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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ÉTUDE DE LA SOTTISE

    PERMET-ELLE DE L'ÉVITER?)

    @@@

     http://coktail93.free.fr/myblog/ndisplay.php?msg_id=1196&forum_id=humour.txt

    @@@

     http://www.rebellium.info/2017/09/machiavelisme-manipulation-et.html

    Dom Juan, Casanova, Machiavel, Sade,
    Masoch, Marianne et un autre encore
     

       Dom Juan, personnage séducteur sans scrupule, capable de toutes les ruses et promesses pour arriver à ses fins, était opportuniste, orgueilleux, flatteur, insolent, violent, maniant l’ironie, le sarcasme, l’impertinence, l’offense, l’hypocrisie, l’irrévérence et l’irrespect.

       Casanova, lui aussi, savait user de son charme et de son esprit perfide dans sa quête de conquêtes, que jamais il n’aimait mais toujours méprisait.

       Machiavel leur ressemblait assez qui disait pour la politique ce que les autres professent pour l’amour : « Les grands hommes appellent honte le fait de perdre et non celui de tromper pour gagner ».

       Le marquis de Sade, c’est bien connu, martyrisa celles qui se donnèrent à lui (1).

       Un autre personnage, instruit par les précédents et en ayant adopté les manières, est parvenu à séduire Marianne à coup de menteries et de tromperies avant de se moquer des ouvrières bretonnes illettrées, des nordistes alcooliques, des fainéants qui veulent freiner ses manœuvres et des gens qu’on croise dans les gares et qui ne sont rien.

       Mais comme la belle au bonnet phrygien regimbe en ce printemps, il file aux Etats-Unis. Donald Trump va lui enseigner, en tête à tête, par quel endroit précis de son intimité il faut attraper Marianne pour bien la tenir.

    Note. (1) On ne saurait parler de Sade sans évoquer Masoch qui aimait se faire attacher, battre, fouetter et à qui ressemble parfois la France.

    https://www.legrandsoir.info/

    @@@ 

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE

    N'EST PAS QU'UN MOT)

    $$$

    "Salut, les camés... léons!

    - Ouah! T'es en superforme, toi!"

    http://nadchris34.tumblr.com/post/173200588014

    $$$

    "Salut, c'est qui?

    - L'plombier!

    - T'as les papates trop blanches, dégage"

    http://nadchris34.tumblr.com/post/173196414729

    $$$

    "Tu m'as bien dit que t'étais la fille du Pétomane?

    - Oui, pourquoi?

    - Pour rien..."

    http://nadchris34.tumblr.com/post/173135588759

    $$$

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TON ENNEMI TE FERA

    TOUJOURS PROGRESSER)

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    (La Mâââkronnniiittte se révéla être un mal de crâne d'enfer)

    Source: rebelleluxe

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    http://encyclopedie-dd.org/encyclopedie/neige-neige-gouvernance-neige/2-4-les-changements-globaux-effet/la-biopiraterie.html

    Débat :

    La biopiraterie ou le vol

    des savoirs ancestraux !

    Publié le 16 mars 2018 par Pege @pg120
     
       Du site The Conversation : 

       ¨  Les savoirs traditionnels des Peuples autochtones sur leurs environnements – plantes, pratiques de soin – ont grandement contribué à l’avancement de la science, en particulier en biologie et en médecine. Le développement de nouveaux médicaments constitue un domaine dans lequel ces connaissances sont largement mobilisées, jouant un rôle crucial pour l’identification de plantes et de préparations d’intérêt thérapeutiques. De la découverte de la quinine pour traiter le paludisme jusqu’au récentes découvertes pour lutter contre le cancer, la contribution des savoirs traditionnels n’est plus à démontrer.

       /Biopiraterie : Polémique autour d`un brevet en Guyane !

       Voici, selon nous, l’essence même de la biopiraterie, c’est-à-dire l’accès et l’utilisation des savoirs traditionnels sans le consentement libre et éclairé de leurs détenteurs, et sans la mise en place d’un partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’exploitation des savoirs.

       Et pourtant, depuis le début des années 1990, de nombreux instruments légaux et éthiques ont été développés à l’échelle internationale dans plusieurs États pour encadrer les pratiques d’accès, d’utilisation et de valorisation des savoirs. Ce cadre légal est par ailleurs largement discuté au sein de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), en charge de l’élaboration d’un traité international dans ce domaine.

       /Le cas de la Quinine de Cayenne ! 

       Cette déclaration reconnaît le droit des autochtones de contrôler la circulation de leurs savoirs traditionnels (article 31). Les États ayant l’obligation d’appliquer la Déclaration de bonne foi, la Convention sur le Brevet Européen devrait aujourd’hui intégrer ces droits. Quelles sont les conséquences de cette inattention ? La récente décision de l’Office Européen des Brevets concernant la Quassia amara en apporte un éclairage saisissant.

       /A qui appartient une invention ? 

      Quelqu’un peut se voir refuser une demande de brevet si son invention est contraire aux normes de conduite conventionnelles adoptées par la société. Ceci permet de censurer une invention si son développement est entaché de pratiques de biopiraterie. Dans le présent cas, même si les détenteurs ont confirmé la méconnaissance des droits des détenteurs des savoirs traditionnels (notamment le droit au respect de leur consentement libre et éclairé et l’absence d’un partage juste et équitable des avantages), l’OEB refuse de statuer sur ces faits en considérant que ceux-ci relèvent de la compétence des juges nationaux¨...  

    https://theconversation.com/debat-la-biopiraterie-ou-le-vol-des-savoirs-ancestraux-92780


    En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/8638579/debat-la-biopiraterie-ou-le-vol-des-savoirs-ancestraux/#BeSJSroQbzu0XfIr.99

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU PEUX VOIR AVEC LES

    YEUX DU CŒUR SI CELUI-CI

    NE BAT PAS TROP FORT)

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    http://esarjo.skyrock.com/3289429038-Anniversaire.html

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    http://lewebpedagogique.com/maule64/2008/06/27/

    on-n%E2%80%99a-plus-que-le-droit-de-frapper-la-monnaie/

    Échanger autre chose que de l’argent.

