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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE RICHE HOMME

    EST DÉPOUILLÉ DE BIENS)

    ***

    "Toi, aujourd'hui, t'es d'une humeur

    de dogue, je me trompe?

    - Hon hon..."

    http://lilygoat.tumblr.com/post/131718845066

    ***

    http://k00ls.overblog.com/tag/israel/3

    Les Palestiniens ont besoin d’espoir,

    pas de calme

    John V. Whitbeck, The Palestine Chronicle

    Traduction : Dominique Muselet

       Depuis le début de l’explosion actuelle de violence en Israël et en Palestine occupée, de nombreux dirigeants étrangers, ainsi que le Conseil de sécurité des Nations unies, ont insisté sur l‘urgence de rétablir le « calme ».

       Au lieu d’appels au calme, un euphémisme pour la soumission palestinienne, il faudrait plutôt redonner un véritable espoir de liberté aux Palestiniens par des mesures de justice crédibles et efficaces.

       Le gouvernement israélien ne veut pas leur laisser le moindre espoir et l’Autorité palestinienne n’en a pas les moyens.

       Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis lors de sa campagne de réélection qu’il n’y aurait jamais d’Etat palestinien indépendant pendant son mandat, tandis que le président palestinien Mahmoud Abbas, après avoir promis qu’il allait larguer une « bombe » lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU le mois dernier, a, au contraire, lâché un pétard mouillé. Ceux qui ont vécu toute leur la vie sous l’égide d’un « processus de paix » destiné à maintenir le statu quo qui se traduit par un projet de colonisation métastasant qui dévore leurs terres, et une infinité d’humiliations quotidiennes, ont bien des raisons de désespérer.

       On peut énumérer de nombreux obstacles à la « paix » israélo-palestinien, mais l’obstacle le plus important à la fin de l’occupation qui est maintenant dans sa 49e année, est tout simplement la nature humaine. Les gens acceptent rarement de voir leur vie changer de manière significative, sauf s’ils croient que ce changement va améliorer grandement la qualité de leur vie.

       Comment les Israéliens juifs peuvent-ils être amenés à penser que la fin de l’occupation améliorera leur qualité de vie ?

       Ces dernières années, les Israéliens juifs ont, tout naturellement et avec raison, considéré le statut quo comme le meilleur des mondes possibles. Ils ont joui de la paix, de la prospérité, du soutien économique et militaire indéfectible de l’Occident et de la protection diplomatique américaine inconditionnelle, alors que les Palestiniens, hors de vue et loin des pensées, enduraient l’occupation, l’oppression, l’appauvrissement et la violence fréquente, et souvent mortelle, de l’armée israélienne et des colons israéliens.

       La situation confortable dont jouissaient les Israéliens juifs, du fait que l’occupation ne leur coûtait pratiquement rien et ne leur causait aucun souci, doit changer. Elle peut changer de deux manières, soit grâce à la pression économique et politique non violente du monde occidental, soit du fait de l’insécurité violente générée par le peuple palestinien occupé.

       Les Etats européens pourraient imposer de fortes sanctions économiques à Israël jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les résolutions de l’ONU et se retire complètement de la Palestine occupée. Les Etats européens pourraient aussi appliquer des règles strictes de visa à tous les Israéliens qui veulent venir en Europe, les obligeant à fournir la preuve claire et documentée qu’ils ne vivent, ni ne travaillent, en Palestine occupée.

       Si l’on en juge par les années que l’Union européenne a passé à s’angoisser sur l’étiquetage correct des produits des colonies illégales vendus en Europe, on ne peut guère espérer que les politiciens européens trouvent bientôt intérêt à jouer un tel rôle principiel non-violent et constructif.

       Malheureusement, cela nous laisse seulement avec l’option de l’insécurité violente. Il est hors de question d’encourager la violence contre les civils, et on ne peut qu’espérer que les violences soient limitées et qu’elles aient des résultats constructifs. La violence « couteaux-et-tournevis » de basse technologie actuelle, qui engendre beaucoup de peur et d’anxiété mais fait relativement peu de victimes israéliennes juives, est peut-être, de toutes les violences capables de produire le changement nécessaire dans la perception des Juifs israéliens de leurs propre intérêt, celle qui est la plus efficace et la moins dangereuse.

