• @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (EN FERMANT LES YEUX
    TU OUVRES LES PORTES
    DE LA CONSCIENCE)

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    "Pourquoi vous vous escrimez...
    - ... A Tuquoquemiamikiki...
    - ... A poster chaque jour...
    - ... Photos et articles...
    - ... Que personne ne lit?"



    @@@



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    repos-hebdomadaire-marchand

    vin-dieu.over-blog.com

    Viticulture bio :
    Pourquoi Emmanuel Giboulot
    a mobilisé les foules

    KARINE LE LOËT
       (...) « Une salve d’applaudissements et des hourras », selon l’envoyée spéciale du Monde. « 1 000 à 1 500 personnes un lundi à 12h en pleines vacances scolaires, c’est beau ! », dixit un homme qui s’est déplacé pour l’occasion. Sous le soleil de Dijon (Côte-d’Or), Emmanuel Giboulot est apparu triomphant, les bras levés, devant le tribunal correctionnel. Pendant ce temps, une pétition lancée en ligne le 15 février n’en finissait pas d’engranger des soutiens, approchant les 500 000 signataires. « A Dijon c’est toujours très calme, on a du mal à réunir 50 personnes dans la rue. Et là il y en avait dix fois plus », a précisé Stéphane Dupas, des Amis de la terre Côte-d’Or, mobilisé autour du cas du viticulteur.

       Mais comment expliquer un tel soutien ? Tout commence en mai 2013. En ces jours de printemps, les premières larves de cicadelles – un insecte vecteur de la mortelle flavescence dorée – sont identifiées dans des vignobles du Sud Mâconnais et de la côte de Beaune. Le 7 juin, le préfet signe un arrêté et place la Côte-d’Or en état de lutte obligatoire. En clair, tous les pieds de vigne atteints doivent être arrachés et un traitement répandu dans les vignobles. Pour les agriculteurs bios, seul le pyrevert – un extrait de fleurs séchées de chrysanthème – est compatible avec leur label et s’offre donc comme option. Mais voilà, Emmanuel Giboulot refuse de plier l’échine. La menace n’est pas réelle, assure-t-il, puisque la maladie sévit dans le département limitrophe de la Saône-et-Loire et non en Côte-d’Or, où aucun foyer n’a été repéré. D’ailleurs, la loi n’oblige pas la préfecture à tant de prudence. Qu’importe, il est contrôlé le 30 juillet et renvoyé après quelques rebondissements vers le tribunal correctionnel.

       (...) C’est le 25 novembre que l’affaire commence à faire parler d’elle. Le site internet Basta ! raconte la mésaventure d’Emmanuel Giboulot sous le titre – un brin exagéré – « 30 000 euros d’amende pour avoir refusé… de polluer ». C’est en lisant ces lignes qu’Augustin de Livois, président, d’une petite association nommée l’Institut pour la protection de la santé naturelle – et son seul salarié - décide, le 27 novembre, de créer une page Facebook de soutien.

       A priori, l’agriculture n’est pas vraiment la tasse de thé de cette organisation bruxelloise qui milite pour le recours à des médecines « naturelles et complémentaires » et a lancé tour à tour en 2013 des pétitions sur les conflits d’intérêt entre administration et laboratoires, la reconnaissance de la maladie de Lyme ou contre les adjuvants dangereux dans les vaccins. Le lien est pourtant fort pour son fondateur : « Le vecteur premier de notre santé c’est ce qu’on mange. » Sur la page Facebook, «35 000 personnes manifestent alors leur soutien. C’est la première vague», souligne Augustin de Livois.

       Parallèlement, sur le terrain, les organisations locales s’organisent. « J’ai été alerté par une personne qui fait de la permaculture en Savoie et qui connaît un peu Emmanuel Giboulot, se souvient Stéphane Dupas, des Amis de la terre Côte-d’Or. Il m’a dit que ce serait sympa si on faisait quelque chose. J’ai contacté plusieurs associations locales et on a rédigé un tract pour informer la population. Emmanuel Giboulot n’a jamais rien demandé. Je ne l’ai jamais eu au téléphone. On lui a juste fait relire les communiqués. C’est une initiative locale. » De son côté, Sandrine Bélier, eurodéputée d’Europe Ecologie - Les Verts, alertée sur le sujet par l’avocat de l’intéressé, publie un communiqué sur son site et envoie un courrier au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et à son homologue à l’Ecologie, Philippe Martin.