     

       Dans certaines sociétés traditionnelles et communautés pré-capitalistes, l’économie qui réglait les échanges entre les personnes n’était pas fondée sur l’argent comme lubrifiant du commerce des biens et des services, mais plutôt sur l’honneur comme fin et moyen d’exister dignement.

       Tous les matins, on échange avec d’autres un « Bonjour », un « Salut ! », un « Ça va ? », un « Au revoir », des bisous, des accolades. Ce ne sont pas que de simples mots ou gestes. Chacune de ces expressions de convivialité exprime des actes cruciaux pour la vie en commun, qui permettent à chacun de se sentir respecté. Pour qu’il en aille ainsi, ces interactions doivent obéir au principe de réciprocité entre le donateur qui honore et le donataire qui rend l’honneur. Ainsi s’accomplit la séquence don - contre-don. Si quelqu’un manque à ce « contrat social », l’honneur intime de celui qui commet la faute se transforme en déshonneur.

       L’échange ne se réduit pas au troc des objets. C’est aussi la voie par laquelle les membres d’une communauté communiquent et acquièrent un statut symbolique, l’« honneur », « valeur qu’une personne possède à ses propres yeux, mais aussi au regard de ceux qui constituent sa société », selon la définition de l’anthropologue Julian Pitt-Rivers. Marcel Mauss, de son côté, voit dans l’échange une prestation sociale visant davantage « à être qu’à avoir » (Essai sur le don).

       Les quatre voyages qu’il a réalisés en Terre de Feu entre 1918 et 1924 font du photographe et missionnaire allemand Martin Gusinde l’un des rares Occidentaux à avoir vécu parmi les peuples Selk’nam, Yamana et Kawésqar, et à avoir pu observer le rite initiatique du Hain. Les 1 200 clichés qu’il en a rapportés constituent un témoignage unique sur ces peuples aujourd’hui disparus. Ce qui aurait pu rester le parcours classique d’un missionnaire ethnographe apparaît aujourd’hui comme une expérience de terrain sans équivalent, Martin Gusinde s’étant pleinement immergé dans la vie de ces sociétés.

       Dans ses travaux sur les sociétés kabyles, le sociologue Pierre Bourdieu accorde une grande importance à la conquête et défense du nif ou « point d’honneur », ce sentiment de « respectabilité, envers de la honte », qui se définit « essentiellement par sa dimension sociale ». Le pire en Kabylie, expliquait Bourdieu, « c’est de passer inaperçu : ainsi, ne pas saluer quelqu’un, c’est le traiter comme une chose… » L’honneur serait le « premier moment » de tout échange.

       Cette forme particulière d’économie permet à ceux qu’elle engage d’atteindre une condition d’égalité symbolique qui peut « coexister avec les inégalités de fait », comme les disparités économiques, voire masquer une « extorsion clandestine de corvée ». Dans la société rurale algérienne, travailler signifiait pour les fellahs occuper leur temps à la réalisation d’un métier, la plupart du temps non rémunéré monétairement (comme prendre soin du bétail).

       Les échanges de biens et services ne se mesurent pas en fonction de l’effort ni du bénéfice : on ne calcule pas ce que l’on produit ou que l’on consomme, on ne compte pas le temps dépensé. Ils obéissent en revanche aux logiques de réciprocité et de solidarité de groupe. La quête d’intérêt n’est pas reconnue comme telle. Elle se dissimule sous la recherche de prestige et d’honneur.

       Bourdieu observait qu’« il est d’usage que le vendeur, au terme d’une trans-action importante telle que la vente d’un bœuf, rende ostensiblement à l’acheteur une part de la somme qu’il vient de recevoir “afin que celui-ci achète de la viande pour ses enfants”. Et le père de l’épouse faisait de même lorsqu’il recevait la dot, au terme le plus souvent d’un “marchandage” acharné. Plus la part rendue était importante, plus on en tirait d’honneur, comme si, en couronnant la transaction par un geste généreux, on entendait convertir en échange d’honneur un marchandage ». C’est le tribunal social du groupe, et non l’impératif économique, qui sanctionne ces échanges.

       Dans le monde social actuel, c’est au contraire l’argent détenu qui détermine essentiellement le prestige social d’une personne, son importance, proportionnant ainsi l’honneur au nombre et à la valeur des actifs tangibles possédés. C’est ce qu’explique ce vers d’un son cubain : « Lorsque j’avais de l’argent, on m’appelait Monsieur Tomás, maintenant que je n’en ai plus, on m’appelle Tomás tout court. » Les frontières entre les deux économies ne sont néanmoins pas étanches, précise Bourdieu : « Un capital symbolique, comme le prestige et le renom attachés à une famille et à un nom, se reconvertit aisément en capital économique et constitue peut-être la forme la plus précieuse d’accumulation dans une société où la rigueur du climat et la faiblesse des moyens techniques exigent le travail collectif. »

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (FAIRE DE L'AUTO-STOP AVEC LA MORT

    EST UNE MAUVAISE IDÉE)

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    (Ce miroir magique vous montrait comme vous étiez)

     (via dubstepcholla)

    ***

    http://dessinsmisslilou.over-blog.com/2015/10/syrie-embouteillages-dans-le-ciel-syrien.html

    Intervention militaire illégale en Syrie

    et effets collatéraux en France ?

