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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE EST UN SOLEIL

    QUI BRILLE LENTEMENT)

    ***

    (La Maîtresse nous apprit qu'elle avait appris une nouvelle

    manière de faire respecter l'ordre en classe)

    (Source: battlezonehawaii, via retrostuff88)

     

    ***

    pactes-energie.org

    Nucléaire.

    La course à la fusion a commencé

       Reproduire la réaction qui fait briller notre soleil. Et si c’était la solution pour produire de l’électricité en abondance ? C’est en tout cas le défi sur lequel planchent de nombreux chercheurs à travers le monde.

       Cette réaction, qui consiste à faire fusionner deux atomes lourds d’hydrogène – ce qui libère une grande quantité d’énergie – est connue sous le nom de fusion nucléaire. Et elle pourrait représenter une alternative à la fission, la technologie actuellement utilisée dans les centrales nucléaires du monde entier. 

       En février, une équipe chinoise a fait un pas de plus dans cette direction. “Dans une chambre en forme de donut, à l’extrême Est de la Chine, des scientifiques sont parvenus à produire de l’hydrogène gazeux plus de trois fois plus chaud que le noyau du Soleil en utilisant la fusion nucléaire, explique le South China Morning Post, et à maintenir cette température pendant 102 secondes.”

       “C’est une avancée majeure, s’enthousiasme le quotidien hongkongais, qui donne à la Chine une longueur d’avance dans la course mondiale à l’exploitation d’une énergie solaire artificielle d’un nouveau genre, propre et illimitée, tel que l’affirment les chercheurs.” (...)

       (...) Quelques semaines plus tôt, l’institut Max Planck de Greifswald en Allemagne avait déjà franchi une étape importante. “Le tout nouveau réacteur, un stellarator expérimental [un design un peu différent du tokamak utilisé par les chinois notamment] appelé Wendelstein 7-X, a été démarré avec succès jusqu’à un point où il a créé un plasma d’hydrogène”, écrivait Motherboard le 3 février, jour du démarrage du réacteur sour les yeux de la chancelière allemande Angela Merkel.

       Ces deux réacteurs, qui représentent deux technologies différentes (tokamak et Stellarator), ne sont pas les seuls dans la course. Dans le sud de la France, le gigantesque réacteur thermonucléaire expérimental international, Iter, a lui aussi vocation à produire une électricité commercialisable à partir de la maîtrise de la fusion. “Mais Iter est en proie à des retards, des dépassements de coûts et suscite même des doutes quant à savoir si sa conception est réellement adaptée à cette fonction”, rappelle le magazine scientifique New Scientist.  (...)

       (...) En dépit des prouesses récentes de la Chine et de l’Allemagne, l’un des principaux chercheurs du Royaume-Uni dans le domaine affirme au site britanniqueExpress que c’est son pays qui est en passe de maîtriser le premier la fusion nucléaire.

       “Nous pensons que nous pourrions obtenir la première production d’électricité [issue de la fusion nucléaire] d’ici 2025, il faudra attendra encore cinq ans avant qu’elle soit dans le réseau”, assure au site David Kingham, PDG de Tokamak Energy.

       Rien n’est moins sûr. Mais ces déclarations montrent que la compétition a bel et bien commencé. “Le sentiment général est que, pour un problème aussi complexe que la fusion nucléaire – et avec tout ce qu’il y a à y gagner, davantage de concurrence ne peut être qu’une bonne chose”, écrit le New Scientist.

     http://www.courrierinternational.com/article/nucleaire-la-course-la-fusion-commence

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU ES LE SEUL A ÊTRE

    DÉÇU PAR TOI-MÊME)

    £££

    "Hey, tocard! Tu vas te tenir droit, oui?"

    (Le Monstre de Frankenstein aimait bien répondre aux

    provocations "façon puzzle", comme il disait)

    ronaldcmerchant:

    Karloff-FRANKENSTEIN (1931

    £££

    "Je vous assure, Mathilda, vous allez faire sensation

    à ce repas mondain"

    (via froghair)

    £££

     (Ces escaliers vers l'Enfer n'en finissaient plus)

      THETRIPPYGIFS

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     (J'offris à ma Belle-Mère de délicieuses Moufettes

    particulièrement odorantes)

     (Source: gif-tv)

    £££

    Nadine Estrella


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (TOUT CE QUE TU ES

    EST BEAU)

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    "Je t'aime un peu... Beaucoup... Passionnément..."

    (via haus-a-la-mode)

    ***

    "Regarde-la! Ne vas pas me dire qu'elle

    n'utilise pas de botox!"

    pinterest.com

    "Assistant de stars, c'est laver des culottes

    et essuyer la coke de leur nez"

       Jack Sutherland est “personal assistant” : c’est-à-dire qu’il s’occupe des moindres besoins des stars dont il est l'employé.  Tous les besoins. Dans son livre “Stars, Cars, and Crystal Meth”, dont quelques pages ont été publiées sur le site de “The Independant”, il raconte :

       “J’ai échangé des potins avec des collègues qui ont dû aller chercher de la drogue, la garder sur eux, empêcher la star d’en prendre trop, puis essuyer son nez lorsqu’elle sortait des toilettes, parce qu’il y avait de la poudre blanche sur ses narines.”

