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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DONNER DU MOU À TON CHAT

    NE ROGNERA PAS SES GRIFFES)

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    "C'est ici la soirée dentelles et cotillons?"

    hauntedbystorytelling:

    Dora Maar :: Leonor Fini with sculptures, 1936 / 

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    http://www.findartinfo.com/english/art-pictures/2/3/1/Drawing/page/185.html

    Gouverner, mode d’emploi

       On ne dirige pas un pays en ignorant les trois quarts de ses citoyens, et surtout en se terrant à l’Elysée en attendant que les choses se passent. Il aura fallu trois semaines de manifestations, de dégradations et d’effets secondaires sur l’économie et la cohésion du pays pour qu’enfin il daigne réagir en annonçant qu’il recevra les partenaires sociaux, lui qui avait tout fait pour les marginaliser, avant de prononcer un discours, une fois de plus, fondateur. Instruit ? Il l’est, mais c’est sa forme d’intelligence qui interpelle. Lors de sa formation dans les grandes écoles de la République il a séché le module « respect des autres » et n’a pas eu la moyenne en « concertation avec les citoyens ». Il a eu la meilleure note en « condescendance ».

       Depuis huit jours il bosse dur les modules « Techniques de survie en milieu hostile » et « Comment se faire aimer par les corps intermédiaires ». Il doit également se poser certaines questions sur le maintien de l’ordre. S’il avait envie de laisser pourrir le mouvement des gilets jaunes en jouant sur le retournement de l’opinion publique, c’est raté. Il serait bien qu’il compare les prouesses des services de renseignement qui sont capables d’éliminer des terroristes dans des contrées lointaines, mais qui sont incapables de neutraliser les casseurs comme on le fait avec les hooligans en les interdisant de matches.

       A part ça, que faut-il faire ? Faire en sorte que la vie reprenne, décemment pour tout le monde et s’attribuer la pleine responsabilité de ce qui s’est passé et non pas mettre sur le dos des autres les dégâts humains, matériels et économiques de cette révolution, puisqu’il faut bien nommer les choses.

       Ensuite, réfléchir sur l’équation suivante : « Hausse des taxes et baisse des services publics » puisque c’est ce qui se passe depuis des années et inverser la proposition : « Baisse des taxes et hausse des services publics ». Je sais, je ne suis pas raccord avec le discours ambiant qui nous dit qu’on ne peut pas baisser les taxes en conservant notre niveau de services publics, comme si on oubliait des gisements d’argents qui sont à portée de mains, mais qu’on n’ose pas aller chercher, de peur de déplaire aux financeurs des campagnes électorales et aux amis banquiers.

    • Commençons par les 100 Milliards d’évasion fiscale, ça peut contribuer déjà boucher le déficit budgétaire. Dernière nouvelle, on me dit que les GAFAM seront taxés en 2019 ! Encore faudraitil être certain qu’il n’y aura pas de volteface ou de jugement d’un obscur tribunal arbitral qui mettrait fin à cette proposition dans les mois à venir, de connaître le taux d’imposition et le rendement de cet impôt.
    • Remettre Bercy à sa place en introduisant plus de démocratie dans le processus budgétaire
    • Mettre fin au CICE qui va bientôt être gravé dans le marbre par la baisse des charges des entreprises qui ne créent pas d’emplois mais distribuent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires. Se concentrer sur les entreprises intermédiaires et celles qui exportent. Pas besoin d’aides pour les entreprises qui ne font que vendre des produits chinois et creusent notre déficit commercial. 
    • Mettre fin à la flat tax qui favorise les rentiers et qui ne créé aucun emploi et imposer les profits au même taux que les revenus.
    • Créer une tranche supplémentaire d’imposition sur les revenus.
    •  Revoir Borloo qui malgré ses défauts a tout de même quelques bonnes idées sur les territoires périphériques.
    • S’interroger sur le maintien d’une armée, VRP d’une industrie de l’armement, qui coûte cher et qui sert uniquement à valoriser celui qui détient le feu nucléaire et à maintenir une aura internationale pour un pays dont le peuple souffre au quotidien.
    • Les évadés fiscaux devraient être sinon déchus de leur nationalité, du moins empêchés, après jugement, d’utiliser leur carte vitale et leur carte d’électeur, jusqu’à disparition de l’infraction (pour Johnny et Aznavour, c’est trop tard).
    • Supprimer les Conseils Départementaux dont les compétences opérationnelles peuvent être transférées aux Régions et les compétences sociales (qui coûtent un pognon de dingue) recentralisées vers l’Etat qui les finance. Ne surtout pas recaser les élus de ces collectivités (plus de 4000), mais supprimer les mandats de manière définitive. Environ 1 Milliard d’économies à la clé en comptant les frais de fonctionnement des assemblées départementales.
    • Arrêter le racket des autoroutes, supprimer les niches fiscales inutiles, c’est-à-dire celles qui ne profitent qu’à quelques privilégiés qui investissent dans des contrées exotiques ou à des corporations dont on achète le silence (journalistes).
    • On pourrait aussi mettre à plat le système des agences de l’Etat qui ne sont que le démembrement des services publics et qui servent accessoirement au recasage pour les copains, avec salaires coquets et frais de taxi en prime et aux commissions et comités Théodule qui ne servent à rien mais produisent des notes de frais parfois conséquentes.
    • Rétablir l’ISF et flécher l’argent sur les investissements en matière de transports en commun.