       Si ces attaques, apparemment aléatoires et imprévisibles, contre les Israéliens juifs devaient se poursuivre sur une longue période de temps, elles pourraient bien pousser un nombre significatif de Juifs israéliens à en conclure que l’occupation et l’oppression perpétuelle ne sont pas le meilleur des mondes possibles pour eux non plus et que leur qualité de vie serait meilleure s’ils mettaient fin à l’occupation et permettaient au peuple palestinien de jouir de la même liberté et de la même dignité humaine - que ce soit dans deux états ou dans un seul - que les Israéliens juifs exigent pour eux-mêmes.

       Il est bien triste d’être obligé de se rendre à l’évidence que tant que des vies juives ne sont pas menacées, les Israéliens juifs et le monde occidental ont tendance à penser que l’occupation n’est pas un problème. Maintenant que des Juifs - et bien plus encore de Palestiniens - ont perdu la vie, et que tout laisse à penser que d’autres la perdront dans les semaines qui viennent, il faut absolument profiter de l’attention du monde entier pour promouvoir une nouvelle perception du futur, afin que toutes ces vies n’aient pas été perdues pour rien.

       Si la violence actuelle se poursuit assez longtemps pour être considérée comme une « Intifada », il faudra lui donner le nom de « Intifada des enfants ». Désespérant de jamais jouir d’une vie qui ait un sens, les jeunes et même les enfants choisissent, de leur propre initiative, de rechercher ce qu’ils perçoivent comme une mort qui a un sens. Ce désespoir tragique ne peut être dissipé que par l’espoir.

       Quand la violence se terminera, cela ne doit pas être parce que le peuple palestinien a été forcé de retourner dans sa cage et de se rabattre sur un « processus de paix » frauduleux qui ne mène nulle part. Cela doit être parce que les jeunes Palestiniens ont enfin des raisons, crédibles et authentiques, d’espérer qu’ils seront bientôt libres et traités avec justice.

       John V. Whitbeck est un homme de loi d’envergure internationale qui a conseillé l’équipe de négociation palestinienne dans les négociations avec Israël.

    http://www.legrandsoir.info/les-palestiniens-ont-besoin-d-espoir-pas-de-calme.html

    ***

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE RIT DE LA SAGESSE,

    LE DISCIPLE S'EN MOQUE)

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    "Comment ça, ces bandelettes te grattent?

    Et tu vas aussi prétendre

    qu'elles te boudinent, peut-être?

    http://belligerent-ghouls.tumblr.com/

    ¤¤¤

    les-crises.fr

    Les propriétaires du 21e Siècle

      

    Economiste

     

        Selon l'article 17 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen : "La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité". Depuis les années 80, nous avons observé des périodes d'inflation, de déflation, de croissance, de crise économique et financière. Propriétaires et locataires sont témoins d'une crise structurelle qui n'est pas nouvelle et qui s'installe dans la durée. Nous sommes aujourd'hui face à de nombreux défis, comme l'évolution du statut d'occupation, la difficulté de certains propriétaires occupants sont confrontés aux aléas de la mobilité professionnelle, le logement collaboratif ou encore la mise en oeuvre du viager immobilier.

       Le logement a toujours été un sujet sensible, aux dimensions multiples : sociale, économique, financière, fiscale et politique. L'ensemble de ces environnements influence l'attitude des propriétaires actuels et futurs. La société française a connu une réelle mutation dans les domaines économiques et sociétaux depuis une trentaine d'années. Les modes de vie ont changé. Les individus ont modifié leur mode d'action et de communication. Autrefois physiques, nos échanges sont aujourd'hui virtuels et instantanés. Les automates ont remplacé les individus, de plus en plus isolés et connectés avec le monde extérieur grâce aux innovations technologiques.

       La frontière entre la sphère privée et professionnelle s'efface peu à peu. La mobilité et la portabilité sont devenues une réalité quotidienne pour le citoyen. Le travail se transporte au domicile et/ou inversement : le professionnel et le personnel deviennent interchangeables. Le logement a donc une double fonction d'usage et de valeur économique. Cette valeur évoluera dans le temps en fonction des facteurs économiques et conjoncturels. L'engagement sur le long terme rassure et assure la famille contre les aléas qui peuvent survenir à tout moment. Le court terme et la volatilité résument nos sociétés modernes. Les propriétaires et les locataires sont les observateurs permanents d'une société en pleine mutation économique et sociétale depuis une trentaine d'années.(...)

       Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les ménages étaient en très grande majorité locataires de leur résidence principale. La propriété va s'imposer lentement en France à partir des années 50, durant les "trente glorieuses". Comme le rappelle Pierre Le Besnerais, jusqu'à cette période, les banques ne faisaient pas de crédit immobilier : "les banques qui collectaient une épargne liquide ou semi-liquide jugeaient impossible de l'utiliser autrement que pour les emplois à court terme, elles ne participaient donc pas au financement immobilier".  

       C'est à partir de la généralisation du crédit que le nombre de propriétaires va réellement augmenter. L'Etat subventionnera massivement les bailleurs sociaux durant les années 60. Des centaines de milliers de logements verront le jour autour des grandes agglomérations. Plus tard l'Etat favorisera l'accession à la propriété individuelle afin de répondre à un double objectif : le choix des Français pour la maison individuelle et une accélération de l'urbanisation en périphérie des villes. Entre 1968 et 1977, plus de 4 761 000 logements ont été construits dans les secteurs libres et aidés. En effet, l'augmentation du taux de propriétaires occupants n'a été possible que par la mise en place des prêts aidés de l'État et par l'augmentation de la durée du crédit durant les années 70 et 80.

       Les propriétaires accédants surendettés, verront leur accès au crédit limité par les pouvoirs publics au début des années 90. Malgré des taux d'intérêt attractifs et une faible inflation durant les années 2000, le taux de propriétaires occupants va en réalité progresser très faiblement malgré un marché dynamique. Les prix immobiliers en France ont connu une hausse de 141% entre 1998 et 2010 alors que l'inflation ne progressait que de 22%. Depuis la crise financière de 2008, les banques ont commencé à moins prêter sur de longues durées. Afin de diminuer la consommation de fonds propres et de mieux gérer le risque crédit, les établissements prêteurs sont plus sélectifs qu'autrefois.

      Une alternative au financement bancaire comme le crowdfunding permettra peut-être de se substituer ou non au crédit immobilier au particulier.(...)

       (...) Comme disait Goethe "Tout ce qui se passe n'est que symbole". Culturellement, en France, la maison a toujours représenté un ancrage durable. 58% des Français sont propriétaires de leur logement et 42% des ménages en sont locataires dont plus de la moitié dans le parc privé. Les locataires aimeraient changer de statut. En effet, pour 90% d'entre eux, ils aspirent à devenir propriétaire. En 2014, l'habitat individuel est majoritaire parmi les résidences principales (57 %), les résidences secondaires ou occasionnelles (58 %). La maison individuelle fait moins rêver qu'autrefois même si la représentation du mythe est toujours aussi forte.

     Les Français ont 8 000 milliards d'euros placés dans l'immobilier sur une épargne totale de 12 000 milliards d'euros en  2014. Les particuliers sont les premiers investisseurs dans l'immobilier résidentiel. Les investisseurs institutionnels ne possèdent que de 241 milliards d'euros dans cette classe d'actifs (fin 2012). Ces derniers ont opté pour l'immobilier tertiaire et commercial il y a 25 ans. L'achat immobilier est le seul placement qui permet de se constituer un capital à crédit (90% des acquisitions se font à crédit). C'est toujours le niveau du taux qui permet à l'emprunteur d'être ou non solvable. Lorsque les taux sont trop élevés, les primo-accédants deviennent insolvables et les vendeurs doivent revoir leurs prix à la baisse.

       Les Français sont attachés à la notion de patrimoine et à sa transmission. Historiquement, on transmet un bien immobilier et non une valeur mobilière, comme un portefeuille de titres d'actions cotées. La pierre est à la fois une valeur économique et émotionnelle forte qui s'inscrit dans le temps. Comme l'évoquait Pierre Bourdieu à propos du rapport entre l'individu et son logement : "une épargne non financière est un investissement dont on entend qu'il conserve ou augmente sa valeur tout en procurant des satisfactions immédiates. A ce titre, elle est l'élément central d'un patrimoine dont on attend qu'il dure au moins autant que son propriétaire, et même qu'il lui survive, à titre d'héritage transmissible". En devenant propriétaire, celui-ci change de statut social.

       Un ouvrier locataire qui devient propriétaire change de statut social sans changer de statut professionnel. "J'existe parce que je suis propriétaire". Depuis le début des années 1980, la crise de l'emploi, la montée du chômage, l'augmentation du nombre de diplômés et les ségrégations spatiales ont fait naître une réelle compétition professionnelle au cœur de la mondialisation de nos économies. Les futurs acquéreurs aspirent à une promotion sociale et désirent appartenir à un groupe plus puissant, celui des propriétaires. Nous ne prenons aucun risque en affirmant que le logement va continuer d'influencer la hiérarchie sociale de la société française.