        Le 2 janvier, un éditorial du New York Times reprend l’histoire du petit viticulteur bourguignon. « Ça a fait du bruit localement », souligne Stéphane Dumas. Est-ce la goutte d’eau qui a relancé le moulin ? Le 15 février, Augustin de Livois rencontre Emmanuel Giboulot. Ensemble ils écrivent un texte, réalisent une vidéo avec des bouts de ficelleet lance une pétition. La mayonnaise prend. Et vite. En quelques jours, elle rassemble plus de 470 000 signatures. Bien plus que les 50 ou 100 000 paraphes que les appels de l’Institut réunissent habituellement. « Parce que le bio touche plus de gens. Et puis Emmanuel Giboulot est un excellent communicant », jauge Augustin de Livois. L’homme a su relayer son combat, livrant même au regard des lecteurs sa convocation au tribunal ou sa trombine en portrait. 

       Devant les caméras de France 3 Bourgogne, l’intéressé avoue néanmoins sa surprise : « Je n’imaginais pas qu’il y ait autant de personnes qui se déplace à cette occasion (lors de l’audience au tribunal de Dijon, ndlr). Ce n’est pas moi le symbole. Je pense que le sujet est vraiment un sujet sensible qui est porté par la société civile. » « Vu la mobilisation, je pense qu’il est devenu le symbole des citoyens qui revendiquent le droit à une alimentation de qualité, qui a moins d’impacts sur la santé et l’environnement », estime pour sa part Sandrine Bélier.

       Un engouement populaire oui. Mais pas un soutien entier du secteur. Certes, le viticulteur peut compter sur l’appui très officiel de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab) : « Ce n’est pas le combat d’une personne. C’est un combat que nous menons depuis longtemps contre le traitement obligatoire imposé par l’Etat sur un système agricole qui n’a pas trouvé d’autres solutions que l’artillerie lourde pour répondre aux maladies. Il faut réfléchir aux alternatives et tenir compte des spécificités de l’agriculture biologique », souligne Stéphanie Pageot, sa présidente. En revanche, lors d’une conférence de presse organisée le 22 février avec d’autres acteurs du secteur, Pascal Lambert, directeur du Service d’éco-développement agrobiologique et rural de Bourgogne (Serdab), un organisme qui travaille au développement du bio dans la région, se désolidarise du viticulteur. Pour lui, il faut « laisser aux professionnels le soin de régler cette problématique importante ».

       Car le sujet est épineux et met mal à l’aise la profession. La flavescence dorée ? « Ça se dissémine rapidement et ça peut être mortel pour les vignes. C’est pour ça qu’il y a une obligation à traiter. En Bourgogne, avec l’impact financier que ça représente pour eux c’est inimaginable de ne pas lutter », souligne Virgile Joly, viticulteur du Languedoc-Roussillon et membre de l’association interprofessionnelle Sud Vin bio. « Quand on fait du bio, on n’est pas forcément satisfaits du traitement avec des insecticides même naturels. Même s’ils sont moins nocifs que les molécules de synthèse, ils ne sont pas innocents. Mais pour l’instant c’est la seule solution que nous avons. Les autres solutions ne sont pas reconnues de manière légale et on ne peut pas dire qu’elles fonctionnent à 100% », précise à son tour Patrice Boudon, président du Syndicat des vignerons bios d’Aquitaine.

       L’affaire divise les consciences. « C’est compliqué, dans les rangs de la bio, il y a ceux qui font une application cynique, ceux qui sont contre et ne le disent pas, ceux qui sont contre et le disent, explique Emmanuel Guillot, viticulteur à Mâcon et ami d’Emmanuel Giboulot. C’est un sujet hyper délicat. On est sur quelque chose de grave. Depuis le phylloxéra on n’a jamais connu une crise avec autant de risques. Alors il y a beaucoup d’émotions et on entend tout et son contraire. »Avant de préciser : « Emmanuel Giboulot n’est que le détail malheureux d’une affaire importante. L’image de la Bourgogne souffre en ce moment. » Mais, souligne encore le viticulteur, « on en sortira grandi si les bonnes décisions sont prises ».

