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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L’IDÉE DE DIEU EST

    UN SACRÉ HAMBURGER)

    ¤¤¤

    "Lucy!!

    - Gasp!"

    (Quant t'es surprise alors que tu t'apprêtais

    à sortir sans la permission de tes parents)

    loish:

    my newest digital painting! made in a mix of photoshop and procreate. 

    ¤¤¤

    "Hé, Sa Noblesse, la tienne est moins longue!"

    (Quand une maîtresse délaissée casse l'ambiance)

    artist-sargent:

    Charles Stewart, Sixth Marquess of Londonderry, Carrying the Great Sword of State at the Coronat, 1904, John Singer SargentMedium: oil, canvas

    ¤¤¤

    "Vach'te de, elles sont passées où?"

    (Quand, après une nuit de bringue, tu ne te souviens plus que

     t'as vendu tes vaches contre une saleté de mauvais alcool)

    The old gardener, 1882Vasily Surikov Medium: oil, canvas

    ¤¤¤

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA VIE, FAIS-LA GRANDIOSE)

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    "Je envoyer Mâââkrooonnnie dans toilettes WC...

    Cela ferrra beaucoup de pépètes pourrr moi"

    thedissolve:

    ¤¤¤

    http://ifinance.over-blog.com/article-humour-90936387.html

    Castorama, Whirlpool :

    le jeu de massacre de l’UE continue

     Author:BA

       Deux nouveaux exemples viennent d’illustrer le marché de dupes sinistres qu’est l’UE pour les salariés, l’industrie et le commerce des pays européens développés.

       L’UE, c’est ça :

    • France : salaire minimum de 1445 euros.
    • Belgique : salaire minimum de 1501 euros.
    • Pologne : salaire minimum de 387 euros.
    • Hongrie : salaire minimum de 344 euros.
    • République tchèque : salaire minimum de 327 euros.
    • Roumanie : salaire minimum de 190 euros.

       Que croyez-vous qu’il se passa ? Eh bien, forts de l’ouverture opportune des frontières, les patrons délocalisent leurs usines vers les pays européens qui ont les salaires minimum minables.

       Vendredi 1er juin 2018 :

       Un accord majoritaire entre syndicats et direction a été signé vendredi chez Castorama et Brico Dépôt, entérinant la suppression de 409 postes en France dans le cadre de délocalisation de services en Pologne.

       Jeudi 31 mai 2018 :

        25 janvier 2017 : Whirlpool, multinationale américaine, numéro 1 mondial de l’électroménager, annonce la délocalisation de son usine de sèche-linge d’Amiens à Lodz, en Pologne, dans le but d’optimiser ses bénéfices. La direction annonce la fermeture de sa dernière usine en France qui ne serait pas rentable. 300 salariés y travaillent.

       31 mai 2018 : fermeture de l’usine Whirlpool d’Amiens.

       L’UE, c’est la course aux salaires les plus bas possibles.

       L’UE, c’est la mort des ouvriers français, la mort de l’industrie et des commerces français.

    https://yetiblog.org/castorama-whirlpool-jeu-de-massacre-ue/

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VOIE DU MILIEU

    EST-ELLE LA VOIX

    DU TROISIÈME ŒIL?)

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    "Oups! Mon stérilet..."

    Britt Ekland as Mary Goodnight - The Man with the Golden Gun (1974)

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    https://bouzou.wordpress.com/2015/10/22/humour-medecin-de-confiance/

    Ces médecins qui nient

    les effets secondaires des médicaments...

       La crise du Levothyrox a révélé de graves dysfonctionnements : le laboratoire Merck en a changé soudain la formule, avec l'aval des autorités sanitaires... modification apparemment anodine... Pourtant, des dizaines de milliers de patients ont été victimes d'effets indésirables insupportables. Une pétition a dépassé les 300 000 signatures. 7000 patients ont porté plainte pour mise en danger de la vie d'autrui.

       Difficultés à respirer, fatigue extrême, douleurs, perte de mémoire, nausées, diarrhées, vertiges, palpitations cardiaques, état dépressif... comment vivre normalement avec de tels effets secondaires ? Face à ces symptômes, de nombreux médecins sont allés jusqu'à parler d'hystérie collective, niant les effets délétères du Levothyrox.

       "C'est impossible d'obtenir de la plupart des médecins, qu'ils soient généralistes, ou même endocrinologues d'avoir une possibilité de parler de sa souffrance, parce qu'ils ne veulent pas entendre... donc, quel est le problème des médecins et pourquoi sont-ils si récalcitrants à la souffrance de leurs patients ?" Telle est la question posée par une des victimes du Levothyrox...

        Un médecin doit pourtant, en priorité, entendre les douleurs ressenties par les malades, c'est là un minimum. Beaucoup de patients estiment avoir été très mal reçus par leur médecin. Et pourquoi est-il ainsi interdit d'évoquer ce que l'on appelle pudiquement "les effets secondaires" des médicaments ? Un doux euphémisme pour masquer les conséquences parfois terribles de ces substances...

     Les médecins seraient-ils de connivence avec les laboratoires pharmaceutiques ? C'est inquiétant : pour eux, à priori, le médicament n'est jamais responsable d'un quelconque trouble. Il suffit, pourtant, de regarder la notice pour prendre conscience des dangers encourus.. Mais non ! La notice est faite pour ne pas être lue ! Et, puis, les effets secondaires sont mis, parfois, sur le compte d'une dépression : le patient a besoin d'un psychiatre !