       Samedi 14 avril 2018 à 3 heures du matin, sans mandat de l’ONU et avant que ne débute la mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) chargée d’enquêter sur l’utilisation éventuelle d’armes chimiques, Emmanuel MACRON a ordonné le bombardement du territoire Syrien. Avant de s’en prendre au régime Syrien plutôt qu’aux terroristes Islamistes de Daech et leurs soutiens, Emmanuel MACRON aurait pu avoir au moins une pensée pour les familles et leurs proches des 234 victimes des attentats en France et réfléchir au message que vont percevoir tous ces jeunes « apprentis Djihadistes » prêts au départ en Syrie… 

       Après avoir affirmé avec force que " l’ennemi à combattre c’était le terrorisme islamique de Daech et malgré tout ce que l’on pouvait reprocher à Bachar Al ASSAD, il était incontournable pour un règlement politique de la situation en Syrie", Emmanuel MACRON a décidé solitairement d’associer la France à des frappes militaires Américaines et Britanniques unilatérales en Syrie, alors que l’Allemagne, l’Italie et le Canada s’y sont notamment refusés.

       Tel Jupiter lançant ses foudres, MACRON a lancé le 14 avril à 3 heures ses avions Rafale et ses missiles de croisière navals MdCN, d’une portée de 1 000 km sur le territoire syrien, au motif qu’il fallait détruire des armes chimiques que Bachar El ASSAD aurait utilisé contre une population qui a survécu et s’est parfois opposée aux égorgeurs islamistes de Daech, ou encore qu’il allait les utiliser dans un territoire syrien que ses troupes sont en train sans aucun doute de reconquérir sous peu.

       Le motif de cette intervention ne repose que sur des bases d’affirmations unilatérales provenant d’organisations opposées au gouvernement de Bachar Al ASSAD. Bref, beaucoup de suppositions et d’affirmations qui restent à justifier par l’enquête indépendante diligentée par les enquêteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Cette enquête qui doit commencer à Douma avait été approuvée par le Gouvernement Syrien comme l’a précisé le vice-ministre syrien des Affaires Etrangères Ayman SOUSSANE 

       « Nous laisserons l'équipe faire son travail de manière professionnelle, objective, impartiale et loin de toute pression (de la part des autorités). Les résultats de l'enquête infirmeront les allégations mensongères  ». De toute manière, toute intervention armée contre un pays souverain ne doit et ne peut se faire que dans le cadre d’une résolution de l’ONU. La France n’aurait donc pas dû s’associer aux Etats-Unis et à la Grande Bretagne dans cette violation du droit international, elle aurait également pu se souvenir que la population Syrienne paye un lourd tribu à la guerre, ainsi que l’armée syrienne qui s’est montrée décisive pour vaincre l’Etat Islamique, les égorgeurs de Daesh et autres terroristes dont certains ont sévi sur le territoire national. 

       Mais alors pourquoi n’a-t-on pas attendu les résultats des investigations de l’OIAC  ? Et s’il était établit la responsabilité du gouvernement syrien, ce n’est que dans le cadre d’une résolution de l’ONU que des sanctions peuvent être prises et dans ce cas, on ne voit pas comment la russie pourrait opposer un véto. 

       Cette décision d’une exceptionnelle gravité a été décidée par Emmanuel MACRON, seul et en toute opacité, après conciliabule téléphonique avec son « grand ami TRUMP » et la première Ministre Britannique, repose sur la base d’une accusation dénuée de preuves peu convaincantes. Pendant son interview de Dimanche 15 Avril lorsqu’il doit évoquer précisément des preuves, Emmanuel MACRON, de façon rusée au cas où l’avenir démontrerait la gravité de sa faute, il déclare « Nous avons obtenu par nos services et les services de nos alliés des preuves que du chlore, des armes chimiques, avaient été utilisées, et nous avons obtenu la preuve que ces armes pouvaient être attribuées au régime syrien ». Là c’est « pouvait  », autrement dit ce n’est pas certain. Emmanuel MACRON qui maîtrise parfaitement les subtilités de la langue Française considère donc que les informateurs sont des personnes dont on ne peut garantir l’objectivité et la totale intégrité politique. 

       En intervenant par des bombardements en Syrie contre le régime de Bachar AL ASSAD ne prend-on pas le risque d’encourager involontairement tous ces jeunes musulmans « apprentis djihadistes » des banlieues qui envisagent d’aller faire leur « djihad » en Syrie ? Comment vont-ils percevoir le message ? Ne considèreront-ils pas qu’en allant combattre ASSAD ils peuvent ainsi bénéficier d’une forme de soutien moral discret des autorités Française puisqu’il est également l’ennemi de leur ennemi ?...

       Avec cette intervention militaire illégale de la France en Syrie, la tâche des magistrats qui, demain auront à juger en pénal des terroristes islamiste qui reviennent de Syrie, ne sera guère facilitée. On peut imaginer les avocats chargés de défendre ces individus, faire valoir le fait que s’ils sont allés combattre en Syrie, ce sont les mêmes que nous combattons également et dès lors que le Président de la république viole le Droit international pour bombarder la Syrie avec des victimes, ce qui paraît inévitable, comment pourrions-nous condamner des citoyens qui, à titre individuel, font la même chose ?...

       Pour les organisations criminelles djihadites de Daech, Al Quaïda Boko Aram et d’autres, ainsi que pour leurs recruteurs, l’intervention militaire Française et ses allies Anglo- Américains n’est-elle pas une chance inespérée d’affaiblissement du régime ASSAD, au moment où régions après régions en Syrie ils sont vaincus ?…

       Dans tous les cas cette intervention militaire sans mandat de l’ONU contre un pays souverain est à considérer, non comme une sanction prise dans le cadre d’une résolution de l’ONU justifié par des actions répréhensibles du gouvernement Syrien contre son peuple, mais bien une déclaration de guerre. Le président de la République a d’ailleurs invoqué l’article 35 alinéa 2 pour annoncer que « le Parlement sera informé et un débat parlementaire sera organisé, suite à cette décision d’intervention de nos forces armées à l’étranger ».

