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    Pensées pour nous-mêmes:

    (FAIRE ET DÉFAIRE

    POUR AVANCER)

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    "5% de remise? Et quoi encore!

    Tiens, prends ça pour m'avoir insultée!"

    (La reine des barbares était dure en affaires)

    Barbarian Queen (1985)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/164617915768/barbarian-queen-1985

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    http://www.leparisien.fr/societe/plus-jeunes-et-en-solo-

    les-expatries-francais-changent-22-03-2016-5649011.php

    Statut. 

    L’âge d’or des expatriés

    occidentaux est terminé

     

       Adieu les salaires généreux et les conditions de vie idéales à l’étranger. Les salaires des expatriés baissent. C’est en tout cas la Singapore Business Review qui publie cette mauvaise nouvelle. Alors que la ville-État reste l’une des plus chères du monde, le cabinet de consultants ECA International a remarqué lors d’une étude que les “packages” d’expatriés avaient baissé en 2017 de 6 %. Même chose à Hong Kong, dans de moindres proportions, puisque le recul n’est que de 2 %.

       Si la baisse en valeur du traditionnel package d’expatrié est en partie due au taux de change et au recul de la monnaie locale face au dollar américain, cette dernière devise étant utilisée pour les calculs des packages à l’échelle mondiale, il n’en reste pas moins qu’un nombre croissant de professionnels de Singapour et d’expatriés venant des marchés émergents, Chine et Inde, font que la concurrence est plus rude pour les Occidentaux à Singapour. Une situation qui a tendance à limiter les augmentations de salaires des middle managers. (...)

       (...) Seuls les professionnels très expérimentés parviennent à obtenir des conditions très attrayantes. Il n’en reste pas moins, fait valoir la revue, que les salaires des middle managers sont, en dollars de Singapour, à leurs plus hauts niveaux depuis cinq ans et que les taux d’imposition relativement bas permettent de maintenir l’attrait du lieu, d’autant qu’au-delà des avantages financiers, la ville reste un endroit agréable pour vivre et travailler. Et de souligner l’intérêt d’une expérience asiatique pour une belle carrière… Au point que certains expatriés, toujours en quête, misent désormais sur Taïwan pour l’obtenir.

       Mais il n’y a pas que les salaires, et il n’y a pas que Singapour. “Les temps vont être plus durs”annonce le magazine International Investment, basé à Londres. Pourquoi ? Parce que l’âge d’or des expatriés occidentaux, celui de la mondialisation des années 1980 et 1990 est révolu. “Avant même le Brexit et l’élection de Donald Trump, les expatriés avaient commencé à se rendre compte que nombre de pays n’étaient plus aussi accueillants pour des gens comme eux”, fait remarquer la publication spécialisée.

       C’est sans dans le golfe Arabo-Persique que la dégradation des conditions pour les expatriés – depuis la chute du prix du pétrole – est la plus visible. Au Koweït, par exemple, où deux tiers de la population sont des étrangers, un dispositif a été adopté au début 2017, qui augmente (jusqu’à 500 %) le prix des soins de santé pour les expatriés. Même les étrangers qui n’ont qu’un visa de tourisme doivent souscrire à une assurance santé. Et Dubaï devrait appliquer un plan rendant obligatoire la couverture santé pour tous à la fin 2017. En outre, si les expats à Dubaï ne paient toujours pas d’impôts sur leurs salaires, ils doivent désormais payer l’école pour leurs enfants.

       D’autres pays du Golfe ont cherché à introduire des taxes sur les transferts d’argent de la part des expatriés – “une pratique contre laquelle le Fonds monétaire international a mis en garde en décembre 2016” – précise le magazine spécialisé. Enfin, en Arabie Saoudite, dans le cadre d’un nouveau plan économique visant à sevrer son économie en mal de revenus du pétrole, de sa dépendance aux travailleurs étrangers, priorité est donnée, au moins dans les discours, aux candidats saoudiens plutôt qu’aux travailleurs étrangers. Et pour ce faire, le royaume lève, depuis le 1er juillet 2017, un impôt mensuel (de l’ordre de 25 euros par personne) pour les personnes dépendant des salariés expatriés.

       Même dans les pays développés, comme aux États-Unis et en Australie, l’idée de réduire le nombre de visas pour les professionnels étrangers qualifiés, par exemple, fait son chemin.

    http://www.courrierinternational.com/article/statut-lage-dor-des-expatries-occidentaux-est-termine

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (MON PARADIS

    EST L'ENFER DES AUTRES)

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    "Et alors, il a déchiré ma robe et...

