• +++

    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ENSEIGNEMENT DU

     VIEUX MAÎTRE NE VIEILLIT PAS)

    +++

    "Chérie, tu as besoin de lunettes, je crois...

    - Non, pourquoi?"

    #nsfw #contemporary photography #contemporary people 

    +++

    "Mais... Glub! J'pensais... Glub... Que tu

    m'apprenais à nager...

    - Ben t'avais tort!"

    (Source: evilottoandfrenxxy, via monteswisha)

    +++

    "Un jour... Snif, snif... Plus personne

    ne pourra fesser quiconque... Snif, snif...

    - Parle pas de malheur!"

    (Source: miviso, via thepunkmummy)

    +++

    (En voulant faire sa maline, Andréa finit

    par s'enfoncer la fourchette dans l'oeil)

    (Source: billdomonkos, via victoriamontaill)

    +++

    Nadine Estrella


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA PENSÉE DU MAÎTRE

    N'ATTEND PAS L'AURORE)

    ***

    (Les rockers, ils z'aiment pas les mémés!)

    (Source: mastersofthe80s)

    ***

    "La Fayette, me voilà!"

    mamiekeke.eklablog.com

    Etats-Unis.

    L'Hermione transporte le souvenir

    de La Fayette sur la côte est

       Plus de deux siècles après les dernières détonations, les canons ont à nouveau retenti dans le port de Yorktown pour accueillir l’Hermione, réplique fidèle du navire qui, en 1780, avait prêté main forte aux Américains dans leur lutte pour l’indépendance.

       Aussi baptisée “frégate de la liberté”, c’est chargée de souvenirs que l’Hermione a fait son entrée dans le port américain, rapporte le Washington Post. En 1780, le Marquis de La Fayette a traversé l’Atlantique avec un message qui allait changer le destin de la nation : la France envoyait les soldats et les bateaux dont nous avions cruellement besoin pour vaincre les Anglais.”

       Le 5 juin dernier, après 17 ans de construction dans l'ancien arsenal maritime de Rochefort (Charente-Maritime) et 6 000 kilomètres de traversée l'Atlantique effectués en 48 jours, la réplique du vaisseau légendaire a renoué avec le nouveau continent. “Rendre hommage aux efforts extraordinaires du Général La Fayette et des Français pour soutenir la cause révolutionnaire, c’est aussi se souvenir de ce qui fait de la France notre plus vieil allié, écrivait le président Barack Obama, le 16 avril dernier, dans une lettre également reprise par le Washington Post. (...)

       (...) Accueillie par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, qui attendait sur les quais de la bourgade située à 260 kilomètres de Washington, l'Hermione a fait escale deux jours à Yorktown. Le vaisseau entame à présent un tour de la côte est qui durera jusqu’au 15 juillet. La frégate, dont le parcours peut être suivi grâce à un site Internet dédié à son périple, jettera l’ancre à onze reprises, détaille le Los Angeles Times. Au programme : Boston, Philadelphie, Baltimore, et même la ville canadienne de Lunenburg. 

    http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-lhermione-transporte-le-souvenir-de-la-fayette-sur-la-cote-est

    ***

    La véritable histoire de La Fayette

    et Bordeaux

       Contrairement à ce que pensent la grande majorité des gens, La Fayette n'a pas effectué sa première traversée vers l'Amérique sur l'Hermione mais trois ans avant, en 1777, sur le navire La Victoire, et depuis Bordeaux

       « Sans renier, bien au contraire, l'exceptionnel travail de mémoire et de reconstruction de l'Hermione, explique Pierre Thébaud, Gouverneur de l'Ordre La Fayette, remettons à sa juste place la vérité historique et le rôle de Bordeaux et du bateau "La Victoire" dans l'aventure américaine de La Fayette. C'est à Bordeaux Bacalan que ce navire marchand a été construit. C'est à Bordeaux qu'il a été acheté, non pas par La Fayette qui n'était pas majeur à l'époque, mais par l'intermédiaire du Comte de Broglie, ancien chef des services secrets sous Louis XV. C'est de Bordeaux que La Fayette est parti pour rejoindre « La Victoire » à Pauillac et a embarqué de nuit le 25 Mars 1777,  pour Pasajes à côté de Saint - Sébastien. Puis après de multiples péripéties qui l'ont fait revenir à cheval à Bordeaux, ce fut pour La Fayette et « La Victoire » le vrai départ de Pasajes pour l'Amérique, le 26 Avril 1777. Bordeaux et les Bordelais peuvent être fiers de cette aventure qui a commencé trois ans avant l'embarquement de La Fayette sur «L'Hermione»."