       Pour rappel, l’alinéa 2 de l’article 35 de la Constitution prévoit seulement « un débat qui n’est suivi d’aucun vote », son application dans le cas syrien revient à accepter que le Président de la République Emmanuel MACRON, seul, s’arroge le droit d’entraîner la France dans une dangereuse escalade avec la Russie et l’Iran alliés de la Syrie, avec les risques de déraper dans un conflit international aux conséquences incalculables et cela sans que les parlementaires, représentants des citoyens de ce pays puissent donner leur autorisation conformément à l’alinéa premier du même article 35 !

       Ce n’est pas parce que le président de la République et le gouvernement disposent d’une majorité écrasante à l’Assemblée Nationale qu’il doit se dispenser de la règle des usages constitutionnels conforme aux exigences de notre démocratie en se référant préalablement au parlement avant toute intervention guerrière, conformément au premier alinéa de l’article 35.

       Par exemple : l’organisation des Primaires pour désigner un candidat à l’élection Présidentielle n’est pas prévue par la Constitution, toutefois depuis 2007, c’est la règle des usages qui s’est imposée pour les formations politiques. Pourquoi ne pas avoir appliqué cette disposition quand il y va d’une décision aussi grave que l’usage de bombes contre un autre pays.

    http://avancerquandmeme.centerblog.net/3409-la-guerre-de-syrie-n-est-pas-terminee

       La Constitution française, qui donne pleins pouvoirs au Président pour une telle décision se doit d’être modifiée en supprimant l’alinéa 2 de l’article 35, ajouté en 2008 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, par la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 dite « de modernisation des institutions de la Ve République », adoptée sans l’aval des Français, à leur insu, et par la procédure du Congrès.

       Cette disposition ne figurait pas dans le texte d’origine de la Constitution de 1958 approuvée par référendum par 82% des Français ou seul le premier alinéa qui était unique indiquait seulement qu’une déclaration de guerre était décidée par le parlement. C’est grâce à cette modification de l’article 35 de la Constitution que SARKOZY a pu poursuivre son action militaire en Libye en outrepassant la résolution 1973 de l’ONU qui a conduit à l’élimination du régime de KADHAFI, son assassinat et le chaos existant aujourd’hui dans ce pays.

       En réduisant la France au rôle de « larbin » au service de la politique étrangère chaotique Américaine et des humeurs de son Président, Emmanuel MACRON chausse les bottes de SARKOZY et HOLLANDE qui, en moins de 10 ans, ont fait de la France un nain politique sur la scène internationale. Et si l’on ne peut que dénoncer ce qui est une violation gravissime du Droit international, au sens où cette intervention ne résulte pas d’une résolution de l’ONU et avant que la commission d’enquête indépendante diligentée par l’OIAC n’est rendu son rapport, on ne peut également regretter profondément que ce type d’agression est unique en son genre sous la 5 eme République. Bien que SARKOZY ait outrepassé ce qui était prévu en Libye, au départ, c’est bien dans le cadre d’une résolution des Nations Unies que la France était engagée.

      Le peuple français qui, s’il a élu démocratiquement Emmanuel MACRON lors de l’élection présidentielle de 2017, peut légitimement se sentir « trumpé » Tout d’abord la France n’a pour vocation de servir d’alibi et de caution à la politique prédatrice des Etats-Unis dans le Monde. Ensuite la France n’a pas à s’immiscer dans les affaires intérieures américaines en s’associant à une opération dont le but principal est de sauver la face d’un président ridiculisé par ses propres médias, qui voit ses conseiller l’abandonner les uns après les autres et qui finalement apparait plus, tel un pitre pitoyable particulièrement dangereux.

       Aujourd’hui et au-delà des conséquences politiques sur le plan international, bien que certains puissent suspecter une sorte d’entente en dessous de table entre dirigeants Américains Français et Russes, ce qui peut paraître pour le moins irréaliste, la France n’aurait pas dû s’associer aux Etats-Unis et à la Grande Bretagne dans cette violation du droit international. Il faudrait également se souvenir que le peuple Syrien paye un lourd tribu, et que l’armée syrienne s’est montrée décisive pour vaincre les égorgeurs de Daesh et autres terroristes dont certains ont sévi sur le territoire national. Avant de s’en prendre au régime Syrien plutôt qu’aux terroristes Islamistes de Daech, Emmanuel MACRON aurait dû avoir au moins une pensée pour les 234 victimes, leurs familles et leurs proches. Mais voila, les combinaisons politiques avec Donald TRUMP priment sur les sentiments.

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/intervention-militaire-illegale-en-203487

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (FAIRE LE MAL EST AISÉ,

    FAIRE LE BIEN BEAUCOUP MOINS)

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    (Les sexaterrestres avaient le sein chaud)

    weaponized bewbs

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     (Yolanda trouvait que le vent soufflait décidément très fort)

     https://boring-usernamex2.tumblr.com/post/172924499967

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     "Ta chienne est fan de Marilyn?

    - Mari quoi?

    - Laisse tomber"

     https://crap-userrname16.tumblr.com/post/173108312460

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    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA PUISSANCE NE SE

    MESURE PAS, ELLE SE VIT)

    ***

    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/la-france-se-positionne-contre-le-glyphosate/

    ***

    https://www.blagues-et-dessins.com/tag/blague-sur-nicolas-hulot/

    « Le gouvernement est animé par une idéologie individualiste

    et capitaliste. La Zad prône une philosophie de coopération »

       Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre, est intervenu sur France Info jeudi 19 avril, en dialogue avec Eddy Fougier, et avec un reportage à Notre-Dame-des-Landes d’un journaliste de France Info.

      / Franceinfo : Une sortie de crise vous semble-t-elle proche ?

