• °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME SAIT QU'IL EST MISÉRABLE,

    L'ANIMAL JAMAIS)

    °°°

    (Quand il avait de nouvelles bottes, mon pote Groucho

    était aussi content qu'un gosse)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/149857371348/tgif

    °°°

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/06/

    28/l-eldorado-du-second-ecran_1723572_3246.html

    Alerte au Donbass :

    une application pour avertir

    les Ukrainiens des attaques militaires

     
    Traduit par Miriam Palisson

       Un application avertissant les utilisateurs des attaques militaires et leur permettant de se mettre en relation en quelques secondes avec les forces de l'ordre va bientôt être lancée en Ukraine. Ses inventeurs espèrent réduire le nombre de morts parmi la population civile dans les régions orientales qui restent déchirées par le conflit.

       Durant presque trois ans, le Donbass, région orientale de l'Ukraine composée des divisions administratives de Donetsk et Lougansk, a été le théâtre d'une guerre sanglante entre le gouvernement ukrainien et les séparatistes qui soutiennent la Russie, une guerre qui a tué plus de dix mille soldats et civils pacifiques, et chassé de chez elles presque 1,8 millions [en ukrainien] de personnes. Mais 2,7 millions de personnes vivent encore sur place et pourront bénéficier de cette nouvelle application « Citoyen actif ».

       « La fonction principale de celle-ci est d'avertir les citoyens en cas d'incidents graves et de bombardements. Elle permettra également d'informer la police d'infractions et de poster des photos en guise de preuves », dit Viatcheslav Abroskine, le chef de la police de la région de Donetsk, dans son billet sur Facebook.

       Pour le moment, le Centre unifié de service et d'analyse de l'Ukraine (UASC) répond aux appels sur la « ligne 102 », l'homologue ukrainien du numéro d'urgence 112. Après le lancement du « Citoyen actif », l'UASC pourra elle aussi recevoir et traiter des communications envoyées par des tablettes et des smartphones. Seule condition: les utilisateurs de « Citoyen actif » devront avoir préalablement rempli un bref formulaire d'inscription. «… [L'utilisateur] enverra un signal de „SOS“, qui arrivera dans notre UASC. L'information y sera traitée au plus vite et un bataillon policier envoyé sur les lieux où se trouve le propriétaire de l'appareil, qui aura permis de le localiser », écrit encore Abroskine.

       L'accès au WiFi et à l'internet mobile étant largement répandu dans de nombreux endroits à Donetsk et Lougansk, tout comme les smartphones et les tablettes, les habitants du Donbass devraient être nombreux à bénéficier de ce « Citoyen actif ».

       Des programmes semblables existent dans d'autres pays, et même dans d'autres grandes villes d'Ukraine. Aux États-Unis par exemple, le système d'alerte Amber diffuse à la radio, à la télévision et sur internet des alertes sur les enlèvements d'enfants. « Citoyen actif » ressemblera aux applications d'alerte qui existent, mais avec moins de fonctionnalités, à cause des limitations techniques de l'UASC — du moins pour le moment. L'avertissement concernant des bombardements sera envoyé uniquement à ceux qui auront téléchargé l'application « Citoyen actif », et l'UASC ne traitera que les SOS envoyés via l'application.

       Les créateurs de « Citoyen actif » n'ont pas précisé quand leur application devrait être accessible : « C'est encore un projet-pilote, et dans un premier temps il ne possédera qu'une quantité limitée de fonctions », a déclaré Abroskine.

    °°°

    Luc Desle


    votre commentaire
  • ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU SAIS BIEN QUE UN

    PLUS UN FAIT TOUJOURS UN)

    ¤¤¤

    "Tu ne m'aimes pas...

    - Toi si. Ta culotte, par contre..."

    art by Michael Johnson

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/155195148868/art-by-michael-johnson

    ¤¤¤

    "Tu peux sortir, Chéri, mon épouse est partie...

    - Groumph..."

    Monster at my Window - art by Jack Kirby and Dick Ayers (1962)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/154610826898/

    monster-at-my-window-art-by-jack-kirby-and-dick

    ¤¤¤

    (Wonder Woman s'entraînait dur pour

    ses futurs combats contre les hommes)

    "

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/154314659673

    ¤¤¤

    Nadine Estrella


    votre commentaire
  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA FLEUR DU RIZ

    EST-ELLE COMESTIBLE?)