       De tels manquements à la déontologie médicale sont ignobles : nier ainsi la réalité devant des patients en détresse, c'est d'une irresponsabilité totale. Que devient la profession de médecin quand les docteurs se voilent la face et font semblant de ne pas voir les effets des substances qu'ils prescrivent ?

    http://rosemar.over-blog.com/2018/05/ces-medecins-qui-nient-les-effets-secondaires-des-medicaments.html

    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-samedi-12-mai-2018_2738377.html

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    Benoît Barvin


    2 commentaires
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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DEMAIN SUR HIER

    TU N'AS PLUS PRISE)

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    (Cette cambrure du rien me plaisait infiniment)

     http://nadchris34.tumblr.com/post/174312450439

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     https://seenthis.net/tag/unedic

    Unedic : une dette à 35 milliards d’euros

    pour le bonheur des investisseurs

    Jérôme Duval, Anouk Renaud, Pascal Franchet

       Rencontre avec Pascal Franchet, membre du GACDAC, un groupe de citoyennes et citoyens qui ont audité les comptes de l’assurance chômage et en ont sorti un rapport intermédiaire.


       /Anouk Renaud, Jérôme Duval : Comment est née l’idée d’auditer les comptes de l’Unedic et qu’est-ce que le GACDAC ?

       - Pascal Franchet : Le candidat Macron avait clairement exprimé son intention de réformer en profondeur l’assurance chômage pendant sa campagne électorale. Le traitement du chômage est déjà insatisfaisant, que ce soit du point de vue du personnel de Pôle emploi, soumis à de très mauvaises conditions de travail, ou de celui des chômeur-euse-s faiblement indemnisé-e-s en montant et en nombre et faisant l’objet de la vindicte médiatique et populiste (les chômeurs « en vacances aux Bahamas » [1], pour n’en donner qu’un exemple).

       Fin octobre, début novembre 2017, soit après la décision de remplacer une part de la cotisation en CSG (impôt indirect assis principalement sur les salaires et les retraites), des militant-e-s du secteur syndical et associatif ainsi que des personnes engagées à titre personnel dans différentes luttes ayant trait au chômage ont décidé de se retrouver et de travailler à un examen le plus complet possible des comptes de l’Unedic.

       Un premier travail avait été esquissé en 2015 avec la Coordination des intermittents et précaires [2], Recours Radiation [3], le CADTM et les Matermitentes [4]. Des contacts avaient été établis avec des syndicalistes sur la question de la dette.

       C’est ainsi que fut créé le GACDAC (Groupe d’audit citoyen de la dette de l’assurance chômage) qui n’est composé que d’individus qui mettent en commun leurs expériences et connaissances pour faire de cet audit intermédiaire un outil argumenté au service des luttes contre la remise en cause des droits des chômeur-euse-s.

       /Quelles sont les principales conclusions à tirer de votre rapport intermédiaire ?

       - À l’examen des informations disponibles sur les sites officiels et au prix de recherches multiples, mais dont les résultats publiés sont toujours vérifiables, nous avons pu faire plusieurs constats :

       • Les taux de cotisations n’ont pas bougé depuis 2003 alors que seul-e-s 43 % des chômeurs et chômeuses inscrit-e-s à Pôle emploi sont indemnisé-e-s à hauteur de 900 euros par mois en moyenne, soit proche du seuil officiel de pauvreté. Pire, depuis janvier 2018, une part importante de cette cotisation (environ 1/3) fait l’objet d’exonération.

       • La somme allouée à l’indemnisation des chômeurs est inférieure ou équivalente aux cotisations encaissées. Pourtant l’Unedic est en déficit chronique depuis des années. Pourquoi ? En 2009, il y a eu une fusion entre l’ANPE et les Assedic (voulue sous Sarkozy et mise en place sous Hollande) qui a donné naissance à Pôle emploi. Dans le même temps, s’est orchestrée une informatisation privée (et très chère) des missions de Pôle Emploi. L’Unedic rémunère aussi le cabinet Deloitte, Ernst & Young, les trois agences de notation Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch Ratings, toutes dépenses dont le GACDAC a demandé les montants.

       • Le recours à l’emprunt compense ce déficit mais n’améliore pas la situation des comptes de l’Unedic, véritable vache à lait pour des entreprises privées qui se partagent le gâteau de la dématérialisation des missions de Pôle emploi et de l’Unedic en les sous-traitant à des entreprises privées.

       • Ce recours systématisé et aliéné à la dette constitue d’une part une charge supplémentaire pour l’Unedic (de l’ordre de 400 millions d’euros par an pour les seuls intérêts) et une source de profit considérable pour les investisseurs dont nombre d’entre eux échappent à l’impôt via les paradis fiscaux.

       / Quel est l’impact de cette politique d’endettement sur le système de sécurité sociale ?

       - L’équilibre des comptes de la Sécurité sociale n’est devenu possible que grâce au recours à l’emprunt et aux mesures d’austérité votées chaque année depuis le début des années 1980 par les gouvernements successifs. La dette des organismes de protection sociale est de 226,1 milliards d’euros au 4e trimestre 2017 dont 35 milliards d’euros environ pour l’assurance chômage [5], ce qui est à la fois peu, beaucoup et considérable. Peu au regard du budget de la protection sociale en France qui est de l’ordre de 750 milliards d’euros en 2016 [6]. Beaucoup eu égard aux besoins non satisfaits et à la dépendance des différents régimes de protection sociale à cette dette. Et considérable si on prend en compte le poids politique de cette dette utilisée pour justifier les politiques de rigueur et la remise en cause des conquis sociaux.

