Distributeur de sacs en papier qui éclatent en faisant « Poum ! »).

    https://www.legrandsoir.info/

    ^^^

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE NE DONNE PAS

    ENVIE DE MOURIR)

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    https://infinite-paradox.tumblr.com/post/183229161516

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    http://www.arbre-a-chat-pas-cher.fr/arbre-a-chat-humour/

    « Les bienfaits des arbres » :

    un livre pour redécouvrir les forêts de nos contrées

       Châtaignier, hêtres, noisetiers de nos forêts ont longtemps fait partie de l’alimentation normale de la population française. Mais qui sait encore où débusquer ces essences et comment se servir de leurs fruits ? Le « cueilleur urbain » Christophe De Hody nous aide à apprendre à les trouver, les identifier et à utiliser leurs fruits, tout comme leurs feuilles et parfois leur écorce. Dans Les bienfaits des arbres, il décrit les propriétés nutritives, culinaires et médicinales d’une vingtaine d’arbres parmi les plus communs sous nos latitudes, le tout dans un ouvrage particulièrement agréable à lire et accompagné de photos qui serviront avant toute cueillette.

       « J’ai voulu montrer les arbres de chez nous sous un nouvel angle, pour faire prendre conscience de leur richesse et de leur beauté », nous explique Christophe De Hody. Il souhaite illustrer la beauté de notre « patrimoine végétale » mais son utilité. Parmi ses essences favorites, le tilleul« qui est particulièrement majestueux et dont chacune des parties est utilisable : ses feuilles, son écorce, ses bourgeons et ses graines ».

       Pour chaque arbre auquel est accordé un chapitre, l’auteur nous propose, en plus de quelques précisions géographiques, des anecdotes historiques qui seront bienvenues par ceux qui s’intéressent à l’histoire des forêts en France. À chaque chapitre, Christophe De Hody nous indique comment identifier les espèces (description botanique précise) ainsi que leurs particularités : on apprendra ainsi que les fleurs de noisetier ont, par exemple, une action anti-inflammatoire et que les baies de sureaux sont particulièrement riches en antioxydants.

       Mais si le livre se distingue, c’est aussi par ses nombreuses recettes et la qualité de ses images. Au menu, entre autres, une tartinade de Butternut et glands, un clafoutis aux nèfles du Japon ou un kéfir de feuilles de frêne aux pommes. Le tout, le plus souvent sans passer par la case « supermarché » ! Au détour des pages, le lecteur découvrira également une lessive à base de marrons.

       Avec Les bienfaits des arbres, Christophe De Hody réussit une nouvelle fois à nous émerveiller et nous encourage à porter un autre regard sur les forêts qui nous entourent. Son ouvrage s’adresse d’abord aux amoureux de la nature qui veulent s’intéresser dans le détail à la végétation et à développer des savoirs utiles à propos des plantes.

       Présentation de l’éditeur : « Redécouvrez une vingtaine d’arbres parmi les plus courants et les plus bénéfiques de nos forêts. Apprenez à les identifier et faites de ces plantes familières des alliés bienfaisants au quotidien !  En expliquant leur environnement, les vertus nutritives ou médicinales de leurs fruits, de leurs feuilles, de leurs bourgeons ou de leur écorce, cet ouvrage invite à une promenade en forêt et à profiter de ce que la nature peut nous offrir. Grâce aux conseils de Christophe de Hody, apprenez à récolter tout au long de l’année sans nuire au bien-être de l’arbre, pour réaliser de délicieuses recettes et vous soigner en douceur. »

       Christophe De Hody, Les bienfaits des arbres : Reconnaître, récolter, cuisiner et se soigner, Éditions du Chêne, 2018. ISBN : 978-2376710042.

    https://mrmondialisation.org/un-livre-pour-redecouvrir-les-forets-de-nos-contrees/

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS AU MOINS

    L'EMPEREUR DE TES NUITS)

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    "Super! Je vois le bout de mes orteils!"

    autumnone

    @honey–rider say cheesecake


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU DOIS SAVOIR ÉQUILIBRER

    LE HASARD ET LA NÉCESSITÉ)

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    "Oui, là... Là, tu es enfin toi-même..."