    - Le sal... je vais le fumer...

    - Attends, attends, je t'ai pas tout raconté...

    Après, il a mis ses mains et..."

    Katharine Hepburn in The Philadelphia Story (1940) dir. George Cukor

    http://driveintheaterofthemind.tumblr.com/post/164562277203/

    katshepburn-i-was-15-sitting-in-a-55-cent

    +++

    "Quel calme, ici! Pas un bruit... Pas un souffle de vent..."

    Salambo, High Priestess of Ancient Carthage - art by Rudy Nappi (1955)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/164349988988/

    salambo-high-priestess-of-ancient-carthage-art

    +++

    "Chérie, stop! Je l'adore, ta mère! C'était une blague,

    une simple blague! Allez, s'il te plaît!"

    Captain Scarlet and the Mysterons - art by Ron Embleton (1967)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/164041896478/

    captain-scarlet-and-the-mysterons-art-by-ron

    +++

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE DU TEMPS

    SAIT COMMENT DÉRÉGLER

    MONTRES ET PENDULES)

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    (Jeune fille attendant le prince charmant,

    appelé également "Le Tueur de ces dames")

    Delphin Enjolras

    https://loumargi.tumblr.com/post/164568012498/delphin-enjolras

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    http://natureiciailleurs.over-blog.com/2017/03/la-surpeche-videra-les-oceans-d-ici-2050-selon-wwf.html

    Les Galapagos se rebellent

    contre la pêche illégale

    d'une immense flotte chinoise

    (Avec AFP)

       En deuil, les habitants des îles Galapagos sont descendus dans la rue vendredi pour protester contre la pêche d'espèces protégées par une immense flotte chinoise, qui menace l'équilibre de la réserve marine de cet archipel équatorien, patrimoine de l'Humanité.

       "Nous sommes en deuil! Ce sont trois jours de deuil et de manifestations depuis mercredi pour protester contre la pêche illégale", a déclaré à l'AFP Silvia Zabala, 22 ans, l'une des 7.000 habitants de Puerto Baquerizo Moreno, chef-lieu de l'île San Cristobal, qui était dans la rue vendredi avec des dizaines d'autres.

       Au tribunal comparaissait, pour atteinte à l'environnement, l'équipage d'un navire battant pavillon chinois, arraisonné le 13 août dans les eaux des Galapagos, avec quelque 300 tonnes de pêche à bord, dont des espèces en danger tel les requins marteau, en voie d'extinction, et silky.

       "Il y a des espèces protégées au Galapagos (...) Nous ne savons pas encore si celles qui ont été pêchées" l'ont été dans la réserve marine, a déclaré à la presse Walter Bustos, directeur du Parc national des Galapagos (PNG), situé à 1.000 km des côtes de l'Equateur.

       "Le tonnage et la taille" du Fu Yuan Yu Leng 999, navire de 98 m, font qu'il s'agit du cas le plus important de pêche illégale dans les eaux de l'archipel, où 17 embarcations sous pavillon équatorien ont été arraisonnées ces trois dernières années pour le même délit. (...)

       (...) Les 20 membres d'équipage de nationalité chinoise, qui ont été placés en détention préventive, risquent de un à trois ans de prison, selon le code pénal équatorien qui sanctionne sévèrement les atteintes à la faune et à la flore sauvages, telles que la pêche illégale et le trafic d'espèces protégées.

       Les autorités ont fait état de la présence dans les eaux internationales face aux Galapagos, d'une flotte de 300 navires chinois, à laquelle appartenait le bateau arraisonné.

       "Cela a un impact écologique irréversible et la protection des espèces est indispensable pour la conservation de notre Patrimoine naturel de l'Humanité", a ajouté Silvia Zabala, entièrement vêtue de noir comme le reste des manifestants qui lançaient des slogans du type "A bas la pêche illégale!"

       "Le monde doit respecter les Galapagos, ne plus attenter contre la flore et la faune de ce site unique sur la planète", a affirmé cette étudiante en biologie marine.

       Le gouvernement équatorien a protesté auprès de l'ambassadeur de Chine à Quito, Wang Yulin, et annoncé que tout navire pêchant illégalement dans les eaux territoriales du pays sera "immédiatement saisi". (...)