       Jack Sutherland explique qu’il a dû laver des sous-vêtements de célébrités, parce que même les laveries des 5 étoiles ne vont pas assez vite pour elles. Ce qui fait le plus peur aux stars ? Qu’on leur dise “non”. Cela signifie qu’ils ne sont pas encore au firmament de leur carrière, ou qu’ils sont déjà has-been. Rien de tel pour déprimer.

       Alors, Jack Sutherland a dit oui à de nombreuses requêtes outrageuses. “Quand Beyoncé, ou quelqu’un d’autre, demande à ce qu’on repeigne sa suite en 'lila' avant qu’elle arrive, (...) elle se fiche probablement totalement du décor. Ce qu’elle veut, c’est savoir si elle est toujours la reine de l’Univers.”

       Le métier d’assistant est épuisant. Il faut moins dormir que son patron, être toujours disponible. “La plupart du temps, on est juste un réveil-matin, une théière, un ouvreur de portes, un livreur, un allumeur de cigarettes trop bien payé. (...) Toujours prêt, premier debout, dernier au lit. Premier devant la porte, à la fin du groupe de proches. Mais on ne peut jamais, contrairement à notre boss, être de mauvaise humeur. Ou oublier un sac.”

     

    À lire en + (et en anglais) sur The Independant >> http://www.independent.co.uk/news/people/stars-cars-and-crystal-meth-former-celebrity-pa-jack-sutherland-on-the-life-of-a-personal-assistant-a6905696.html

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (APPRENDS À NE PAS

    REFUSER CE QUI TE LIBÈRE)

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    eensreclame:

    4gifs:

    Residents of Pisa are getting tired of the tourists. [video]

    (Source: ForGIFs.com, via marvelsreject)

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    k00ls.overblog.com

    Jean-Pierre Le Goff :

    "Accuser un tel ou un tel d'islamophobie,

    c'est le désigner à l'ennemi"

    Propos recueillis par
       Entretien avec Jean-Pierre Le Goff sur le nouvel individualisme. Troisième partie : la faillite du « gauchisme culturel » et le débat devenu guerre civile.

       Il a la gouaille que l’on n’attend pas d’un ponte de la sociologie. En interview, Jean-Pierre Le Goff, surprend par ses saillies drolatiques, mimant tantôt la voix-gitane-maïs d’une féministe ultra des années 1970, tantôt, le diagnostic pointu d’un pédopsychiatre exalté… A l’occasion de la parution de son dernier livre (1), ce conservateur assumé – « mais conservateur dans la modernité », précise-t-il et pour comprendre la nuance, il va vous falloir lire l’interview ! – a accordé un long entretien à Marianne.net, que nous vous restituons en trois parties. 

       (...) La troisième constate le recul du « gauchisme culturel » sans pour autant se réjouir de ce qui vient après. Et déplore les conditions du débat intellectuel en France, aujourd’hui

       / Comme quelques autres, vous déplorez une « pensée dominante », notamment dans les grands médias. Mais, enfin : entre Alain Finkielkraut, Michel Onfray, Régis Debray, Marcel Gauchet ou encore vous–même, on ne peut pas dire que le « gauchisme culturel » pour reprendre votre notion soit si bien représenté en une des magazines, ni dans les ventes en librairies ! 

       - J-P LG : On assiste, c’est vrai, à la fin d’un cycle historique, mais, si j’ose dire celui-ci « n’en finit pas de finir » Ceux qui sont nés dans la marmite du gauchisme culturel, c’est à dire ceux qui étaient adolescents après mai 68 ont développé une posture d’anticonformiste et d’imprécateur, rejouant la énième version de l’antifascisme, donnant constamment des leçons au peuple qui a voté Front national, avec les résultats que l’on sait. Ce que j’ai appelé le  gauchisme culturel (2) a servi de substitut à la crise de la doctrine de la gauche dans les années 1980, à l’heure du mitterrandisme triomphant. 

       Son hégémonie est aujourd’hui battue en brèche (3) et ses représentants voient d’ailleurs que le vent tourne en leur défaveur, tout en continuant de se prétendre les représentants d’une certaine idée du Bien, d’une gauche pure, morale et authentique, contre toutes les « trahisons ». Ces gens-là vivent dans un monde de plus en plus coupé de la société et de ses évolutions qu’ils ne comprennent pas, les réduisant bêtement à la montée inexorable de la « réaction », du fascisme, de la xénophobie, du racisme et maintenant de « l’islamophobie » au moment même où la terreur islamique exerce ses ravages…

       Ils se sont créés un  monde  à part, angélique, où ils vivent dans l’entre-soi célébrant de grandes valeurs générales et généreuses : ouverture, multiculturalisme invertébré, gentillesse, pacifisme… Ce sont les gardiens des « villages Potemkine » de la post-modernité. Ils se tiennent chaud, y compris économiquement et socialement, dans un  milieu à l’écart de l’épreuve du réel et ils ne cessent de célébrer leur monde rêvé sous la forme de multiples fêtes.