       Faut pas rêver !

       Cela voudrait dire que Macron avale le programme que pas grand monde n’avait lu avant de voter. Sur le papier, il est possible budgétairement de mettre fin à la colère des gilets jaunes et de leurs sympathisants par une véritable révolution fiscale.

       J’avoue, je me suis fait plaisir. J’ai rêvé un instant… Reste à savoir comment Macron va s’y prendre pour embobiner le pays et revenir in fine à ses fondamentaux libéraux et mondialistes.

       Reste à savoir comment le pays réagira. 

    https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/gouverner-mode-d-emploi-210500

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DORMIR,

    MOURIR PEUT-ÊTRE?)

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    "Chérie, devine ce que je t'apporte?

    - Un amant bien monté?"

    http://silverfoxclub.tumblr.com/post/167464892146

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    https://colcanopa.com/2017/09/19/quartiers-populaires-la-revolte-

    contre-les-coupes-budgetaires-par-couvelaire-pour-lemondefr/

    Mathilde Larrère : « De tout temps, la révolte populaire

    s’est heurtée au mépris des élites »

    Entretien avec Mathilde Larrère 

       Mathilde Larrère est maître de conférence en histoire contemporaine, spécialiste de la citoyenneté, des révolutions, et du maintien de l’ordre.

       /Reporterre — Pour appréhender et décrire le mouvement des Gilets jaunes, chacun mobilise sa référence historique : Révolution française, jacqueries, poujadisme, Mai 68… qu’en pensez-vous ?

       - Mathilde Larrère — La recherche de références historiques est un mécanisme très classique dans l’histoire des mouvements sociaux, et elle poursuit plusieurs buts. Pour les acteurs qui se mobilisent, il s’agit de revendiquer un héritage, de s’insérer dans une continuité, et de grandir l’événement. Les Gilets jaunes font référence, dans leurs tags ou leurs slogans, à la Révolution française, un événement populaire dans sa dimension sociologique comme historique. Il y a en revanche très peu de référence à la Commune, comme c’est souvent le cas dans les mouvements ouvriers ; la Commune est un souvenir très parisien.

       Ensuite, il y a les commentateurs, qui cherchent à donner un point de vue sur le mouvement. On trouve ainsi de nombreuses références aux jacqueries [1], qui constituent depuis la Révolution française une comparaison dépréciative dans la bouche de ceux qui l’utilisent. Cela renvoie à l’archaïsme de la révolte rurale sous l’Ancien Régime, violente, désorganisée, dépolitisée. La comparaison avec le poujadisme permet au commentateur de renvoyer le mouvement au camp de la seule extrême droite.

       Depuis le 1er décembre, on entend aussi des référence à Mai 68, qui sont dues à un rapprochement iconographique. Les images de ce week-end ont ravivé le souvenir de la nuit des barricades.

       / Et vous, quelles comparaisons faites-vous entre les Gilets jaunes et d’autres mouvements populaires ?

       - L’historien manie la comparaison avec précaution. Car il faut être très attentif aux différences de contexte. Se révolter contre l’impôt sous l’Ancien Régime n’a rien à voir avec une révolte fiscale en 2018. Se révolter sous une dictature n’a rien à voir avec se révolter en démocratie. Une fois qu’on a dit ça, on peut réfléchir, et donc tirer des continuités avec des mouvements populaires qui se sont déroulés de l’Ancien Régime jusqu’à nos jours.

       Les Gilets jaunes s’inscrivent ainsi dans cette lignée de mouvements interclassistes, pas uniquement ouvriers, qui s’élèvent contre une situation de vie chère vécue comme injuste. Au XVIIIe siècle, la plupart des émeutes prérévolutionnaires avaient cette motivation : contre la faim, contre l’impôt injuste. Au XIXe siècle également, il y a eu de très nombreuses révoltes populaires dénonçant les inégalités.