       (...) Mais cela ne suffit pas à satisfaire les habitants des Galapagos. "Nous n'allons pas permettre que la faune marine soit prise pour cible. Les Galapagos doivent rester immaculées", a ajouté Edy Becerra, 45 ans, qui brandissait des photos de requins marteau, encadrées de noir.

       Les habitants de Puerto Baquerizo Moreno ont défilé en exigeant le "respect" pour l'archipel, qui porte le nom des tortues géantes qui y vivent et a servi de laboratoire naturel au naturaliste anglais Charles Darwin pour développer sa théorie de l'évolution des espèces. "Il ne faut pas détruire nos écosystèmes (...) sous peine de détruire notre futur", pouvait-on lire sur une pancarte ornée de dessins de loups marins.

       Une autre manifestation était organisée au même moment vendredi à Puerto Ayora, sur l'île voisine de Santa Cruz.

       La présidente du Conseil gouvernemental des Galapagos, Lorena Tapia, a déclaré à la presse que "lorsque 300 navires (chinois) ont été repérés par la Marine équatorienne en haute mer, l'Equateur peut exiger que des mesures soient prises pour l'attention et la pérennité de ses ressources".

        Pékin et Quito sont membres de la Convention des Nations unies sur les droits de la mer, ce qui selon la ministre des Affaires étrangères équatorienne, Maria Fernanda Espinosa, "oblige les deux parties à préserver et à conserver les espèces de nos océans, surtout les espèces vulnérables et migratoires" comme les requins.

       La pêche industrielle est interdite et seule la pêche artisanale est autorisée au sein des 138.000 km2 des Galapagos, seconde réserve marine du monde, qui compte environ 27.000 habitants.

    http://actualites.nouvelobs.com/planete/20170826.OBS3827/les-galapagos-se-rebellent-contre-la-peche-illegale-d-une-immense-flotte-chinoise.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20170826

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (MON JARDIN NE FAIT POUSSER

    QUE DES FLEURS D'AMOUR)

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    "Quoi, cette lampe? Qu'est-ce qu'elle a, cette lampe?"

    asloversdrown:

    Breast Washer [c.1930] Machines replaced manual breast washing laborers back in the 1930s.

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    Vers un prochain krach financier

     


       Co-animateur du Réseau Éducation Populaire (REP). Co-auteur de : Néolibéralisme et crise de la dette ; Contre les prédateurs de la santé ; Retraites, l'alternative cachée ; Laïcité: plus de liberté pour tous ; Penser la République sociale pour le 21e siècle ; Pour en finir avec le "trou de la Sécu", repenser la protection sociale du 21e siècle.

       Même si on ne peut pas « faire bouillir les marmites de l’avenir » selon la formule de Friedrich Engels, on peut dire que les mêmes causes produiront les mêmes effets dans un système donné mais à une échéance non connue.


       La crise des crédits hypothécaires de 2007-2008, de même nature que la crise de 1929 (le bloc-or remplacé par la zone euro en Europe), fut due à un excès de dettes privées aux États-Unis. La libre circulation des capitaux et la financiarisation mondiale de l’économie entraînant la crise financière mondiale. Cet accroissement des dettes est rendu obligatoire pour faire fonctionner le système à cause de la crise du profit dans l’économie réelle, obligeant l’oligarchie à compresser les salaires directs et les cotisations sociales. Et donc à engager un processus d’augmentation des dettes privées et publiques.


       Toutes les mesures prises ici et là n’agissant pas sur les causes fondamentales ne peuvent au mieux que retarder le prochain krach financier mais non l’empêcher.

       Mesures nouvelles, il y a eu. Il est erroné de dire que rien n’a été fait : Traité budgétaire, Mécanisme européen de stabilité, politique d’austérité grandissante, Bâle 1 de 1988, Bâle 2 de 2004, Bâle 3 de 2010, Solvabilité 2 pour les assurances et les complémentaires avec le rapport d’évaluation ORSA (y compris pour les mutuelles et instituts de prévoyance), les trois piliers de l’Union bancaire, les contrôles prudentiels CRR, CRD4,etc., la politique d’agrégation des données sur les risques, BCBS 239 de 2016, la prévision de la nouvelle norme comptable IFRS9 pour 2018, le futur coussin de sécurité TLAC prévu pour 2019, la future révision des risques pondérés éventuellement pour 2020, les décisions de gestion des banques avec un taux bas persistant, le développement de la culture du risque, etc. Tout cela n’aura aucun effet sur la crise du profit en système capitaliste qui dure depuis des décennies. Tout au plus, cela aura un effet retardateur pour la prochaine crise.