       / Selon vous qu’est-ce qu’on devrait faire de la dette de l’Unedic et, à contrario, quel est le projet du gouvernement ?

       - La première chose qu’on devrait faire serait de dire la vérité à la population, en premier lieu aux travailleur-se-s puisque c’est (à travers l’argent des cotisations) une part de leur salaire qui est ainsi dépensée au lieu d’être consacrée à l’assurance chômage. Dire la vérité implique en tout premier de dresser un cadastre public des titres de la dette [7] : qui possède quoi ? Combien ça leur rapporte ? Si ils paient ou non des impôts sur les revenus tirés de ces titres de la dette ?

       Il est impératif de décider aussi d’une suspension du paiement de cette dette (capital et intérêts), un moratoire le temps nécessaire à un audit citoyen intégral. Au vu de cet audit, un référendum populaire devrait décider si cette dette a été souscrite dans l’intérêt général ou si au contraire, elle n’a profité qu’à une partie infime et privilégiée de la population. Dans ce dernier cas, ce référendum devrait décider de son annulation pure et simple.

       Il faudrait mettre en débat les réponses alternatives à cette dette, celles concernant une meilleure gestion, cette fois transparente, d’une assurance chômage gérée par les seul-e-s salarié-e-s, avec un financement qui permette une indemnisation au moins égale au salaire minimum pour tous les privés d’emploi. Enfin et dans le même temps, il est important de dire et de mettre en œuvre des mesures créatrices d’emplois socialement et écologiquement utiles, ce qui, entre autres, augmenterait les recettes de l’assurance chômage et diminuerait ses dépenses.

       Cet ensemble de mesures alternatives est radicalement à l’opposé de ce que fait le gouvernement actuel qui veut dénaturer l’assurance chômage assise sur la mutualisation collective d’une partie des salaires en une mécanique faisant la part belle à un système assurantiel individuel qui, in fine, augmentera surtout les profits des sociétés capitalistes d’assurance.

       / La dette de l’Unedic opère comme un outil de culpabilisation, justifiant le renforcement des contrôles et des sanctions envers les chômeuses et chômeurs, et cachant les réelles responsabilités politiques de cette situation. N’est-ce pas le même « système dette » qui opère afin de justifier l’austérité imposée aux populations par temps de sauvetage bancaire ? ou encore qui permet de remettre en cause le statut public de la SNCF, également très endettée ?

       - Le matraquage idéologique est inscrit dans les faits. Il en est ainsi tout particulièrement avec la dette sociale qui serait prétendument due par les bénéficiaires de la protection sociale. Les attaques les plus violentes contre les conquis sociaux remontent à l’hiver 1995/1996. Le gouvernement au pouvoir instaura la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), plus explicite politiquement que la Contribution sociale généralisée (CSG) mais relevant de la même stratégie : faire payer aux salarié-e-s et aux retraité-e-s les dettes dues par le patronat.

       Cela illustre bien à quel point le salariat est dépossédé du fruit du travail qu’il produit. La bataille que nous devons mener ne pourra pas être gagnée si nous n’inversons pas ce raisonnement dominant.

       Même quand l’endettement n’est pas important, il demeure un support efficace pour justifier des politiques d’austérité et de rigueur, voire des réformes structurelles qui bouleversent et détruisent les conquis sociaux.

       Il est certain qu’il y a des similitudes entre la dette de la SNCF, celle de l’État et celle de l’assurance chômage : à chaque fois, du côté des créanciers on retrouve le même trio : banques, fonds d’investissements et en cherchant un peu : paradis judiciaires et fiscaux.

       Pour la SNCF, le rapport du cabinet d’expertise CHSCT « DEGEST » montre que le coût de cette dette est dû à la fois à des choix politiques et à une financiarisation extrême (pour 100 euros empruntés, 41 seulement servent à l’investissement et 59 vont aux intérêts). Ce n’est plus un « effet boule de neige », c’est une véritable avalanche ! [8]

       Pour l’État, le rapport du Collectif d’audit citoyen pointe deux causes principales à l’endettement : la chute des recettes fiscales au profit des classes dominantes / des plus riches et un « effet boule de neige » avec des taux d’intérêt dont le paiement accroît le stock de la dette. À ces deux causes, nous en rajoutons une troisième qui est le manque à gagner pour le budget étatique de l’évasion fiscale.

       Avec ces trois exemples (État, SNCF et Assurance chômage), on a la mesure de l’enjeu de classe des luttes en cours.

    http://www.nicematin.com/faits-de-societe/rsa-contre-benevolat-le-debat-est-re-lance-22389

     

       / Quelle suite comptez-vous donner à vos travaux ?

       Le GACDAC a mis l’accent sur ce qui est caché au public dans les comptes de l’Unedic avec des questions très précises dans une lettre ouverte adressée à la ministre du Travail, au directeur et aux membres du conseil d’administration de l’Unedic.

       Nous attendons et exigeons ces réponses pour compléter le rapport intermédiaire que nous avons produit. Nous avons adressé une copie du rapport et de la lettre ouverte aux parlementaires qui sont saisi-e-s d’un projet de loi portant réforme de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’assurance chômage. Nous souhaitons être entendus par la commission des affaires sociales et participer éventuellement à la rédaction de questions parlementaires.

       Outre ces instances importantes, c’est auprès de la population que nous voulons parler au moyen d’échanges, de conférences. Un débat doit s’instaurer sur quelle protection sociale nous voulons, gérée par qui ? financée comment ? pour quelles dépenses ?, etc.