       Deuxième continuité, dans toutes les périodes, la révolte s’est heurtée au discours de mépris social des élites. Le recours notamment au terme de « jacqueries » pour déconsidérer un mouvement. Les dominants refusent de reconnaître la capacité de politisation des acteurs révoltés. De la Révolution française jusqu’à nos jours, c’est le propre des pouvoirs libéraux que de nier cette question sociale… qui finit par s’imposer par la force, faute d’être entendue.

       Même si le contexte diffère, la question sociale s’invite régulièrement dans l’Histoire. Alors que le discours dominant ne pose les problèmes que de manière gestionnaire, économique, ce qui monte, c’est le social. Comment on vit, comment on s’en sort. Avec les Gilets jaunes, ce n’est pas tant la question écologique que l’injustice sociale qui a éveillé la colère. J’ai vu un tag qui disait : « L’écologie c’est la guerre aux pauvres ». Dans un monde néolibéral, quand les mesures sont injustement réparties, c’est vrai.

       /Dans une interview au journal « Libération », l’historien Gérard Noiriel parle de l’aveuglement social de l’élite : « Pour Macron, les classes populaires n’existent pas », explique-t-il. Qu’en pensez-vous ?

       - Je suis d’accord. Tout se passe comme si le gouvernement avait oublié que des gens vivaient dans des situations difficiles et précaires. C’est lié à un problème de représentativité du monde politique : il n’y a presque plus de députés issus des classes populaires. Mais c’est aussi dû au fait que les classes populaires ne font plus peur. Or, on est obligé de faire attention à ceux qui nous font peur. Au XIXe siècle, il y avait un mépris social réel, avec les mêmes procédés de délégitimation. Mais la peur sociale faisait qu’on ne pouvait pas nier leur existence. Avec les émeutes des derniers week-ends, le pouvoir commence à avoir peur, et cela peut changer la donne.

       /Depuis quelques jours, on entend parler d’insurrection. À quoi renvoie ce mot d’insurrection dans l’Histoire ?

       - C’est le moment où on sort du cadre légal et où on a recours à des formes d’action illégales et violentes. Il y a aussi le caractère collectif, car on ne s’insurge pas tout seul, et l’idée d’un contenu revendicatif, même s’il est pluriel, polymorphe et pas figé. L’insurrection a un sens politique. Si on ne veut pas parler d’insurrection, en utilisant plutôt le terme de chaos par exemple, c’est pour en nier le caractère politique et le contenu social. En 2005, on a utilisé le terme d’émeute plutôt que d’insurrection, afin de dépolitiser l’événement. Parler d’insurrection implique que la réponse, le traitement, soient politique, et non cantonnés au maintien de l’ordre. Avec les Gilets jaunes, on retrouve le contenu social ainsi que les gestes et le répertoire d’actions propres aux insurrections : l’affrontement avec les forces de l’ordre, l’envahissement de la rue, les barricades.

       /Est-ce ainsi que commencent les révolutions ?

       - Ce que l’Histoire nous apprend, c’est qu’à ce stade, tout est possible. La révolution, comme la contre-révolution, comme l’effondrement mou. Tellement de variables entrent en jeu. Tout dépend de la réaction du gouvernement, de la capacité du mouvement à se structurer sans se fragmenter, des morts, des événements extérieurs aussi. Sous la monarchie de Juillet, un mouvement populaire qui était en train de se structurer s’est effondré quand la crise diplomatique d’Orient a surgi avec des menaces de guerre.

       La structuration fragilise souvent un mouvement, mais elle est également un pas nécessaire. Car au bout d’un moment, au vu de la taille du pays, on doit passer à des formes représentatives. Or, poser la question de la représentation oblige à se structurer un minimum. Cela peut passer par la désignation de porte-paroles, mais également par des assemblées populaires et locales. C’est l’idéal d’un point de vue démocratique, mais ça prend du temps. Là, le pouvoir presse pour avoir des interlocuteurs, mais sortir des noms en une semaine, c’est un risque de division et d’éclatement fort.

       /Les avancées sociales ont-elles toujours été le fruit d’insurrections ?

       - Après un mouvement social, l’État voulant montrer sa force, il peut y avoir une répression sévère, sans que l’on voit directement des progrès advenir. Mais il y a souvent une évolution par la suite, plus tardive : la Commune a été réprimée de façon terrible mais la Troisième République a finalement appliqué en grande partie le programme des communards.