       Les discours publicitaires sur le retour de la croissance masquent en fait le durcissement des politiques austéritaires dégradant la vie de la majorité des couches populaires et des couches moyennes intermédiaires. L’abondance de la création monétaire fournie par les banques centrales aux banques privées à but lucratif pour les actionnaires, principalement utilisées dans la spéculation financière internationale à travers la plupart des produits bancaires (y compris l’assurance-vie !) et bien sûr l’augmentation phénoménale des dettes privées et publiques, préparent le prochain krach.


       Les fonds de ­capital-investissement participant au système bancaire international, reprennent des entreprises à tour de bras, en recourant massivement à la dette privée. L’endettement mondial est passé de 190 % du PIB mondial à 230 % depuis 2001. La dette étudiante étasunienne est de 1 300 milliards d’euros soit un doublement en 10 ans. Les entreprises chinoises ont un endettement de 160 % du PIB soit un doublement depuis 2008. Etc.

     http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/vers-un-prochain-krach-financier/7400524

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HABITUDE FAIT DE TOI

    UN ESCLAVE)

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    "Tu es sûr que c'est comme ça qu'on enlève ce truc?

    - D'en fais bas... Hips! Ch'sais y faire..."

     http://not.pulpcovers.com/post/164445260664/filthyactionromance

    ***

    "Ciel, mon mari!"

    talesfromweirdland:

    Bo Hampton cover art for Alien Worlds #9 (1985).

    ***

    "Tu veux être comme Maman, plus tard?

    - J'aime pas les gourgandines..."

    inspiraitonofvintageyears:

    Vintage illustration, Ernest Chiriaka

    ***

    Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE PASSÉ ALLUME-T-IL

    LES BRAISES DU PRÉSENT?)

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     "Que fait là votre main?

    - Je tâte votre habit.

    L'étoffe en est moelleuse"

    Tartuffe, III, 3

     Reblogged from mennyfox55.

    ¤¤¤

     http://franckblod.canalblog.com/archives/2014/10/13/30758376.html

    Bolivie. 

    Le projet controversé d’une route

    au milieu de l’Amazonie refait surface

     Anaïs Terrien

       En 2011, le projet d’une route de 300 km de long traversant la région amazonienne de la Bolivie, au centre du pays, avait fortement mobilisé contre lui les populations locales. Après trois mois de protestations et une marche de 65 jours jusqu’à la capitale, La Paz, ces populations, appuyées par des militants, “avaient obtenu de l’État l’approbation d’une norme instituant la protection de ce territoire”, explique le quotidien El Deber.

       Le 24 octobre 2011 était ainsi promulguée une loi établissant l’intangibilité de ce parc national et territoire indigène, baptisé Tipi (Territoire indigène et Parc national Isiboro-Sécure). Le projet routier est alors abandonné et le dossier clos.

       Depuis quelques semaines, le gouvernement d’Evo Morales est néanmoins revenu à la charge, avec l’objectif de développer ce territoire isolé. Courant août, l’État bolivien a promulgué une nouvelle loi abrogeant le caractère “intangible” du Tipi. Ce nouveau texte implique néanmoins que “les routes terrestres, fluviales ou aériennes seront conçues avec les communautés autochtones”, rapporte El Deber. (...)

       (...) Le président bolivien soutient que cette nouvelle loi est le résultat d’un consensus avec les autochtones. Un consensus qui n’est toutefois pas unanime, car plusieurs groupes indigènes “se sont déclarés en état d’urgence et ont annoncé une nouvelle mobilisation”, constate El Deber.

       En effet, “58 des 69 communautés approuvent le projet de route”selon le journal Los Tiemposcar elles espèrent bénéficier du développement que la route pourrait apporter et des nouvelles terres qu’elle permettrait d’exploiter. Le gouvernement promet ainsi, grâce à cette nouvelle voie, un accès aux écoles, aux services de santé, à l’électricité.