    ***

    "Ce taxi Uber est à nous, sale communiste!"

    http://silverfoxclub.tumblr.com/post/159018422165

    ***

    http://meteopolitique.com/Fiches/gaz/Humour/Le-gaz.htm

    Loup, grands prédateurs,

    la désertification rurale

    commence à payer

       "Ca y est, le gaz de schiste fait son entrée en France. En douce, par la porte du Béarn, une région acquise à l'industrie gazière et pétrolière depuis un demi siècle, depuis l'exploitation du gaz de Lacq, via la SNPA (société nationale des pétroles d'Aquitaine) puis Elf, puis Total.Françoise D. À y bien réfléchir, plus les écologistes empoisonneront les éleveurs traditionnels avec leurs "Grands Prédateurs" et leur idéologie du "tout sauvage", moins il y aura de monde pour défendre les territoires les plus riches en biodiversité. 

       Après le Rewilding Europe qui se concentre en particulier sur la transformation des problèmes causés par l'actuel abandon des terres à grande échelle en opportunités pour l'homme (citadins ndlr) et la nature (gling gling le tiroir caisse ndlr). À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état sauvage(1)  : " plusieurs régions ont le potentiel pour proposer à partir de la faune des attractions touristiques de classe internationale." Après la finance qui lorgne sur les terres pour en faire des "actions de compensations environnementales" et des "actions de compensations carbone"  (gling gling le tiroir caisse)

       Voici les multinationales du pétrole qui entrent en jeu. (gling gling le tiroir caisse) http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2016/11/18/gaz-de-schiste-le-petrolier-pourra-forer-au-nord-du-bearn,2071690.php. (*) Et nos écologistes eux sont omnibulés par la réintroduction des grands carnivores dans les futures zones exploitables par ceux qu'ils sont censés combattre. Force est de se poser la question : "D'où vient la manne financière (glilng gling le tiroir caisse) qui permet aux associations environnementales d'éditer des tracts de plusieurs pages sur papier glacé diffusant l'idéologie du tout sauvage ?"

       Dorénavant, avec la loi qui arrive dans laquelle les multinationales pourront attaquer les États qui voudraient les empêcher de mettre à profits leur investissements, l'avenir des petits ruraux se noircit considérablement.

       (1) état sauvage qui n'existe nulle part en France et peut-être dans le monde. « Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. » FAO


       Un lieu déjà anthropisé depuis plus de 8000 ans : la forêt amazonienne qui sert pourtant de référence aux écologistes désemparés. 

    http://www.actulatino.com/2017/03/06/amazonie-la-main-de-l-homme-precolombien-a-faconne-le-poumon-vert-il-y-a-8000-ans/

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/loup-grands-predateurs-la-190985

    ***

    (*) Gaz de schiste :

    le pétrolier pourra forer

    au nord du Béarn

    LAURENT VISSUZAINE 

      La société australienne Gas2grid avait esté devant le tribunal administratif de Pau contre un arrêté du ministère de l’Environnement. Ce dernier, en date du 21 septembre 2015, refusait à la compagnie pétrolière la prolongation d’un permis de recherche d’hydrocarbures pour les cinq ans à venir. Et ce, au nom de risques de troubles à l’ordre public, des manifestations ayant eu lieu contre ces forages.

       Ce permis, dit de Saint-Griède, concerne un territoire de 52 km2 à cheval sur le Gers, les Hautes-Pyrénées et le nord des Pyrénées-Atlantiques. Les élus et la population avaient en effet à l’époque exprimé leur refus de voir des recherches de gisements de gaz de schiste sur leur territoire. D’où l’arrêté pris conjointement par le ministère de l’Environnement et celui de l’Économie en 2015.

       Mais le tribunal administratif de Pau a jugé que l’arrêté n’était pas justifié et l’annule dans sa décision rendue jeudi matin. Il donne trente jours au ministère de l’Environnement pour prolonger le permis de Saint-Griède, sinon le contribuable, pardon le ministère, devra payer une astreinte de 3 000 euros par jour de retard.

    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2016/11/18/gaz-de-schiste-le-petrolier-pourra-forer-au-nord-du-bearn,2071690.php

    ***

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • %%%

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA CROYANCE EN L’IMMORTALITÉ

    NE DISPENSE PAS D’ÊTRE SAGE)

    %%%

    Kal-ICE-de-scope - art by J. Frederick Smith (1946)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/154833567848/kal-ice-de-scope-art-by-j-frederick-smith

    %%%

    https://fr.pinterest.com/pin/391391023839515024/

    Street food.

    Offensive à Bangkok

    contre les restaurants de rue

       “Encore une fois, les autorités font d’un sujet mineur un conflit majeur. Elles ont ordonné aux vendeurs de rue de trois lieux très populaires sur Sukhumvit de partir. La ville, capitale mondiale de la street food, sera bientôt un désert”, dénonce le Bangkok Post.