       Au-delà, nous souhaitons que cette question de la dette de l’assurance chômage soit accaparée par le mouvement social au sens large (syndicats, associations et partis politiques) comme une question centrale de la machine de guerre lancée contre la population et les salarié-e-s.

       / Qu’est-ce que l’Unedic ?

       - La protection sociale française est principalement composée de la Sécurité sociale qui comporte, telle qu’elle est née en octobre 1945, quatre caisses nationales, gérées majoritairement par les représentants des salariés élus : la caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) ; la caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) ; la caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et la caisse d’accident du travail et des maladies professionnelles (AT/MP). Le nombre de chômeur-euse-s était très faible à la Libération (de l’ordre de 183 000, soit un taux de 1 % de la population active) et il n’y avait donc pas de caisse d’assurance chômage lors de la création de la Sécurité sociale.

       En 1958, le général de Gaulle entame des discussions avec le syndicat Force ouvrière (FO) pour créer, hors de la Sécurité sociale, une caisse d’assurance chômage (l’Unedic = l’Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce). Cette caisse qui verra le jour le 1er janvier 1959 est en fait une association de type loi 1901 gérée paritairement par les syndicats de salariés et les représentants du patronat. Elle fixe les taux de cotisations et les conditions d’indemnisation au moyen d’une convention tous les deux ou trois ans. Mais l’État peut se substituer (généralement en cas de désaccords) aux « partenaires » sociaux pour déterminer les modalités du régime d’indemnisation.

       Voir en ligne : Politis

       Propos recueillis par Jérôme Duval et Anouk Renaud du CADTM.

    »» http://www.cadtm.org/Unedic-une-dette-a-35-milliards-d

       [1] « Ce n’est pas une question de sévérité, mais plutôt de définir des règles claires et comprises par tout le monde. Car quand vous êtes salarié et que vous voyez certaines personnes qui partent en vacances aux Bahamas grâce à l’assurance chômage, il est légitime de se dire que ce système marche sur la tête ! » (dans une interview de Étienne Adam, député LREM, au journal local Paris Normandie, donnée le 4 novembre 2017).

       [2] Un intermittent du spectacle est en France un artiste ou technicien qui travaille par intermittence pour des entreprises du spectacle vivant, du cinéma, et de l’audiovisuel et qui bénéficie, suivant des critères de nombres d’heures travaillées, et après une cotisation supplémentaire appliquée uniquement à cette tranche socio-professionnelle. La Coordination des intermittents et précaires regroupe celles et ceux qui répondent à cette définition.

       [3] Recours radiation est avant tout un site où des conseils et un soutien sont apportés aux chômeurs en difficulté face à Pôle emploi.

       [4] Matermitentes est un collectif qui regroupe des femmes à emploi discontinu qui luttent pour faire valoir leurs droits en matière de congés maternité et d’arrêts maladie.

       [5] Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), 26/03/2018.

       [6] Source : France, portrait social, édition 2016 – Insee Références.

       [7] NDLR : aujourd’hui, l’anonymat des détenteurs de titres publics est protégé juridiquement. Nous ne savons ainsi pas qui détient la dette publique.

       [8] Voir le rapport.


    https://www.legrandsoir.info/unedic-une-dette-a-35-milliards-d-euros-pour-le-bonheur-des-investisseurs.html

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU PEUX COMBATTRE L'INJURE

    EN NE LA COMMETTANT PAS)

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    "Oui, Cherrrie! Pas de nichons... Face de bouc aime ça..."

    http://nadchris34.tumblr.com/post/174474573484/mennyfox55-azul

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    "Tu es sûr que je dois boire ça?

    - A ton avis, qui tient le flingue..."

    http://nadchris34.tumblr.com/post/174379309204

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    "T'as pas une autre manière

    pour qu'on touche pas à mes seins?"

    http://nadchris34.tumblr.com/post/174378865174/dadalux-the-pain-we-hide-underneath-by-iness

    $$$

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS TOUJOURS GÉNÉREUX)

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    (Brave citoyen s'apprêtant à botter les fesses

    d'un politicien de mes deux)

    http://www.transmettrelecinema.com/film/vacances-de-monsieur-hulot-les/

    $$$

    https://blogs.mediapart.fr/sophie-boussemart/blog/020617/au-culot-monsieur-hulot

    Cigéo :

    un chiffrage mensonger

    qui prépare le pire des scénarios

     Des associations anti-nucléaires 

       Dans une lettre adressée à Nicolas Hulot, quatre associations dénoncent la sous-évaluation du coût du projet d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure, dans la Meuse. Elles l’appellent à réévaluer d’urgence ce montant, avant le débat public sur les déchets radioactifs prévu à l’automne.

       Le Réseau « Sortir du nucléaire »France Nature EnvironnementBureStop55Meuse Nature Environnement et Mirabel-Lorraine Nature Environnement s’opposent au projet d’enfouissement des déchets radioactifs « Cigéo » à Bure (Meuse).


       À l’attention de M. Nicolas HulotMinistre d’État chargé de la transition écologique et solidaireMontreuil, le 28 mai 2018

       Monsieur le Ministre,

       En mars 2016, nos associations ont saisi le Conseil d’État au sujet de l’arrêté ministériel adopté par Ségolène Royal le 15 janvier 2016, arrêté qui fixait « le coût objectif afférent à la mise en œuvre des solutions de gestion à long terme des déchets radioactifs de haute activité et de moyenne activité à vie longue » à 25 milliards d’euros, alors que l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) avait précédemment évalué ce coût à 34,5 milliards d’euros.

