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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA HAINE SE LÈVE

    TOUJOURS DE BON MATIN)

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    "Alors, d'attaque pour ce marathon?"

    http://nadchris34.tumblr.com/post/181176963044/glamru-nasty-gal-%D0%BA%D0%B0%D1%82%D0%B0%D0%BB%D0%BE%D0%B3-%D0%

    BE%D0%B4%D0%B5%D0%B6%D0%B4%D1%8B-2016

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    http://tpe.stefcecile.parite.pagesperso-orange.fr/aujpol.htm

    Rashida Tlaib,

    une Palestinienne à Washington

     
     
     
     
    FEMMEACTUELLE.FR
    Monica Bellucci : son évolution physique depuis ses premiers pas de top model.
     
     
    MUTUELLE SENIOR
    Mutuelle spéciale + 55 ans : à partir de 7,48 euros
     
     

       “Elle ne sera pas la première Américaine d’origine palestinienne, ni arabe, à siéger dans une assemblée fédérale, mais elle se distingue de ceux qui l’ont précédée, pour qui l’héritage culturel paraissait plus accessoire”écrit l’universitaire américano-palestinienne Nora Ereka, dansThe Middle East Eye“Justin Amash, par exemple, lui aussi d’origine palestinienne, a été élu au Congrès sur un programme républicain. Avec son engagement et ses principes, Rashida Tlaib a mené des batailles internes en prenant des risques, notamment dans une affaire de violences sexuelles dont elle a été victime au sein de la communauté arabo-américaine. Elle a eu des prises de position audacieuses avant même l’émergence du mouvement #MeToo.

       Pour Erakat, “cet épisode à lui seul aurait découragé n’importe quelle candidate de revenir sous le feu des projecteurs. Pourtant, Rachida continue d’aller de l’avant. Je ne la soutiens pas parce qu’elle est Palestinienne, mais parce qu’elle est une vraie meneuse ayant un projet d’avenir. Ceux qui souhaitent la voir rallier publiquement le mouvement [anti-israélien] de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) et demander que les États-Unis cessent d’aider Israël devraient envisager de rejoindre son équipe et d’adhérer à sa campagne.” Et de conclure : “Rashida n’est pas notre sauveur, mais en tant que membre du Congrès, elle peut soutenir nos efforts collectifs pour mettre un terme à la complicité des États-Unis avec Israël.

       L’Orient-le Jour, à Beyrouth, rappelle que “cette avocate de 42 ans a été élue dans une circonscription du Michigan, allant de Detroit à Dearborn, où le parti républicain n’avait pas investi de candidat. Près de Ramallah, en Cisjordanie occupée, dans le village de Beit Ur al-Foqa, les oncles de Rashida, Issa et Bassam, voient en leur nièce une porte-parole de la cause des Palestiniens qui pourra faire entendre leurs voix au Congrès américain.” Le journal ajoute que “l’ancienne avocate défend un programme résolument progressiste qui va de l’égalité salariale hommes-femmes à l’université gratuite, en passant par la santé publique, les droits LGBT, l’abrogation du décret migratoire de Trump ou la protection de l’environnement.”

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-moyen-orient-rashida-tlaib-une-palestinienne-washington

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'AMOUR EST UN TRUBLION,

    LA HAINE SON INÉVITABLE REJETON)

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    (Sherlockgirl faisait trop sa belle)

    https://blinded-with-desire.tumblr.com/post/181213957033/

    pan-haowen-by-xiuyu-chang-for-lofficiel-china

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     Résultat de recherche d'images pour "saint exupéry humour"

     
       Thriller écologique haletant aux multiples rebondissements, Siècle bleu de Jean-Pierre Goux met en récit les luttes contemporaines pour l’environnement en questionnant les stratégies de changement les plus efficaces. Les deux tomes sont également un hommage à toutes les militantes et militants qui se battent aujourd’hui sur le terrain afin de changer les choses à temps. Nous avons interviewé l’auteur.

       / Mr Mondialisation : À quoi faire référence le « siècle bleu », titre de votre thriller écologique en deux tomes republiés récemment aux Éditions La mer salée ?