    Apollonia in ‘Experimental’, 1976 | Photo: Hans Feurer

    (via starsabovesea)

    ***

    http://www.dixvinsblog.com/2016/02/humour-grincant-

    peuple-de-france-reveille-toi-ils-sont-devenus-fous.html

    La violence des gilets jaunes
    et des « franelas rojas » (t-shirts rouges)

       Au départ, les manifestations des peuples français et vénézuélien ont une odeur de carburant. Trop cher ici, trop abondant là-bas, aux yeux de l’ogre yankee.

       Les gilets jaunes ne veulent pas faire de la politique, mais s’ils étaient à Caracas, ils verraient des foules immenses et rouges défiler pour… soutenir leur gouvernement. Puis, c’est la guerre médiatique contre les sans grade. Dans les médias, tous les coups sont permis, tous les mensonges sont répétés en boucle. Les uns frappent par la parole, les autres avec les matraques et les flash-balls.

       Malheur aux franelas rojas qui agacent Trump en défendant leur président et leur pays. Une invasion armée leur est promise.

       Malheur aux gilets jaunes qui scandent que Macron est le président des riches. En réponse, il ordonne qu’on les estropie, qu’on les vire des plateaux des télés des milliardaires et qu’on les emprisonne.

       Toto, ou plutôt Jojo, tourne sur un pied en hurlant. La presse est la marâtre qui le menace : « Arrête de crier ou je te cloue l’autre pied ».  C’est un violent, Jojo.

    Théophraste R. Auteur du pamphlet (à paraître) : « Les Thénardier de l’Elysée contre Cosette au bonnet phrygien ».

    https://www.legrandsoir.info/

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI VIVRE NE SERT QU'À SE PLAINDRE,

    POURQUOI DONC VIVRE?)

    ùùù

    http://nadchris34.tumblr.com/post/183101452094

    ùùù

    http://phildecressac.canalblog.com/archives/2012/03/09/23717060.html

    Botul acculé : vulgarité et

    méchanceté des « élites »

        « Autrefois, j’avais un test que j’appelais le « test de la pouffiasse » : si je dînais avec une fille qui hésitait pendant des plombes avant de décider ce qu’elle allait prendre, c’était assez mal barré. Et si je lui disais : « Prenez donc de la morue aux épinards » et qu’elle s’abîmait dans une contemplation encore plus sidérée de la carte en me demandant d’une voix éteinte « Ouchais, j’voispas », ça devenait carrément rédhibitoire. » BHL dans une interview de GQ en 2009.

       Le mépris et la vulgarité de l’industriel de la « philosophie » sont monnaie courante quand il parle des femmes, même si, aujourd’hui où le sexisme crasse passe moins bien, il surveille un peu plus son langage, par prudence. Il a déclaré par exemple que « le discours philosophique » était « étranger » aux femmes, que l’argent leur allait mal, qu’il s’amusait de l’émoi des « vilaines » quand il condescendait à les draguer, a déploré que les femmes qui travaillent soient souvent coiffées et maquillées un peu trop à la va-vite, etc. etc. Mais il a défendu Polanski, DSK et Carlos Ghosn, malheureux hommes riches poursuivis pour de simples histoires de viol ou d’abus de biens sociaux – si les élites ne peuvent plus rien faire, alors ! Et maintenant il diffame gravement Ruffin. Et, à travers lui ou directement, les Gilets jaunes.

       La violence, la méchanceté, l’obscénité verbale de ceux qu’on appelle élites, qui se prennent pour des élites et qui prônent une politique de l’élitisme – celle des « premiers de cordée » – dépassent en ignominie les violences verbales qui peuvent venir du peuple parce qu’elles viennent de privilégiés qui n’ont aucune raison objective de sombrer dans la haine de moins favorisés qu’eux.

       Et pourtant c’est dans la haine qu’ils vivent : elle éclate au grand jour dès qu’ils se sentent menacés. Luc Ferry appelant à tirer sur les manifestants, Macron multipliant les insultes à l’égard des classes populaires (il y a quelques jours encore, il a traité de « bête étrange » une Gilet jaune qui avait le tort d’intéresser quelques journalistes plus que lui-même), et tant d’autres qui se répandent dans les médias en anathèmes contre le peuple, les chômeurs, les femmes voilées, les femmes et les hommes qui travaillent et n’arrivent pas à vivre correctement du fruit de leur travail : voilà où est le vrai danger pour la démocratie et pour la république. Ils accusent les populismes, mais ce sont eux qui les engendrent, par leur élitisme. Le populisme comme flatterie malhonnête du peuple n’est que le miroir de l’élitisme comme vanité criminelle des élites.