       Le quotidien réagit avec vigueur à la décision de la municipalité de mettre de l’ordre sur les trottoirs dans le quartier de Sukhumvit, entre Thong Lor et Ekamai. Depuis des décennies, citadins et touristes s’y retrouvent au coude-à-coude pour savourer khao soy, som tum et curry dans la moiteur des nuits thaïlandaises. Les échoppes ambulantes installent tables et chaises sur les trottoirs des avenues ou dans les contre-allées. (...)

       (...) La chaîne américaine CNN a récemment classé Bangkok en tête de son classement mondial des meilleures spécialités culinaires de rue. Mais, insensible à ce classement, la mairie entend faire place nette. À partir du 17 avril, les vendeurs de rue et leurs installations nomades doivent disparaître. Comme le souligne le Bangkok Post, ils ont pourtant de tout temps occupé les trottoirs entre Thong Lor, Ekamai et Phra Kanong : La municipalité argue de plaintes pour nuisances émises par des riverains et des passants, sans jamais fournir de preuves. Ainsi, au nom de plaignants anonymes, les restaurants ambulants devront avoir disparu d’ici au 17 avril.”

       Pourtant, souligne le quotidien, outré, ces activités donnent un “cachet indéfinissable à la capitale et au pays”. Selon lui, la ville devrait plutôt coopérer avec les restaurateurs, avec pour objectif “d’assurer une forme d’ordre dans les quartiers populaires. Veiller à la propreté, établir des zones où cuisiner et installer des tables, tout en laissant de la place aux piétons, serait un bon début. La municipalité devrait se montrer flexible plutôt qu’autoritaire.” (...)

       (...) The Economist pèse de tout son poids dans ce débat, exhortant les autorités thaïlandaises à “regarder plus loin que l’inconvénient superficiel dû à la présence de vendeurs de rue, et à réfléchir à leur rôle dans le tissu urbain”. (...)

       (...) L’hebdomadaire britannique dresse un parallèle avec le succès des food trucks dans les rues des villes d’Amérique du Nord et d’Europe : il s’explique, selon le magazine, par le fait que tout le monde n’apprécie pas “le caractère formel du restaurant ou la tristesse sociale que représente un sandwich avalé au comptoir”.

    http://www.courrierinternational.com/article/street-food-offensive-bangkok-contre-les-restaurants-de-rue

    %%%

    Benoît Barvin


    votre commentaire
  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE RESTE PAS ASSIS

    AU MILIEU DE LA CHAUSSÉE)

    ***

    "Des saucisses? Sur ma tête? Mortel,

    regarde-moi droit dans les yeux, si tu l'oses"

    Medusa stop motion model by Ray Harryhausen - Clash of the Titans (1981)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/155699588708/

    medusa-stop-motion-model-by-ray-harryhausen

    ***

    https://www.humour.com/photos/la-technologie-nous-fait-peur-ne-ce-stade-lne.htm

    Les technologies bouleversent

    le quotidien pour mieux

    conserver le système

    Célia Izoard 

       « Il faut tout changer pour que rien ne change. » Cette formule célèbre de l’écrivain sicilien Tommasi dans Le Guépard résume la frénésie d’innovation des dirigeants politiques. François Fillon voudrait faire de la France « une start-up nation », Jean-Luc Mélenchon, nouvelle icône de la réalité virtuelle, une « République numérique », et Marine Le Pen, un « pays d’innovation ». Véritable Shiva de l’innovation, Emmanuel Macron n’aurait pas assez de mains pour actionner tous les leviers par lesquels il promet de la stimuler. Même Benoît Hamon, dont les réserves à ce sujet constituent une anomalie au PS, ne remet pas en cause le développement de la numérisation et l’automatisation, mais propose de compenser les suppressions d’emplois par une taxe sur les robots et le revenu universel. Le caractère inéluctable du développement technoscientifique est le seul consensus qui traverse l’ensemble de la classe politique.

       Point aveugle du débat politique, le développement de technologies « révolutionnaires » est aujourd’hui l’un des principaux ressorts de la préservation du statu quo. Tous les tenants de la croissance débridée le martèlent : la R&D [recherche et développement] est le principal levier de la croissance. Drones, robots, objets connectés, biotechnologies, nanotechnologies et chimie de synthèse bouleversent assurément notre monde ; mais pour qu’il reste le même : un monde où le développement industriel ne cesse de s’amplifier, poursuivant la même prédation effrénée de ressources minérales et énergétiques au détriment des populations les plus pauvres, la même production massive d’objets de consommation par des cohortes de travailleurs et de travailleuses exploitées, les mêmes territoires dévastés.