       - Jean-Pierre Goux : Siècle bleu est un thriller enthousiasmant. Il nous donne les pistes pour que le XXIe siècle soit celui de la grande transition vers une société harmonieuse entre humains et avec la Terre. Si nous réussissons, dans 500 ans on se rappellera encore de ce « Siècle bleu » comme celui où l’humanité a pris son destin en mains et s’est réconciliée avec la planète bleue.

       / Mr Mondialisation : Pouvez-vous explique l’intrigue en quelques mots ?

       - Jean-Pierre Goux : Ce roman raconte comment en 28 jours le monde pourrait changer, comment le paradigme dominant pourrait être inversé. Tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour un grand effondrement, mais aussi un grand émerveillement. L’intrigue s’articule autour de deux personnages, le premier est un éco-activiste clandestin (Abel) qui veut changer le monde avec son mouvement Gaïa en s’attaquant pacifiquement aux États, aux multinationales, aux militaires. Il tente de déclencher une révolution planétaire. Son meilleur ami, Paul, est un astronaute bloqué sur la Lune. Ce dernier est frappé par la beauté de la Terre depuis l’espace. Il partage ses réflexions écologiques avec l’humanité via son « blog spatial ». C’est l’autre héros 

       / Mr Mondialisation : Qu’est-ce qui vous a inspiré dans cette histoire ?

       - Jean-Pierre Goux : Je m’inspire de la réalité. De toutes celles et ceux qui se battent pour inventer un autre monde et de ceux qui à l’inverse conspirent pour que rien ne change. Si on veut que les mouvements sociaux actuels débouchent sur une société harmonieuse, il faut transformer la haine et la colère en un projet de société et cela passe par une vision enthousiasmante. Pour cela, la vision de la Terre depuis l’espace et la transformation vécue par les astronautes en la découvrant (appelée « overview effect ») pourrait nous inspirer. C’est l’idée fondatrice de Siècle bleu.

       / Mr Mondialisation : L’un des nœuds des deux tomes est l’expansion de cette organisation appelée Gaïa et dont l’objet est à la fois la protection de l’environnement et la mise en place d’un nouvel ordre économique et social. Sa méthode d’intervention : l’action directe. Pourquoi avoir mis cette forme d’activisme écologiste au centre ?

       - Jean-Pierre Goux : Aujourd’hui, sur beaucoup de sujets, nous avons atteint ou dépassé l’acceptable. Ceux qui transgressent les lois de la nature et les droits humains fondamentaux sont au-dessus des lois. Pour faire changer les choses, il faut monter au créneau et dénoncer de façon musclée – et si possible avec humour – ces exactions. Ces combats en première ligne sont une nécessité pour éviter que le « monde d’après » en émergence soit réduit en bouillie. Siècle bleu est une ode à toutes celles et ceux qui prennent des risques pour leur vie pour préserver les droits humains et les droits de la Terre.

       / Mr Mondialisation : La conquête de l’espace est également un fil important de l’intrigue. Ne peut-on pas craindre que cette conquête, envisagée aujourd’hui par la NASA ou des entrepreneurs comme Elon Musk, soit une énième illusion et fuite en avant qui nous détourne de ce que nous devons faire aujourd’hui sur Terre pour limiter la destruction de l’environnement ?

       - Jean-Pierre Goux : Ce n’est pas la conquête spatiale qui m’intéresse en tant que telle, c’est le regard qu’elle nous a permis d’avoir sur nous-mêmes. Le principal legs du programme Apollo (dont nous fêtons les 50 ans cette année) est de nous avoir montré notre planète. Ces images ont permis l’essor des mouvements d’écologie globale au début des années 70. Aujourd’hui nous pourrions fédérer les énergies au niveau planétaire à nouveau autour de ces images. C’est ce que j’essaye avec Siècle bleu, mais aussi notre projet Blueturn, qui montre pour la première fois de notre histoire des images de la Terre en rotation depuis l’espace. Ces images provoquent une introspection, une profonde émotion.

       En revanche je ne crois pas du tout aux projets de colonies martiennes comme bouée de sauvetage. L’exploration du cosmos nous permet d’accroître notre connaissance du monde, étape fondamentale dans le projet humain.

       / Mr Mondialisation : Vous êtes de formation scientifique. Vous avez fait des études de mathématiques et vous travaillez aujourd’hui dans le domaine de l’énergie. Comment ce parcours influence-t-il votre travail d’écrivain ?