       Quelle conception ont de l’humanité les pareils de BHL, qui lorsqu’il s’occupait encore de la société fondée par son père, des années 80 jusqu’en 1997, pilla les forêts en logeant ses ouvriers africains quasi esclavagisés « dans des niches mal aérées », selon une ONG qui enquêta sur place (citée par Nicolas Beau et Olivier Toscer dans Une imposture française) ? Qui rejoignit Sollers et Gluksmann à l’Internationale de la résistance, une officine créée en 1983 et financée par les services secrets américains, utilisée pour de sales besognes politiques en Amérique Latine, soutenant notamment les contras, milices du dictateur d’extrême droite Somoza ?

       Qui, en 2001, au moment du G8, traitait de « voyous publics » les altermondialistes qui osaient dénoncer les nuisances de la finance ? Qui continue aujourd’hui à se déclarer fier d’avoir poussé à semer la guerre, le chaos et la mort en Libye où sont maintenant mis en esclavage les migrants africains ? Qui… etc., etc., un article ne peut suffire à rappeler tous les méfaits de cet homme, toutes ses manipulations, tous ses mensonges, tous ses abus, commis par obsession de l’argent et de la gloire, comme c’est le cas pour ses semblables qui se prennent pour des élites au-dessus des lois – alors que les vraies élites sont ce qu’il y a de meilleur dans un ensemble d’êtres.

       Derrida, cité par Jade Lindgaard et Xavier de La Porte dans Le nouveau B-A BA du BHL, disait : « Il n’y a pas de disciples de Bernard-Henri Lévy, de Sollers ou de Glucksmann. En même temps, parce qu’ils sentent – et ils sont assez intelligents pour cela – le jugement critique et sévère dans leur propre milieu de gens comme moi et d’autres, ils les haïssent. (…) Tout à coup, on s’aperçoit que Sollers défend Lévy, pourquoi ? Que Lévy défend Sollers, pourquoi ? Que tout à coup Finkielkraut, qui a toutes les raisons de ne pas être d’accord avec Bernard-Henri Lévy, fait alliance avec Lévy. […] Il y a là une configuration de tous ces intellectuels-là, ensemble, mécanique. Et je crois qu’ils se serrent les coudes, parce qu’ils sont à la fois combatifs et acculés. »

       Les peuples peuvent se laisser plus ou moins illusionner un temps, mais de plus en plus ils voient que ces fausses élites qui prétendent gouverner le monde ne sont en rien ce qu’il y a de meilleur parmi les hommes. Que les personnes les meilleures d’entre nous sont celles qui œuvrent, d’une façon ou d’une autre, non pour leur enrichissement et leur gloire, mais pour le bien commun, pour plus de justice et plus de fraternité, pour plus d’épanouissement de l’humanité. Ce sont justement ces personnes-là, les réelles élites, qui sont l’objet des insultes les plus ignobles des fausses élites. Leurs insultes, leurs manipulations, leurs violences de toutes sortes sont les réflexes apeurés de gens acculés par leur propre mensonge existentiel.

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/botul-accule-vulgarite-et-213159

    ùùù

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (AMBITIONNES-TU VRAIMENT

    D’ÊTRE LE ROI DU MARIGOT?)

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    (Parfois, pour s'amuser, Sophia faisait amie-ami avec un poisson)

    (via trombonne)

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    "Tu fais un nu de moi, hein?" fit la jeune femme qui

    ne réalisa que trop tard qu'elle venait d'être cambriolée.

     hauntedbystorytelling

    Karin Székessy :: Female Hands, ca. 1979 / via zzzze

    %%%

    "Moi, j'adooore les chats", prétendait Noémie.

    (Elle changea d'avis quand un de ses matous

    lui griffa méchamment les seins)

    kathifee-world:

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    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE VENT EMPORTE SOUVENT

    LES MAUVAISES PENSÉES)

    ***

    "Ahahah... Tu as vu comme sa voiture a explosé! 

    Et maintenant, elle flambe... Ahaha... Il ne doit

    plus en rester grand chose de cet idiot"

    https://infinite-paradox.tumblr.com/post/182459694844

    ***

    https://comptoirdudessin.com/

    Commode, l’empereur qui rêvait d’être un gladiateur...

    une conférence passionnante d’Eric Teyssier...