       En effet, la ville de Bordeaux peut s'enorgueillir d'avoir été à l'origine de l'aide française aux insurgés américains avides d'indépendance et surtout le début d'une formidable amitié franco-américaine qui perdure toujours.(...)

       (...) L'aventure du jeune (il a 19 ans) et riche Gilbert Motier, Marquis de La Fayette débute en août 1775 à Metz, lors d'un repas organisé par le Comte de Broglie, ami de son père, où il découvre la révolte des insurgés américains menés par George Washington contre la présence anglaise. Il n'en faut pas plus pour Gilbert de se voir combattre dans ce lointain outre-Atlantique l'ennemi juré des Français.

       Il faudra toute l'influence du Comte de Broglie, farouche opposant de l'Angleterre, ses réseaux et sa longue expérience des opérations secrètes pour que La Fayette parvienne à ses fins.

       En décembre 1776, Sileas Deane, envoyé spécial de Washington en France en mission de recrutement, le nomme Major général de l'armée américaine.

       Reste à trouver un bateau pour traversée l'Atlantique. Riche, Gilbert l'est. Seul hic, il ne peut se servir de son pécule comme il l'entend car il n'est pas majeur (à l'époque 25 ans) et c'est François Augustin Dubois Martin, frère du secrétaire particulier de Broglie, qui se rend alors à Bordeaux afin d'acheter le navire. Le choix se porte sur « La Clary » construite aux chantiers Bichon à Bacalan. Cet achat sera financé pour 1/3 par La Fayette, 1/3 par Dubois Martin sous couverture de Broglie et 1/3 par le baron de Kalb.

       Pour ne pas attirer l'attention du Roi et des espions britanniques sur place dans la capitale girondine, « La Victoire » est déclarée auprès des autorités du port à destination de Saint Domingue, chargée de biens à vendre sur place.(...)

       (...) Afin de brouiller les pistes, la Fayette part le 17 février 1777 pour Londres. Un mois plus tard, il prend la route de Bordeaux où il apprend que son épopée a été éventée à Versailles et que l'ordre de l'arrêter est en chemin.(...)

       Le 23 mars « La Victoire » appareille enfin de Bordeaux. La Fayette fait mine d'obéir aux ordres royaux et ne monte pas à bord. Et c'est en chaloupe qu'il se rend à quelques kilomètres de Bordeaux à Pauillac pour prendre place sur le navire avec ses compagnons. Et c'est le 25 mars 1777 que « la Victoire » prend les voiles en direction du port espagnol de Los Pasajes, à coté de Saint Sébastien. Alors pourquoi cet arrêt ? Tout simplement parce que le Pays Basque est renommé pour ses fabriques d'armes et il pourra compléter ainsi son chargement : 5000 fusils et munitions seront ainsi embarqués.

       A peine arrivé en Espagne, la Fayette revient à Bordeaux à cheval déguisé en postier. Il est hébergé par le gouverneur de la ville, le Maréchal de Mouchy au château Trompette. Il fait une étape à Ruffec où Broglie l'exhorte à ne rien modifier du plan d'origine et qu'il va tout arranger avec sa belle famille qui était contre son départ.(...) 

       (...) Soulagé, il retourne à Los Pasajes et entame le 26 avril avec ses 65 compagnons la traversée si attendue.

       Celle-ci durera 54 jours où la Fayette qui n'a pas le pied marin, lutte tant bien que mal contre le mal de mer en apprenant l'anglais et en écrivant à sa femme enceinte restée en France qu'il abandonne sans un au-revoir.

       Son périple s'achève le 12 juin à South Inlet prés de Georgetown en Caroline du Sud.

       L'histoire américaine de La Fayette débute ici et d'une certaine façon, le rêve du Comte de Broglie se réalise par l'intermédiaire du futur héros de la guerre d'indépendance américaine.

    ( A lire, « Rêver la gloire » de Patrick Villiers chez Monelle Hayot, avril 2013. Et la biographie « La Fayette » d'Etienne Taillemite chez Fayard, 1989)

    http://www.sudouest.fr/2014/10/09/la-vraie-histoire-de-la-fayette-et-bordeaux-1698780-2780.php

    Benoît Barvin


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (HORS DU SOMMEIL

    LA SAGESSE EST REDOUTABLE)

    ***

    (La monture qui chevauchait les nuages

    était rétive)

    thestylishgypsy Kaynak: salebarnjunky

    ***

    "Dès qu'il s'agit de génocide culturel,

    j'arrive à grands pas pour corriger

    ces infâmes colonialistes"

    Bleck le Rock (Mitton)

    bd-anciennes.com

    Canada.