       - Jean-Pierre Goux : Mon passé de mathématicien m’aide à poser les problèmes et à imaginer des solutions exotiques. Dans ce récit, j’ai caché des « œufs de Pâques » pour les initiés, j’ai inséré des messages codés qui font appel aux mathématiques et au Petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Bref, j’ai construit le récit sur une multitude d’outils utilisés en sciences et sur des analyses issues de mon expérience.

       /Mr Mondialisation : Qu’est-ce qui peut encore être sauvé aujourd’hui, selon vous ?

       - Jean-Pierre Goux : Ce qui doit et peut être sauvé ce sont les liens. Les liens fraternels entre humains et les liens qui nous unissent à la nature. Si ces liens disparaissent, le monde se défera. Ces liens sont invisibles, mais l’essentiel est invisible pour les yeux nous disait le Petit Prince, autre personnage au cœur de Siècle bleu.

    ------------------------------

    Jean-Pierre Goux, Siècle Bleu : au cœur du complot, Éditions La Mer Salée, 2010, 390 pp. ISBN : 9791092636246. & Jean-Pierre Goux, Siècle Bleu : ombres et lumières, Éditions La Mer Salée, 2012. ISBN : 9791092636353.

    Jean-Pierre Goux est ancien chercheur en mathématiques et dirige une entreprise dans le domaine de l’énergie. Il est l’auteur de la saga Siècle bleu publiée aux Éditions La Mer Salée (www.lamersalee.com) qui raconte comment la vision de la Terre depuis l’espace pourrait déclencher une révolution des consciences. Il est le cofondateur du projet Blueturn qui montre pour la première fois montre des vidéos de la Terre depuis l’espace.

    https://mrmondialisation.org/siecle-bleu-un-roman-pour-une-revolution-planetaire-bienveillante/

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (CHAQUE MATIN SE LEVER HEUREUX

    DE VIVRE, SACRÉ CHALLENGE!)

    @@@

    (Ce masque pour manif n'était pas de la bonne couleur)

    (Source: radioactivelingerie)

    @@@

    (Maîtresse Catcat était une joyeuse luronne)

     crap-userrname16

    https://louxosenjoyables.tumblr.com/post/181159210486

    @@@

    "Tiens! Belle-Mère de mes deux!"

    (Source: mattadoresit)

    @@@

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE BONHEUR C'EST ICI ET MAINTENANT

    PAS DEMAIN AU TOMBEAU)

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    (La vie sur un fil... attention à la chute)

    last-picture-show:

    Loomis Dean, Tightrope Walker, 1952

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    http://www.anarchisme.wikibis.com/utopie.php

    Comment sortir l’homme de l’imaginaire

    social aliénant institué par la société ?

      Dans ce livre très court, Philippe Caumières, spécialiste de la pensée de Castoriadis, ne propose pas un résumé de la pensée de ce dernier, par thème ou par chronologie, mais limite délibérément son propos à une notion centrale chez cet auteur : l’émancipation et l’autonomie, proposées comme but politique par excellence.

       L’enquête autour de cette notion commence par une brève analyse de l’héritage de Marx et de ses limites. Marxiste, Castoriadis l’a été, et est demeuré fidèle à certaines des grandes intuitions de cette pensée. Il soutient en effet le refus de Marx de penser l’histoire comme résultat prédéfini des actions humaines, ces actions ne pouvant être déterminées par la seule pensée, l’histoire irait vers de l’imprévisible, du nouveau et échapperait à toute tentative qui voudrait l’enfermer dans un telos déjà discernable dans le présent. Cette dimension proprement révolutionnaire du marxisme est un postulat dans la pensée de Castoriadis. Mais contre Marx, il se refuse à accepter la prétention du marxisme à la scientificité, c’est-à-dire sa prétention à "appréhender intégralement la société et l’histoire" .

       De la même façon Castoriadis reproche à Marx de faire de l’économie la seule clé pour comprendre les rapports sociaux et la société. Il faudrait pour comprendre un comportement quel qu’il soit privilégier l’analyse de l’acte productif auquel il est associé . L’erreur de Marx serait d’avoir essayé de situer le fondement de la société humaine dans l’économie, c’est-à-dire d’avoir "cherché un élément à la base du social, un point de réel, qui ne relèverait pas du social" . C’est pour Castoriadis une erreur, car le social s’auto-constitue. Il n’y a rien d’autre à la base du social que le social lui-même.