       Tout se passe comme dans La ville qui n’existait pas, bande dessinée d’Enki Bilal et de Pierre Christin (4), une « cité à l’abri des autres hommes et de leurs cris, des autres villes et de leur crasse », ville littéralement mise sous une cloche transparente, ville aux couleurs chatoyantes, avec ses fêtes et ses défilés de carnaval, avec ses manèges et ses multiples attractions. En dehors de cette ville sous cloche, « parfaite et hors du temps », c’est la désolation, le chômage dans un paysage industriel en ruine…

       Cette bande dessinée qui date de la fin des années 1970 et a un côté science-fiction n’est plus si éloignée de la réalité ! Paris et les grandes métropoles mondialisées ressemblent à cette « ville qui n’existait pas ». Prenez par exemple Lille, qui voudrait devenir une capitale de l’art contemporain et dont les manifestations s’exposent dans nombre d’anciennes usines. Il n’est pas besoin d’aller bien loin en dehors de cette bulle pour voir la misère et la déstructuration liée au chômage de masse. C’est une fracture à la fois sociale et culturelle, accentuée par certains grands médias qui entretiennent  à leur façon un monde fictif « où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». 

       Quant aux succès de librairie, il ne faudrait quand même pas oublier les multiples best-sellers liés à l’écologie fondamentaliste – qui ne se confond pas avec les problèmes réels que posent l’écologie –, les succès des livres sur le bien-être, la réconciliation avec soi-même, avec les autres et avec la nature, les méditations et les exercices en tout genre qui développent, comme je le montre dans mon livre, un angélisme et un pacifisme qui tentent de mettre les individus à l’abri des désordres du monde et nous désarment face aux ennemis qui veulent nous détruire. Mais je vous l’accorde : on arrive peut-être à la fin de ce courant qui dure depuis des années. Les attentats terroristes, la vague de migrants qui arrivent en Europe, l’impuissance de l’Union européenne, les effets d’une mondialisation économique libérale, le chômage de masse… constituent autant d’épreuves auxquelles il est difficile d’échapper.

       Sauf à mener une sorte de « politique de l’autruche » qui me paraît encore être pratiquée par une partie de la classe médiatique, politique et intellectuelle française et européenne. Mais la coupure avec la réalité est telle qu’elle ne peut plus être dissimulée comme elle l’a été auparavant. A chaque fois, on « remet le couvercle », mais  cela devient de plus en plus difficile et ça déborde…

       / C’est ce que vous appelez « le point limite » ? Il y a quoi derrière ? 

       - J-P LG : Ce n’est pas parce que cette période historique est en train de finir que ce qui va suivre est nécessairement réjouissant. Le monde fictif et angélique  qui s’est construit pendant des années – auquel du reste, à sa manière, l’Union européenne a participé en pratiquant la fuite en avant – craque de toutes parts, il se décompose et cela renforce le désarroi et le chaos. La confusion, les fondamentalismes, le communautarisme, l’extrême droite gagnent du terrain… Le tout  peut déboucher sur des formes de conflits ethniques et des formes larvées de guerre civile y compris au sein de l’Union européenne. On en aura vraiment fini avec cette situation que si une dynamique nouvelle émerge au sein des pays démocratiques, ce qui implique un travail de reconstruction, auquel les intellectuels ont leur part.

       Il importe tout particulièrement de mener un travail de reculturation au sein d’un pays et d’une Europe qui ne semblent plus savoir d’où ils viennent, qui il sont et où il vont. Tout n’est pas perdu : on voit bien, aujourd’hui, qu’existe une demande encore confuse, mais réelle de retour du collectif, d’institutions et d’un Etat cohérent qui puissent affronter les nouveaux désordres du monde. Ce sont des signes positifs.

       / L’écrivain et journaliste Kamel Daoud a récemment annoncé qu’il entendait se mettre en retrait du journalisme (5). Ses mises en garde contre les dangers de l’islamisme lui ont valu, il y a un an, une fatwa émise depuis son pays, l’Algérie. Mais c’est apparemment les invectives du camp des « bien-pensants », et notamment la tribune d’un collectif d’anthropologues et de sociologues parue dans Le Monde, l’accusant d’islamophobie, qui aura eu raison de son énergie. Etes vous d’accord avec Jacques Julliard quand il écrit que « l’intimidation, l’interdit et la peur dominent aujourd’hui le débat » ? 

       - J-P LG : Sur la question de l’islamisme, oui ! Avec un phénomène de prise en étau. Car vous avez d’un côté, l’islamisme radical qui exerce ses propres menaces, y compris sur la sécurité des personnes, et de l’autre côté, un phénomène de pression sourde, au sein même de la société. Certains pensent tout bas : « J’aurais des choses à dire mais je préfère les garder pour moi sinon cela risque de m’attirer des ennuis. » Quand on commence à raisonner de la sorte, on cède à une pression qui met en cause la libre réflexion et la liberté d’opinion. Ces dernières, oui, doivent faire face aux coups de boutoirs de la nouvelle police de la pensée et de la parole qui fait pression sur tout le monde en dégainant son accusation d’islamophobie à tout va et en n’hésitant pas à porter plainte à la moindre occasion.