    Amérindiens : un génocide culturel

       La Commission de vérité et réconciliation a travaillé pendant six ans sur les pensionnats où des enfants autochtones arrachés à leur famille étaient placés à des fins d’assimilation culturelle. Son rapport fait l'effet d'une bombe.

       Si vous avez été surpris mardi, voire choqué, quand le rapport final tant attendu de la Commission de vérité et réconciliation du Canada a accusé votre pays de “génocide culturel”, prenez un peu de recul et fermez les yeux.

       Imaginez que vous soyez chez vous avec vos deux enfants, un garçon de 6 ans et une fille de 8 ans. On frappe à la porte. Vous allez ouvrir. Un représentant de l’Etat et un officier de la police montée apparaissent dans l’encadrement de la porte. Les deux hommes vous ordonnent de leur livrer vos enfants immédiatement. Ceux-ci vont être emmenés et placés à l'arrière d'un camion où vous pourrez voir d'autres enfants pleurer. Vous êtes contraint de vous séparer de vos enfants : l’Etat a jugé que vous n'étiez pas apte à les élever du fait de votre race. Tout ce qui comptait pour vous vous a été enlevé.(...)

       (...) Maintenant, imaginez que vous soyez l’un des enfants. On vous conduit à des centaines de kilomètres de chez vous, dans une nouvelle école dirigée par des inconnus. Quand vous arrivez, on vous coupe les cheveux et on vous enlève les vêtements que votre mère vous a confectionnés, puis on les brûle. Vous êtes puni chaque fois que vous parlez dans votre langue maternelle ou que vous réclamez vos parents en pleurant. Vous êtes perdu, désorienté. On vous a séparé de votre frère, parce que c’est un garçon et que vous êtes une fille. Vous êtes mal nourri, vous avez froid. Dehors, il n’y a pas de cour de récréation, seulement un cimetière pour les enfants qui sont morts dans ce lieu sinistre.

       Et puis l’un des professeurs vous fait subir des sévices sexuels. Les autorités ferment les yeux. Enfin, arrivé à l'adolescence, vous avez le droit de partir. Mais pour aller où ? Votre maison a été détruite. Vous ne savez pas à qui faire confiance, ni même qui vous êtes.

       Pouvez-vous imaginer une chose pareille ? Environ 150 000 enfants appartenant aux Premières Nations, aux Inuit et aux Métis ont été arrachés à leurs familles et à leurs communautés pendant cent ans d’histoire canadienne. Les survivants et leurs descendants en sont marqués à jamais et ont toutes les peines du monde à trouver leur place dans une société où les préjugés du passé restent ancrés dans les mentalités de bon nombre de leurs concitoyens.

       Faites-vous partie de ces Canadiens qui ne savent pas que les pouvoirs publics ont séparé les parents indigènes de leurs enfants jusqu’à la fin des années 1960 et que le dernier “pensionnat autochtone” a été fermé en 1996 ? (...)

       (...) D'après un sondage de 2013, 60 % des Canadiens estiment que les Premières Nations, les Inuit et les Métis sont responsables de leurs problèmes. Pourtant, dès 2008, le Premier ministre Stephen Harper a demandé pardon pour les pensionnats autochtones devant la Chambre des communes.Cette politique a eu des effets durables et néfastes sur la culture, les traditions et la langue des autochtones”, a alors déclaré Harper. Ensuite de quoi son gouvernement n’a pris aucune mesure pour corriger le tir.

       C’est toujours la même histoire. Par le passé, des organes comme la Commission de vérité et réconciliation du Canada ont émis des recommandations visant à améliorer le sort des peuples indigènes, recommandations saluées par le gouvernement en place, mais qui ne se sont jamais traduites dans les faits.

       Peut-être est-ce la raison pour laquelle le chef de la Commission, le juge Murray Sinclair, a décidé d’accuser le Canada de génocide culturel dans son rapport. Et peut-être est-ce aussi pourquoi la semaine dernière la juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverley McLachlin, a prononcé un discours dans lequel elle reprenait cette formulation.

       Le juge Sinclair vient de lâcher une bombe sur notre société, tant en utilisant le terme “génocide” qu'en collectant les récits de milliers de gens dont les vies ont été gâchées par les pensionnats autochtones.(...)

       (...) Toutefois, le choix du mot “génocide” a déclenché un débat sur la sémantique et les étiquettes. Peut-on légitimement qualifier ces actes de génocide culturel ? Cela a-t-il même un sens ? Un mot inventé pour qualifier l'horreur et le mal absolus de l’Holocauste doit-il être utilisé dans ce cas précis ?