       Ce dernier n’est fondé sur aucun fait brut, aucune réalité extra-sociale. La société, ou plutôt le social-historique , est création, "institution de significations qui structurent la société et lui donnent son identité" . Ces significations sont dites "imaginaires" car elles ne sont fondées sur rien de réel ou de rationnel (au sens où elles ne découlent pas d’une construction logique ni ne dérivent des choses existantes). Elles proviennent d’une instance capable de faire advenir ce qui jusqu’alors n’était jamais advenu, d’une imagination radicale. Cette imagination n’est pas celle d’un seul homme qui inventerait des valeurs nouvelles pour une société, elle est davantage celle d’un être collectif anonyme. Castoriadis parle alors de "significations imaginaires sociales".

       Que dire alors de ces "significations imaginaires sociales" ? Comme l’explique avec précision l’auteur, "toute société, en tant qu’elle est une totalité structurée, invente des significations imaginaires qui lui donnent sa cohérence et permettent de la définir comme une société particulière. Ce sont elles qui donnent accès au monde, si l’on peut dire, en permettant aux hommes de lui trouver du sens, en structurant les représentations qu’ils en ont.

       Elles indiquent en outre ce qui est juste et ce qu’il convient de faire ou non : adorer Dieu et suivre ses prescriptions, accumuler du capital, jouir sans entrave, ou lutter pour l’émancipation de tous."  Chaque société a ses particularités et ses valeurs, dont certaines sont absolument spécifiques : le sens de l’honneur appartient davantage aux sociétés aristocratiques, et le christianisme a fait de la foi une valeur inconnue jusque là qui a eu une importance capitale dans la société chrétienne.

       Après avoir mis en évidence cette intuition de la dimension imaginaire de la société par Castoriadis, l’auteur montre que les sociétés se voilent souvent la face et ne croient pas en leur pouvoir créateur ou instituant. Les sociétés, pour la plupart, considèrent les valeurs qui les structurent à partir d’un élément extra-social. Dans ces cas, la société propose à ses membres une façon, et une seule, de trouver du sens au monde, et la société se maintient alors dans l’hétéronomie.

       La spécificité de notre société et quelques autres est d’avoir entrevu le pouvoir instituant de la société, et sa possibilité de fonder elle-même ses normes et ses valeurs sociales (autrement dit ses significations imaginaires). Le projet d’émancipation ou d’autonomie que vise Castoriadis est justement celui d’une société qui se libère de l’hétéronomie ), de l’aliénation sociale et dont les membres, ayant pris conscience de leur capacité à se choisir une société, se décident collectivement à mettre en question l’ordre institué, ordre qui apparaît dès lors comme contingent ).

       Or dans nos sociétés modernes, qui ont rompu avec l’ordre divin et nécessaire de l’ancien régime, l’autonomie n’est pas complètement acquise, loin s’en faut. Nos sociétés dites démocratiques ne sont, d’après les analyses de Castoriadis, pas autonomes. Pour Castoriadis, nos sociétés modernes sont animées d’un double penchant : un projet d’autonomie et un projet de maîtrise de la nature que Castoriadis rattache au capitalisme. Dès lors, la société se construit dans et par ces deux tendances, qui se conditionnent ou s’opposent au cours de l’histoire. Castoriadis établit alors les principes d’une société autonome. Il compare ces principes avec ceux de la prétendue démocratie qui sert de modèle aux sociétés occidentales modernes et montre ce qui dans la démocratie actuelle s’oppose à l’autonomie réelle.

       D’après lui, la représentation , en tant que telle, interdit la véritable autonomie politique. Il refuse également le principe de l’expertise politique, arguant que "par définition, l’expert a une compétence reconnue, mais strictement limitée à un domaine spécifique, de sorte qu’il n’a aucune autorité particulière en politique." . Le dernier principe qu’il défend est le rejet de "l’Etat compris comme instance séparée de la société" . Concrètement, le néo-libéralisme qui fait s’accélérer le mouvement de désintérêt des individus pour la société et une forme d’individualisme est un obstacle puissant au projet d’autonomie : "la société actuelle ne se maintient que dans la mesure où elle bénéficie encore de "modèles d’identifications produits autrefois", que parce qu’il y a encore beaucoup d’individus pour qui l’honnêteté, l’amour du travail bien fait, le souci des autres, etc. font encore sens" .