    (Mis à jour le 4 décembre 2014. Condamné en avril à verser une amende de 1 000 euros dont 500 euros avec sursis, Emmanuel Giboulot a été finalement relaxé par la cour d’appel de Dijon ce jeudi 4 décembre. Le viticulteur bio de Côte-d’Or était poursuivi pour avoir refusé de traiter ses vignes contre une maladie : la flavescence dorée.)


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    (La femme suicidaire portait son lasso sur elle,
    au cas où...)


    Photographer: Marc Lamey
    Model: Agatha.R

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    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE RÊVE EST L'ANTICHAMBRE
    DE LA VRAIE VIE)

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    "Plus que quelques autres millions,
    et à moi la France!"




    Comment Sarkozy a renfloué son patrimoine
    avant de prendre l'UMP

    Le HuffPost 

       (...) Homme proche des fortunes du CAC40 lors de son passage à l'Elysée, Nicolas Sarkozy n'est pas non plus maladroit lorsqu'il s'agit de sortir le carnet de chèques. L'ancien président de la République a réglé le 1er décembre la somme de 336.615 euros à l'UMP pour rembourser les pénalités de dépassement sa campagne 2012. Un paiement cash, qui peut étonner ceux qui n'imaginaient pas une telle aisance financière chez le nouveau chef de l'opposition.

       Il faut remonter au début 2012, date de sa déclaration de patrimoine, pour trouver un dernier bilan complet de sa fortune. Au début de la campagne présidentielle, il précisait au Conseil constitutionnel détenir un patrimoine de 2,7 millions d'euros, constitué principalement de contrats d'assurance-vie (chez HSBC et Neuflize OBC). Rappelons que lors de son élection en 2007, son patrimoine s'élevait à un peu plus de 2 millions d'euros.

       Parmi les biens supplémentaires cités en 2012, on note des collections d'autographes, montres et statuettes estimées à un total de 100.000 euros. En 2007, sa première déclaration de patrimoine ne mentionnait "aucune" collection. On sait par exemplequ'il arbore désormais une splendide montre Patek Philippe (estimée à 55.000 euros). Enfin, il ne possède aucun bien mobilier ou immobilier ni aucun placement boursier. (...)

       (...) Nicolas Sarkozy dispose d'une confortable dotation annuelle en tant qu'ancien président. Soit près de 6000 euros brut par mois. À cela, note Challenges, s'ajoute ce qu'on appelle pudiquement des "primes de sujétions spéciales", dont le montant est tenu secret. Ces primes, allouées aux anciens présidents, ont officiellement pour objectif de "compenser les contraintes subies dans l'exercice de leurs fonctions". A noter qu'il ne touche pas encore ses pensions de retraites pour ses précédents postes, qu'il ne siège pas au Conseil constitutionnel et donc ne touche pas l'indemnité de 13.000 euros bruts.

       Il convient également d'ajouter les 4800 euros de dividendes mensuels (chiffres 2012) que lui verse le cabinet d'avocats (Arnaud Claude et Associés), dont il détient 34% des parts. Nicolas Sarkozy verse en revanche une pension alimentaire de 3000 euros par mois pour Louis Sarkozy, son fils né de son mariage avec Cécilia Attias, et 2926 euros mensuels de prestation compensatoire pour Marie-Dominique Culioli, sa première épouse. Et en tant qu'ancien président, l'Etat couvre les frais du staff mis à sa disposition: un bureau (15.000 euros de loyer mensuel, rue de Miromesnil), sept collaborateurs et deux chauffeurs. (...)

       (...) Malgré ses ressources importantes, le président de l'UMP trouve ses principaux revenus dans les conférences qu'il donne à travers le monde. Nouvelle lubie démarrée après sa défaite en 2012, les interventions de l'ancien président ont été monnayées à l'instar des plus grands. C'est simple: il est le Français le plus cher du monde (100.000 à 130.000 euros les 45 minutes), juste devant Dominique Strauss-Kahn. En tout, il aurait participé à une vingtaine de speechs en 18 mois, du Brésil à la Corée, en passant par le Qatar et le Congo. À l'arrivée, selon Capital, il aurait gagné 2 millions d'euros grâce à cet exercice.