       Qu’elle se présente sous la forme d’une recherche publique planifiée en vue de l’essor industriel (modèle des Trente Glorieuses) ou sous la forme néolibérale de la recherche partenariale visant brevets et start-up, l’innovation, comme l’a montré l’économiste Schumpeter, est la force motrice du capitalisme. Et quand elle le corrige, c’est pour le réinventer.

       C’est précisément cette dynamique qu’il faut interrompre pour « changer le monde ». Comment peut-on prétendre répondre aux urgences de la destruction de la planète tout en finançant, par des fonds publics, des recherches qui visent directement à augmenter la production et la circulation de marchandises high-tech sur la surface du globe ?

       Ces dernières années, l’Union européenne a dépensé plus de 240 millions d’euros de fonds publics pour des recherches sur les véhicules connectés et autonomes ; en France, l’Agence nationale de la recherche (ANR) en a fait une priorité de son Plan d’action 2017. L’industrie de l’automobile, qui va renouveler tout le parc automobile, a de quoi se réjouir, comme les acteurs du big data. Mais les chauffeurs de taxi et de transports en commun ont-ils demandé à se voir exproprier de leur métier par la conduite automatique ? Qu’en pensent les conducteurs de véhicules déjà bardés d’électronique et de moins en moins réparables qui seront tracés dans leurs déplacements par leur assureur, leur employeur et toute une caravane de marketeurs ?

       La « voiture autonome » n’est qu’un petit exemple, déclinable à l’envi à propos des robots, des capteurs, des objets connectés… Le coût humain et écologique de l’électronique est déjà insoutenable. C’est en partie du fait de sa voracité en métaux que la production mondiale de minerais, la plus ravageuse des industries, a bondi de 60 % entre 2000 et 2012. Les rapports alarmants se multiplient sur les pollutions irrémédiables des usines de circuits imprimés et de semi-conducteurs, en Chine, au Mexique, aux Philippines et ailleurs.

       Le volume de déchets électroniques jetés chaque année atteint plus de 40 millions de tonnes. Le développement exponentiel de l’infrastructure numérique a une lourde responsabilité dans l’augmentation effrénée de la consommation mondiale d’électricité, qui a bondi de 35 % entre 2004 et 2013. Que pèsent les prétentions écologiques des réseaux intelligents ou celles de l’agriculture de précision high-tech par rapport à l’impact écologique global de ces innovations ?

       C’est dans les laboratoires de recherche, publics et privés, que se joue la poursuite de cette déferlante kaléidoscopique de technologies qui révolutionne notre quotidien pour mieux conserver le système. C’est pourquoi les luttes anticapitalistes et écologistes doivent se donner les moyens de contester ces activités sans se laisser intimider par le prestige de l’activité scientifique. La recherche est actuellement dominée par un programme général d’artificialisation des conditions d’existence, et cela n’a rien d’inéluctable.

       La soif de connaissance des chercheurs qui, de plus en plus précaires et atomisés, subissent cette recherche productiviste en constante accélération, pourrait s’appliquer à toute autre chose qu’à développer l’intelligence artificielle, construire des êtres vivants génétiquement modifiés, fabriquer des robots, travailler à l’interconnexion généralisée ou créer des nano-objets. Mais pour cela, les programmes de recherches doivent cesser d’être un trou noir de la démocratie, socle intouchable des politiques de croissance, qu’elles soient néokeynésiennes ou néolibérales. Bien sûr, cela changerait tout. N’était-ce pas le but ?

     

    https://reporterre.net/Les-technologies-bouleversent-le-quotidien-pour-mieux-conserver-le-systeme

    ***

    Luc Desle


    votre commentaire
  • @@@

    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUAND TU PENSES

    TU NE PARLES PAS)

    @@@

    "Y'avait pas à dire mais...

    Catwoman était une sacrée belle plante"

    michaelallanleonard:

    Catwoman by Gene Gonzales

    @@@

    "Super, le filles, ça sera tout pour aujourd'hui... Heu, les filles,

    vous m'avez entendu? LES FILLES! Qu'est-ce que vous

    avec encore pris, hein, saletés de droguées de mes deux!"

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/156783311388/tgif

    @@@

    "Heu... Tu trouves pas que le Superman il est un peu...

    - Exhibo?

    - Ouais, c'est ça... Un petit peu...

    C'est mon opinion à moi, hein?"