       La question est de savoir si l'évolution sociétale permettra le maintien du statut de propriétaire tout au long de sa vie. Comment ne pas conclure par cette citation de Pierre-Joseph Proudhon : "La propriété moderne peut être considérée comme le triomphe de la liberté. La propriété est destinée à devenir, par sa généralisation, le pivot et le ressort de tout le système social".

    http://www.huffingtonpost.fr/nicolas-tarnaud/accession-propriete-logement_b_8299866.html?utm_hp_ref=france

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUI TOUCHE LE FOND

    REMONTE DIFFICILEMENT)

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    "Vous voulez la vendre?

    - J'en profite pendant qu'elle dort..."

    Yvette Troispoux

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    "Dépêchons-nous de finir cette maison avant que

    le Grand Méchant Homme vienne nous embêter"

    allocine.fr

    Génétique.

    Les cochons sont-ils les donneurs

    d’organes de demain ?

    Carole Lembezat

       “C’est l’exemple le plus extrême, à ce jour, de la précision des modifications génétiques généralisées qui est rendue possible grâce au CRISPR, écrit la journaliste du magazine Science.

       Cet exemple, c’est l’inactivation, à l’échelle du génome de cochon, du risque rétroviral endogène porcin (PERV), une sorte de virus soupçonné de déclencher des réactions de rejet lors de transplantations du cochon vers l’humain. CRISPRest la technologie révolutionnaire – largement exploitée par le Pr George Church, de la faculté de médecine de Harvard – permettant de “rechercher-remplacer” des séquences d’ADN.(...)

       (...) En d’autres termes, les scientifiques de l’équipe de Church sont parvenus à éradiquer des séquences génétiques potentiellement nocives pour les humains dans des cellules d’organes de cochons, à 62 emplacements différents.

       Alors que près de 122 500 personnes sont en attente de greffes d’organes, rien qu’aux Etats-Unis, ces résultats ravivent les espoirs de rendre un jour les xénogreffes possibles, c’est-à-dire des transplantations d’organes du cochon potentiellement compatibles avec le corps humain. L’étude qui les décrit est parue le 8 octobre dans la revue à comité de lecture Science. (...)

       (...) Certains pensent en effet que les organes de cochon pourraient pallier le manque d’organes humains disponibles pour des greffes, parce qu’ils sont de taille similaire et qu’il existe de nombreuses analogies génétiques entre ces deux espèces. “Mais jusqu’à présent, personne n’avait été en mesure de contourner la violente réponse immunitaire que les cellules de cochon provoquent [chez l’humain]”, souligne la journaliste de Science

       Si les risques de PERV peuvent être écartés, “cela fera déjà un problème de moins à régler”, indique à Science Daniel Salomon, physicien et immunologiste au Scripps Research Institute  à San Diego. Mais ce n’est pas suffisant. Car pour rendre les greffes d’organes de cochon opérationnelles, “les chercheurs doivent encore identifier toutes les nombreuses autres molécules du cochon qui provoquent des rejets de la part du système immunitaire humain et pour chacune d’entre elles, ‘assommer’ les gènes responsables, sans pour autant tuer le cochon”, poursuit le magazine. (...)

       (...) Church affirme que son équipe dispose d’une telle liste de gènes et travaille à leur désactivation grâce au CRISPR et à d’autres méthodes. “Ils espèrent avoir des embryons de cochons sans PERV, compatibles avec le système immunitaire, prêts à être implantés dans des femelles porteuses dès 2016”, dévoile Science.

       Pour autant, certains – comme David Cooper, chercheur à la faculté de médecine de l’université de Pittsburgh, en Pennsylvanie, qui travaille aussi sur les greffes d’organes de cochons – ne voient pas forcément ces résultats comme une bonne nouvelle. M. Cooper craint que cela ne ralentisse le processus d’autorisation d’essais cliniques.

       Les régulateurs de la Food and Drug Administration (FDA) américaine “risquent maintenant de demander que nous fassions cela [supprimer le PERVdans les cellules de cochons] alors même qu’il n’y a pas de preuve que ce soit nécessaire”, déplore-t-il.

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE SAUTE JAMAIS PLUS HAUT

    QUE TES PIEDS)

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    "Toi, t'a encore arrosé de gin ta pitance, hein?