      - Hervé Kempf : Il faut la souhaiter. Je remarque que quand il n’y a pas d’action de la part des forces de l’ordre, c’est calme sur la ZAD. Ça confirme que le désordre est créé par l’intervention du gouvernement. La deuxième chose, c’est qu’il y a beaucoup de discussions sur la ZAD. Les évacuations n’étaient pas nécessaires et mal fondées juridiquement, car les négociations avançaient. C’est dommage qu’on ait envoyé aussi brutalement 2 500 gendarmes qui ont peut-être d’autres choses à faire.

      / Sur quoi portent les négociations ? Qu’est-ce qui bloque ?

      - C’est du côté du gouvernement que ça bloque. La situation n’a pas évolué depuis plusieurs jours. On l’a vu hier [mercredi] avec M. Hulot. Les zadistes répètent qu’il y a des projets collectifs, mais s’il n’y a pas d’ouverture du gouvernement [qui n’examine que les projets individuels]. Ça va être compliqué.

      / La préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein, a affirmé que « Notre-Dame-des-Landres ne sera pas le Larzac ». Pourquoi le gouvernement ne veut pas d’une solution collective ?

       - Pour une raison purement idéologique. Le gouvernement est animé d’une idéologie individualiste et capitaliste. Et face à ça, la Zad prône une philosophie de collectivité, de coopération, qui affirme que pour trouver la réponse écologique il faut chercher à travailler ensemble.

       / Est-ce que Nicolas Hulot est dans le vrai lorsqu’il dit qu’il ne faut pas confondre écologie et anarchie ?

       - Nicolas Hulot se trompe. Tous les penseurs de l’écologie ont été liés à l’anarchie. Ils remettent en question la centralisation de l’État, la hiérarchie et imaginent une société où des communautés humaines restreintes travailleraient ensemble. Ce n’est pas l’anarchie conçue dans la violence. C’est une façon de penser la société sans rapports de pouvoir.

    https://reporterre.net/Le-gouvernement-est-anime-par-une-ideologie-individualiste-et-capitaliste-La

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (VOIR LE MALHEUR EN FARCE,

    EN ES-TU CAPABLE?)

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    "T'as d'beaux yeux, tu sais...

    - Pas ce soir, j'ai mal à la tête"

    "On constata que les vers avaient eux-mêmes des problèmes d'obésité en mangeant certains cadavres". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

    http://nadchris34.tumblr.com/post/172769038524/sarah8833-tumblr-com

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    https://www.terresacree.org/actualites/1643/actualite-notre-dame-des-landes-

    les-pro-aeroport-menacent-de-vider-eux-memes-la-zad-126404

    Macron rêvait de célébrer Mai 68.

    Puis il a envoyé des blindés sur la ZAD

    L’historienne américaine Kristin Ross raconte ses visites sur la ZAD... et ses échanges de mails avec l’Elysée en octobre dernier.

       « Je me suis rendue sur la ZAD au printemps 2016, il y a deux ans. J’ai été impressionnée par le mélange des gens – il y avait plus de vieux et plus de femmes qu’on en trouve en général dans ce genre d’endroits – et aussi le mélange des activités.

       Quand nous sommes arrivés à Saint-Jean-du-Tertre, la discussion n’a pas démarré tout de suite car il y avait un troupeau de vaches à déplacer d’un bout à l’autre de la ZAD. Puis des chevaux se sont échappés et on est allés les chercher. De retour à la ferme, c’était l’heure où le pain sortait du fourneau et il fallait aussi attendre les militants qui rentraient de Paris où ils avaient participé aux manifestations contre la loi Travail. Finalement la discussion a eu lieu dehors, autour du fourneau, car la bibliothèque du premier étage n’avait pas encore été construite. (...)

       J’avais été invitée par des membres du collectif «Mauvaise Troupe» à parler de mon livre sur «l’Imaginaire de la Commune», qui venait de paraître en français. Comment construire des «formes communes»? Telle était la question qu’ils se posaient et ils avaient notamment retenu le titre original de mon livre, «Communal Luxury»: le luxe communal. C’était une formule qui circulait pendant la Commune chez le monde des artistes et des artisans: faire en sorte non pas de partager le gâteau en parts égales, mais de partager le meilleur. (...)

       (...) Parmi l’assistance, certains avaient une formation littéraire poussée et d’autres étaient des autodidactes. Au niveau de la ZAD, il y a eu bien sûr des tensions. Régulièrement, en assemblée générale, les diplômés se voyaient reprocher la facilité avec laquelle ils parlaient, au risque d’écraser les autres, même sans le vouloir.

       Une autre ligne de fracture opposait les paysans historiques et les «naturalistes», pour qui l’homme doit cesser d’intervenir sur la nature: il ne fallait plus toucher une branche dans la forêt. Un autre litige, plus anecdotique, portait sur les chiens. Pour certains, dans une ZAD, tout le monde est libre, donc les chiens aussi; pour d’autres, ils dérangeaient les troupeaux. (...)

       (...) J’y suis retourné six ou sept fois, pour le plaisir. J’aime le rapport au temps qui s’éprouve là-bas. Cela n’a rien à voir avec la temporalité du capitalisme. Sur la ZAD, on travaille énormément, mais pas pour un salaire, et cela change tout. Il faut s’occuper des animaux, des cultures, des enfants. Ils sont tout le temps occupés à construire, agrandir, réparer leurs lieux de vie.

       Ils ont aussi construit des bâtiments collectifs, ainsi que des installations ludiques, notamment un phare. Un phare en plein bocage, que l’on érige et que l’on entretient avec soin : voilà l’exemple d’un luxe communal ! (...)

       (...) Les journées sont également occupées par les activités politiques et culturelles. C’est ce que «Mauvaise troupe» appelle l’activité de «composition»: prendre du temps pour vivre ensemble, avec toutes ces sensibilités. Cela passe par des AG, qui peuvent durer jusqu’à 6 heures. Vu de loin, on peut être tenter d’en sourire, mais quand vous vivez ces moments sur place, vous ressentez de l’admiration pour l’énergie mise à inventer une vie différente.