       / Elisabeth Badinder dans les colonnes de Marianne, ou Chantal Delsol, dans celles du Figaro, évoquent les années 70, et les procès d’intention en fascisme à tout bout de champ…

       - J-P LG : Il peut y avoir de ça, mais la situation actuelle comporte une différence  essentielle : aujourd’hui, quand vous accusez un tel ou un tel d’« islamophobie », vous désignez des cibles à des gens qui ne sont pas simplement dans le débat et la polémique avec les outrances et les schémas des années 1970. Vous les désignez à l’ennemi. C’est grave. Ces sociologues et anthropologues patentés ont tout de même dénoncé un intellectuel algérien qui connaît bien l’islamisme et fait preuve de courage en mettant sa vie en jeu. Il faut appeler un chat un chat. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de débat et de confrontation possibles, qu’il faille restreindre la liberté d’expression et les controverses, mais il faut faire attention.

       Le pluralisme, la critique et la polémiques sont inhérents au débat démocratique, mais encore s’agit-il d’ajouter que celui-ci n’a de sens que s’il existe un ethos commun impliquant un sens de la responsabilité, faute de quoi la référence à la liberté d’expression peut servir à justifier les dénonciations en tout genre. 

       Les réseaux sociaux bruissent désormais d’odieuses insultes du type « collabeur » à chaque coin de la toile… C’est quand même un climat pourri, qui empêche la libre réflexion et le débat de fond, pourtant absolument indispensables sur ces questions. Je crains que les difficultés et les pressions pour empêcher d’aborder librement les questions relatives à l’islam se développent au fil des ans sous prétexte de ne pas heurter la sensibilité de nos compatriotes de religion musulmane. Ce serait un grave coup porté à liberté de pensée et à l’Europe qui est précisément le « continent de la vie interrogée ». Dans ce domaine, les intellectuels ont un rôle important à jouer en faisant valoir une liberté de pensée qui n’est pas négociable.

     


    (1) Malaise dans la démocratie, Ed. Stock

    (2) « Du gauchisme culturel et de ses avatars », Le Débat, n° 176, avril-mai 2013.

    (3) « L’entretien du camp du Bien battue en brèche », Revue des deux mondes, février-mars 2016.

    (4) Enki Bilal, Pierre Christin, « La ville qui n’existait pas », in Légendes d’aujourd’hui 1975-1977, Casterman, 2007. 

    (5) Kamel Daoud, Lettre à un ami étranger

     

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SOURIRE ET LES LARMES

    SONT FRÈRES

    ET SŒURS HUMAINS)

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    Source: kiszkiloszki

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    Hillary Clinton ready for action doll

    startacus.net

    L’exceptionnalisme américain

    nous offre une élection sortie

    tout droit de l’enfer.

    William BLUM

       Si la course à la présidentielle américaine se termine avec Hillary Clinton contre Donald Trump, et que mon passeport se retrouve confisqué, et que je suis en quelque sorte forcé de choisir entre les deux, ou que l’on me paie pour le faire (il faudrait me payer beaucoup) ... je voterai pour Trump..

       Ma principale préoccupation est la politique étrangère. La politique étrangère américaine est la plus grande menace pour la paix mondiale, la prospérité et l’environnement. Et quand il s’agit de politique étrangère, Hillary Clinton est un véritable désastre. A cause d’elle, de l’Irak et la Syrie à la Libye et le Honduras, le monde est devenu un endroit bien pire ; si bien que je la considère comme un criminel de guerre qui devrait être poursuivi.

       Et il ne faut pas s’attendre à beaucoup mieux sur les questions intérieures de la part de cette femme qui a reçu 675.000 $ de Goldman Sachs - une des sociétés les plus réactionnaires, anti-sociales dans ce triste monde - pour quatre discours, et bien plus encore de dons au cours des dernières années. Ajoutez à cela le siège qu’elle a occupé pendant six ans au conseil d’administration de Walmart alors que son mari était gouverneur de l’Arkansas. Peut-on espérer modifier le comportement des grandes entreprises en acceptant leur argent ?

       Le Los Angeles Times a publié un éditorial le lendemain des multiples élections primaires du 1er mars qui commençait ainsi : « Donald Trump n’est pas apte à être président des États-Unis », puis a déclaré : « La réalité est que Trump n’a aucune expérience de gouvernement. »

       Quand je dois faire réparer ma voiture, je cherche un mécanicien qui connaît mon modèle de véhicule. Quand j’ai un problème de santé, je préfère un médecin spécialisé dans la partie de mon corps qui est malade. Mais quand il s’agit d’hommes politiques, l’expérience ne signifie rien. La seule chose qui compte est l’idéologie. Pour qui préféreriez-vous voter ? Pour une personne avec une expérience de 30 ans au Congrès qui ne partage pas du tout vos opinions politiques et sociales, et qui est même contre, ou quelqu’un qui n’a jamais exercé une fonction d’élu, mais qui est un compagnon idéologique sur chaque sujet important ? Les 12 années de Clinton à des postes élevés du gouvernement n’ont aucune importance à mes yeux ;

       A propos de Trump, The Times a continué : « Il a honteusement peu de connaissances sur les problèmes auxquels sont confrontés le pays et le monde. »

       La connaissance est teintée par l’idéologie. En tant que secrétaire d’Etat (Janvier 2009-Février 2013), et avec un bon accès aux informations, Clinton a joué un rôle clé dans la destruction en 2011 de l’État providence moderne et laïque de la Libye, en provoquant dans un chaos total son effondrement, conduisant à la dispersion généralisée vers les points chauds d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de l’énorme arsenal d’armes que le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avait accumulé. La Libye est maintenant un refuge pour les terroristes, d’Al-Qaïda à ISIS, alors que Kadhafi avait été un ennemi de premier plan des terroristes.