       Le 11 avril 2018, le Conseil d’État a tranché et rejeté notre recours. Nous en prenons acte, sans pour autant nous satisfaire du raisonnement appliqué. Nous vous interpellons aujourd’hui car cette décision de justice ne saurait clore le débat sur cette question brûlante.

       Nous restons d’abord interrogatifs sur le processus qui a mené l’Andra, après avoir élaboré sa propre évaluation détaillée — jugée elle-même optimiste par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) —, à proposer ensuite à l’État de trancher grossièrement sur le coût de Cigéo pour le fixer dans une fourchette inférieure. Cette méconnaissance délibérée, tant par l’Andra que par l’État, des observations du gendarme du nucléaire, ne peut que nous interpeller et nous laisse interrogatifs quant au respect de ces observations tout au long du processus.

       Par ailleurs, nous continuons d’interroger la légitimité du compromis effectué par votre prédécesseure entre vérité des coûts et allègement des charges pour EDF. Il en résulte un décalage important entre les coûts estimés et le coût officiel, qui, si aucun rattrapage n’est effectué, ne sera pas sans conséquence. Soit l’Andra devra effectuer certaines impasses pour rester dans le budget prescrit, au détriment de ses missions notamment de sûreté du site, soit il sera nécessaire de solliciter ultérieurement les contribuables. Au nom de la protection des intérêts à court terme d’une entreprise privée, l’État a effectué ici un compromis qui lèse les générations futures et ne saurait être légitimé.

       Au-delà de son caractère illégitime, nous nous interrogeons sur la légalité de ce choix au regard du droit européen. Un tel cadeau destiné à alléger les provisions des exploitants pourrait valoir à la France une condamnation pour aide d’État.

       Enfin, puisque le Conseil d’État lui-même a rappelé que le coût du projet avait vocation à être réévalué régulièrement, nous vous appelons à procéder à cette réévaluation en urgence. Il en va de la sûreté des populations, des intérêts des générations futures, mais également de l’honnêteté du gouvernement, notamment dans le contexte du « débat public » censé se tenir à l’automne sur Cigéo. Nos organisations s’interrogent d’ores et déjà sur la finalité d’une telle procédure, concernant un projet qui n’a pas vocation à être remis en question. Si, de plus, une information aussi cruciale que le coût actualisé du projet fait toujours défaut dans la discussion (comme l’avait déjà déploré la commission particulière du débat public — CPDP à l’occasion du débat public de 2013), ce processus apparaîtra définitivement comme une pure opération de communication dépourvue de toute crédibilité.

       Le gouvernement prépare la voie pour le pire des scénarios possibles 

       Nous rappelons qu’une telle réévaluation s’avère non seulement légitime, mais incontournable au vu des éléments nouveaux survenus depuis début 2016.

    • En effet, les avis de l’ASN et de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) sur le dossier d’option de sûreté mettent en exergue des failles de sûreté persistantes et soulignent la nécessité pour l’Andra de poursuivre ses recherches sur de nombreux aspects. La question des déchets bitumineux, à elle seule, constitue une incertitude majeure. Elle nécessitera une expertise internationale dont le coût mériterait d’être chiffré ; mais que dire des nombreux autres points sur lesquels l’Andra n’a pas apporté de réponse convaincante, voire pas de réponse du tout (surveillance du site, garantie sur la récupérabilité des colis…) et qui pourraient exiger une révision de la conception de Cigéo ? La décision de décaler d’un an le dépôt de la demande d’autorisation de création est révélatrice des difficultés que rencontre l’Andra, qui se traduiront immanquablement par un renchérissement des coûts de recherche.
    • Par ailleurs, vous ne pouvez ignorer les critiques structurelles formulées par la Commission nationale d’évaluation sur le chiffrage de Cigéo. Dans son dernier rapport, celle-ci rappelle que « des éléments critiques subsistent dans l’estimation des dépenses liées à ce projet industriel exceptionnel ». Tout en mettant en garde sur le choix de taux d’actualisation trop optimistes, elle pointe une logique « à court terme », où « l’évolution dynamique du projet reste celle prévue en 2014, avec un certain détail sur la phase industrielle pilote et très peu sur les tranches ultérieures, la fermeture progressive et la jouvence des installations » ; elle alerte également sur le fait que « tous les aspects incertains, définis comme des opportunités et des risques qui peuvent affecter positivement ou négativement le coût et le financement du projet, de même que les incertitudes d’estimation, sont totalement absents ». Elle souligne de plus que « le côté évolutif du coût, pourtant prévu dans l’arrêté, reste difficile à appréhender ». Enfin, elle alerte sur la nécessité de prendre en compte, dans le chiffrage, les dimensions relevant de l’ingénierie contractuelle et les risques de décalage entre le prix annoncé et le coût « tel que réalisé  » de l’infrastructure.
       Le laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne de l’Andra.

       Avec des incertitudes aussi lourdes sur les différentes étapes du chantier, il n’est pas acceptable que l’État s’en tienne à une vision de court terme en ne retenant que ce qui peut facilement être chiffré. Nous ne partageons pas le raisonnement qui consiste à dire qu’une erreur de chiffrage ne saurait être reprochée à l’État au regard du flou des étapes postérieures à la phase pilote. Au contraire, ce flou aurait dû pousser à adopter une attitude encore plus prudente.