       Je vois une liberté formidable dans leur façon d’assumer une forme de «pauvreté». Ils limitent leurs besoins, privilégient le travail collectif, apprennent à être autonomes. En compensation, une richesse de vie leur est donnée; et on pense bien sûr aux communautés précapitalistes, ou encore aux communautés franciscaines, mais sans la dimension religieuse.

       On mange très bien à la ZAD, sauf quand la nourriture manque, et les gens aiment faire la cuisine ensemble. Je dormais dans une caravane. L’hiver, c’était parfois glacial, mais d’autres lieux sont chauffés. Le gouvernement a prétendu que c’était un endroit dangereux. Comme partout, il peut y avoir des individus qui posent des problèmes, mais ils ont un système de médiation: chaque mois, douze personnes sont tirées au sort pour être médiateurs. (...)

       (...) Cette accumulation d’expériences, de solidarités, de partages, constitue au fond le bien le plus précieux de la ZAD. On commence par défendre une terre et peu à peu, ce que l’on fait ensemble devient aussi important que cette terre. Bâtir des solidarités entre gens différents est vraiment ce dont nous avons besoin aujourd’hui. (...)

       J’étais à la Rolandière quand l’abandon du projet a été annoncé. Tout le monde se pressait pour voir les images de cette décision historique sur un minuscule écran d’ordinateur. Nous avons fait le tour de la ZAD pour remercier les agriculteurs qui ont participé à la lutte, avant d’organiser une grande fête.

       Mais après, l’Etat a cherché à diviser les zadistes. Bien sûr, il y avait des désaccords internes sur l’avenir. Certains étaient pour trouver un compromis avec l’Etat, d’autres adoptaient une position radicale, un anarchisme pur, au risque de l’impuissance. Au lieu de trancher à la majorité ou de se disperser dans le chacun-pour-soi, ils ont cherché une position médiane, les discussions ont pu être pénibles et nécessitait du temps. C’est toujours cette idée de la «composition». Mais l’Etat ne voulait pas de cette expérience-là.

       Ce qui s’est passé la semaine dernière est dramatique. Que de pollution, que de gaz, que de boue partout ! Les gendarmes n’ont pas seulement démoli, ils ont sali. Même les bêtes se sont pris des lacrymos et errent dans la forêt. Tout se passe comme si l’Etat, faute d’avoir pu construire son aéroport, avait quand même réussi à saccager le bocage. De quoi Emmanuel Macron a-t-il donc peur pour agir avec une telle violence? Ma réponse est que, aujourd’hui, vivre autrement, librement, un peu hors du système, constitue une menace pour le néolibéralisme. (...)

       (...) Il faut défendre ces espaces «hors système». La gauche radicale brandit souvent le mot «résistance». Mais résister, c’est admettre que l’on a déjà perdu et que l’on a en face de soi une puissance énorme, invincible. Je préfère l’idée de «défense», qui est au cœur de l’expérience de la ZAD: on défend quand on a déjà quelque chose, qu’on y tient, qu’on le chérit. La ZAD n’était pas une utopie, mais une communauté qui fonctionnait depuis dix ans. Voilà ce que le gouvernement français a voulu détruire. (...)

       (...) Ce même gouvernement m’avait contacté en octobre dernier, par l’intermédiaire de Sylvain Fort, conseiller «Discours et Mémoire» d’Emmanuel Macron. Il voulait que je vienne à l’Elysée lui parler de 68. "A l’occasion du cinquantenaire de Mai 68, le Président envisage de participer à la réflexion nationale qui ne manquera pas de se déployer tout au long de l’année», m’a écrit sa collaboratrice. Dans ce mail, les événements 68 étaient associés à des thèmes comme «modernisation»«impasses» ou encore «l’éventuelle pénurie d’utopies qui en a peut-être résulté.»

       C’est le récit classique selon lequel 68 aurait épuisé et enterré les dernières illusions révolutionnaires et que désormais, faute d’alternative, il faudrait renoncer à changer le monde. Dans mon travail d’historienne, j’ai au contraire montré que 68 a inventé de nouvelles formes d’actions, dont des mouvements comme Notre-Dame-des-Landes se nourrissent encore aujourd’hui. Je ne crois pas à l’idée de l’impasse et j’ai donc décliné la proposition de l’Elysée.

       Par la suite, j’ai vu que votre président avait renoncé à s’exprimer lors du cinquantenaire. Je crois qu’il a bien fait. Car se revendiquer de l’héritage du soulèvement de mai tout en envoyant des blindés à Notre-Dame-des-Landes aurait été le comble de ce que 68 craignait le plus: le cynisme récupérateur.»

    Kristin Ross, bio express

       Professeur émérite à New York University, Kristin Ross est spécialiste de l’histoire culturelle et politique française aux XIXème et XXème siècle et vient de publier en anglais «Contrées», du collectif Mauvaise Troupe. En français, on peut lire notamment: «Mai 68 et ses vies ultérieures» (2005) et «L’Imaginaire de la Commune» (2015).

    https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20180413.OBS5151/macron-revait-de-celebrer-mai-68-puis-il-a-envoye-des-blindes-sur-la-zad.html

     

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE SUIS LE MAÎTRE QUE

    LORSQU'IL NE TE LE DEMANDE PAS)

    ***

    "Et pour ces Messieurs, ce sera?"

    Reblogged from twitchyrose.

    ***

    (Les lunettes anti-Mâââkrooon marchaient du feu de dieu)

    http://twitchyrose.tumblr.com/post/172840973679

    ***

    "Tu es belle, tu sais...