       L’autonomie, qui est souhaitée par Castoriadis et défendue par lui, est si importante que la politique a pour tâche d’assurer non pas le bonheur des gens, mais leur liberté, à rebours de l’idéologie dominante dans nos sociétés. Cette exigence ne saurait être fondée absolument, car il n’y a aucune valeur extra-sociale sur laquelle s’appuyer pour justifier le projet d’une remise en cause des significations imaginaires de la société . En effet l’autonomie est "une création sociale-historique qui échappe à toute forme de nécessité, qu’elle soit historique ou simplement logique. Nous ne pouvons pas davantage démontrer la valeur de l’autonomie que l’imposer à qui que ce soit." .

       Peut-être impossible à réaliser, cette autonomie n’en demeure pas moins un idéal régulateur pour la pensée politique de l’émancipation, preuve que la politique ne doit pas se contenter de se penser comme simple gestion des choses existantes, mais comme élan vers le nouveau. L’exigence de Castoriadis oblige à cesser de flatter les individus en faisant de leur désir quotidien spontané l’objet de la politique, pour leur rappeler que "la démocratie bien compris impose des responsabilités, à commencer par celle qui demande à chacun de se donner les moyens de saisir l’évolution de son monde afin d’être en mesure de rendre raison, autant que faire se peut, de ses jugements sur les orientations qu’il convient de prendre. .

     

    https://www.nonfiction.fr/article-5151-comment-sortir-lhomme-de-limaginaire-social-alienant-institue-par-la-societe.htm

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES PENSÉES SONT

    LES PETITS SOLDATS

    DE L'ACTION)

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    "Toujours fâchée?"

    https://crap-userrname16.tumblr.com/post/181161781025

    ***

    https://blogs.mediapart.fr/monkeyman/blog/171118/humour-m-besancenot-n-est-il-pas-motivant

    Vu de l’étranger. 

    Gilets jaunes :

    l’heure des comptes

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       “La France voit toujours la vie en jaune”annonçait le quotidien allemand Tagesspiegel le samedi 15 décembre, jour de “l’acte V” du mouvement des “gilets jaunes”. Malgré les annonces d’Emmanuel Macron cinq jours plus tôt, “un bloc dur de manifestants veut poursuivre jusqu’à l’année prochaine”, expliquait le journal. Les manifestations ont toutefois marqué le pas dans les grandes villes et à Paris, avec 66 000 personnes dans la rue contre 125 000 le week-end précédent, et moins d’affrontements avec les forces de l’ordre.

       Selon le Sunday Times“les concessions [du président français] semblent avoir réussi à scinder le mouvement en deux, avec d’un côté les modérés qui estiment que le gouvernement a partiellement répondu à leurs demandes de pouvoir d’achat, et de l’autre, un groupe d’irréductibles déterminé à rester dans la rue pour exiger notamment la démission du président et un recours plus important au référendum”.

       Il serait néanmoins très inopportun pour Emmanuel Macron de “crier victoire et encore moins de conclure à une quelconque défaite des ‘gilets jaunes’ qui ont obtenu bien plus que les syndicats ou partis d’opposition avant eux”prévient le quotidien suisse Le Temps, convaincu que le mouvement a réussi à faire changer “la manière d’exercer le pouvoir” du président français.

       C’est bien l’avis, en Espagne, d’El País. Le quotidien de Madrid voit dans ce mouvement “un effet de la mondialisation” qui s’étend à toutes les sociétés occidentales, portant une demande forte de démocratie face aux classes dirigeantes :   Quel que soit le résultat de ce mouvement, les ‘gilets jaunes’ ont gagné la bataille des représentations, ce qui est fondamental (…). Le mouvement a montré la volonté du peuple de construire la société.”

       En attendant que les lignes bougent sur le chapitre d’une démocratie plus participative, l’heure des comptes a sonné pour la France, constatent les journaux étrangers. Cette crise politique “a conduit à une chute abrupte de l’économie. Le mouvement a plongé le pays dans sa première récession depuis deux ans et demi”, observe le Sunday Times.