       Nos associations, vous le savez, sont opposées à Cigéo. Nous ne reviendrons pas ici sur les raisons de notre opposition, que nous avons déjà largement détaillées. Mais en tout état de cause, nous souhaitons souligner qu’en soutenant coûte que coûte ce projet dangereux et imposé tout en maintenant un chiffrage mensonger de ses coûts, le gouvernement prépare la voie pour le pire des scénarios possibles.

       Que se passera-t-il lorsqu’il deviendra évident que les provisions finalement constituées ne pourront pas couvrir le coût réel du projet ? Vers qui se retourneront les générations futures si ces provisions insuffisantes sont quasiment toutes englouties par la construction de la phase pilote, si bien qu’il n’existera plus de ressources financières pour continuer Cigéo voire, pire, pour mener une opération de retrait des déchets et élaborer un plan B si un accident survient ?

       Par ailleurs, ne convient-il pas de toute urgence, de réorienter les budgets vers la recherche concernant d’autres alternatives ou options de stockage ?

       C’est pourquoi nous réitérons notre revendication d’abandon de Cigéo et attendons dans tous les cas, par devoir d’honnêteté envers vos concitoyens, de vous que vous procédiez en urgence à une actualisation de son coût officiel.

    Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, M. le Ministre, nos salutations respectueuses.

    https://reporterre.net/TRIB-Des-associations-appellent-Nicolas-Hulot-a-reevaluer-le-cout-du-projet-d

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANSER AVEC LES ÉTOILES,

    TU PEUX, UNE FOIS MORT)

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    "Chloé, lâche ton bras!

    -Mais c'est mon bras.

    - Oui, mais lâche-le!

    - Non, j'ai trop faim"

    (En période de disette, la vie de famille

    chez les anthropophages se passait souvent mal)

    http://nadchris34.tumblr.com/post/174370948604/carmidoll-alexandra-carr

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    https://www.mondialisation.ca/dix-mensonges-que-

    les-medias-ne-cessent-de-ressasser-en-colombie/5448001?print=1

    La Colombiiiiie a voté (1)

       Si nos journaleux ne sont pas obsédés par le Maroc, le Qatar, l’Arabie Saoudite c’est parce qu’un peu plus de la moitié de la population (les femmes) y jouit d’une liberté totale et que l’autre moitié a le droit de crier « Vive le socialisme, fuck allah, il est bon ce jambon, viens chez moi, j’habite chez une copine ! ».

       Si nos journaleux ne sont pas obsédés par la Colombie, c’est que les victimes des massacres d’innocents par des militaires et des paramilitaires ne se comptent qu’en centaines de milliers, que seulement mille fosses communes emplies de cadavres non identifiés ont été découvertes dans des cimetières clandestins, ce qui a motivé ce cri du cœur des présidents Trump et Macron : « La Colombie Le Venezuela est une dictature ».

       Par distraction, notre classe politico-médiatique a zappé ce rapport de la Cour pénale internationale(CPI : repaire de poutinistes formés en Corée du Nord et abonnés au Grand Soir) où l’on peut lire : « Des membres de l’état, en particulier des membres de l’armée colombienne, auraient aussi, semble-t-il, délibérément tué des milliers de civils pour améliorer leurs taux de réussite dans le contexte du conflit armé intérieur et pour obtenir des fonds étasuniens. Les civils exécutés étaient comptabilisés comme des guérilleros tués dans les combats grâce à l’altération des scènes de crime. .... Les meurtres étaient parfois précédés de détention arbitraire, de torture et d’autres formes de maltraitance. »

       Si nos médiacrates n’écrivent ou ne prononcent jamais le mot « dictature » pour désigner la Colombie, c’est parce que le mot adéquat est « boucherie » et qu’il ne s’agit pas de perdre les lecteurs vegans. De plus, par accord tacite, ce mot est réservé au Venezuelââââ où les castrobolivariens ont organisé 24 élections en 20 ans (et en ont perdu 2), toutes surveillées par des dizaines d’organismes internationaux qui se sont bien fait berner : 22 étaient grossièrement truquées. Ha ! Ha ! (2).

    Théophraste R. (Franco-bolivarien anti-trumpiste).

    (1) Avec 7% de votants de plus qu’au Venezuela (où une partie de l’opposition appelait à l’abstention), Ivan Duque a recueilli 39,72% des voix (Maduro :67,4%).
    (2) Si vous lisiez Libé ou le Monde, vous le sauriez, voyons. Vous n’avez pas de radio ni de télé, non plus ?

    https://www.legrandsoir.info/

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA BOISSON EST

    L'AMIE DE L'ALCOOLIQUE)

    Pcc Jacques Damboise

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    "L'eau férougi... HIC... neuse,

    J'aime... HIC... pas!"

    (via beatnikdaddio)

     

    ¤¤¤

    "Tu savais que Mâââkrrronnn en avait une toute petite?

    - Une petite quoi?"

    http://beatnikdaddio.tumblr.com/

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    (Philosophe contemplant le vide sidéral de sa pensée)

    pittykitty: #illusion

    (Source: sound-dream)

     

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    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VIVRE SANS PASSION

    C'EST MOURIR AVANT L'HEURE)

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    "Assez de cette pornographie! ASSEZ!!!

    (Source: pizzonero, via m00ndingochan)

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    http://berth.canalblog.com/archives/2010/04/08/17508162.html

     

    « La garde à vue, c’est stylé ».

       Ce jeudi 24 mai, soixante mineurs en garde à vue suite à l’occupation du lycée Arago. Après les 400 000 exclusions liées au dispositif Parcoursup, les parents comprennent de moins en moins ce qui arrive à leurs enfants.
     