       L'organisation de ces événements est très bien huilée. À Paris, c'est la demi-soeur de Carla Bruni qui coordonne son agenda de conférencier (pour 7000 euros par mois, payé par l'Etat). Il peut donc sereinement regarder derrière lui et se rappeler cette phrase que lui avait prêté Le Point en 2008: "Je fais ça pendant cinq ans (ndlr: président de la République), et ensuite, je pars faire du fric comme Clinton, 150.000 euros la conférence".

       Il est toutefois difficile d'affirmer avec précision les cachets offerts. En août 2012, Le Canard Enchaîné révélait que la banque Morgan Stanley était prête à débourser jusqu'à 250.000 euros pour 45 minutes de conférence (avec photos). Très au-dessus du prix "du marché", cette information n'a jamais été confirmée. (...)

       (...) Si l'on ne connaît pas le type de contrat de mariage choisi par Nicolas Sarkozy et son épouse, les patrimoines en jeu ne sont pas anodins. Carla Bruni est l'héritière d'un riche industriel italien. Au décès de son père, Alberto Bruni-Tedeschi, en 1996, sa mère, sa soeur et son frère (décédé en 2006) ont hérité de deux somptueuses demeures: le château Castagneto près de Turin, accompagné d'une coquette villa dans le Var.

       Par ailleurs, note Le Figaro, l’interprète de "Quelqu'un m'a dit" posséderait deux appartements à Paris, le premier, place des Ternes dans le XVIIe arrondissement et de Villa Montmorency, aux confins du très select XVIe. En tout, son patrimoine immobilier est estimé à plus de 10 millions d'euros. Si l'on additionne ses cachet perçus de sa maison de disques ou du joaillier Bulgari (dont elle est l'égérie), la fortune de Carla Bruni s'élèverait donc à 20 millions d'euros.

       De quoi mettre Nicolas Sarkozy (et sa famille) à l'abris du besoin pour longtemps.


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    (L'Homme aux mains puant le poisson
    en pleine action)



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    Luc Desle

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA PENSÉE
    EMPESTE L'ACTION)

    +++

    "Ça mord?
    - Chuuuttt!!!"


    Paintings by Brad Kunkle

    +++

    "Les States exécuteront toujours leur mission,
    quitte à le faire à l'arme létale."



    ÉTATS-UNIS
    Scott Panetti : 
    malade mental 
    et condamné à mort


       "Pas assez fou pour le Texas", titre The Guardian, qui revient sur les exécutions répétées de prisonniers souffrant de maladie mentale par le "Lone Star State" alors qu'un homme doit être mis à mort ce 3 décembre à 18 heures, près de Houston (a été mis à mort...). A moins que des recours de dernière minute n'aboutissent, Scott Panetti, 56 ans, sera exécuté pour le meurtre, en 1992, des parents de sa femme, dont il était séparé.

       Diagnostiqué comme schizophrène en 1978, hospitalisé à de nombreuses reprises pour divers troubles mentaux, Scott Panetti s'est défendu lui-même lors de son procès en 1995, habillé en cow-boy et appelant comme témoins John F. Kennedy, Jésus et le pape, rappelle USA Today. Son cas "a déclenché un débat mondial sur l'exécution de personnes atteintes de graves maladies mentales", note le quotidien américain. (...)

       (...) Selon Richard Dieter, directeur exécutif du Death Penalty Information Center, 10 à 15% des personnes en attente dans le "couloir de la mort" aux Etats-Unis pourraient être atteintes de maladie mentale. USA Today cite également une étude parue en juin dans le Hastings Law Journal,selon laquelle plus de la moitié des 100 derniers criminels exécutés ont été déclarés atteints de maladie mentale sévère ou en montraient des signes. Or, d'après un récent sondage de Public Policy Polling, 58 % des Américains seraient opposés à la peine de mort pour les personnes souffrant de maladie mentale.

       Le magazine The Atlantic rappelle que la Cour suprême a interdit en 1986 l'exécution des "fous" [insane], des personnes si peu en phase avec la réalité qu'elles ne peuvent distinguer le vrai du faux ni comprendre les motifs de leur peine. En 2007, elle a précisé que le condamné devait avoir "une compréhension rationnelle" des raisons de son exécution.