    Superman - art by Curt Swan and Bob Oksner (1974)

    https://atomic-chronoscaph.tumblr.com/post/156693998403/

    superman-art-by-curt-swan-and-bob-oksner-1974

    @@@

    Jacques Damboise


    votre commentaire
  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (PENSER BIEN,

    C'EST VIVRE BIEN)

    °°°

    "J'te l'avais dit, Roger! Cette beuh, c'est de la super bonne..."

    zombooyah2thesequel:

    Creature from the Black Lagoon (1954) dir. Jack Arnold

    °°°

    https://www.les-crises.fr/meteo-banquise-arctique/

    Pourquoi Poutine se réjouit

    de la fonte de l’Arctique

     

       Au jeu de la provoc' anti-environnementale, Donald Trump est battu par son collègue Vladimir Poutine. A l’occasion du Forum sur l'Arctique organisé à Arkhangelsk, un grand port sur la cote nord du pays, le président russe s’est réjoui des opportunités qu'allait offrir la prochaine fonte des glaces : ne va-t-elle pas faciliter la navigation et l’exploitation de ressources naturelles?

       "Le changement climatique fournit des conditions plus favorables pour développer le potentiel économique de cette région. Si ces tendances se poursuivent, imaginez ce qui va se passer. Actuellement, le long de la voie du nord, 1,4 million de tonnes de marchandises sont transportées par cargo ; en 2035, ce chiffre sera de 30 millions. Cela vous donne une idée de la croissance dont je parle."

       En décembre 2015 pourtant, lors de la conférence de Paris, Poutine, président d’un pays pétrolier et pollueur et longtemps climato-sceptique, avait surpris les autres pays par sa bonne volonté : "Le changement climatique est devenu l’un des plus grand défi auquel la planète est confrontée", avait-il déclaré devant ses collègues, "il cause ouragans, inondations et autres catastrophes, sources de dommages économiques".

       A présent, le naturel revient au galop : "Le réchauffement, il a commencé dans les années 1930", a-t-il ainsi déclaré lors du Forum sur l'Arctique. Il est selon lui lié "à des cycles de la Terre ou même à des interactions interplanétaire". Il est vain de songer à le stopper : il vaut mieux chercher à "s’y adapter", dit-il. Ce qui tombe bien, c’est que le grand nord Russe recèle de nombreuses richesses que la fonte des glaces promet de libérer.

       "En réalité, c’étaient ses déclarations à Paris qui ne concordaient pas avec ses autres discours", constate Mikaa Mered, économiste franco-américain, spécialiste de l’Arctique, qui enseigne à l'Université des Sciences Appliquées de Laponie (à Rovaniemi en Finlande). Pour Poutine, du point de vue économique, plus la glace et le permafrost fondent, mieux c’est :

       "Il parle d’investissements dans l’Arctique depuis son premier mandat en 2000. L’enjeu pour la Russie est très lourd : les ressources en hydrocarbures au sud et au sud ouest de la Russie sont en voie de tarissement, celles du grand nord peuvent prendre le relais de façon massive et durable. Pour Poutine, c’est une question cruciale, y compris pour le budget fédéral, la stabilité politique, la capacité de projection internationale."

       La fonte des glaces dans l’océan arctique ouvre des perspectives énormes aux pays qui le bordent : Etats-Unis, Russie, Canada, Norvège, Danemark. Avec quatre grands enjeux.

       Premier enjeu, le poisson. Les ressources halieutiques de ces pays, d’abord, vont se développer car de nombreuses espèces se déplacent vers le nord.  A court terme, c'est plus la Norvège que la Russie qui en profitent.

       Second enjeu, la navigation. La fonte des glaces ouvre des perspectives de navigation nouvelles : le nombre de jours navigables a grimpé en flèche ces dernières années. Or la route reliant la Chine à l'Europe est bien plus courte par la côte Russe que par le canal de Suez... En terme économique, ces perspectives se traduisent par des commandes de bateaux, des constructions de ports, des contrats de transport de marchandise…

       Les différents pays côtiers mettent en place l’infrastructure future de ces transports, à la fois juridique et matérielle. Selon Mikaa Mered, l’idée de faire naviguer d’une traite des bateaux de Yokohama à Rotterdam est écartée, car les brise-glaces sont peu adaptée à la mer "normale" : "On s’oriente vers un système de hubs dans lequel les marchandises seront transbordées sur des brise-glace, pour la traversée de l’Arctique"

       Troisième enjeu, les minéraux : le pôle nord recèle des ressources en cuivre, or, nickel, uranium fer, tungstène, diamants… Ce n’est pas un enjeu à court terme pour Poutine. Ce sont essentiellement des investisseurs privés, souvent Chinois qui s’y intéressent.