    - Noonn, hips! Bourguoi?" 

    http://misterdoor.tumblr.com/post/131336268127

    +++

    "Faut qu'on arrête de se palper...

    Ma Mère se doute de quelque chose"

    http://misterdoor.tumblr.com/post/131297244872

    +++

    "Ingrid, ça suffit! Tu bois trop de café!"

    http://misterdoor.tumblr.com/post/131271253842

    +++

    "Ah, c'est la clé de votre chambre? J'en suis bien aise...

    mais, heu, j'ai un rendez-vous et..."

    http://misterdoor.tumblr.com/post/131264537602

    +++

    Jacques Damboise


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (DIRE AU MAÎTRE CE QU'IL NE VEUT

    PAS ENTENDRE EST FAIRE PREUVE

    D'UN SACRE ENTÊTEMENT)

    ***

    (La garde personnelle de la Mort avait une drôle de tête)

    meanwhilebackinthedungeon:

    – Stepan Alekseev

    ***

    (L'identité de cet étranger posait problème)

    messagesdelanature.ek.la

    Au Liban :

    une pétition en ligne contre

    les guerres religieuses

    Elodie Morel, iLoubnan

       (De Beyrouth) Une pétition « contre l’utilisation de la religion en politique et dans les guerres » circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux.

       Elle émane de plusieurs intellectuels libanais dont le professeur Antoine Courban (auteurs de nombreux essais politiques et sociétaux), Tarek Mitri (ancien ministre libanais de la Culture) et le journaliste Michel Hajji Georgiou.

       Ce texte est publié alors que les autorités religieuses orthodoxes en Russie ont précisément qualifié de « Guerre sainte » l’intervention de Moscou en Syrie, lancée fin septembre officiellement contre l’Etat islamique (mais en réalité contre la plupart des opposants de Bachar al Assad, allié traditionnel de la Russie).(...) 

       (...) Dans ce contexte, Antoine Courban tient à préciser : « Cette pétition n’est pas politique. Il ne s’agit pas de condamner l’intervention russe, pas plus que les autres interventions en cours actuellement. Il s’agit juste d’affirmer une position existentielle et morale.

       Les guerres ne sont saintes que parce que le religieux est instrumentalisé, au nom de ce que j’appelle la ’maladie identitaire’ : c’est à dire que l’individu ne se perçoit pas lui-même comme autonome, mais comme l’écho d’autre chose. Tant que l’individu n’a pas conscience de lui-même, il se protège ainsi, comme par une matrice. »

       L’identitaire est porté par plusieurs concepts au fil de l’histoire de l’humanité. « Au siècle dernier, l’identitaire était porté par le concept de race, » poursuit Antoine Courban.

    « Désormais presque plus personne n’y croit (heureusement), en tout cas pas assez de monde pour donner à ce concept une valeur opérationnelle. Au 19e siècle, c’était le concept de nation qui portait l’identitaire. Aujourd’hui, c’est le religieux. »

       Il précise :

    « L’identitaire a toujours besoin d’un titre. Toute l’histoire humaine est marquée par cette dynamique entre le groupe fusionnel et le sujet autonome. De cette dynamique, de cette tension, peuvent aussi naître de grandes choses, comme le concept des droits de l’Homme par exemple. »(...) 

       (...) La pétition a été publiée jeudi sur une page Facebook dédiée. Depuis le début de la révolution syrienne en 2011, les réseaux sociaux s’enflamment régulièrement entre les pro-régime et les pro- rebelles.

       Cette fois, le débat fait rage entre les pro- et les anti-intervention de Poutine en Syrie. Parmi les soutiens au président russe, certains avancent justement l’argument du soutien à la communauté chrétienne. Ils embrassent ainsi finalement eux aussi le concept de guerre sainte.

    « Les chrétiens qui justifient l’action de Poutine par la protection de leur communauté sont pour moi précisément de grands malades identitaires. Ils ont la maladie du minoritaire. Il est évident qu’il existe moins de chrétiens que de musulmans dans la région mais cela ne justifie pas de rentrer dans une logique de discrimination de l’homme sur la base de l’identité du groupe. »

    Selon Antoine Courban, il n’y a pas encore d’individu en Orient :

    « En 2011, le peuple syrien a véritablement formulé un projet allant dans le sens de la naissance d’un individu. Il en était peut-être au stade de balbutiement, mais le projet était bien là. Et ça, le régime d’Assad l’a très bien compris.