       Mais, selon The Guardian, la Cour laisse à des juridictions inférieures la liberté de définir des critères clés comme la "compréhension rationnelle" et "l'aptitude" à être exécuté. Résultat, au Texas, les procureurs "se sont régulièrement montrés déterminés à obtenir une condamnation à mort en dépit du dossier médical et les jurys se sont fréquemment laissé persuader d'infliger la peine capitale". (...)

       (...) Dans le quotidien local Dallas Morning News, un juge républicain d'une cour d'appel du Texas qui a refusé d'accorder un sursis à Scott Panetti a publié une tribune exprimant son désaccord personnel avec cette décision. Il affirme que l'exécution d'une personne atteinte de grave maladie mentale viole la Constitution américaine. Il se prononce même pour une abolition pure et simple de la peine de mort, jugeant qu'elle n'est plus en phase avec les valeurs de la société américaine.


    +++

    "Chirurgie esthétique ratée?
    Jamais de la vie!"


    Thomas Robson

    +++
    Benoît Barvin

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  • $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (REGARDE LE MONDE
    A TRAVERS TON CŒUR)

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    "Elles se battent au nom de Dieu?
    - Non. Au nom du quignon de pain dur
    qu'une d'entre elles a volé à l'autre"



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    Le blasphème, ce « crime »
     toujours punissable 
    dans un cinquième de la planète


       Un cinquième des pays de la planète ont (encore) des lois punissant le blasphème. Et contrairement à une idée reçue, il n’y a pas que des pays musulmans : les chrétiennes et européennes Allemagne, Irlande ou Grèce, le Pérou également chrétien mais sud-américain, ou l’Inde hindouiste, font partie de la liste.

       Samedi 29 novembre, Kenneth Roth, le directeur de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a condamné sur Twitter les « gouvernements qui continuent à imposer des discours et opinions religieux au travers de la lois sur le blasphème ».



       Kenneth Roth, Directeur de Human Rights Watch, condamne le recours au blasphème (Via Twitter)

       Une condamnation accompagnée d’une carte réalisée par le site Global Post qui montre que le blasphème est punissable surtout dans le monde arabo-musulman, mais pas seulement.



       La carte des pays qui pénalisent encore le blasphème (Global Post via Kenneth Roth sur Twitter)

    PS : Sur Twitter, Antonio A. Casilli nous signale qu’« en l’Italie aujourd’hui le blasphème n’est plus un crime mais une infraction sanctionnée par une amende de 51 à 309€… »


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    (Au petit matin, Claudine la transexuelle
    avait du mal à se remettre de sa folle nuit)


    http://andenglishmen.tumblr.com/

    $$$
    Benoît Barvin

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (ES-TU UN COMBATTANT
    DE L'AMOUR?)

    °°°
    (Les vols de poitrines commençaient
    à être inquiétants)


    (Source : sweetlovelyxo, via poeticando)

    °°°
    (Soldats français préparant une attaque un rien tendancieuse)



    La France va fournir des équipements
    et des conseillers militaires au Liban 
    pendant dix ans avec des fonds saoudiens


    Timothy Alexander Guzman

       (...) L’Arabie Saoudite finance l’appareil militaire français pour un conflit futur impliquant le gouvernement libanais et les groupes terroristes tels ISIS et Al-Nusra. Reuters a rapporté que « la France va commencer à livrer des équipements militaires à l’armée libanaise au premier trimestre de 2015 dans le cadre d’un accord de $3 milliards afin d’aider ces forces à combattre les djihadistes de la Syrie voisine, a annoncé mercredi une source du ministère français de la défense. » Ce n’est pas surprenant que la monarchie saoudienne finance le complexe militaro-industriel français puisqu’ils affirment être inquiets de « la menace sunnite et chiite » émanant de ces organisations. Les commentaires de Reuters sur la monarchie saoudienne sont importants pour éclairer ce nouveau développement:

       Le contrat a été financé par la puissance musulmane sunnite qu’est l’Arabie Saoudite qui a à cœur de renforcer la capacité du Liban à contrer ce qu’elle voit comme des menaces à la région, venant à la fois de groupes radicaux sunnites et du mouvement musulman chiite propre au Liban qu’est le Hezbollah.