       Quatrième enjeu, le pétrole et le gaz. Le plus important pour Moscou, donc. L’Arctique constitue l’une des plus grande réserve du monde, mais elle n’est pas commode à exploiter. Le réchauffement climatique facilite l’exploitation terrestre, en rendant la température plus clémente pour les travailleurs et le permafrost plus facile à creuser.

       Déjà, 10% des exportations d’hydrocarbures russes viennent du grand nord. La Russie a un grand plan stratégique pour développer les exploitations à la fois terrestres et off shore. Mais personne ne peut prédire la vitesse d’exécution de ce plan. Elle dépend de la sécurité des investissements, de considérations géopolitiques, réactions de l’opinion publique internationale (une marée noire dans l’Arctique serait une énorme catastrophe, car on ne saurait pas comment "nettoyer"), et enfin du régime des sanctions.

       Depuis son intervention en Ukraine, la Russie ne peut travailler en euro ou en dollar, ce qui freine les investissements (y compris dans des bateaux brise-glace) et l’acquisition par les grands groupes russes, Gazprom ou Rosneft, des technologies occidentales nécessaires aux exploitations complexe, comme le gaz de schiste. Seuls les projets financés en Yuan chinois peuvent se poursuivre : c’est le cas de Yamal LNG, un projet à 27 milliards de dollars, dans lequel on trouve Total à hauteur d'environ 20%.

       Autre grand projet financé par des capitaux chinois : un port en eaux profondes près d'Arkhangelsk, relié par une nouvelle voie de chemin de fer, "Belkomur" à l'Oural et à la Sibérie. 

       En mer de Kara, un projet d’exploration et d’exploitation de plateformes off shore de 400 milliards de dollars sur 30 ans a été conçu par Rosneft et l’américain Exxon... avant d’être figé à la suite des sanctions. Les Russes espèrent maintenant le dégel du projet. Leur interlocuteur d'alors chez Exxon, Rex Tillerson, est devenu le secrétaire d’Etat de Donald Trump, ce qui renforce leur optimisme. 

       En attendant, Vladimir Poutine multiplie les messages de bonne volonté. "L'Arctique, a-t-il déclaré lors du Forum de Arkhangelsk, doit rester un espace de paix, de stabilité et de coopération". Il a indiqué qu'il espérait rencontrer Donald Trump pour parler de tous ces sujets, lors d'un possible sommet sur l'Arctique, en Finlande, juste avant le G20 de juillet en Allemagne.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20170331.OBS7387/pourquoi-poutine-se-rejouit-de-la-fonte-de-l-arctique.html

    °°°

    Luc Desle


    votre commentaire
  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME COURAGEUX

    SE VAINC LUI-MÊME)

    ***

     

    dontturnthatdial:

    Jumping the gap.

    ***

    Geluck

    https://tpprovence.wordpress.com/category/immigration-2/

    États-Unis.

    Sur "Breitbart", l'obsession

    de l'immigration

    Service Amérique du Nord

       Avec son ton très virulent et ses positions radicales, le site ultraconservateur Breitbart News a connu un succès phénoménal. Jusqu’à porter son ancien directeur Stephen Bannon au poste de stratège en chef de la Maison-Blanche. Lancé en 2007 par l’ex-blogueur Andrew Breitbart, le site est devenu après sa mort en 2012 un porte-voix de la “droite alternative” (alt-right, nébuleuse de courants nationalistes voire suprématistes), sous la direction de l’ancien banquier Stephen Bannon. Controversé pour ses articles misogynes ou xénophobes (l’un d’eux décrivait les “jeunes musulmans en Occident” comme la “bombe à retardement” du monde), Breitbart a soutenu à fond la campagne de Donald Trump. Ses dirigeants ont affiché leur intention de s’implanter en Allemagne et en France.

       “Les chiffres officiels publiés par l’organisme indépendant Center for Immigration Studies (CIS) indiquent que le flot d’immigrés, avec ou sans papiers, est en train de submerger les écoles que les Américains ont bâties pour leurs enfants”, pouvait-on lire le 16 mars sur Breitbart.com, au début de l’un des nombreux articles consacrés par le site à l’immigration. Alors que la population active est de plus en plus en concurrence avec les travailleurs étrangers, les données du CIS montrent que les enfants américains perdent eux aussi du terrain dans les salles de classe, au profit d’enfants d’immigrés invités par le gouvernement fédéral.”