    En écrasant ce projet, il s’est arrangé pour l’armer et l’islamiser, et le transformer en ce qu’on voit aujourd’hui. Toute la tragédie syrienne est là : dans le sacrifice de l’individu. »

    http://rue89.nouvelobs.com/2015/10/17/liban-petition-ligne-contre-les-guerres-religieuses-261712

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    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE NOIE PAS LE CHAT

    SOUS PRÉTEXTE QU'IL MIAULE)

    °°°

    "Mouafff... Ces discours politiques sont d'un ennui..."

    (Source: pensierostupendostuff, via nadchris34)

    °°°

    "OK j'ai compris ce que tu veux...

    Arrête tes pitreries, d'accord?"

    (via ladythegreat)

    °°°

    "C'est quoi, ça?

    - L'image de notre amour, Mon Amour...

    - Un glaçon?

    - Hé..."

    (Source: lightssnstars)

    °°°

    "Hum... C'qu'on est bien dans

    des fourrés superbement taillés...

    - et pleins de pucerons...

    - Hein?"

    (Source: mennyfox55, via nadchris34)

    °°°

    Jacques Damboise


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE EST-IL LE MAÎTRE

    QUAND IL N'ENSEIGNE PAS?)

    +++

    (Amour toujours)

    (Source: heffrondr, via lilidimi)

    +++

    gaetanpelletier.wordpress.com

    Etats-Unis.

    Les 158 richissimes familles

    qui “élisent” le président

       C’est l’histoire d’une puissante concentration de richesse : d’après une enquête du New York Times, seulement 158 familles financent près de la moitié de l’élection présidentielle américaine.  

       “Ils sont, pour une écrasante majorité, blancs, riches, vieux et de sexe masculin, dans une nation qui ne cesse d’être refaçonnée par les jeunes, les femmes et par le vote des Noirs et des Hispaniques.” “Ils”, ce sont les représentants des 158 familles américaines qui, à elles seules, ont fourni presque la moitié des dons permettant de financer la course à la Maison-Blanche, révèle une enquête du New York Times

       Le montage qui illustre l’article est particulièrement parlant : devant la Maison-Blanche, un énorme tas de pions de Monopoly, 120 millions petites maisons vertes en plastique – représentant le nombre total de foyers américains – et tout en haut de la pyramide quelque 158 pions rouges… Une goutte d’eau qui vaut de l’or, puisque ces 158 familles ont déjà versé 176 millions de dollars (154 millions d’euros) des fonds levés jusqu’ici par les candidats à l’élection présidentielle de 2016.  (...)

       L’enquête, enrichie de nombreuses infographies, révèle que la plupart de ces donateurs sont issus des secteurs de la finance (à 46 %) et de l’énergie. Et aussi, qu’ils soutiennent majoritairement le camp républicain (à 85,5 %). Enfin, 119 de ces familles ont construit leur fortune sur le succès de self-made men. “Ils ont créé des hedge funds, racheté des bails miniers au Texas, réalisé des blockbusters à Hollywood. Et plus d’une douzaine d’entre eux sont nés en dehors des Etats-Unis et ont émigré de pays tels que Cuba, l’ex-Union soviétique, le Pakistan, l’Inde ou Israël”, écrit le quotidien. Pour seulement 37 d’entre elles, la richesse amassée est le fait d’une fortune dite “héritée”.   

     http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-les-158-richissimes-familles-qui-elisent-le-president

    +++

    "Mgrmmm...

    - Qu'ess'tu dis?

    - Mgrmmm...

    - Quoi?"

     

    (La suite, son copain ne l'entendit pas car, ayant oublié de

    bien mettre son casque, il tomba dans les pommes)

    (Source: aviadream, via i-patr-54)

    +++

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES DISCIPLES ENTRE EUX

    SONT-ILS DES MAÎTRES?)

    ¤¤¤

     "Cher gendre, vous n'avez pas l'air d'aimer ma purée...

    - Au contraire, Belle-Maman, elle est super pour

    faire de beaux pâtés". 

    http://boomerstarkiller67.tumblr.com/post/130376000358/

    richard-dreyfuss-close-encounters-of-the-third

    ¤¤¤

    blogs.mediapart.fr

    Grande-Bretagne.

    Scotland Yard relâche

    la pression sur Julian Assange

       Après trois ans de surveillance continue de l’ambassade d’Equateur à Londres, où est réfugié Julian Assange, Scotland Yard a décidé, le 12 octobre, de mettre un terme à sa surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre du lieu, rapporte The Guardian. Selon le quotidien britannique, la police a toujours l’intention d’arrêter le fondateur de WikiLeaks, mais estime que ce dispositif de sécurité“n’est plus proportionné à l’objectif”.