       Il y a eu aussi des échecs. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les dirigeants ont tellement eu peur de mouvements révolutionnaires qu’ils ont donné la journée des 8 h sans qu’aucune grande mobilisation n’ait lieu. Mais par la suite, les grèves, et notamment la grève de 1920 des cheminots, n’ont rien obtenu.

       /Que pensez-vous du risque de récupération par l’extrême droite ?

       - C’est difficile à dire, car historiquement, il n’y a pas eu de cas de récupération d’insurrection par l’extrême droite. Ce sont des problématiques récentes. Au Brésil, les grands mouvements populaires de 2011 et 2016, très critiqués par l’extrême gauche, ont été récupérés par l’extrême droite ; d’après une amie chercheuse spécialiste du Brésil, c’est d’ailleurs un des facteurs qui a poussé Bolsonaro au pouvoir. On peut également faire le parallèle avec le mouvement Cinq étoiles en Italie, qui a fini par s’allier à la Ligue du Nord. Donc le risque existe, c’est certain, et le seul moyen d’éviter cette récupération, c’est d’être présent pour discuter avec les gens, pour mettre des mots, pour participer de façon politique à une forme de conscientisation. C’est ce que font certains responsables politiques de gauche, et je pense que ça va dans le bon sens.

       /Qu’en est-il du rôle des syndicats ?

       - L’histoire des syndicats est sinusoïdale, avec des afflux et des reflux. À la veille des grèves de 1936, le syndicalisme n’était pas reluisant, et ce sont ces mêmes grèves qui ont fait augmenter les adhésions. En 1968, la CGT appelait à une journée de grève uniquement, et c’est la base ouvrière, pas forcément syndiquée d’ailleurs, qui a impulsé la grève générale. Le syndicalisme est plutôt la conséquence de mouvements sociaux que leur base.

       /Les images de la violence policière et de la répression des dernières manifestations ont beaucoup touché. Y a-t-il un regain de la violence d’État ?

       - Par rapport au XIXe siècle, on en est loin ! Avant, on tirait avec des canons sur les barricades. Le 1er mai 1906, il y a eu six morts, sans que personne à l’époque ne s’en émeuve. On n’est absolument pas dans les mêmes logiques. Il y a eu la mise en place d’un maintien de l’ordre qui n’est plus létal, même s’il reste violent et peut causer des morts. Mais l’armée ne prend plus directement part au maintien de l’ordre, depuis 1934. Tout n’est pas rose pour autant : dans les territoires d’outre-mer, dans les quartiers populaires, on reste sur des modes de gestion très violents, avec une dimension post-coloniale.

    • Propos recueillis par Lorène Lavocat
     

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HUMOUR N'ATTEND PAS)

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     (Fragilité de nos vies)

     http://nadchris34.tumblr.com/post/180727208619

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    (Instants fugaces de beauté interdite)

    https://douceanarchie.tumblr.com/post/179748025466 

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    "Gilet Jaune?"

     http://nadchris34.tumblr.com/post/180797480229

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    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (ÉVITE DE TARIR

    LA RIVIÈRE ESPÉRANCE)

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    (Marianne, catastrophée, pleurait son innocence perdue)

    http://nadchris34.tumblr.com/post/180868504789/boudhabar-by-zoo-yong-gyun

    ***

    https://blogs.mediapart.fr/pierre-sassier/blog/221217/la-crapulerie-des-milieux-bancaires

    Tunisie. 

    Les Américains sont là

    pour y rester

    Hoda Saliby

     
     
     
     
    JOUEZ À BATTLEFIELD V
    Battlefield revient aux sources et dépeint la Seconde Guerre mondiale comme jamais.
     
     
    MUTUELLE SENIOR
    Mutuelle spéciale + 55 ans : à partir de 7,48 euros
     
     

       “Une surveillance des zones sensibles par des drones, des hommes engagés sur le terrain, une aide à la planification militaire : plusieurs éléments indiquent que les Américains ont établi une présence militaire durable en Tunisie”, relève le siteMiddle East Eye avant de poursuivre :

       Que ce soit sur terre ou dans les airs, les forces du Commandement américain pour l’Afrique (Africom) ou celui des forces spéciales (Ussocom) ne cessent de faire parler d’elles, malgré beaucoup d’efforts pour dissimuler leurs activités et le continuel déni des autorités tunisiennes sur une quelconque présence étrangère sur son sol.”