       “En 2015, près d’un élève sur quatre inscrits dans une école financée par le contribuable américain était issu d’une ‘famille immigrée’”, indique Breitbart, en s’appuyant sur le rapport de cet organisme de recherche qui se présente comme non-partisan, tout en étant connu pour ses positions hostiles à l’immigration. (The New York Times présentait même le fondateur du CIS, John Tanton, comme “un croisé anti-immigration” en 2011.) (...)

       (...) Et Breitbart de poursuivre : “En 1980, ce rapport n’était que d’un écolier sur treize. […] Pendant des décennies, la classe politique a laissé la porte ouverte à cette immigration de masse et n’a pas fait respecter les lois sur l’immigration. Cette négligence a de graves répercussions sur les écoles publiques.”

       Cité par Breitbart, le rapport du CIS indique que l’immigration “a fait augmenter le nombre d’enfants pauvres ou parlant une langue étrangère dans les écoles publiques, ce qui constitue une difficulté supplémentaire pour des établissements situés dans des zones où la scolarisation des enfants de familles défavorisées n’est déjà pas facile.”

       À la fin de l’article, le site souligne qu’“en refusant depuis des décennies de réduire l’immigration clandestine […] l’establishment met sérieusement en péril l’avenir des enfants américains”, et conclut sur une note dramatique : “Joshua Wilkerson serait toujours en vie si les immigrés clandestins n’étaient pas admis dans les écoles. Le 16 novembre 2010, Joshua a été torturé et assassiné par un camarade de classe immigré clandestin qui a ensuite mis le feu à sa dépouille. Pour sa mère, cet acte constituait un véritable ‘11-Septembre perpétré par un envahisseur étranger contre notre famille’.

       Ces dernières lignes reprennent un thème fréquent sur le site, celui des crimes commis par des clandestins. “Une veuve raconte le meurtre de son mari par un immigré illégal”, titrait Breitbart le 2 mars, reprenant un témoignage entendu au Sénat. “Un immigrant illégal accusé du meurtre d’un enseignant”, annonce le site le 23 mars. “Étrangers illégaux et crimes avec violences : quelques faits stupéfiants”, dénonce une chronique publiée le 12 mars. (...)

       (...) En cette période préélectorale, Breitbart dresse par ailleurs un tableau apocalyptique de l’Hexagone et garde les yeux rivés sur la campagne de Marine Le Pen. “Paris transformé en ZONE DE GUERRE par la violence des migrants” titrait le site le 3 novembre 2016, à propos de l’afflux de migrants – consécutif à l’évacuation de la “jungle” de Calais – dans la capitale française. Regardez : les migrants et l’extrême gauche unissent leurs forces pour attaquer la police parisienne avec des explosions et des cocktails Molotov.”

       Plus récemment, le 20 mars 2017, c’est l’édition londonienne de Breitbart qui consacrait un article à la marche pour la dignité et la justice du 19 mars à Paris.

       “Des drapeaux algériens se mêlaient aux banderoles antifascistes alors que les migrants et les extrémistes de gauche se sont rassemblés dans les rues de Paris pour attaquer la police et protester contre les expulsions”, expliquait le site en préambule avant d’asséner : Les manifestations violentes en France ont pour la plupart été dominées par des migrants et des descendants de migrants ces derniers mois. La présence d’un grand nombre de militants antifas et d’agitateurs du Black Bloc à cette marche semble indiquer qu’une alliance informelle est en train de se nouer entre les laissés-pour-compte des communautés immigrées mal intégrées et l’extrême gauche, qui a joué un rôle actif dans les violences de rue à travers toute l’Europe et les États-Unis ces dernières années.”

       Lorsque Breitbart ne s’intéresse pas aux manifestations ou aux faits divers comme la fusillade du lycée de Grasse le 16 mars (avec un article titré : “Le strict contrôle des armes à feu ne sert à rien : un assaillant ouvre le feu dans un lycée en France”), le site suit de très près la campagne de la candidate d’extrême droite Marine Le Pen. Et pour cause : le site américain comptait s’implanter avant la présidentielle en France et les élections fédérales en Allemagne dans le but de faire élire des personnalités de droite proches du nouveau président américain Donald Trump qu’il a largement contribué à pousser au premier plan pendant la campagne électorale américaine.