       On aurait tort de se laisser entraîner dans un tel débat. Discuter de la question de savoir comment qualifier un mal, dans quelle case le ranger, n’est qu'une perte de temps et nous détourne des vrais problèmes.

       Notre pays doit être secoué de sa torpeur. Il doit reconnaître cette page sombre de son histoire. Nous Canadiens devons réfléchir à la manière de remédier aux torts que nous avons causés. “Les Canadiens non autochtones entendent parler des problèmes auxquels sont confrontées les communautés autochtones, mais le plus souvent ils n’ont pas la moindre idée de la manière dont ces problèmes sont apparus”, souligne Sinclair dans son rapport. Ce ne doit plus être une excuse.

    http://www.courrierinternational.com/article/canada-amerindiens-un-genocide-culturel

    ***

    Luc Desle


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  • @@@

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE EST PEU

    FAROUCHE, SACHE-LE)

    @@@

    "Sirènes du passé

    Qui baisez votre bouche

    Osez changer de couche

    Pour venir me trouver"

    Reblogged from: melaniedaniels
    Source: mignonette

    @@@

    "Oh Douce Fiancée

    Prête-moi ton amour

    Pour donner à mes jours

    Le soleil de l'été"

    Anonyme

    Reblogged from: grandma-did

    @@@

    "Tu tires de ma bouche

    Des mots crus qui me touchent

    Et crois ainsi fair' mouche

    Oh ma Belle Manouche"

    Reblogged from: pulpgasm

    @@@

    "Mes doigts qui insidieux

    Avancent en silence

    Ont de la Bienveillance

    Et seront mélodieux"

    (via suikyounoshaho)

    @@@

    Blanche Baptiste et Nadine Estrella


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE CRAINS PAS LA MORT,

    ELLE POSSÈDE TOUJOURS

    LES MÊMES ORIPEAUX)

    °°°

     

     "SPIDERMAN! Tu vas arrêter, oui, avec tes stupides fils

    d'araignée?! Sinon je me fâche tout rouge!!!"

     Photographer: Maja Buck​
    Stylist: Jordanlehn​ Sabelehn
    Hair/Makeup: Lauren Hoy
    Model: Anna Cash
    Assistant: Treave Temple

    °°°

    "Cette route sur pilotis ne sera pas plus grande

    que ça... Heu, non... ça... A moins que ce soit

    ça... Enfin, elle sera longue et belle, voilà!"

    clg-leonard-de-vinci-tours.tice.ac-orleans-to...

     

    Le projet fou de Vinci et Bouygues

    qui va ruiner l’île de La Réunion

    Philippe Desfilhes (Reporterre) 

       Manuel Valls, qui doit se rendre à la Réunion du 11 au 13 juin, est attendu de pied ferme par les opposants à la nouvelle route du littoral. Ceux-ci lui demanderont d’engager un débat sur le coût économique, environnemental et sociétal de ce projet porté par Didier Robert, le président (UMP) du Conseil régional et soutenu par son gouvernement. « Nous attendons de lui qu’il commandite un audit financier et qu’il clarifie sa position sur ce projet pharaonique qui hypothèque gravement l’avenir de l’ile », dit Jean-Pierre Marchau, élu EELV responsable des transports à la mairie de Saint-Denis.

       Samedi 30 mai, ils étaient plus de 400 à manifester aux Avirons, la commune concernée par le projet, contre l’ouverture de la carrière de Bois Blanc, d’où il est question d’extraire plus de 17 millions de tonnes de matériaux destinés au futur chantier. « Près de cinq ans après le lancement du projet, on touche désormais directement la vie des Réunionnais et la mobilisation prend enfin forme sur le terrain. Nous espérons qu’ils seront encore plus nombreux dimanche 7 juin pour la prochaine manifestation. Certains ne seraient d’ailleurs pas contre passer à la vitesse supérieure, jusqu’à faire du site de Bois Blanc une nouvelle ZAD (Zone à défendre), à l’instar de Sivens ou de Notre-Dame-des-Landes », prévient l’élu.

       La « NRL », comme on l’appelle à La Réunion, tient une place de choix sur la liste des grands projets inutiles. De quoi s’agit-t-il ? Du projet de remplacer l’actuelle route côtière, qui va de la préfecture de Saint-Denis au Port, par une route à deux fois trois voies. Construite sur pilotis par Bouygues et Vinci, cette prouesse technique a un coût exorbitant : 1,66 milliards d’euros pour ... 12,5 kilomètres, soit 138 millions le kilomètre, selon le budget initial. Du jamais vu, alors qu’un kilomètre de route coûte en moyenne 6,2 millions d’euros. (...)