       De son côté, le site Leaders signale que, “fin septembre 2018, la Tunisie abritait une réunion réunissant l’état-major du Commandement américain pour l’Afrique et les responsables du renseignement militaire de 13 pays d’Afrique du Nord, du Sahel et d’Afrique de l’Ouest. Cet événement, inaugural pour la Tunisie, marque un net rapprochement entre Tunis et Washington quant aux problématiques sécuritaires et de renseignement relevant du Maghreb et de sa profondeur sahélienne, deux espaces en profonde restructuration sur les plans géopolitique et sécuritaire.”

       Le site tunisien cite un rapport publié par la plateforme des vétérans américains, Task & Purpose, qui mentionne l’intervention militaire directe en février 2017 d’une unité de raiders des marines aux côtés de l’armée tunisienne lors d’une opération menée contre la branche locale d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et soutenue par les forces aériennes des marines.

       Il s’agirait d’une rupture par rapport à l’histoire tunisienne et aux fondamentaux de la diplomatie mis en place depuis l’ère bourguibienne [Habib Bourguiba, fondateur de la Tunisie moderne] tout en révélant un tropisme américain marquant la quête d’une réassurance sécuritaire dans un environnement complexe et volatil” estime le site, qui prévient : “Il convient pour les autorités tunisiennes de bien saisir les ressorts de la géopolitique de l’espace sahélien et le jeu des puissances en cours afin de se positionner au mieux de leurs intérêts stratégiques.”

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS NE TE PREND

    JAMAIS EN TRAÎTRE)

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     "T'as d'beaux yeux, tu sais"

     https://art-grome.tumblr.com/post/180801200939

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    http://www.urtikan.net/

    Vu d’Inde. Les “gilets jaunes”,

    une menace mondiale

     
     
     
     
    JOUEZ À BATTLEFIELD V !
    Participez au plus grand conflit de l'Histoire
     
     
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       “Paris brûle et tout le monde devrait avoir peur.” C’est en ces termes que l’Hindustan Times analyse, dans son édition du 4 décembre, le phénomène des “gilets jaunes”. Le fait que les violences du week-end des 1er et 2 décembre se soient déroulées en France, “le plus socialiste des pays développés”, en dit long, selon lui. “Depuis la crise financière de 2008, il est devenu évident que le modèle actuel de l’économie mondiale est dépassé”, comme l’ont admis les dirigeants du G20 réunis en sommet à Buenos Aires.

       “Au cours de la dernière décennie, les revenus réels ont diminué dans de nombreux pays. Et même dans les pays ne connaissant pas de chômage, il existe un nombre important de personnes sous-employées”, fait remarquer le journal, pour qui le résultat, c’est “ou le désir de changement” – incarné par l’élection de Donald Trump aux États-Unis et par le Brexit au Royaume-Uni – “ou une colère du même genre que celle observée à Paris ce week-end”.

       D’après l’Hindustan Times“l’Inde n’est pas totalement à l’abri d’un phénomène similaire”. Certes, l’économie indienne progresse à un rythme soutenu et les revenus continuent d’augmenter. “Mais dans de nombreuses régions, les agriculteurs sont aux prises avec une crise agraire” sans précédent, tandis que “trop peu d’emplois sont créés” dans ce pays où “dix à douze millions de personnes” entrent chaque année sur le marché du travail.

       En outre, soulignait récemment un rapport de Crédit Suisse, l’indice des inégalités est passé “de 81,3 en 2013 à 85,4 en 2018”, sur une échelle de 0 à 100. Dans ces conditions, prévient le quotidien indien, le gouvernement Modi “ferait bien de regarder” ce qui se passe en France.

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-dinde-les-gilets-jaunes-une-menace-mondiale

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    Benoît Barvin


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     Pensées pour nous-mêmes:

    (PLEURER N'A JAMAIS

    FAIT POUSSER DE ROSES)

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    "Une quête pour Mâââkrrronnn? Trop tard,

    il m'a déjà tout pris"

    Florence Lucas aka K.I.M. aka Flokim Lucas (French-Korean, b. Seoul, South Korea) - Blue BD

    http://hirokuthegoblin.tumblr.com/post/180709305314/redlipstickresurrected-florence-lucas-aka-kim

    £££

    https://www.scoopnest.com/fr/user/ornikkar/692611154389159937-

    reviens-jean-jaures-ils-sont-devenus-fous-par-charb-via-fanettenoe

    La violence selon Jean Jaurès (pacifiste)
     

    Violence du peuple


       Ah ! les conditions de la lutte sont terriblement difficiles pour les ouvriers ! La violence, pour eux, c’est chose visible […] Oui, la violence c’est une chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges.

    Violences des riches


       Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huit clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers … ».