       Les dix milliards d’euros que coûteront, selon les estimations du gouvernement, les mesures annoncées par le président français le 10 décembre, pourraient conduire à accroître le déficit public français au-delà des 3% autorisés par l’Union européenne. Alors qu’il était censé descendre à 2,8% l’an prochain, ce déficit pourrait en réalité atteindre 3,4%.

       Une probabilité qui inquiète l’Europe. Le rêve d’Emmanuel Macron pour la zone euro est mort cette semaine”, titre ainsi le site économique Bloomberg. Les priorités ont changé, poursuit le site, et “ce président qui voulait renforcer la zone euro se voit contraint de renoncer à son rêve” . Et ce n’est pas sans une certaine amertume que les Européens regardent cette mauvaise nouvelle, pointe Die Zeit à Hambourg :

     “M. Macron a toujours insisté sur le fait que la France, pour la première fois depuis dix ans, tiendrait la limite des 3% de déficit public. A ses yeux, c’était un signe de sa crédibilité et de la confiance que [les membres de l’UE] pouvaient lui accorder.”  Un pari en passe d’être perdu.

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DOIT-ON TUER LE VEAU

    QUI SOMMEILLE EN NOUS?)

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    (Cette nouvelle drogue provoquait un effet étrange)

    hitku‌: Marion Peck Girl With Cat Eye Glasses, 2018

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    "Marie! Arrête de bouder, s'te plaît!"

    Eric Bowman Burgundy Dancer   

    (Source: images.fasocdn.com, via co-art-lab)

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    (Batman s'ennuyait ferme)

    madebyabvh‌: Original illustration by Mike Maihack. Gif by ABVH 

    (via abvh)

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    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'AMOUR EST UN SCANDALE

    QUI PEUT RAPPORTER GROS)

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    (L'espoir était à terre, abattu par la Finance)

    my-secret-eye:

    Diana Blok and Marlo Broekmans, The Lovers, 1980

    ***

    http://www.wingz.fr/2018/12/06/gilets-jaunes-et-convergence-des-luttes/

    Les gilets jaunes fichés « J » et « C ».

       Questions de José Espinosa, collaborateur du Grand Soir.

       - « Comment se fait-il que les manifestants gilets jaunes soient fouillés et que des terroristes connus de la police se promènent librement avec une arme dans la poche ? Comment est-il possible qu’après l’attentat, le coupable s’échappe malgré les caméras vidéos qui pullulent dans la ville de Strasbourg ? Comment une personne fichée, surveillée, connue, peut-elle sortir des radars policiers ? ».

       C’est vrai ça ! Et : 

       - Comment se fait-il que la perquisition du matin chez ce délinquant multirécidiviste ait été un échec ? Elle n’a donc pas été faite par 100 policiers comme chez Jean-Luc Mélenchon, au Parti de gauche, à la France Insoumise ?

       - Comment se fait-il qu’un gilet jaune non violent ait du mal à entrer sur les Champs-Elysées, à prendre le train, mais qu’un délinquant, poursuivi depuis le matin, puisse déambuler armé dans un marché de noël ?

       - Comment se fait-il qu’il n’était pas « marqué à la culotte », tandis que toute une équipe suivait Julien Coupat pour l’arrêter, Coupat qui n’a pas été condamné 27 fois pour des faits de droit commun, ni inscrit au Fichier pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), ni fiché S, (« Sûreté de l’Etat »), lui ?

       - Comment se fait-il que les pouvoirs publics aient prétendu que les marchés de Noël étaient sécurisés alors qu’à Strasbourg se promenait un assassin en puissance, qui a connu la prison en Suisse, en Allemagne, en France, radicalisé depuis 2015, chez qui les gendarmes ont trouvé le matin même une grenade défensive, une arme de calibre 22 long rifle et des munitions ?

       J’ai encore des questions qui commencent par « Comment se fait-il », mais je sais bien que si je les pose je serai fiché « C » (complotiste). Donc, motus, et oubliez ce que vous venez de lire.