       (...) « Les experts pensent que la facture finale atteindra 2,5 milliards d’euros. C’est trois fois plus cher que Notre-Dame-des-Landes et cela ferait de la NRL la route la plus chère du monde ! », s’insurge un membre de l’Alliance, l’opposition réunionnaise qui réunit le PC réunionnais, des mouvements de gauche progressistes et des membres de la société civile. (...)

       (...) L’Alliance est d’autant plus fermement opposée au projet de nouvelle route du littoral que Paul Vergès, son leader, qui a été président de Région de 1998 à 2010, avait lancé un projet de tram-train entre Saint-Denis et Le Port. Des travaux de sécurisation de l’actuelle route exposée à des chutes de pierres depuis la falaise étaient également prévus.

       Personne ne conteste en effet la nécessité de trouver une alternative à l’actuelle route du littoral. Construite en 1976 et empruntée par 10 000 véhicules à l’époque, cette voie est aujourd’hui fréquentée quotidiennement par 60 000 automobilistes. Résultat, les accidents ou pannes de véhicules allongent significativement les bouchons récurrents de l’entrée ouest de Saint-Denis.

       Michel Dubromel, responsable Transport et mobilité durable à la France Nature Environnement, connaît bien le projet de tram-train que son association avait soutenu lors du Grenelle de l’environnement en 2007. « Il faut arrêter le ’tout bagnole’ et développer les transports en commun à la Réunion. C’est une obligation si on veut éviter le ’coma circulatoire’ qui menace l’ile. Et sur le plan environnemental, la NRL est une catastrophe ! », s’insurge-t-il.(...)

       (...) L’association a déposé l’an dernier un recours en justice, arguant que la nouvelle route menace le grand dauphin, la baleine à bosse, des coraux et de multiples espèces d’oiseaux. « Une quinzaine d’autres recours ont été déposés et le Conseil national de protection de la nature (CNPN) a rendu en 2013 un avis défavorable sur la NRL en raison des atteintes à la faune et de flore sauvage », ajoute le défenseur de l’environnement. La Réunion, comme de nombreuses iles, possède un écosystème particulièrement sensible avec des espèces endémiques particulièrement sensibles : l’UICN (l’Union internationale de conservation de la nature) y recense 104 espèces sur sa liste rouge.

       Les opposants à la NRL attendent d’autant plus impatiemment la venue de Manuel Valls qu’ils se sentent trahis par le pouvoir socialiste. « Lorsque François Hollande a gagné en 2012, nous pensions que cela mettrait un terme au nouveau projet de NRL décidé sous le gouvernement Fillon. Il n’en a rien été », déplore Jean-Pierre Marchau. La ministre de l’écologie Ségolène Royal, qui a rencontré le 5 septembre 2014 à Paris Didier Robert, l’a même assuré de l’engagement de l’Etat. « Nous avons l’impression d’un aveuglement de nos dirigeants. Sont-ils obnubilés par les promesses des retombées économiques que procurera le chantier sur une ile où le taux de chômage est de plus de 30 % ? Croient-ils vraiment qu’on peut compenser, comme le propose l’étude d’impact de la NRL, ce qui sera détruit par un projet de cette ampleur ? », s’interroge l’élu de Saint-Denis.(...)

       (...) L’enquête d’utilité publique lancée le 20 mai pour l’ouverture de la gigantesque carrière de Bois Blanc, sur l’une des rares portions de littoral encore préservées dans l’ouest, a réveillé l’opinion publique. « De même, un mouvement de protestation s’est élevé contre les atteintes sur le récifs des Lataniers des travaux menés à la Possession. La population commence à prendre conscience des dégâts irréparables que provoquera la NRL », constate Michel Dubromel.

       Le temps joue en faveur des opposants à la nouvelle route. Les élections régionales auront lieu dans six mois. Or si la droite a réussi à remporter la région en 2010, c’est parce que le PS, arrivé en troisième place très loin derrière l’Alliance et l’UMP, s’est maintenu, provoquant une triangulaire qui a laissé des traces dans les esprits. « La NRL sera l’un des principaux enjeux des prochaines élections régionales. Si la droite perd, comme nous le pensons, cela sera un coup d’arrêt au projet. Mais d’ici là, ses promoteurs risquent de vouloir l’imposer au forceps », prévient-il.