       Invité lors du festival de la biographie à Nîmes, Eric Teyssier, éminent spécialiste de la Rome antique, est venu présenter une biographie de Commode, dernier empereur de la dynastie des Antonins. Petit fils d'un empereur, Antonin le Pieux, fils d'un empereur Marc-Aurèle, fils d'une impératrice, Commode appartient à une véritable dynastie. Commode rêvait de devenir un gladiateur couvert de gloire... de la même façon, Néron, lui, se rêvait acteur de théâtre, et bien sûr, ce faisant, il ridiculisait la fonction.

       On peut s'étonner que ce jeune empereur ait éprouvé une passion pour le métier de gladiateur mais la gladiature était alors, au deuxième siècle de notre ère, un sport national, c'était un fait de société. Les gladiateurs étaient des sportifs entraînés, tout le monde se passionnait, à cette époque, pour les spectacles des amphithéâtres. Les gladiateurs étaient de véritables stars : on les connaissait par différents supports, les lampes à huile, les mosaïques, les statues, les fresques.

       Le public participait aux combats, il encourageait ces héros avec ferveur et enthousiasme... les dames romaines appréciaient beaucoup ces athlètes virils. Dès qu'il accède au pouvoir, âgé seulement de 19 ans, Commode est acclamé : il organise des cérémonies, des jeux, des combats de gladiateurs. Le peuple en est reconnaissant. Mais, influencé par son oncle par alliance et en même temps son beau frère, Lucius Verus, un débauché qui ne s'intéresse qu'aux courses de chars, aux combats de gladiateurs, aux orgies, Commode va peu à peu se laisser entraîner sur la mauvaise pente.

       Il faut préciser que le jeune Commode a dû affronter très tôt des épreuves : la perte de son frère jumeau, un complot qui aurait été organisé en 175 par sa propre mère, Faustine : celle-ci aurait encouragé un général à s'emparer du pouvoir. Mais, ce qui va surtout faire basculer Commode, c'est le complot de sa propre soeur, Lucilla... En 182, Lucilla a voulu tuer son frère. Commode avait épousé une jeune aristocrate, Crispina, et dès lors, Lucilla avait été mise un peu de côté : elle ne l'avait pas supporté.

       Commode sombre alors dans la paranoïa, se replie sur lui-même, se réfugie dans le palais des Quintilii. En 182, les Quintilii soupçonnés de complot avaient été mis à mort sur ordre de l'empereur Commode qui avait confisqué tous leurs biens, y compris leur villa qui sera intégrée aux propriétés impériales pendant trois siècles. 

       Là, c'est l'orgie permanente : il a 300 concubines, et 300 concubins et il est de plus en plus fasciné par la gladiature. Et c'est là qu'il commence à dérailler : il prend de véritables armes contre des adversaires qui ne sont pas armés, ou équipés avec des armes en bois. Evidemment, il gagne toujours et il est applaudi par sa cour de débauchés. Commode devient secutor, l'adversaire du rétiaire. Il finit par croire qu'il est un véritable gladiateur, un secutor... et Commode en vient à se désintéresser des affaires, il abandonne tout à son entourage.

       L'empire part à la dérive, l'empereur n'est plus aux commandes. Seule l'armée reste solide. Commode se prend même pour Hercule : il apparaît sous l'image de ce héros, avec la peau du lion de Némée, avec sa massue... Puis Commode veut descendre dans l'arène du Colisée : l'affiche est belle, mais le combat ressemble à une mascarade face à des gladiateurs désarmés. Le peuple mécontent siffle... 50 000 spectateurs le conspuent. Commode dit alors au chef de la garde prétorienne : "Tuez les tous !"

       Complètement déconsidéré, Commode est, dès lors, isolé. Le 31 décembre 192, l'esclave Narcisse ou un gladiateur chargé de cette mission l'étrangle dans son bain alors qu'il avait survécu à une tentative d'empoisonnement, conséquence d'un complot mené par son préfet du prétoire, Laetus, son chambellan, Eclectus, et sa concubine Marcia. Ceux-ci étaient en effet menacés de tomber en disgrâce et auraient donc décidé de prendre les devants.

       Commode meurt à 31 ans : c'en est fini de la dynastie des Antonins et une époque de troubles s'ouvre alors. Ce n'est pas tout à fait le début de la fin, mais c'est la fin du commencement pour l'empire romain.

    Le blog :

    http://rosemar.over-blog.com/2019/02/commode-l-empereur-qui-revait-d-etre-un-gladiateur-une-conference-passionnante-d-eric-teyssier.html

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    Benoît Barvin


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