       À l’inverse, les écologistes et militants des droits de l’homme accusent le gouvernement de vouloir “renforcer la présence des cultivateurs de coca pour tenir ses promesses électorales alors qu’une autre route, ne traversant pas le Tipi, pourrait être envisagée”, rapporte le journal Los Tiempos, citant un député de l’opposition.

       De son côté, le président Evo Morales tient bon et affirme que, “tôt ou tard, cette route verra le jour”, conclut El Deber.

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE PARADIS

    C'EST AUJOURD'HUI)

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    "Je vous assure, Sergent, j'ai cherché ce livre absolument partout"

    Source: gameraboy

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    http://grincheuxmarrant.canalblog.com/archives/2012/07/20/24743095.html

    Quand l’intelligence artificielle

    remplacera les employés de banque.

    C’est en route au Crédit Mutuel

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'AMOUR EST UN

    SACRÉ PORRIDGE)

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    "Minnie! Veux-tu bien te retourner quand je te parle!

    - Non, non, non..."

    (Source: il-vaso-di-pandora-blog)

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    http://www.ma-chienne-de-vie.com/article-humour-ecole-119858578.html

    "On ment aux élèves

    sur leur niveau réel"

     

       Augustin d'Humières est un militant de l'égalité républicaine. Ce quadragénaire au regard d'encre se bat quotidiennement pour elle. Depuis 1995, il enseigne le grec et le latin au lycée Jean-Vilar à Meaux (Seine-et-Marne), dans un quartier difficile. A force d'exigence, il emporte l'adhésion de ses élèves, qui à leur tour vont dans les collèges environnants plaider la cause des langues anciennes.

       Il avait raconté cette aventure dans son livre précédent ("Homère et Shakespeare en banlieue", éditions Grasset, Paris, 2009). Dans ce nouvel opus à la fois grinçant et plein d'humour ("Un petit fonctionnaire", éditions Grasset, Paris, 2017), il décrit l'indigence culturelle de la plupart des lycéens, à qui l'école fait pourtant croire qu'ils sont armés pour réussir leurs études supérieures et trouver un emploi.

       Dans ce naufrage, il pointe l'irresponsabilité des syndicats et de celle de la hiérarchie de l'éducation nationale, et tout le déni institutionnel qui enveloppe l'effondrement des résultats scolaires. Pour lui, il existe un lien entre cet échec et l'éclosion du djihadisme. Cette synthèse au scalpel, vivante et drôle, devrait être méditée par tous les candidats à l'élection présidentielle.

       / Vous jugez sévèrement le niveau des beaucoup d'élèves qui sortent du lycée…

       - Les élèves apprennent ce que nous leur disons d'apprendre, et beaucoup suivent assez docilement les consignes que nous leur donnons. Aujourd'hui une majorité d'élèves, un bac en poche, est-elle capable de rédiger deux pages dans un français correct ? A-t-elle une maîtrise convenable, ne serait-ce que d'une seule langue vivante ? A-t-elle une culture historique et scientifique minimale ? Beaucoup d'enquêtes sérieuses démontrent que ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas être "décliniste" que de le dire, cela ne signifie pas nécessairement que l'on pense que "c'était mieux avant". C'est juste un constat.

       Il est souvent question des "150.000 décrocheurs", de ceux qui quittent l'école sans formation ni diplôme, mais qu'en est-il de ceux qui s'accrochent, de ceux qui y croient, de ceux qui obtiennent le bac ? Je suis examinateur au bac français depuis une vingtaine d'années et donc assez bien placé pour voir ce que les élèves retiennent de dix années d'étude de la langue française, de  ses auteurs, de ses textes. Pour une bonne partie d'entre eux, la réponse est : rien. 

       Et ce ne sont pas les élèves les principaux responsables. Beaucoup apprennent très consciencieusement leurs fameuses "fiches", qu'ils "recrachent" le jour de l'examen pour les oublier aussitôt. Chacun peut en faire l'expérience : demandez à un jeune bachelier de vous citer un texte, un vers, un mot qui l'a particulièrement ému durant sa scolarité. Il y a une différence énorme entre ceux qui bénéficient d'un environnement familial favorable, qui leur permet de trier, de compléter, d'approfondir ce qu'ils voient à l'école, et ceux qui, à côté, n'ont rien.   