       A quoi ont servi l’expérience et les connaissance de la secrétaire d’État Clinton ? Il lui suffisait de savoir que la Libye de Kadhafi, pour plusieurs raisons, n’allait jamais devenir un Etat marionnette suffisamment docile envers Washington. C’est ainsi que les Etats-Unis, avec l’OTAN, ont bombardé le peuple libyen presque quotidiennement pendant plus de six mois, sous prétexte que Kadhafi était sur le point d’envahir Benghazi, le centre libyen de ses adversaires, et que les États-Unis allaient sauver ses habitants.

       Le peuple américain et les médias américains, bien sûr, ont avalé cette histoire, même si aucune preuve convaincante du massacre imminent présumé n’a jamais été présenté. (La chose la plus proche d’une version officielle du gouvernement des États-Unis sur la question - un rapport duCongressional Research Service sur les événements en Libye à cette époque - ne fait aucune mention d’un risque de massacre.) (1)

       L’intervention occidentale en Libye, selon le New York Times, est une de celles que Clinton a « défendu », convaincant Obama dans « ce qui était sans doute son moment de plus grande influence en tant que secrétaire d’Etat. » (2) Toute son expérience et connaissance ne l’a pas empêché de commettre cette erreur désastreuse en Libye. Et on peut dire la même chose à propos de son soutien à un changement de régime en Syrie, au lieu de soutenir le gouvernement syrien dans sa lutte contre l’EI et autres groupes terroristes. Encore plus désastreuse fut l’invasion de l’Irak en 2003, qu’elle a soutenu en tant que sénatrice. Les deux initiatives furent bien-entendu autant de violations flagrantes du droit international et de la Charte des Nations Unies.

       Un autre « succès » de la politique étrangère de Mme Clinton, que ses partisans en extase ignoreront, et rares sont ceux qui savent même de quoi il s’agit, est le coup d’Etat contre le progressiste modéré Manuel Zelaya du Honduras en Juin 2009. Selon un scénario bien rodé en Amérique latine, les masses opprimées réussissent enfin à mettre au pouvoir un dirigeant déterminé à renverser le statut quo, à tenter de mettre fin à deux siècles d’oppression ... et peu après, l’armée renverse le gouvernement démocratiquement élu, tandis que les États-Unis – lorsqu’ils ne sont pas directement impliqués dans le coup d’Etat - ne font rien pour l’empêcher ni punir (comme seuls les États-Unis savent punir) le régime issu du coup d’Etat ; Pendant ce temps, les fonctionnaires de Washington font semblant d’être bouleversés par cet « affront à la démocratie. » (Voir Mark Weisbrot, « Top Ten Ways You Can Tell Which Side The United States Government is On With Regard to the Military Coup in Honduras ».) (3)

       Dans ses mémoires de 2014, ’Hard Choices’, Clinton révèle à quel point elle était indifférente au rétablissement de Zelaya à son poste légitime : « Dans les jours qui ont suivi [le coup] j’ai parlé avec mes homologues du continent ... Nous avons concocté un plan pour rétablir l’ordre au Honduras et veiller à ce que des élections libres et équitables puissent y être organisées rapidement et légitimement, ce qui rendrait la question de Zelaya secondaire ».

       La question de Zelaya était tout sauf secondaire. Les dirigeants latino-américains, l’Assemblée générale des Nations Unies et d’autres organismes internationaux ont exigé avec véhémence son retour immédiat. Washington, cependant, a rapidement rétabli ses relations diplomatiques avec le nouvel état policier de droite, et le Honduras est devenu depuis une source majeure d’enfants migrants qui se déversent actuellement aux États-Unis.

       Le titre de l’article du magazine Time sur le Honduras à la fin de cette année (3 Décembre, 2009) résuma la situation ainsi : « La politique d’Obama en Amérique latine ressemble à celle de Bush ».