       De nationalité australienne, Julian Assange était venu réclamer l’asile politique en juin 2012 pour échapper à une demande d’extradition de la Suède, où il est accusé de viol. Il avait affirmé ne pas avoir eu d’autre choix que de trouver refuge à l’ambassade d’Equateur, dans la mesure où la Suède ne pouvait lui garantir qu’il ne serait pas ensuite extradé vers les Etats-Unis, où il est accusé d’espionnage pour avoir divulgué plus de 200 000 câbles diplomatiques américains. (...)

       (...) Pour justifier sa décision, Scotland Yard estime dans un communiqué qu’il n’y a “aucune perspective imminente de résolution légale ou diplomatique” de la situation. Or, “comme pour tous les services publics, explique le service, les ressources de la police métropolitaine sont limitées”. En trois ans, rappelle de son côté The Times, la surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre de l’ambasssade aura en effet coûté plus de 12 millions de livres, soit 16 millions d’euros, à la police britannique.
     
       Cette initiative a quand même suscité le scepticisme dans les rangs de WikiLeaks. “Mon interprétation est qu’ils n’ont pas suspendu [la surveillance de Julian Assange], a déclaré Kristinn Hrafnsson, une porte-parole de l’organisation, au Guardian. “Ils ont mis un terme à la présence d’hommes en uniforme mais ils ont renforcé la surveillance secrète et vont l’arrêter dès qu’il mettra un pied hors de l’ambassade.”

    http://www.courrierinternational.com/article/grande-bretagne-scotland-yard-relache-la-pression-sur-julian-assange

    ¤¤¤

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANS LE MIROIR,

    TON AUTRE TOI-MÊME T'OBSERVE)

    ***

    (Henri-Charles n'était pas sûr d'aimer

    les baisers mouillés d'Anne-Sophie)

    mudwerks:

    All or Nothing, 1943, Gilbert Darling (by paul.malon)

    ***

    (La Petite Sirène avait hélas fauté)

    vintagegal:

    Glynis Johns in Miranda (1948) 

    ***

    (Perdu, seul, sur la Lune, l'astronaute

    Thimothy Glenn essaya le parapente)

    http://clevermo.tumblr.com/post/130310083962

    ***

    (Tania essayait de battre le record du monde

    du clignement d'yeux)

    http://clevermo.tumblr.com/post/130234963548

    ***

    Jacques Damboise et Blanche Baptiste


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE N'A PAS

    DE JAMBE DE BOIS)

    Pcc Jacques Damboise in

    "Pensées centripètes"

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    (Miss Barbara portait son panier à commission sur la tête,

    juste pour faire son intéressante) 

     http://exercicedestyle.tumblr.com/post/130932782442

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     l-union-fait-la-force.info

    Après l’attentat d’Ankara,

    la Turquie au bord du gouffre

     Marie Jégo (Istanbul, correspondante)

       Depuis que les électeurs turcs ont refusé de donner, le 7 juin, la majorité parlementaire au Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan, la Turquie s’enfonce inexorablement dans la violence et l’instabilité.

       En cinq mois, le pays a basculé treize ans en arrière, renouant avec ses vieux démons : la guerre contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), l’essoufflement de la croissance, la persécution des médias, la résurgence de « l’Etat profond » (derin devlet), soit la complicité entre la police, les services secrets et la pègre.

       La guerre en Syrie, avec son cortège de réfugiés (2,2 millions de personnes) et sa lente contamination du territoire turc, où des « cellules dormantes » de l’organisation de l'Etatislamique (EI) seraient à l’œuvre, est une autre source de tensions.

       Confronté, samedi 10 octobre, à l’attentat terroriste le plus meurtrier de l’histoire de la Turquie moderne (97 morts), le gouvernement a réagi en accusant les victimes, en interdisant aux médias de couvrir l’attentat et en bloquant l’accès aux réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter. Quelques heures après la double explosion, une circulaire signée du vice-premier ministre Yalçin Akdogan était envoyée au Conseil supérieur de l’audiovisuel (RTUK), interdisant aux radios et aux télévisions de couvrir l’attentat. Mais personne n’en a tenu compte.