       / Vous parlez d'un taylorisme scolaire : les lycées de l'élite, et les autres, avec une répartition bien définie des tâches à la sortie…

       - Ce taylorisme scolaire, je l'ai expérimenté d'assez près en passant d'une scolarité au lycée Henri-IV à mon métier de professeur dans un lycée de grande banlieue. Au lycée Henri-IV, en terminale littéraire, les élèves ne se demandaient pas s'ils allaient aller en hypokhâgne, mais quelle hypokhâgne il fallait choisir ! Quand je suis arrivé au lycée Jean-Vilar de Meaux, où j'ai été nommé en 1995, j'avais deux élèves sur toute une classe de terminale littéraire, qui connaissaient l'existence des hypokhâgnes.

       Il y a aujourd'hui des lycées pour cadres dirigeants et des lycées pour salariés. On comprend mieux la panique des parents devant le choix d'un établissement pour leur enfant. Cette répartition des rôles est tacitement intégrée par les élèves. Quand un de mes élèves veut faire des études de commerce, il me dit timidement qu'il va essayer un BTS; à quelques kilomètres de là, un autre aura parfaitement en tête le classement des prépas commerciales. Il y a ceux auxquels la famille montre la marche à suivre, ceux qui n'ont aucune difficulté à décoder le système, et les autres, ceux qui choisissent leur orientation tout seuls, au milieu des schémas et des arborescences d'un CIO, le centre d'information et d'orientation.

       Et malheur à ceux qui veulent aller au-delà de l'objectif professionnel qui leur est assigné. Ceux-là, ceux qui se risquent à vouloir devenir médecins ou avocats par exemple, alors qu'ils ne sont pas dans un lycée prévu pour, vont payer un lourd tribut. Comme on leur a menti sur leur niveau réel, ce n'est pas au lycée mais sur les bancs de l'université, quand il est trop tard pour colmater les brèches, qu'ils découvriront l'étendue de tout ce qu'ils n'ont pas appris.

       Pour ceux-là, ou plutôt pour celles-là, car ce sont souvent des filles qui ont cru de tout leur cœur à la fonction émancipatrice de l'école, ce sera la longue galère des réorientations qui s'achève souvent dans une succession de petits boulots. Ils sont des milliers, ces élèves méritants, dont les familles nous avaient fait une confiance absolue. Nous les avons laissé se casser les dents sur leurs rêves et leurs ambitions. Ne sous-estimons pas l'étendue de cet immense gâchis et la colère qu'il a pu engendrer dans de nombreuses familles.

       / Des institutions prestigieuses entrebâillent leurs portes, comme Sciences-Po. Mais vous critiquez cette discrimination positive où un concours moins difficile est proposé aux élèves issus de lycées populaires…

       - Je suis très réservé sur le principe-même d'une discrimination positive. Mes élèves méritent beaucoup mieux qu'une porte entrebâillée. Commençons plutôt par être honnête avec eux en leur disant suffisamment tôt le niveau d'exigence à atteindre, et ce qu'il leur reste à apprendre. Proposons des règles du jeu équitables, et vous verrez que beaucoup n'auront nul besoin de porte entrebâillée. Je ne sache pas qu'on ait accueilli Lilian Thuram ou Hatem Ben Arfa dans leur centre de formation en murmurant : "Tu sais, c'est le petit qui nous vient de Bondy, il est très méritant, il faut qu'il s'entraîne à part pour avoir le niveau !" Ce que nous avons été capables de faire dans le domaine du sport, nous serions donc incapables de le faire pour notre système éducatif ?

       / Comment expliquer les ratés dans la transmission du savoir au lycée ?

       - Je pense que dans une large mesure notre système éducatif est aujourd'hui pensé et organisé pour ne rien transmettre aux élèves, sinon un savoir volatile, éclaté, absurde. Par ses programmes, par la répartition des horaires de cours, par les consignes données aux enseignants, par la part accordée au projet et à l'expérimentation hasardeuse, ce système ne peut pas transmettre grand-chose, sauf à tomber sur des professeurs qui prennent quelque distance avec ce qu'on leur demande de faire, ce qui est encore le cas de beaucoup d'entre nous.

       / Vous établissez un rapport entre l'effondrement de l'enseignement et l'éclosion du djihadisme…

       - Je ne suis pas le seul à effectuer ce rapprochement. L'idée du livre est partie d'une tribune de plusieurs professeurs d'un lycée d'Aubervilliers qui avaient écrit quelques jours après l'attentat de "Charlie Hebdo" : "Nous sommes les parents de trois assassins". Qu'il y ait un certain nombre d'états qui financent et soutiennent les réseaux terroristes est un fait avéré. "L'Etat islamiste" en fait partie, il n'est pas le seul. Nous avons choisi d'entrer en guerre contre certains de ces "états". Avec des résultats contrastés, si l'on en juge par le chaos sanglant dans lequel se débattent aujourd'hui les pays dans lesquels nous avons jugé bon d'intervenir militairement.