    Violence policière


       « Ce [que les classes dirigeantes] entendent par le maintien de l’ordre, ce qu’elles entendent par la répression de la violence, c’est la répression de tous les écarts, de tous les excès de la force ouvrière ; c’est aussi, sous prétexte d’en réprimer les écarts, de réprimer la force ouvrière elle-même et laisser le champ libre à la seule violence patronale. [...].

    Violence d’Etat


       De même que l’acte de la violence ouvrière est brutal, il est facile au juge, avec quelques témoins, de le constater, de la frapper, de le punir ; et voilà pourquoi tout la période des grèves s’accompagne automatiquement de condamnations multipliées. » (Jean Jaurès, 9 juin 1906, discours à la Chambre des députés).

       Théophraste R. (ou plutôt Jean Jaurès, poignardé par un fanatique que les juges français ont acquitté et que des anarchistes espagnols ont exécuté à Ibiza. N’allez pas le répéter, mais j’ai pris deux fois de la paella en l’apprenant).

    « Le Capital épuise deux choses : le travailleur et la nature » (Karl Marx).

    https://www.legrandsoir.info/

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME DE PEINE JAMAIS

    NE SERA L'HOMME DE PLAISIR)

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    joelremyj222rgif:

    Escape . Artist : LOUI JOVER   -   Animation : JOEL REMY

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    https://roegi.tumblr.com/post/177789617897

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    "Oui, c'est pourquoi?"

    https://louxosenjoyables.tumblr.com/post/130290029836

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    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE DEMANDE 

    UN EGO SURDIMENSIONNÉ)

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    http://scrabyon.pagesperso-orange.fr/2014/PAGES/CAILLE/CAILLE1.html

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    http://scrabyon.pagesperso-orange.fr/2014/PAGES/ALEXANDE/ALEXANDRE1.html

    En cachant le nombre des animaux qu’ils tuent,

    les chasseurs empêchent l’analyse scientifique de leur rôle

    Camille R. 

       Les chasseurs se proclament les « premiers écologistes de France » pour leur prétendu rôle dans la « gestion des populations d’animaux ». L’autrice de cette tribune, rappelant que l’écologie est une science, explique que les chasseurs eux-mêmes, en ne communiquant pas le décompte des animaux abattus, rendent impossible toute évaluation scientifique de leur rôle.

       Camille R.È est chercheur en écologie et tient à garder l’anonymat pour éviter tout propos réactionnaire.

     

       Il appartient à tous d’apprécier la faune sauvage, mais la faune sauvage n’appartient à personne (Res nullius). Le prélèvement de cette ressource commune ne peut se faire sans justification de ses conséquences sur les populations animales et sur l’environnement qui les accueille. À l’heure de la transition écologique, prenons pour une fois le mot écologie à sa racine : « L’écologie est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux. » Les chasseurs ne sont pas des scientifiques.

       L’écologie n’a pas vocation à tuer des animaux sans étudier les effets qui en découlent, que ce soit pour des prélèvements de gibiers ou d’espèces déclarées comme « nuisibles ». Avant de jouer aux scientifiques, les chasseurs devraient déjà communiquer leurs tableaux de chasse [1].

       En effet, comprendre l’impact de la chasse sur les populations est un sujet très complexe et encore difficile à évaluer malgré des décennies d’études, notamment par l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). La chasse a un effet direct sur les espèces en les tuant, mais également indirect par le dérangement qui va influencer la répartition des animaux dans l’espace ou engendrer du stress, qui peut affaiblir les individus puisqu’ils vont allouer plus de temps à être en alerte plutôt qu’à se nourrir ou à se reposer. Pour rester simple, nous parlerons ici seulement du premier point : le prélèvement direct.

       Pour pouvoir réellement « gérer des populations », comme le disent les chasseurs pour justifier et défendre leur activité dominicale, il faut pouvoir répondre au moins à deux questions : 1) Combien y a-t-il d’individus dans la population d’une espèce ? 2) Combien d’individus sont-ils tués à la chasse ?

       C’est le rapport du nombre d’individus tués par rapport à la taille de la population qui donne une première idée de l’impact de cette activité sur l’état de santé des populations. Or, la taille de la population est difficile à estimer et le nombre d’individus tués n’est souvent pas communiqué.