    Théophraste R. « Faites demi-tour avec prudence » (conseil de mon GPS trouilloumétrique).

    https://www.legrandsoir.info/

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOUS L'EMBALLAGE DU FAUX,

    LE VRAI FRISSONNE)

    ¤¤¤

    "Face de Bouc? Oui, oui, je fais attention..."

    http://karrova.tumblr.com/post/181009107718

    ¤¤¤

    http://lo-argenteuil.blogspot.com/2018/03/retraites-csg-freluquets-de-la-jeunesse.html

    Le discours d’un Roi déchu

       Il était une fois un Freluquet au nœud de cravate mal noué qui devança la Noël en distribuant ça et là des cadeaux de sa belle hotte jupitérienne. Nous savons grâce à lui que depuis les prémices de la fonte de la calotte glacière, le Père Noël lui demandé l’asile politique dans cette Planète lointaine si éloignée des préoccupations des terriens. Voilà une information de première main qui réjouira le gentil Mulot, la petite bête qui effrayait tant les rennes du vieillard, qu’il convenait de l’écarter de la compagnie des joyeux lutins.

       Revenons à cette distribution avant l’heure. Il en fallait pour tout le monde ou presque et nous ne fûmes pas déçus. Les poches vides, l’artiste a réussi à nous faire croire à sa générosité, allant jusqu’à demander aux entreprises en bonne santé de faire à sa place le petit chèque qui va bien dans les chaussures de sécurité. Mesure phare de l’étoile filante de la nouvelle politique, elle réjouira les travailleurs qui savent que leurs patrons galèrent tout comme eux.

       Devant l’urgence de la situation, il a ressorti de sa boîte à caprices, la fameuse mesure du bon Saint Nicolas, celui-là même qui avait été un de ses prédécesseurs. Nous savons tous que les heures supplémentaires fleurissent à la pelle à charbon dans une nation où la main d’œuvre vient à manquer alors que le plein emploi est de rigueur. Heureux sont ceux qui en profiteront à commencer par les chômeurs, exonérés désormais des heures supplémentaires qu’ils passent à chercher désespérément un emploi.

       Toujours à l’écoute de ceux qui viennent de la France d’en bas, le grand petit homme est revenu sur la suppression de l’impôt sur l’infortune. Il donne un coup de pouce à quelques smicards et non au SMIC. L’astuce échappe à beaucoup. Ils se réveilleront trop tard quand ils découvriront qu’ils ne sont pas du lot. N’attendez pas d’un énarque banquier qu'il fasse des chèques en blanc. Il y a toujours entourloupe et la langue de bois reste la langue des annonces illusoires !

       Puis le gentil animateur du Télécon, sous le bienveillant patronage du Rôt Tari, a battu en retraite sur quelques pensions. Le redoutable effet de seuil, celui qui place les uns du bon côté tandis que les autres restent sur le palier, a encore frappé. Je pensais naïvement que les cadeaux passaient par la cheminée, ici, ils ont besoin d’un sas afin sans doute de montrer du doigt les vilains privilégiés disposant de 2000 euros de retraite.

       Les promesses de dons n’engagent que ceux qui les recevront éventuellement à la fin janvier. Il convient encore de réfléchir aux modalités. Le Père Noël est quant à lui plus rigoureux sur les délais. Mais accordons au Freluquet le bénéfice de l’improvisation même s’il a prétendu agir simplement par anticipation, en mettant en place des mesures qui étaient dans les cartons. C’est là qu’il est le moins crédible, le défenseur des riches et le tourmenteur des pauvres n’a pas changé, il a dû mettre un peu d’eau dans son Château Haut-Brion.

       Pour le reste, il demande à tous de retrouver le droit chemin. C’est là sans doute que s’exprime sa phobie du Rond Point. Non seulement il n’aime pas ceux qui ont fait tout ce Pastis, mais de plus il trouve que le Jaune ne sied pas à sa chère marraine du Panda. Il se remet en marche, en commençant tout naturellement par refaire toute la moquette du Palais, pour montrer que le Train de vie de l’Etat n’a pas été affecté par les soubresauts de la plèbe.

       L’écologie a été gommée d’un trait de plume. La distribution terminée, on prend les mêmes et on recommence. La Cinquième République reste d’actualité et s’offre même les joies d’une immense concertation populaire. Les cahiers de doléances reviennent à la mode en convoquant les états généreux du territoire. La cacophonie sera telle que rien de concret ne sortira de ce qui relève de la piqûre anesthésiante. Bravo l’artiste !