       Compte tenu de l'ampleur du phénomène, je crois que nous serions beaucoup plus inspirés de nous demander pourquoi autant de jeunes Français, élevés sur les bancs de l'Ecole républicaine, sont aussi réceptifs à des discours aussi violents, aussi rudimentaires, aussi désespérés. Qu'est-ce que l'Ecole leur a transmis pour se défendre face aux réseaux terroristes dont ils sont la proie ? Une langue ? Une égalité des chances ? Des textes ? Des mots ?  Nous les avons laissés complètement démunis, qui plus est dans des familles qui n'avaient pas toujours les moyens de faire cesser la dérive de leur enfant. Nous avons déserté le terrain, et d'autres l'ont occupé. (...)

       (...) Nous répétons en boucle, de façon incantatoire, que nous sommes un pays laïc. Mais qu'y a-t-il dans cette laïcité qui interdit, dont on répète à l'envi les mots d'ordre stériles, qui relègue dans la sphère privée tout ce qui est de l'ordre de la croyance philosophique, religieuse ou spirituelle ? Autour de quel contenu allons-nous construire un idéal commun si tout ce qui est essentiel se trouve relégué dans la sphère privée ? Qu'est-ce que les nouveaux arrivants vont trouver dans cette laïcité ? Une coquille vide, bien loin de l'idéal qui animait ceux qui, il n'y a pas si longtemps, combattaient pour faire de notre pays, une république laïque.

       / Direz-vous que les professeurs cautionnent cet état de fait ? 

       - Aller incriminer le professeur qui bataille tout seul dans sa salle de classes, en ayant qui plus est la charge d'appliquer la nouvelle réforme du moment, ne me semble pas la meilleure chose à faire. Je serais moins indulgent à l'égard des syndicats enseignants. Ils constituent un maillon indispensable de la chaîne, pour gérer les mutations, informer sur les carrières et les avancements, défendre les personnels… Mais on ne peut pas avoir une place centrale dans l'action collective, dans la gestion des ressources humaines, et s'exonérer de toute responsabilité dans le bilan.  Or les organisations syndicales ne se remettent jamais en question. Avec une certaine mauvaise foi, elles critiquent l'action du ministère, alors que tout le monde sait que les ministres font très attention à ne pas les mécontenter. Les professeurs assistent à ce jeu de dupes sans pouvoir faire grand-chose.

       / Que proposez-vous ?

       - Une école beaucoup plus présente dans la vie de l'élève, surtout dans des lieux où il n'y a pas d'autres services publics ni d'offre culturelle à des kilomètres à la ronde. Une école ouverte du lundi 8h au samedi 19h. Pas seulement avec des professeurs, bien sûr. Très souvent, le temps passé en dehors de l'école est un temps perdu, dédié aux écrans, à la déconcentration. C'est le temps où se creusent les inégalités. Il faut que l'école devienne une citadelle où l'élève puisse faire son travail, puisse trouver des adultes pour l'y aider, se voir proposer une offre culturelle beaucoup plus importante. C'est ce que nous faisons à Meaux pour les élèves du primaire, avec une centaine d'enfants auprès desquels travaillent tous les soirs des instituteurs à la retraite et des étudiants qui se destinent à devenir professeurs des écoles.  

       Il faut une articulation plus claire entre ce qui relève du projet ou de l'expérimentation, et le cours où se fait la transmission du savoir ; déterminer les priorités : dédier plus de temps au français, à l'histoire, aux sciences. Sans doute n'est-il pas nécessaire d'apprendre trois langues vivantes, qui plus est dès le collège… En parler une correctement serait déjà bien.

       Je crois aussi nécessaire d'accorder une place beaucoup plus importante à la culture et aux artistes dans l'école. Toute subvention publique dans le domaine culturel devrait être assortie d'une contrepartie à l'école, parce que l'urgence est là. Ce n'est pas tant d'un gros chèque que l'Ecole a besoin, mais de compétences et de talents. Le chantier est immense.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170412.OBS7925/on-ment-aux-eleves-sur-leur-niveau-reel.

    html?xtor=RSS-78&google_editors_picks=true

    ***

    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SOIS LE MAÎTRE

    DONT TU RÊVAIS)

    ¤¤¤

    "Chérie, je te jure que je ne vois pas cette sal..., comme tu dis!"