       Ce projet ne s’étant pas concrétisé, Breitbart multiplie les dépêches, articles et brèves qui laissent la part belle aux verbatim de la candidate FN avec des titres comme : “Marine Le Pen veut un retour au franc et à des frontières fortes” (4 janvier 2017). “Un fonds d’investissement [Leonie Hill Capital] prévoit à l’aide d’un programme d’intelligence artificielle une victoire choc pour Marine Le Pen [au premier et au second tour]” (le 16 mars 2017). Ou encore en publiant, le 21 mars, au lendemain du débat qui a opposé cinq des candidats à la présidentielle française, un article quasi exclusivement consacré à la performance de la candidate du FN, titré : “Le Pen : nous devons protéger notre nation à nouveau”. Cet article soulignait notamment que la “candidate populiste qui fait campagne en tête pour le premier tour de l’élection a adopté une posture combative durant le débat”.

    http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-sur-breitbart-lobsession-de-limmigration

    ***

    Luc Desle


    votre commentaire
  • %%%

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE FUTUR EST PRÉSENT

    EN FONCTION DU PASSÉ)

     

    %%% 

     (Source: sheepfilms, via unititle)

    %%%

    Nicolas Monterrat

    ArtPorn Magazine is on Facebook

    (via yellowblog)

    %%%

    maria-magnolia1: Senor Droopy

    (via thebestinthewestandtheeast)

    %%%

    Nadine Estrella


    votre commentaire
  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (PENSER AUTREMENT

    C'EST TOUJOURS PENSER)

    ***

      http://ouvertures.info/tag/neandertal/

    ***

    http://censorette69.skynetblogs.be/tag/machisme

    Criminologie.

    Ötzi : des détectives résolvent

    un mystère vieux de plus

    de cinq mille ans

       Quand l’inspecteur Alexander Horn, de la police de Munich, a été contacté par le Musée archéologique de Bolzano, en Italie, il ne s’attendait pas à devoir résoudre un cas si ancien. Sa mission ? Découvrir les causes de la mort d’Ötzi, cet homme dont la momie a été parfaitement préservée dans la glace pendant des milliers d’années, découverte en 1991 dans les Alpes et aujourd’hui conservée par le musée italien.

       Il y a dix ans, l’utilisation des rayons X avait déjà permis d’émettre l’hypothèse qu’Ötzi était mort d’une flèche dans le dos. “Armé de toute une série d’informations scientifiques réunies par les chercheurs, l’inspecteur Horn est aujourd’hui parvenu à reconstituer un tableau remarquablement précis de ce qui est arrivé à l’Homme des glaces en ce jour fatal des environs de 3 300 avant J.-C. dans les Alpes de l’Ötztal”, écrit The New York Times. (...)

       (...) On sait que l’homme mesurait environ 1,65 mètre, pesait dans les 50 kilos, qu’il avait les yeux marron et des cheveux brun sombre. Il devait avoir 45 ans, à six ans près, “un âge respectablement vieux pour le Néolithique”, souligne le quotidien américain. Des technologies particulièrement avancées et des disciplines exotiques – comme l’archéobotanique ou la paléométallurgie – ont été employées pour tenter de comprendre ce qui s’est produit. (...)

       (...) D’après l’inspecteur Horn, Ötzi aurait été impliqué dans une violente altercation dans son village, un ou deux jours avant sa mort. Il en serait sorti vainqueur. Plus tard, il aurait installé un campement en altitude. Et “environ une demi-heure avant sa mort il prenait un vrai repas [cuit]”, note l’inspecteur. “Si vous êtes dans l’urgence et que vous essayez de fuir quelqu’un qui essaie de vous tuer ce n’est pas la première chose que vous faites”, ajoute-t-il. (...)

       (...) Positionné à une distance d’environ 30 mètres, le tueur lui a décoché une flèche dans le dos. “Son but était clairement de le tuer et il a choisi un tir longue distance. Il a peut-être tiré les conséquences de ce qui s’est passé un ou deux jours auparavant, détaille Horn au New York Times, cela ressemble beaucoup à ce que nous voyons aujourd’hui. La plupart des homicides ont des motifs personnels, font suite à des violences et des escalades de violence.”

       En revanche, il y a peu de chance que le coupable soir retrouvé… “Tant dans la vie que dans la mort, l’Homme des glaces semble étrangement familier à ses descendants modernes”, souligne au New York Times Katharina Hersel, directrice adjointe du musée où est conservé Ötzi. Elle conclut : On continue de se tuer les uns les autres, peut-être n’y a-t-il pas eu tant d’évolution que ça après tout.

    http://www.courrierinternational.com/article/criminologie-otzi-des-detectives-resolvent-un-mystere-vieux-de-plus-de-cinq-mille-ans

    ***

    Benoît Barvin


    2 commentaires