       Le TGI de Paris-Batignolles n’est pas un tribunal, c’est un building, le siège d’une banque prestigieuse, une immense machine à juger… et à broyer. Tout est neuf, blanc, rutilant, transparent : la justice n’a rien à cacher. Le hall d’accueil est immense, hors-échelle, écrasant. Les étages, les ascenseurs et les passerelles de verre se succèdent à perte de vue. Quiconque rentre ici comprend qu’il n’est rien dans l’immense fourmilière où se presse une multitude d’insectes en robe noire. Personne ne s’appartient plus, vous voilà perdu jusqu’au vertige : voilà ce que comprend celui qui se rend au guichet P 14 (3e étage) du TGI de Paris-Batignolles.   
     
    La salle P 14 est vide, il faut très vite comprendre le fonctionnement du lieu. Derrière la vitre blindée qui vous met en confiance, une employée au visage émacié répertorie les « déférés ». Il faut décliner nom et prénom pour que celle-ci vise sur l’immense liste le sors attribué au « déféré ». « – Non, pour vos étudiants, il n’y a pas de confirmation de comparution immédiate. Mais c’est le procureur qui va décider. Ils sont tous là. »
     
    Il faut attendre, cela durera huit heures.   Une mère passe, l’attente est propice aux contacts. Elle m’explique que sa fille a été arrêtée il y a deux jours à 19h 30. Sans nouvelle et folle d’inquiétude, il lui a fallu attendre trois heures du matin pour qu’une voix lui annonce que celle-ci était en garde à vue pour « appartenance à un groupe violent, qui s’était introduit dans un lieu en vue de troubler l’ordre public » et aussi « que cette garde à vue était bien fait pour elle, et que cela allait lui servir de leçon ». Mais la voix ne précisait pas si elle parlait de la fille ou de cette mauvaise mère en tailleur-pantalon qui avait éduqué sa fille dans le gauchisme enragé de la plus stricte observance.   
     
    Dès 19 h, les membres du « groupe violent » ont donc été enfermés dans un bus afin de protéger les honnêtes citoyens : sans nourriture, sans boisson, sans toilettes et sans lumière. La police a eu pour ordre de frapper fort, de faire du chiffre, elle s’est exécutée et a ramassé qui trainait. Mais elle était maintenant bien embarrassée avec tous ces jeunes enfermés, et après le parfum d’une magnifique victoire, elle ne savait plus vraiment que faire d’eux : il a donc bien fallu répartir toute cette chair humaine dans une dizaine de commissariat de Paris et de sa banlieue. Certains des plus jeunes (14 ans) étaient évidemment terrorisés, puisque le but de la garde à vue est de créer un choc psychologique pour obtenir des aveux immédiats du suspect.
     
    Les étudiants, plus habitués à l’omniprésence de la maréchaussée dans les facs depuis de nombreux mois ont donc tenté de rassurer les plus jeunes. Complètement rassuré, l’un d’eux a fini par conclure : « – La garde à vue, c’est quand même stylé. »   Ensuite il y a eu la procureur, qu’on disait « particulièrement pointilleuse », tout le monde a donc passé une nouvelle nuit entre tribunal et commissariat avant d’être « déféré ». Certains parents, toujours sans nouvelles, arrivaient maintenant au guichet, très éprouvés, agitant dans leurs mains fébrile une convocation rapidement imprimée sur l’Epson Stylus Color familiale.
     
    Un philosophe de profession, qui écrivait des ouvrages sur la désobéissance civile, se demandait s’il devait encore continuer à les publier.    Une mère hurlait qu’on lui rende son fils. Une trentaine de parents se soutenaient maintenant mutuellement dans la salle. Mais celle-ci était devenue trop petite pour contenir le trop-plein d’angoisse accumulé depuis bientôt deux jours. D’autres parents commençaient aussi à s’amasser au pied de l’immense building, criant leur désespoir, hurlant contre Parcoursup et sa police.   
     
    La salle ressemblait maintenant à n’importe quelle réunion de rencontre parents-profs. On a pu jauger les situations, mesurer les profils des différents jeunes et partager l’absurdité de la situation présente. Du dehors montaient les chants de plusieurs centaines de personnes assemblées devant le tribunal. Un policier a soufflé à un de ses collègues « - Ce ne sont que des jeunes qui chantent et qui font du chahut ». Le problème c’est qu’on criminalisait maintenant le chahut et que cela se terminait au tribunal. Toute la colo risquait maintenant la prison. Un avocat nous dit alors que seize mineurs avaient été d’ores et déjà été « mis en examen », seize autres jeunes allaient passer une troisième nuit au commissariat, quant à certains ils risquaient l’interdiction de paraître dans certains lieux (Opéra, Festival de Cannes ?).   Dans les commissariats, les policiers, peu habitués à ce genre de clientèle n’en revenaient pas. « -Et pour le passage devant le juge faut-il amener un costume ? ».« -Doit-on amener à manger pour notre enfant ? ».
     
    Les parents arrivaient souvent en couple. Certains se sont fait jeter comme des malotrus. Mais ce qui a le plus intrigué la maréchaussée, c’est notre réunion. Il y avait dans le groupe de parents rassemblés le type de solidarité qu’on rencontre pendant les catastrophes humanitaires. En prenant soin de l’autre, chacun se demandait si les initiatives de ce gouvernement n’étaient pas en soi des catastrophes humanitaires.   
     