       La farce est terminée. Freluquet a sauvé sa tête, il ne passera pas la main contrairement à ses manifestants qui ont perdu les leurs tandis que les forces de la paix faisaient la guerre au peuple. Nous sommes rassurés, il tiendra le Cap, le grand Capital ne va pas trembler sur ses bases. L’ordre reviendra et cet ordre passera encore et toujours par des institutions où la classe ouvrière, les artisans, les petits commerçants, les faibles revenus ne sont jamais représentés. La Bourgeoisie conserve sa place et les godillots de nos assemblées vont se remettre en état de marche.

       Les dindes cette année seront agrémentées de tous ceux qui seront les marrons de la farce. Ils sont nombreux en dépit des quelques miettes accordées ici ou là. On ne change pas une équipe qui nous désespère. Je vous hais ! Compris ! La messe est dite et l’obstacle largement avalé. Quant à l’environnement, il est effacé de la boîte à malice de ce fourbe.

    Jupi-tairement sien

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-discours-d-un-roi-dechu-210612

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE PAS ENTENDRE, SOUS LE

    BRUIT DES VAGUES,

    LES HURLEMENTS DU PEUPLE)

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    "Psychopathe applaudissant le discours

    d'un autre psychopathe résidentiel) 

    http://universeofchaos.tumblr.com/post/180886920083

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    https://www.sinemensuel.com/interview/monique-pincon-charlot-

    et-michel-pincon-riches-le-grand-mal-dominant/

    Épargner les riches !

    Jose ESPINOSA

       Pas de surprises ! Macron l’a jouée fine. Discours en 3 actes. La moitié pour expliquer qu’il nous comprend mais nous rend responsables de la violence.

       Pas un mot de compassion sur nos amies écrasées sur les ronds-points, pas un mot sur les humiliations subies par les manifestants et les lycéens. Or c’est la violence d’État qui s’excerce depuis la loi El Khomri en passant par la loi travail (affaire Benalla) et accentuée ces jours-ci. Le pouvoir veut mater l’IPP ( Insurrection populaire pacifique) pour défendre le système ordo-libéral cause du chaos actuel.

      Quelques mesures annoncées : 100€ pour les salariés payés au Smic (en fait moins de 70€ si l’on tient compte des augmentations normales prévues pour 2019) par l’attribution de la prime d’activité, suppression de l’augmentation de la CSG pour quelques retraités, possibilité pour les entreprises de faire travailler plus contre des heures supplémentaires défiscalisées (mesure sarkoziste annulée par Hollande), une prime de 1000€ sans charges si les employeurs le veulent bien. Quatre mesures payées par les contribuables et non par les riches actionnaires. Élargissement de la fracture sociale assurée !

       Sur la question écologique et la question démocratique aucune réponse du monarque. Cette allocution ne peut nous satisfaire. Le dénouement de la crise s’est encore éloigné. Les réponses du Président vont mettre de l’huile sur le feu. Nous passerons Noël sur les ronds-points, les barrages et les manifestations. Macron a décidé de nous humilier, de nous mater, de nous phagocyter pour une seule raison. Défendre les riches dont il est le Président. Pas une mesure pour rétablir l’impôt sur les grandes fortunes, utiliser différemment le CICE, stopper la flax-tax, bloquer les prix, indexer les retraites sur le coût de la vie, prêts à taux zéro pour le logement, les petites entreprises et la consommation.

       Réforme fiscale, pas question. Répression des fraudeurs du CAC 40, niet. Taxes sur le capital placé dans les paradis fiscaux, certainement pas !

       Les gilets jaunes lui ont répondu : Acte 5 ! En poursuivant les manifestations, ensemble nous défendons notre droit à une vie plus juste et plus digne. L’heure est venue d’élargir le mouvement. Celles et ceux qui observent de loin, syndicalistes ou pas, rejoignez le mouvement. Enfilez un gilet jaune !

    https://www.legrandsoir.info/epargner-les-riches.html

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VOULOIR VIVRE,

    ET PUIS QUOI ENCORE!)

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    (L'oeil du hibou était dans le creux de l'arbre

    et zieutait Caïn)

    (D'après Victor Hugo)

    (Source: imgfave-chat-herokuapp-com.global.ssl.fastly.net)

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    "Qui suis-je? Où cours-je? Dans quel état j'erre?"

    Kay Francis in the film Mandalay, 1934

    http://336bc.tumblr.com/post/129683730603/kay-francis-in-the-film-mandalay-1934

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    thegetty:

    @When the museum closes.

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    Nadine Estrella


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