       Un échangeur routier est déjà en cours de construction à La Possession, le lieu qui marque l’entrée ouest de la future NRL. Un autre l’est également à La Grande Chaloupe, au milieu du trajet. « Mais contrairement à ce que dit Didier Robert, ces travaux n’ont rien d’irréversible. La construction des digues notamment n’a pas commencé faute d’avoir trouvé les matériaux nécessaires aux travaux. Le problème de l’approvisionnement en matériaux du futur chantier reste d’ailleurs entier et c’est pourquoi il est si important d’empêcher le démarrage de la carrière de Saint-Leu », insiste Jean-Pierre Marchau.

    http://www.reporterre.net/Le-projet-fou-de-Vinci-et-Bouygues-qui-va-ruiner-l-ile-de-La-Reunion

    °°°

    Luc Desle


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (SUR LA ROUTE DE LA VIE,

    SOIS VIGILANT)

    ***

    (Un transsexuel, déguisé en travailleur, s'est dissimulé

    parmi ces hommes. Sauras-tu le retrouver?)

    Issei Kato

    ***

    "Et ici, dans le rond, on écrira... Heu...

    Merci aux financeurs..."

    cadeaucity.com

    A financer : Du miel de montagne

     
     

       Quand ils s’installent dans une ancienne ferme, Laure Robert et Julien Favret découvrent un vieux rucher au fond du jardin. « Une ruche vivotait toujours », se souvient Laure, 31 ans. Quelque temps après, trois autres ruches fleurissent dans le jardin. Puis dix, puis vingt. Une vocation est née. Il y a deux ans, l’auxiliaire de vie scolaire et l’accompagnateur en haute montagne achètent une vieille scierie dans le Jura. « A la montagne, l’environnement est plus sain, pas de monocultures de maïs ou de colza, d’OGM ou de pesticides… »

       Le couple investit ses économies pour transformer une partie de la bâtisse en « miellerie ». Pour pouvoir« terminer les travaux d’électricité, de plomberie et acheter une machine pour remplir les pots », le couple a lancé une campagne de crowdfunding afin de récolter 4 500 euros.« Si on double bien la production cette année, couler le miel à la main dans des pots posés sur une petite balance ne sera plus vivable », insiste Laure, qui table sur trois tonnes de nectar.

       La miellerie des Hautes-Joux et ses 200 ruches disséminées dans un rayon de 30 kilomètres ont obtenu l’appellation Miel de montagnes du Jura. « D’autres apiculteurs effectuent des transhumances vers les champs de lavande, puis vers le colza… La durée de leur récolte est plus longue. La nôtre se fait localement, de mai à août. » Dans leurs pots : du miel de pissenlit, de tilleul, « toutes fleurs ». Quant au miel de forêt, la récolte a été juteuse en 2013. Mais « pas une goutte » n’a coulé l’an passé. La nature est reine. —


       - Pour financer le projet (fin de la collecte le 15 juin 2015), c’est par ici

    ***

    (Ce politicien recevait une juste correction)

     TAGGED: STRANGERS ON A TRAIN.

    ALFRED HITCHCOCK. FARLEY GRANGER. ROBERT WALKER.1951

    ***

    Benoît Barvin


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  • ***

    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'INSÉCURISE PAS TON

    DÉSIR DE SAGESSE)

    ***

    "Heu... C'est ici que se déroule la soirée

    spécial Joie de Vivre?

    - Non, c'est à côté (voix sépulcrale)"

    Kathleen Byron in Black Narcissus (1947). 

    http://nitratediva.tumblr.com/

    ***

    "Tourner les yeux 20 fois dans leur orbite pour

    améliorer la vue, qu'ils disaient... Maintenant,

    je ne les contrôle plus, c'est malin!"

    Maureen O’Hara in The Black Swan (1942).

    http://nitratediva.tumblr.com/

    ***

    "Plus haut, les gambettes, qu'on voit bien vos culottes"

    From 42nd Street (1933)

    http://nitratediva.tumblr.com/post/120152931065/from-42nd-street-1933

    ***

    "Hum... Toi, ch't'adore, P'tit Chaperon...

    - Chut... La lisse Alice va nous voir..."

    http://apostcardalmanac.blogspot.com.au/

    ***

    Nadine Estrella et Jacques Damboise


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  • °°°

    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA MORT EST TON AMIE

    LA PLUS FIDÈLE)

    °°°

    http://bettyblue9.tumblr.com/

    (...) Dors mon amour.
    Sur les rivages de la nuit
    Ce soir tout est tranquille.
    Demain au petit jour
    Nous nous aimerons encore. (...)