       Au même moment, Veysel Eroglu, le ministre des eaux et forêts, blâmait sur son compte Twitter les militants de gauche visés par l’attentat : « Notre population doit manifester la plus grande prudence à l’égard de ces provocateurs engagés dans l’organisation de défilés terroristes dans le but de briser  l’harmonie sociale. » (...)

       Le président Erdogan a appelé à l’unité après l’attentat, mais la scène politique turque n’a jamais été aussi divisée. Sur les trois partis d’opposition représentés au Parlement, deux – le Parti républicain du peuple (CHP, social démocrate) et le Parti de l’action nationaliste (MHP, droite ultra-nationaliste) – ont été invités par le premier ministre Ahmet Davutoglu à venir discuter de la situation dimanche.

       Seul Selahattin Demirtas, le chef du Parti de la démocratie des peuples (HDP, gauche, pro kurde), n’a pas été convié en raison de son attitude « irresponsable », a justifié M. Davutoglu. Le chef kurde, dont le parti HDP est ciblé pour la troisième fois par un attentat, n’a pas ménagé ses critiques envers l’AKP, invitant ses partisans à patienter jusqu’au 1er novembre, date des législatives, « pour renverser le dictateur ».

       Islamo-conservateurs et gauche laïque pro-kurde sont à couteaux tirés. Pour les premiers, la double explosion est à mettre au compte du PKK. Pour les seconds, le gouvernement et le président sont coupables de n’avoir pas pris les mesures de sécurité nécessaires pour prévenir l’attentat. « Erdogan, assassin ! », criaient les manifestants sortis dans les rues d’Ankara au lendemain du drame.

       La défiance est à son comble, la peur gagne le pays, les théories du complot ressortent des cartons. Les islamo-conservateurs, prêts à tout pour retrouver leur majorité parlementaire à l’issue du scrutin du 1er novembre, sont en grande partie responsables de cette dérive, maniant en permanence des discours de haine et de violence. (...)

       (...) Vendredi, veille de l’attentat, les habitants de Rize, ville des bords de la mer Noire, ont pu assister à un bien étrange meeting. Sur la scène, micro en main, Sedat Peker, un parrain notoire de la mafia, représentant connu des « idéalistes » (ultra-nationalistes), rappelait au public qu’il fallait voter pour l’AKP parce que, « si Erdogan part, la Turquie partira elle aussi ». D’une main, a fait le geste des Loups gris (organisation de jeunesse du MHP, ultra-nationaliste), de l’autre, celui, islamiste, de Rabia (quatre doigts levés, le pouce replié sur la paume) cher au président turc qui en use très souvent. C’est l’expression de la synthèse « islamo-nationaliste », un vieux projet politique , improbable mais caressé par les plus fanatiques des deux bords.

       « Nous allons utiliser notre droit à la légitime défense, le sang va couler à flots », a promis Sedat Peker, surnommé le « Reis » (« boss mafieux »). Ce titre figurait en bonne place sur les nombreuses affiches déployées en ville pour annoncer sa venue : « L’enfant du pays, le Reis Sedat Peker vient à Rize pour défendre l’antiterrorisme. » Une autre affiche signée de son nom clamait fidélité au président Erdogan : « Nous sommes avec toi, Maître ! » L’encadrement policier était à la hauteur de l’événement : chaque manifestant était soigneusement fouillé.(...)

       (...) Condamné à maintes reprises pour racket, assassinat et même « complot contre l’Etat » en 2008 dans le cadre du grand procès dit Ergenekon, Sedat Peker sort tout droit des années 1990-2000. A l’époque, les personnalités politiques, notamment la première ministre Tansu Ciller et son mari Ozer, ne cachaient pas leurs liens avec le monde interlope, dont le « Reis » Peker. Englués dans la sale guerre au Kurdistan, où des escadrons de la mort, des groupuscules islamistes sanguinaires et des policiers de mèche avec la pègre faisaient régner la terreur, les gouvernements successifs flirtaient ouvertement avec les criminels.

       Pendant treize ans, de 2002 à 2015, les islamo-conservateurs emmenés par Recep Tayyip Erdogan ont donné l’impression de vouloir rompre avec ces pratiques. Confrontés à la perte de leur popularité, ils semblent naviguer à vue. Prêts à tout pour assumer seuls le pouvoir , ils ont, semble-t-il, renoué avec cet « Etat profond » et trouble, au risque de mener le pays au naufrage.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/10/12/apres-l-attentat-d-ankara-la-turquie-au-bord-du-gouffre_4787525_3214.html

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    Luc Desle


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