    - T'es pas mal non plus"

    http://twitchyrose.tumblr.com/post/172827232194

    ***

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANS LA NATURE

    L'HOMME EST LE ROI

    DES NUISIBLES)

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    "Psstt, jeune fille, attention au méchant bourdon...

    - Crétin!"

    "Il aimait les coquins ou les copains, je ne me souviens plus bien". Jacques Damboise in "Pensées hyper profondes".

    Reblogged from faccaldo.

    £££

    "Il aimait les coquins ou les copains, je ne me souviens plus bien". Jacques Damboise in "Pensées hyper profondes".

    https://www.unamur.be/durable/campus/theme/mobilite/images/JamesBond.gif/view

    Des menteurs qui mentent

    sur presque tout.

    (Strategic Culture)

       Au moins depuis l’époque de Marcus Tullius Cicero à la fin de la République romaine, tout le monde a certainement compris que les politiciens mentent tout le temps. Certes, le président Donald Trump a été exceptionnel en ce sens qu’il a tenu certaines des promesses qu’il avait faites au cours de sa campagne, insistant périodiquement qu’il faisait ce qu’il avait dit qu’il ferait. Malheureusement, les choix qu’il a faits pour complaire à ses partisans ont été terribles, y compris le déplacement de l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, la menace de mettre fin à l’accord nucléaire iranien et la construction d’un mur le long de la frontière mexicaine.

       Le suivi de certaines autres promesses a été moins cohérent. Il a augmenté l’engagement militaire américain en Afghanistan et a confié la guerre aux généraux tout en hésitant dans sa promesse d’améliorer les relations avec la Russie. La percée potentielle offerte par des échanges prometteurs lors d’échanges téléphoniques avec Vladimir Poutine a été annulée par des menaces, des sanctions et des expulsions pour satisfaire les membres hystériques du Congrès et les médias.

       En ce qui concerne la Syrie, Trump a dit mardi dernier "Je veux en sortir ", promettant de retirer les troupes américaines très bientôt, mais a été rapidement mis au pied du mur par la pression du Congrès et un appel téléphonique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui l’a contraint à changer d’avis dans les 24 heures. Israël veut le chaos en Syrie et son instrument de choix est l’armée américaine. Netanyahu a le Congrès pour effectuer ses basses oeuvres et, pour quelque raison que ce soit, semble aussi avoir Trump à ses ordres.

       Donald Trump s’avère donc être un très bon menteur, même s’il faut tenir compte du fait qu’il n’a souvent aucune idée de ce dont il parle. Mais le prix pour avoir menti à un niveau élevé doit aller aux Britanniques en ce qui concerne ce qui se passe à la fois au Moyen-Orient, avec la Russie, et aussi en Grande-Bretagne elle-même. L’ancien Premier ministre Tony Blair a été le premier maître de la dissimulation en 2002 lorsque son chef du renseignement Sir Richard Dearlove lui a dit que la Maison Blanche de Bush avait décidé d’entrer en guerre et que "les renseignements et les faits étaient autour de la politique" concernant l’Irak, ce qui signifie qu’il ignorait l’information qui n’appuyait pas son désir de créer un prétexte pour envahir le pays et expulser Saddam Hussein.

       Blair aurait probablement pu faire arrêter l’invasion malheureuse en refusant de participer à l’entreprise, qui était un crime de guerre, mais au lieu de cela, il a pleinement soutenu George W. Bush dans l’attaque et a ainsi joué un rôle dans le pire désastre de politique étrangère de l’histoire de l’Amérique. En 2016, une enquête officielle du gouvernement britannique a déterminé que Bush et Blair s’étaient effectivement précipités ensemble à la guerre. L’Establishment Global a néanmoins récompensé Tony Blair pour sa fidélité avec une générosité Clintonesque. Il a bénéficié d’un certain nombre de missions bien payées et vaut maintenant plus de 100 millions de dollars.

       Pour en revenir au présent, nous avons le premier ministre Theresa May. May a eu de sérieux problèmes, politiquement parlant. Après les pertes subies lors des récentes élections parlementaires, elle s’accroche au pouvoir et est de plus en plus impopulaire, même au sein de son propre Parti conservateur. Alors, que faites-vous lorsque vous avez des problèmes à la maison ? Vous créez une crise à l’étranger à laquelle vous devez faire face. Si vous êtes quelqu’un d’aussi vénal et sans scrupules que l’ancien président américain Bill Clinton, vous y parviendrez en tirant quelques missiles de croisière sur une usine pharmaceutique au Soudan et sur des huttes de boue en Afghanistan.

       Si vous êtes Theresa May, vous montez considérablement la mise, avec un ennemi puissant qui vous menace, ce qui vous permet d’apparaître à la fois résolu et fort face à un ennemi redoutable. C’est précisément ce que nous avons vu au cours du mois dernier au sujet de l’empoisonnement présumé de l’ancien agent de renseignement russe Sergei Skripal et de sa fille Yulia.

       Il y a quelque chose d’étrange dans l’affaire Skripal. Même le journal Guardian, de plus en plus néocon, a admis que "l’affaire britannique [contre la Russie] s’est jusqu’à présent davantage appuyée en public sur des preuves circonstanciées et des renseignements secrets". Et les renseignements secrets, ainsi appelés, ont trop souvent été le dernier refuge de la canaille lorsqu’un gouvernement veut rouler le public dans la farine. Dans cette affaire, le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson s’est précipité pour porter un jugement sur la Russie moins de quarante-huit heures après que les Skripals ont été trouvés inconscients sur un banc à Salisbury, en Angleterre, trop tôt pour qu’une analyse chimique de l’empoisonnement présumé ait pu avoir lieu.