    Reine BATAILLOU

    °°°

    "Une truffe? On parle de moi?"

    abrutis.com

    France:

    La “guerre de la truffe”

    fait rage dans le Midi

    Jade Garrett

       “Les truffes sont une des gourmandises gastronomiques les plus précieuses au monde”, rapporte la version dominicale du Daily Telegraph. Mais le champignon tant convoité est victime de son succès : le marché noir ne cesse de se développer et entraîne le sud de la France à un “point d’ébullition”. 

       Le 29 mai, un agriculteur de 37 ans, Laurent Rambaud, a été condamné à huit années de prison pour avoir abattu un homme surpris dans sa truffière à Grignan, situé “au cœur du triangle d’or de la truffe française”, rappelle le journal britannique. Le drame a réveillé les passions et délié les langues dans ce coin de la Drôme provençale. “Le procès de Laurent Rambaud a mis une rare – et, pour certains locaux, indésirable – lumière sur l’économie souterraine du marché de la truffe.”

       “La pénurie, conjuguée à une demande croissante” a conduit les vendeurs au marché de Richerenches, où les précieux champignons sont négociés loin des regards indiscrets. “Les transactions se déroulent dans le plus grand secret avec des prix écrits sur des bouts de papier. Des liasses de billets sont échangées contre des truffes ensuite cachées dans des taies d’oreiller”, relate le quotidien britannique. “Cette culture du secret venue du marché noir nuit au commerce et sert les intérêts des voleurs”, toujours plus appâtés par l’odeur musquée du précieux champignon.  

    http://www.courrierinternational.com/article/france-la-guerre-de-la-truffe-fait-rage-dans-le-midi

    °°°

    Benoît Barvin


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA FLEUR AU FUSIL EST-ELLE

    ENCORE UNE FLEUR?)

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     "Je suis Zorro...

    - Et Moi, Rossinante..."

    Reblogged from: milk-sockets
    Source: ilpianobi

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    bichau.canalblog.com

    Sa république et la nôtre

       Nicolas Sarkozy ressemble à sa caricature des « Guignols ». Il a changé… en pire. Sa dernière trouvaille : la transformation de l’UMP en Les Républicains est un chef-d’œuvre que même le comte de Lampedusa aurait eu du mal à égaler : tout changer pour ne rien changer… Sauf le nom – et le logo qui rappelle celui du Front national. Il fallait oser.

       Le nouveau président de l’UMP a donc rebaptisé son parti en prononçant 87 fois le mot « république ». C’est dire si celle-ci est bonne fille puisque l’on peut impunément la dépouiller de ses valeurs, la souiller par ses agissements dans les affaires, l’outrager par sa conduite vis-à-vis des institutions, la violenter par ses comportements contre ceux qui osent lui résister, la forcer par sa complaisance envers les riches et sa guerre contre les faibles… Rien n’arrête le matamore de Neuilly. Il fera tout pour posséder Marianne, quitte à la transformer en femme publique faisant le trottoir pour ses amis du Fouquet’s.

       Je le sais, certains vont considérer que ma vision de l’ancien Président est caricaturale. Mais elle n’a d’égale que son mépris pour notre patrimoine commun. (...)

       (...) La République, celle de 1789, de 1793, de 1830, 1848, de la Commune, de 1936, de la Résistance, s’est construite contre ce qui fait le fonds de commerce de l’ancien Président, contempteur de l’égalité et de la fraternité et adversaire de la laïcité utilisée comme arme de guerre contre les musulmans.

       La seule bonne nouvelle est que Nicolas Sarkozy n’a plus l’allant d’autrefois. Il ne trompe plus grand monde, hormis ses fans. Même dans les rangs de la droite, il suscite des doutes sur sa capacité à reprendre la main dans une opinion qui n’a pas gardé un souvenir impérissable de ses frasques, de ses discours buissoniens sur l’identité nationale, de ses cadeaux pour les riches ou de son aventure libyenne et de son tropisme pro « Républicains » à la Bush.

       En revanche, le retour de Nicolas Sarkozy fait les affaires de la gauche du renoncement. Elle se frotte les mains à la perspective de pouvoir refaire le match. La pensée stratégique de l’Elysée se réduit à l’épure d’un story telling bas de gamme : lorsqu’il faudra choisir entre la famille Le Pen, le clan Sarkozy et François Hollande, la gauche profonde, ou ce qu’il en reste, se serrera les coudes pour échapper à un nouveau 21 Avril. Et le Président, qui aura asphyxié toutes les dissidences de son camp, pourra coiffer ses concurrents sur le poteau. (...)