    Quand la pression des parents (retenus par des rangées de CRS hors du tribunal) se fit trop forte, que chaque mère se mit à hurler face aux caméras de la presse accourue, le tribunal comprit que la situation lui échappait et tournait au fiasco. Pourquoi un président avait-il kidnappé soixante mineurs pour imposer une réforme impossible à mettre en œuvre (400 000 jeunes en pleine angoisse et sans affectation à l’université en pleines révisions du bac). Tout cela ressemblait à un aveu d’impuissance.
     
    Les sorties se firent beaucoup plus rapides. Comme si l’institution judiciaire n’était pas prête à suivre un roi fou dans ses délires.   Au fur et à mesure des ovations qui acclamaient chaque sortie, ce qui devenait de plus en plus évident pour la joyeuse foule, -rassemblée comme pour un retour de voyage scolaire, et se racontant ses souvenirs de détention-, c’est que la garde à vue, plus que le baccalauréat, marquait maintenant l’entrée véritable dans la vie adulte.
     
    https://paris-luttes.info/la-garde-a-vue-c-est-style-10341
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    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ESPRIT VA ET VIENT,

    FAISANT L'AMOUR

    COMME UN RUSTAUD)

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    "Dure journée?

    - Hon, hon"

    Reblogged from arte-nuda.

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    (Si les clubs de strip-tease étaient tenus par des Amish) 

    "L'homme sans tête avait souvent une expression indéchiffrable". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

    "Superbe cheville..."

    https://www.google.fr/search?q=amish+humour&source

    Les antinatalistes, les intégristes...

    et l’idiocratie

       Il y a douze ans sortait dans l'indifférence générale le film "Idiocracy". Ce navet montre un XXVIème siècle dystopique où le niveau intellectuel de l'être humain a considérablement baissé : une population ignare et hébétée vit sous les ordres d'un dictateur stupide.  Et si cette comédie nous décrivait le futur de l'humanité ?

       Quelques principes simples :
     
       1. Selon Darwin, la sélection naturelle ne favorise pas toujours les plus intelligents : en l'absence de prédateurs, elle avantage ceux qui se reproduisent le plus.
     
       2. A notre époque de maîtrise de la fécondité, une partie de la population se reproduit de moins en moins. Les cadres et professions intellectuelles forment la catégorie la plus concernée : selon une étude de l'American Economic Association, plus le niveau intellectuel et scolaire progresse, plus les enfants sont rares.
     
       3. Les surdoué donnent généralement naissance à des surdoués et les déficients mentaux à des déficients  ment aux. Ainsi fonctionne l'hérédité : les gènes déterminent 80% de l'intelligence à l'âge adulte.

     Conséquence :  les "intellos" seront-ils bientôt une espèce menacée ? Demandons-nous d'abord pourquoi ces derniers font de moins en moins d'enfants :

       D'après Mike Donnio, professeur de sociologie à Harvard, "L'individualisme et la priorité donnée a la carrière sont en cause. A cela s'ajoute l'influence de nouveaux courants de pensée."  Parmi ceux-ci, le mouvement "Child free" et l'antinatalisme.

       Le premier oppose épanouissement personnel et procréation. Le second dénonce l'impossibilité pour la Terre de nourrir une population trop nombreuse. "Il existe même des versions radicales de ces mouvements, qui demandent l'interdiction de certains espaces aux enfants. Et des antinatalistes qui trouvent criminel de créer d'autres humains, dans un monde aussi cruel. Les intellectuels sont souvent de grands pessimistes."

       Selon une étude de la London School of Economics, cette tendance ne cesse de croitre dans les catégories socio-professionnelles supérieures : en Grande-Bretagne, 20% des femmes nées entre 1965 et 1978 ne sont jamais devenues mères. Mais cette proportion grimpe à 43% pour celles qui sont titulaires d’un diplôme d’études supérieures. Et à 48% pour les femmes diplômées nées entre 1975 et 1978.

       Au-delà des facteurs économiques et éducatifs, l'étude révèle que les femmes au quotient intellectuel élevé procréent moins que les autres, quel que soit leur milieu social : pour chaque tranche de 15 points de QI en plus, la probabilité qu'une femme ait des enfants chute de 25%.

       Allons-nous vers un abrutissement progressif de l'espèce humaine ? Pas seulement.

       Demandons-nous quelles sont les familles qui "produisent" le plus d'enfants dans notre pays :  Selon une étude parue dans le journal 20 minutes, ce sont les catholiques intégristes. Avec une moyenne de 7 naissances par couple ! Ils sont suivis de près par... les musulmans intégristes, avec plus de 6 enfants par femme. Le même phénomène existe ailleurs : aux États-Unis, 46% des couples mormons ont plus de quatre enfants selon le Washington Post. En Israël, d'après le bureau central des statistiques, les Juifs ultra-orthodoxes ont en moyenne 6,5 rejetons par femme. 

       Ce chiffre atteint 7,2 chez les Amish - protestants radicaux refusant la technologie- en Pennsylvanie et dans l'Indiana. Avec une croissance démographique annuelle de 3 %, la population Amish double tous les 23 ans... sans même faire de convertis. Il semble exister un lien très étroit entre fondamentalisme religieux et natalité explosive. Notamment parce que les groupes concernés refusent toute forme de contraception.

       On peut dès lors envisager le futur de la race humaine avec de plus en plus d'intégristes et moins en moins d'intellectuels. Une planète d'idiots fanatisés d'ici quelques siècles ? Le film "Idiocracy" est en somme assez visionnaire.

    https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/les-antinatalistes-les-integristes-204561

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    Benoît Barvin


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