       Et Hillary Clinton ressemble à un conservateur. Et ce depuis de nombreuses années ; dès les années 1980, alors qu’elle était l’épouse du gouverneur de l’Arkansas, elle a fermement soutenu les escadrons de la mort tortionnaires connus sous le nom de « Contras », une armée de mercenaires de l’Empire au Nicaragua. (4)

       Puis, au cours de la primaire présidentielle de 2007, le vénérable magazine conservateur de l’Amérique, le National Review de William Buckley, a publié un éditorial de Bruce Bartlett. Bartlett était un conseiller politique du président Ronald Reagan, un fonctionnaire du Trésor sous le président George H.W. Bush, et un membres des deux des principaux think tanks conservateurs, la Heritage Foundation et le Cato Institute - Vous voyez le tableau ? Bartlett a dit à ses lecteurs qu’il était presque certain que les démocrates allaient gagner la Maison Blanche en 2008. Alors, que faire ? Soutenir le démocrate le plus conservateur. Il a écrit : « Pour les gens de droite prêts à examiner de plus près ce qui paraît probablement à leurs yeux comme des opinions similaires chez les candidats démocrates, il est assez clair que Hillary Clinton est la plus conservatrice» (5)

       Au cours de la même primaire, nous avons également vu le principal magazine de l’Amérique destiné aux plus riches, Fortune, publier en couverture une photo de Mme Clinton avec le titre : « Business Loves Hillary ». (6)

       Et qu’avons-nous en 2016 ? Pas moins de 116 membres de la communauté de la sécurité nationale du Parti républicain, dont beaucoup sont des anciens des administrations Bush, signer une lettre ouverte menaçant, si Trump est désigné candidat, de partir, et certains même rejoindraient... Hillary Clinton ! « Hillary est le moindre mal, et de loin », a dit Eliot Cohen, du Département d’Etat sous Bush II. Cohen a aidé à mobiliser les néocons à signer le manifeste « Dump-Trump » (Laissez tomber Trump). Un autre signataire, l’auteur ultra-conservateur en politique étrangère, Robert Kagan, a déclaré : « Le seul choix sera de voter pour Hillary Clinton. » (7)

       Le seul choix ? Qu’en est-il de Bernie Sanders ou de Jill Stein, le candidat du Parti Vert ? ... Oh, je vois, pas assez conservateurs.

       Et M. Trump ? Lui est beaucoup plus critique envers la politique étrangère américaine que Hillary ou Bernie. Il qualifie la Russie et Vladimir Poutine de forces positives et d’alliés, et serait beaucoup moins susceptible que Clinton de partir en guerre contre Moscou. Il déclare qu’il serait ’impartial’ quant à la résolution du conflit israélo-palestinien (par opposition à un soutien sans faille de Clinton pour Israël). Il refuse d’appeler le sénateur John McCain un « héros », parce que ce dernier fut capturé. (Quel autre politicien oserait dire une chose pareil ?)

       Il appelle l’Irak « un désastre total », condamnant non seulement George W. Bush, mais les néo-conservateurs qui l’entouraient. « Ils ont menti. Ils ont dit qu’il y avait des armes de destruction massive et il n’y en avait pas. Et ils savaient qu’il y en avait pas. Il n’y avait pas d’armes de destruction massive. » Il remet même en cause l’idée que « Bush a assuré notre sécurité », et ajoute que « Que vous aimiez Saddam ou non, il avait pour habitude de tuer les terroristes ».

       Oui, c’est un personnage désagréable. J’ai beaucoup de mal à l’imaginer comme un ami. Oui, et alors ? (...)

       Suite, sur Cuba, à lire sur:

    http://www.legrandsoir.info/l-exceptionnalisme-americain-nous-offre-une-election-sortie-tout-droit-de-l-enfer.html

    Notes

    (1) “Libya : Transition and U.S. Policy”, updated March 4, 2016.

    (2) New York Times, February 28, 2016

    (3) Mark Weisbrot, “Top Ten Ways You Can Tell Which Side The United States Government is On With Regard to the Military Coup in Honduras”, Common Dreams, December 16, 2009

    (4) Roger Morris, former member of the National Security Council, Partners in Power(1996), p.415. For a comprehensive look at Hillary Clinton, see the new book by Diane Johnstone, Queen of Chaos.

    (5) National Review online, May 1, 2007

    (6) Fortune magazine, July 9, 2007

    (7) Patrick J. Buchanan, “Will the Oligarchs Kill Trump ?”, Creators.com, March 08, 2016

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (AVANCE TOUJOURS

    DU MÊME PAS)

    %%%

    (Le cerveau de cette Blonde ayant démesurément enflé,

    il fallut employer les grands moyens)

    Via  Old Science Fiction Films

    %%%

    "Vous acceptez de prendre une valise

    avec un corps démembré à l'intérieur?

    - Moyennant supplément, oui.

    - Supplément de combien?"

    New York, 1982 by Helen Levitt

    %%%

    "Bon, Linda... Si tu me disais exactement ce que tu veux, hein?"

    Belladonna

    (via carnalincarnate)

    %%%

    (Le mari de cette Blonde y allait un peu fort...)

    rrrick:

    Wildcat Adventures 1959

    %%%

    Jacques Damboise


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE SOULAGE PAS TES MAUX

    SIMPLEMENT PAR DES MOTS)

    ***

     (Quelque chose me disait que Spiderman était au bout du rouleau)

    ***

     bouffonduroi.over-blog.fr

    Nucléaire.

    L’Allemagne et Genève s’inquiètent

    de la vétusté des centrales françaises

       “Le gouvernement fédéral appelle à la fermeture de Fessenheim”, titre Die Zeit après les déclarations de la ministre allemande de l’Environnement le 4 mars. La centrale nucléaire française est “trop vieille” et “devrait être fermée le plus vite possible”, a dit un porte-parole de la ministre Barbara Hendricks.