       Theresa May s’est adressée au Parlement peu de temps après pour blâmer le Kremlin et exiger une réponse officielle russe à l’événement dans les 36 heures, même si elle a dû tergiverser considérablement, en disant que l’empoisonnement apparent était "très probablement" causé par un agent neurotoxique fabriqué en Russie et désigné par son nom générique Novichok. Elle a néanmoins rallié les députés au Parlement, qui ont répondu avec beaucoup d’enthousiasme. Lorsque le chef travailliste Jeremy Corbyn a tenté de ralentir le train express en suggérant qu’il serait sage d’attendre de voir ce que l’enquête policière a révélé, il fut hué. Les médias britanniques se sont rapidement ralliés avec vengeance à la version du gouvernement selon laquelle une opération aussi délicate nécessitait l’approbation de Vladimir Poutine lui-même. L’expulsion des diplomates russes n’a pas tardé à suivre.

       L’un des aspects les plus étranges de l’affaire Skripal est ce qui se passe maintenant que la fille Yulia pourra bientôt sortir de l’hôpital et que Sergei n’est plus dans un état critique. Une cousine, Viktoria Skripal a offert de prendre l’avion depuis Moscou pour aider sa famille, mais on pense qu’elle ne pourra pas recevoir de visa Britannique. La télévision russe a diffusé une conversation téléphonique entre les deux cousines dans laquelle Yulia dit qu’elle était désorientée mais qu’elle s’améliorait et que ni elle ni son père n’avaient subi de dommages permanents à cause de l’empoisonnement. L’appel fut coupé brusquement et Viktoria Skripal croit qu’il fut coupé par le gouvernement britannique sur une ligne téléphonique contrôlée.

       Les demandes répétées de la Russie pour obtenir un échantillon de l’agent neurotoxique présumé pour des tests ont été rejetées par le gouvernement britannique en dépit du fait qu’un agent neurotoxique de qualité militaire aurait sûrement tué les Skripals ainsi que n’importe qui d’autre dans un rayon de 100 mètres. Selon un des derniers récits britanniques, le poison présumé avait été trouvé sur la poignée de la porte de la résidence des Scripals, mais l’horaire n’est pas convaincant non plus. Cela signifie que les deux auraient passé trois heures, y compris un arrêt à un pub et un déjeuner, avant de succomber sur un banc de parc. Les agents neurotoxiques de qualité militaire tuent instantanément.

       Une demande pour que les essais soient effectués par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, politiquement neutre, est en cours, mais il y a peu d’enthousiasme de la part des Britanniques, qui ne veulent pas qu’un observateur russe participe au processus. Le gouvernement de May a déjà établi son propre récit et aurait certainement beaucoup à cacher si toute l’affaire s’avérait être fabriquée. Et si elle a été fabriquée, c’est peut-être parce que l’agent neurotoxique, s’il existe réellement, aurait pu être fabriqué presque n’importe où.

       Le chef de l’usine d’armes chimiques de la Grande-Bretagne, Porton Down, a lui-même contredit les affirmations de May, du ministre des Affaires étrangères Boris Johnson et de l’ambassadeur britannique à Moscou, Laurie Bristow. Le directeur général du laboratoire, Gary Aitkenhead, a témoigné qu’il ne sait pas si l’agent neurotoxique a été effectivement produit en Russie, ce qui n’est pas surprenant puisque la formule chimique a été révélée au public dans un article scientifique en 1992 et qu’il y a une vingtaine de pays capables de la produire. Il y a aussi des stocks possibles de Novichok dans les pays indépendants qui faisaient autrefois partie de l’Union soviétique, dont l’ennemi russe du jour, l’Ukraine, alors qu’une opération sous faux drapeau par les Britanniques eux-mêmes, la CIA ou le Mossad, n’est pas impensable.

       Le recours à la langue officielle orwellienne par les Britanniques tout au long du processus est remarquable, mais particulièrement douloureuse en ce qui concerne le traitement des animaux de compagnie des Skripals, deux cochons d’Inde et un chat. Un porte-parole du ministère de l’Environnement a rapporté que "La propriété dans le Wiltshire a été scellée dans le cadre de l’enquête policière. Lorsqu’un vétérinaire a pu accéder à la propriété, deux cochons d’Inde étaient malheureusement morts. Un chat a également été trouvé dans un état de détresse et un vétérinaire a pris la décision d’euthanasier l’animal pour soulager ses souffrances. Cette décision a été prise dans le meilleur intérêt de l’animal et son bien-être."

       Ainsi, la présence d’escadrons de techniciens et de flics dans la résidence ne permettait à personne de prendre une minute pour nourrir le chat et les cobayes. Et le chat a été tué dans un geste purement humanitaire - le "meilleur intérêt" était apparemment de mourir. Ça me rappelle quelque chose, n’est-ce pas ?

       Enfin, le meilleur argument contre les propos évasifs du gouvernement britannique au sujet de ce qui s’est passé à Salisbury le 4 mars reste la question du motif. Ainsi, les Britanniques voudraient faire croire que Vladimir Poutine a personnellement ordonné le meurtre d’un ancien agent double britannique qui avait été libéré d’une prison du Kremlin lors d’un échange d’espions et qui n’était plus capable de faire du tort à la Russie. Il l’a fait en dépit du fait qu’il avait une élection en vue et qu’il allait être l’hôte de la Coupe du monde cet été, un événement qu’il voudrait voir se dérouler sans heurts. Il se serait donc délibérément tiré un balle dans le pied pour deux raisons. La première parce qu’il voulait envoyer un message aux traîtres et la deuxième parce qu’il ne peut pas s’en empêcher puisqu’il est un type du KGB vindicatif dont les impulsions constituent le mal à l’état pur. Est-ce que cela a un sens pour le lecteur ? Pas pour moi.

    Traduction de "lorsque je vous dis que les psychopathes ont pris le pouvoir, ce n’est pas une boutade" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

    »» https://www.strategic-culture.org/news/2018/04/11/liars-lying-about-ne...

    £££

    Luc Desle


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