       (...) Plutôt que de nous résigner à ce scénario catastrophe, pourquoi ne pas nous interroger sur quelle république nous voulons au lieu de la laisser se vider de son sens originel ? Nous venons de commémorer le dixième anniversaire du référendum sur la Constitution européenne. J’ai voté « oui » alors que beaucoup de mes amis, comme la majorité du peuple de France, a voté « non ». Mais qu’ont fait Nicolas Sarkozy et François Hollande à sa suite ? Ils se sont assis sur la volonté des électeurs de construire une autre Europe. En fait, ils ont déconstruit l’idée européenne en la mettant en porte-à-faux avec l’idéal démocratique. Or, il n’y a de République française ou européenne sans retour à ses fondements démocratiques.

       La leçon est simple : il nous faut radicaliser la démocratie pour sortir de la république autoritaire, inégalitaire et identitaire que cherchent à nous imposer Sarkozy, Le Pen et leurs affidés.

       Notre république n’a rien à voir avec la leur. Elle est plurielle, sociale et écologiste, prône l’autonomie de la société et des individus, défend l’égalité de toutes et tous. Ce n’est malheureusement pas non plus celle de messieurs Hollande et Valls. Entre la loi sur le renseignement et la Macron-attitude à tous les étages, entre les génuflexions devant l’Arabie saoudite et les Emirats et la stigmatisation des immigrés, nous sommes loin de la république des « Jours heureux », celle du Conseil national de la résistance, que le président de la République en exercice prétendait représenter en faisant entrer au Panthéon quatre de ses figures les plus illustres.

       Qu’auraient pensé ces justes devant la misère de la politique actuelle ? Poser la question, c’est y répondre. Il faut tout faire pour que notre république ne devienne pas la fille de joie de ceux qui veulent la rouler dans le caniveau ou l’endormir dans le cimetière des illusions perdues. La République a été fondée quand le Tiers-Etat a pris conscience de son existence. Elle n’appartient qu’au peuple. 225 ans plus tard, ce même peuple doit la défendre contre ceux qui s’en réclament pour mieux la démanteler.

    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chez-noel-mamere/2015/06/01/sa-republique-et-la-notre-234636

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    Luc Desle


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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SOURIRE DE LA FLEUR,

    SAIS-TU LE VOIR?)

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    "Hum... Lecteur, lectrice, je vous aime."

    http://g-a-n-g-s-t-e-r.tumblr.com/

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    (Rahan s'apprêtait à commettre son premier meurtre

    de crabe mangeur d'hommes)

    booknode.com

    Anthropologie.

    Le premier meurtre...

    il y a 430 000 ans

    Matthias Somm

       Des indices trouvés sur un crâne humain ont conduit des scientifiques à situer le premier meurtre connu de l’histoire il y a 430 000 ans. Cette découverte révèle certaines tendances comportementales déjà présentes chez les hominidés. 

       Un crâne portant les évidences d’une agression fatale a été retrouvé par des scientifiques dans la “grotte des os”, un site préhistorique situé dans le nord de l’Espagne. Il s’agit d’une preuve unique : le meurtre le plus ancien à notre connaissance.

       Le Los Angeles Times rapporte que la victime, un homme d’une vingtaine d’années, a été assassinée il y a 430 000 ans.

       ”Une des implications de l’étude est que le meurtre est un comportement humain très ancien, avance Rolf Quam, paléontologue à l’université de Binghamton. Ce qui rend notre article si unique, c’est que nous pensons que nous avons trouvé des preuves que cette personne est morte des suites de ses blessures. ” (...)


       (...) Selon les scientifiques, dont l’étude a été publiée sur PLOS ONE, près de 6 700 ossements, provenant d’au moins 28 individus, ont été découverts dans la grotte. Ces restes humains étaient conservés au fond d’un puits situé à près de 500 mètres de l’entrée. L’équipe de recherche en a conclu que le corps de la victime aurait été jeté dans la fosse, d’une profondeur de 13 mètres. Il pourrait s’agir d’une forme de première cérémonie funèbre. Si c’est le cas, alors il semble que la colère ne soit pas le seul comportement humain à avoir des racines profondes dans notre passé, avancent les auteurs.

       “Nous pensons que la violence interpersonnelle intentionnelle est un comportement qui accompagne les humains depuis au moins 430 000 ans, tout comme le soin des malades ou même des morts, affirme Ignacio Martínez Mendizábal de l’université d’Alcalá à Madrid, qui a participé aux recherches. Nous n’avons pas beaucoup changé en 500 000 ans !”

    http://www.courrierinternational.com/article/

    anthropologie-le-premier-meurtre-il-y-430-000-ans

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    Luc Desle


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