       Les chasseurs se présentent aujourd’hui comme « les premiers écologistes de France »et justifient leur activité comme ayant un rôle clef dans le fonctionnement des écosystèmes et la gestion des populations en faveur de la biodiversité. Si les chasseurs étaient vraiment certains que leur activité n’a aucune influence négative sur les populations, alors pourquoi ne mettent-ils pas toute leur énergie pour récupérer ces données et prouver leurs dires ? Cacher ces données, c’est se tirer une balle dans le pied. Le meilleur argument serait la preuve par les chiffres, difficilement réfutable. Auraient-ils un doute ?


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       [1Les tableaux de chasse, c’est-à-dire le décompte des animaux abattus durant une saison de chasse, ne sont pas automatiquement récupérés ni remplis d’ailleurs, bien que ce soit une obligation pour un grand nombre d’espèces en France. Aucune sanction n’est mise en place en cas de non-retour du tableau de chasse.

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    Benoît Barvin

     


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LE RÉEL DE TA

    PROPRE PENSÉE)

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    "Vous savez que je vous trouve très intéressant..."

     

    (Source: sobarkingmad, via darksehnsucht)

    %%%

    http://estelledelamare1s6.wixsite.com/bonnetetebaskets/single-post/2016/08/10/

    La-puissance-am%C3%A9ricain-et-le-monde-depuis-1945

    George Herbert Walker Bush -

    Si vous avez tué beaucoup de gens,

    l’assassinat de masse est votre unique héritage,

    celui qui vous définit.

    Caitlin JOHNSTONE

       Imaginez :

       Pensez à une de vos connaissances. Pas quelqu’un de particulièrement proche, juste un de ces figurants qui traversent le film de votre vie. Imaginez maintenant que vous appreniez que ce quelqu’un est un tueur en série, qui rôde dans les rues et poignarde des gens depuis des années. Imaginez qu’il passe sa vie entière sans jamais avoir à en subir de conséquences, et puis le jour de sa mort, tout le monde ne parle que de sa grandeur et partage des anecdotes à son sujet. Vous essayez d’évoquer cette histoire d’assassinats, mais les gens réagissent avec une indignation effrénée parce que vous osez dire du mal de quelqu’un d’aussi noble et merveilleux.

    "Ecoutez, je n’étais pas d’accord avec tout ce qu’il a fait, mais vous ne pouvez pas laisser un aspect sombre de la vie d’un homme éclipser toutes les autres bonnes choses qu’il a accomplies" protestent-ils. "Par exemple, saviez-vous qu’il était capitaine de base-ball à l’université de Yale ?"

       "Mais.... et tous ces gens qu’il a assassinés ?" demandez-vous. "Pourquoi ne pouvez-vous pas rendre hommage à un grand homme en cette période de deuil ?" crient-ils, exaspérés.

       Vous allumez la télé, et ce n’est rien d’autre qu’une hagiographie et une adulation incessantes pour celui dont vous savez qu’il était un tueur en série. Vous ramassez un journal et c’est pareil. Les rares fois où ils mentionnent le nombre étonnamment élevé de ses victimes, ils le considèrent comme une bonne chose : il a réussi à tuer rapidement et efficacement. Il a aidé notre pays à surmonter sa phobie des massacres. Nos rues sont beaucoup plus propres maintenant, sans tous ces SDF, prostituées et autres indésirables.

       Toi, tu te dirais :"C’est quoi ce bordel ? Ce type a brutalement assassiné un tas d’hommes, de femmes et d’enfants sans raison valable. Nous le savons tous. Comment se fait-il que ce n’est pas la seule chose qui définit la vie de cet homme, dont tout le monde parle en ce moment ? Quand Timothy McVeigh est mort, les gens ne passaient pas leur temps à parler de son amour de la Constitution ou du fait qu’il n’a jamais aimé les brocolis. Tout le monde se fout de combien Ted Bundy aimait son chat. Pourquoi célèbrent-ils cet assassin de masse comme si ces assassinats n’étaient qu’une anomalie marginale et sans importance dans sa vie, alors qu’il s’agit du caractéristique le plus déterminant ? C’est ça son héritage !"

       Ce serait surréaliste, non ? Ce serait vraiment bizarre de discuter de cette personne sans parler de tous ses morts et destructions ou même d’en faire l’éloge.

       Bien sûr, cela ne vous arrivera jamais. Aucun type choisi au hasard dans votre vie ne se ferait prendre pour un assassinat, et encore moins plusieurs, sans être puni et sans que l’on fasse en sorte que c’est la première chose qui viendra à l’esprit chaque fois que son nom sera prononcé. Non, le genre de traitement auquel nous assistons est un privilège qui n’est réservé qu’aux élites qui nous gouvernent

       Si un homme tue beaucoup de gens, son héritage est celui d’un assassin de masse. Il n’y a rien d’autre que l’on puisse accomplir dans sa vie qui pourrait éclipser la signification de l’acte d’arracher violemment la vie à des milliers d’êtres humains. Je m’en fiche si vous avez créé une œuvre de charité, si vous avez fait un discours de remise des diplômes, ou si vous aimiez beaucoup votre femme.