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/image/164255409793

    ¤¤¤

    "J'peux me retourner?

    - Pas tant que M'sieur Facebook est dans les parages".

    http://thisisnthappiness.com/post/164398839574/shes-a-rainbow

    ¤¤¤

    (La main du Diable lui en voulait sacrément)

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/164358129225

    /ill-wrap-my-hands-around-your-neck-so-tight-with

    ¤¤¤

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA HAINE N'A

    AUCUNE VERTU)

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    "Oups!"

    https://djinn-gallery.tumblr.com/post/164357848910

    ***

    http://pcf87.over-blog.com/2014/12/211000-ultra-riches-possedent-13-de-la-richesse-mondiale.html

    Le faux calme économique

    des États-Unis. Avant l’explosion

    du système ! 

    Marc Rousset, économiste 

     Selon les médias et la bien-pensance, tout va très bien aux États-Unis ! Le chômage est au plus bas, le Dow Jones qui était à 2.400 en 1990 a dépassé les 20.000, et si le dollar baisse, c’est la faute au bouc émissaire Trump… Certains voient au contraire une bulle financière sur le point d’éclater et estiment que Trump est le dernier sursaut de bon sens blanc face au libre-échange mondialiste catastrophique et suicidaire pour les pays occidentaux, face à l’immigration multiethnique et hispanique qui menace de submerger et faire éclater les États-Unis, comme l’a prédit, à juste titre, Huntington.

       Les signes évidents de la catastrophe économique à venir sont là : l’endettement public des USA est de 20.000 milliards de dollars, soit 100 % du PIB, et l’endettement privé (ménages, entreprises, banques) est trois fois plus élevé, de l’ordre de 60.000 milliards de dollars. Entre 1959 et 1983, il fallait un dollar de dette privée pour créer un dollar d’activité économique ; il en faut donc trois fois plus aujourd’hui.

       La vérité pas bonne à dire, c’est que l’Amérique s’épuise, est en déclin malgré les derniers feux de la rampe de la révolution numérique californienne, des GAFA, des Google, des Apple, des Facebook, des Amazon. Le seul pays qui monte industriellement et économiquement, c’est la Chine, déjà première puissance économique au monde si l’on prend comme taux de change la parité des pouvoirs d’achat. La Russie, que la pensée unique présente comme malade, est au contraire, grâce à Poutine, en plein redressement politique, économique, militaire, sociétal, démographique nonobstant la baisse du prix du pétrole et du gaz. Son PIB avec les parités de pouvoir d’achat est même supérieur à celui de la France !

       Si l’on ajoute à la dette publique et privée américaine les crédits étudiants ainsi que les aides sociales, la situation des États-Unis est encore plus dramatique, tout à fait comparable à celle de la France !

       En 2016, les États-Unis ont importé 500 milliards de plus qu’ils n’ont exporté, et ce déficit atteint même 750 milliards de dollars pour le seul commerce des biens. Quant au bilan de la Fed, il est passé de 800 milliards de dollars en 2007 à 4.500 milliards aujourd’hui.

       La liste est interminable, sauf pour ceux qui ne veulent pas voir la vérité en face. Un dernier chiffre, par exemple, vient de tomber : l’encours global des crédits à la consommation aux États-Unis s’est établi, en juin 2017, à 3.860 milliards de dollars, un niveau jamais observé. La dette « revolving » (renouvelable), qui repose sur les cartes de crédit, a atteint aussi un niveau record de 1.027 milliards de dollars et les taux variables de cette dette peuvent évoluer à tout moment.

       Il faut toujours garder à l’esprit que la consommation intérieure représente 70 % du PIB de l’Amérique. Le banquier Macron connaîtra un krach économique mondial et n’est pas sûr de terminer son mandat. Quant aux Français, ils doivent vendre leurs obligations, leurs actions et acheter de l’or avant que le système économique et financier n’explose !

    https://metamag.fr/2017/08/17/le-faux-calme-economique-des-etats-unis-avant-lexplosion-du-systeme/

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    Luc Desle


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