       Membre du parti social-démocrate (SPD), celle-ci a déjà par le passé exprimé cette position sur Fessenheim, la plus vieille centrale du parc nucléaire français. Fessenheim a été l’objet de révélations vendredi de la part du quotidienSüddeutsche Zeitung et de la télévision régionale WDR, qui affirment qu’un incident du 9 avril 2014 aurait été “bien pire” qu’annoncé par les autorités.

       Un expert cité par ces médias assure qu’un réacteur s’est même trouvé“momentanément incontrôlable” avant son arrêt en urgence. “Depuis longtemps, non seulement les Verts, mais aussi des associations de citoyens en France et en Allemagne, demandent la fermeture de la centrale”, souligne la Süddeutsche Zeitung. (...)

       (...) La ministre allemande de l’Environnement a pour sa part estimé que “c’est une nouvelle preuve du risque posé par l’exploitation de ce vieux réacteur”, rapporteDie Zeit. (...)

       (...) Les révélations des médias allemands sont intervenues deux jours après le dépôt d’une plainte par la ville et le canton de Genève, visant la centrale du Bugey, dans l’Ain. Mercredi à 13 heures, une plainte pénale contre X a été déposée à Paris par les deux collectivités et leur avocate, Corinne Lepage, spécialiste du droit de l’environnement et ancienne ministre française, rapportait la Tribune de Genève.Motifs : ‘mise en danger de la vie d’autrui et pollution des eaux’.”  (...)

       (...) “Situé à 70 kilomètres à vol d’oiseau de Genève, le Bugey est l’une des plus anciennes installations nucléaires de France”, rappelle le quotidien. Et l’une des cinq qui méritent d’être fermés en priorité selon un rapport de Greenpeace, note Le Temps.Le quotidien suisse a consacré jeudi 3 mars un article à ce sujet, sous le titre “Le nucléaire demeure tabou en France”. Et citait notamment Julien Bayou, porte-parole des Verts et détracteur du nucléaire :

        “Si les pays qui se sont engagés à abandonner le nucléaire comme la Suisse ou l’Allemagne ne haussent pas le ton, la France restera prisonnière de son tabou. Il faut que nos voisins se fassent plus entendre. Alors, nous pourrons relancer le débat.” 

     

    http://www.courrierinternational.com/article/nucleaire-lallemagne-et-geneve-sinquietent-de-la-vetuste-des-centrales-francaises

    ***

    Luc Desle


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  • $$$

    Pensées pour nous-mêmes:

    "ES-TU LE MAÎTRE

    DE TES PENSÉES?"

    $$$

    "Me faire un string dans ce morceau de tissu? Facile...

    - Heu, non... Un bâillon, j'ai demandé..."

    jeanjeanie61:

    Dalida

    (via victoriawyliewearspleather

    $$$

    http://www.tuxboard.com/16-figurines-gateau-mariage-pleins-dhumour/

    Société.

    Pourquoi les autorités britanniques

    ferment les yeux sur les mariages forcés

       “Des centaines d’enfants sont mariés de force en Grande-Bretagne, et les autorités ferment les yeux”, s’insurge le très conservateur The Sunday Times. Une enquête du journal révèle que des mineurs britanniques – dont la plus jeune était une fillette de 6 ans – sont obligés d’accepter un mariage religieux, “un scandale qui se déroule en secret”.

       Le mariage se fait soit au Royaume-Uni, soit dans le pays d’origine. Dans près de 25 % des cas, les deux parties résident au Royaume-Uni. En 2014, les autorités britanniques ont identifié 1 276 cas de mariages forcés, dont 22 % concernaient des personnes de moins de 17 ans. Il s’agit souvent de mineurs – des filles, mais parfois des garçons – vivant au Royaume-Uni et dont les parents sont originaires notamment du Pakistan, du Bangladesh et d’Afghanistan. Par ailleurs, certaines victimes se trouveraient enceintes contre leur gré. (...)

       (...) Mais selon les associations d’aide aux victimes, ces chiffres sont des sous-estimations. The Sunday Times cite plusieurs associations britanniques qui luttent contre la pratique : ChildLine, Karma Nirvana et Freedom Charity. Le nombre d’appels d’alerte que reçoit l’association ChildLine a enregistré une hausse de 30 % l’année dernière. Quant à l’association Karma Nirvana, elle a dénombré à elle seule 1 070 cas de mariages forcés ou de présomptions de mariage forcé depuis 2013.

       L’association a également eu connaissance de six jeunes filles tombées enceintes dans le cadre d’un mariage forcé. Sa ligne téléphonique reçoit en moyenne 750 appels par mois. “Les cas repérés ne sont que le sommet de l’iceberg, estime Jasvinder Sanghera, la fondatrice. Le problème touche des filles et des garçons qui fréquentent l’école au Royaume-Uni, mais les écoles ne parviennent pas à le détecter.” Comme le confirme le ministère de l’Education, les écoles sont libres de décider de leur approche quant aux mariages forcés.(...)