       Si vous avez commis des crimes de guerre, si vous avez sciemment ciblé des abris civils et si vous avez délibérément ciblé l’infrastructure civile d’un pays pour obtenir un avantage stratégique après la conclusion d’une guerre fondée sur le mensonge, alors vous êtes un assassin de masse - qui a peut-être aussi réalisé des choses beaucoup moins importantes au cours de votre séjour sur cette planète. C’est ce que vous êtes.

       Partout dans le monde, l’assassinat est considéré comme le crime le plus grave, parce qu’il s’agit de la négation la plus flagrante possible de l’intégrité d’une personne. Vous lui enlevez tout, qu’elle ne pourra jamais retrouver. C’est aussi vrai lorsque l’assassin est assis derrière un bureau qui lui permet d’accomplir ces assassinats sans crainte de conséquences. Si vous assassinez une personne, alors ce que vous êtes pour le reste de votre vie, d’abord et avant tout, c’est un assassin, parce que l’assassinat est un crime extrêmement grave. Si vous assassinez un grand nombre de personnes, alors vous êtes un assassin de masse.

       George HW Bush était un assassin de masse. C’est son héritage. C’est ce qu’il était. Toute personne qui discute de la vie de cet homme et qui ne met pas en avant et au premier plan cet unique héritage est malhonnête quant à ce qu’est un assassinat, et elle le fait par fidélité à une structure de pouvoir corrompue qui tolère un assassinat en masse tant qu’il est commis conformément à la volonté de cette structure de pouvoir.

       Chaque fois que j’organise, après la disparition d’un criminel de guerre, ma célébration publique habituelle dans les médias sociaux sur le thème « bon débarras » , il y en a toujours qui veulent ma mort pour dire une chose pareil. Bien sûr, je sais que je suscite une controverse en disant immédiatement après la mort de quelqu’un que le monde est mieux sans lui, et que les réactions hostiles sont inévitables. Mais je pense aussi que cela en dit tellement long sur la déification de ces élites tueuses d’enfants que le simple fait d’être heureuse de les voir quitter paisiblement ce monde, dans leur lit, est perçu comme une offense impardonnable.

       Je suppose que c’est la hauteur nécessaire du piédestal sur lequel ils sont posés, afin que les gens ordinaires ne voient que de petites faiblesses passagères là où il s’agit d’atrocités horribles qui définissent toute sa personnalité. Aux yeux du public complètement « propagandisé », ce sont des dieux, comme l’indique très clairement la béatification ininterrompue de Poppy Bush [Poppy, surnom de son enfance - c’est mignon. NdT].

       Les présidents US ne sont pas spéciaux. Lorsqu’ils ordonnent l’extermination d’un grand nombre de vies humaines sans raison légitime, ils sont aussi coupables que si vous ou moi les avions exterminées nous-mêmes, personnellement. Et si vous ou moi avions fait une telle chose au cours de notre vie, nous savons tous les deux que les gens ne passeraient pas leur temps après notre disparition à dire combien nous étions charmants.

       George Herbert Walker Bush était un assassin de masse, et la seule raison pour laquelle ce fait indéniable ne domine pas le discours public aujourd’hui est la myopie provoquée par une dynamique de pouvoir profondément injuste.

    Traduction "Vivement tel père tel fils" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

    »» https://caitlinjohnstone.com/2018/12/01/if-you-murdered-a-bunch-of-peo...
     
    URL de cet article 34171 
    https://www.legrandsoir.info/george-herbert-walker-bush-si-vous-avez-tue-beaucoup-de-gens-l-assassinat-de-masse-est-votre-unique-heritage-celui-qui-vous.html

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HISTOIRE COMPLIQUÉE DU BONHEUR

    RESTE ENCORE À ECRIRE)

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    "Tu as l'air de préparer le Nouvel An avec méthode...

    Huit mois en avance, ça n'est pas un peu tôt?

    - Il n'est jamais trop tôt pour bien faire"

    (Source: weheartit.com, via bertodemartinez)

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    "Envolée de gabardine dans le métro)

    (Source: lana021, via universeofchaos)

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    "Heu... Tu danses, là?

    - Oui, pourquoi?"

    (Source: flycandy, via msfantastic)

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    Jacques Damboise


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