       (...) Selon Jasvinder Sanghera, les autorités et les services sociaux hésitent à s’attaquer à cette pratique par crainte d’offusquer les communautés concernées, et par crainte de passer pour xénophobes. “Les travailleurs sociaux, la police, les enseignants et les collectivités locales se voilent la face pour ne pas contrarier les communautés concernées”, explique-t-elle. Certains voient [les mariages forcés] comme une particularité culturelle ou religieuse, alors qu’il s’agit en réalité d’une forme de maltraitance d’enfants.”

       Son association propose des formations aux services sociaux et à la police afin de les sensibiliser. The Sunday Times rappelle que les mariages forcés sont interdits par une loi entrée en vigueur en 2014. Malgré la législation, une seule condamnation a eu lieu, en juin 2015, déplore le journal. Il s’agissait d’un homme ayant été condamné à quatorze semaines de prison par un tribunal à Manchester pour avoir marié de force sa fille âgée de 14 ans.

    http://www.courrierinternational.com/article/societe-pourquoi-les-autorites-britanniques-ferment-les-yeux-sur-les-mariages-forces

    $$$

    Luc Desle


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  • ¤¤¤

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE NE VOIT

    QUE L'ESSENTIEL)

    ¤¤¤

    "Heu... Noémie... Je...

    - Oui, je sais, j'ai les pieds dans l'eau... Mais

    ne t'inquiète pas, je n'attraperai pas froid par là...

    - Heu... je veux bien te croire..."

    20th-century-man:

    The Nude Look / Playboy, November 1965.

    (via roundedcurves)

    ¤¤¤

    "Tu n'aimes pas ma musique?

    - Ben si, évidemment, El Destructor...

    Bien sûr que si..."

    humungus:

    Solar

    ¤¤¤

    (Les murs à graffiter ne suffisaient plus

    au Dessinateur Inconnu)

    (via theebonyexhibit)

    ¤¤¤

    (Ma Belle-Mère avait des seins... heu...

    Un soutien-gorge qui... Heu...)

    (via burleskateer)

    ¤¤¤

    Jacques Damboise


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE N'EST NI HOMME

    NI FEMME, IL EST LE MAÎTRE)

    ***

    (Ma femme était une chatte... A moins

    que ce ne soit l'inverse...)

    fiodicinque:

    Flóra Borsi

    (via ladythegreat)

    ***

    Russie.

    Un internaute devant la justice

    pour avoir écrit “Dieu n’existe pas”

    Ekaterina Dvinina

       Quand les enquêteurs sont venus sonner à sa porte, Viktor Krasnov, 38 ans, était loin de se douter qu’il serait visé par une enquête au pénal, après les deux commentaires qu’il avait postés, six mois plus tôt, en octobre 2014, sur le réseau social russe VKontakte. Dans une discussion sur une page dédiée aux habitants de la région de Stavropol (sud de la Russie), où il vit, Krasnov a ainsi écrit que la Bible n’était qu’un “recueil de contes juifs” et que “Dieu n’existe pas”, relate le journal en ligne Gazeta.ru. Deux de ses interlocuteurs, croyants orthodoxes, déposent alors une plainte.  (...)

       (...) L’internaute poursuivi – un infirmier qui vit chez sa mère et subsiste grâce aux petits boulots – est alors placé de force dans un hôpital psychiatrique pour une expertise, qui le reconnaît sain d’esprit. Puis ses propos sont soumis à une expertise linguistique, qui conclut que ceux-ci “revêtent un caractère offensif vis-à-vis des chrétiens orthodoxes et ont pour objectif de bafouer les sentiments religieux des croyants”, détaille le journal.

       L’instruction a recours à l’article 148 du code pénal russe, qui punit d’une amende, de travaux d’intérêt général ou d’un an d’emprisonnement “l’insulte aux sentiments religieux des croyants”. Cet article a été ajouté au code pénal russe à la suite de l’affaire Pussy Riot, un groupe de militantes féministes qui ont chanté une “prière punk” dans la principale cathédrale à Moscou en 2012.    (...)

       (...) “A l’époque communiste, on jetait en prison pour la phrase ‘Dieu existe’, aujourd’hui, on emprisonne pour la phrase ‘Dieu n’existe pas’, ironise-t-on sur les réseaux sociaux. Mais ce qui se passe ne fait plus du tout rire. Aujourd’hui, l’accusé risque réellement jusqu’à un an de prison pour avoir exprimé un point de vue athée”, dénonce Gazeta.ru dans un édito.

       L’appareil répressif d’aujourd’hui est “tout à fait dans l’esprit des méthodes soviétiques utilisées pour réprimer les dissidents, sauf qu’à l’époque on poursuivait les croyants”, ajoute le journal. Et de conclure : “Toute condamnation dans l’affaire de cet homme qui n’a fait qu’écrire ‘Dieu n’existe pas’, comme on l’écrivait sur les pancartes antireligieuses soviétiques à l’entrée de toutes les églises, sera emblématique. (…) Cela nous permettra de savoir si nous vivons toujours dans un Etat laïc, où la loi est censée garantir la liberté de conscience et de culte.”

    http://www.courrierinternational.com/article/russie-un-internaute-devant-la-justice-pour-avoir-ecrit-dieu-nexiste-pas

    ***

    Luc Desle

     


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