       Le Hezbollah est-il une menace pour la région? Un mouvement chiite qui a soutenu le président syrien Bachar al-Assad contre des rebelles appuyés par l’Occident? Reuters a rapporté ce que la France allait envoyer à partir de 2015: L’accord inclura une vingtaine d’entreprises françaises et couvrira un éventail d’équipements terrestres, navals et aériens, y compris des véhicules blindés, de l’artillerie lourde, des missiles anti-tank, des mortiers et des armes d’assaut, a affirmé la source. 

       « Nous visons à commencer la livraison dès le premier trimestre de 2015, et ensuite tous les six mois jusqu’à la livraison d’hélicoptères, » sur une période totale de 36 mois, a dit la source, s’exprimant sous condition d’anonymat. Du matériel de surveillance et de renseignement comprenant des drones va aussi être envoyé et Paris fournirait aussi des navires patrouilleurs dotés d’armement léger ainsi que des hélicoptères de transport et de combat, a dit la source à Reuters.

       Il importe de relever que le rapport ne dit pas combien de temps des conseillers militaires allaient rester au Liban. Ceci signifie également que la France participe pleinement de la stratégie à long terme des USA et d’Israël de déstabilisation de la Syrie: "Au-delà de l’entraînement technique pour les équipements, la France a aussi accepté de fournir un entraînement opérationnel qui signifie que le contrat ne prendra pas fin après la dernière livraison et durera 10 ans, " a ajouté la source, sans préciser le nombre de conseillers militaires français qui resteraient sur place.

       Ce qui transpire des affirmations des officiels libanais est qu’ils craignent que ces groupes terroristes puissent éventuellement « ouvrir de nouvelles routes de ravitaillement entre la Syrie et le Liban alors que l’hiver avance » selon Reuters. Les Saoudiens et la France se préparent en fait à une guerre contre le Hezbollah ainsi que je l’écrivais en 2013 dans un article intitulé ‘Israël en préparation pour une autre guerre contre le Hezbollah‘. Y était affirmé ce que préparent les USA et leurs alliés depuis quelque temps déjà:

       Les rebelles anti-Assad ont récemment aussi ciblé des territoires du Hezbollah avec des roquettes tirées depuis la Syrie et le Liban. Les USA et leurs alliés se sont servis de la stratégie visant à « diviser pour conquérir » afin d’enflammer des tensions entre les Sunnites et les Chiites avec pour objectif la création du chaos dans la zone volatile entre Israël et la Syrie.

       Les Saoudiens espèrent que la France puisse assister les USA et Israël dans la défaite du Hezbollah. C’est la vraie raison derrière l’accord franco-saoudien. Selon la source de Reuters, « Riyad s’est inquiétée qu’une partie des armes n’arrive entre les mains du Hezbollah » ainsi que « Nous allons y être pour 10 ans. Je ne vois pas comment le Hezbollah pourrait partir au volant d’un tank César si nous sommes dans les parages, » a dit a source. « Le fait que nous serons sur le terrain est une sorte de garantie pour nos clients et partenaires. » Oui, une garantie pour l’Impérialisme Occidental de règne sur le Moyen-Orient riche en ressources naturelles. C’est ce qui compte au final. Al Jazeera avait rapporté en 2010 que WikiLeaks avait exposé les intentions de l’Arabie Saoudite, « l’Arabie Saoudite a suggéré l’élaboration d’une force arabe pour combattre le Hezbollah au Liban avec l’aide des USA, de l’ONU et de l’OTAN, affirme un câble diplomatique US qui a été révélé » ce qui veut dire que l’Arabie Saoudite est en discussions avec l’Occident pour un plan de destruction du Hezbollah depuis un moment. 

       « Le câble, qui a été révélé par WikiLeaks mardi dernier, cite Saud al-Faysal, le ministre saoudien des affaires étrangères, comme affirmant lors d’une réunion avec l’ambassadeur US en Irak David Satterfield en mai 2008 qu’une « réponse sécuritaire » était nécessaire face au « défi militaire » posé à Beyrouth par le groupe soutenu par l’Iran » affirme l’article. Le Moyen-Orient est maintenant un baril de poudre prêt à exploser. Gardez à l’esprit que les élections de mi-mandat aux USA ont produit un Sénat US contrôlé par les Républicains doté du faiseur de guerre John McCain, qui est en ligne pour le poste de président du Comité des Forces Armées en janvier 2015.


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    Credo quia absurdum :
    " Je (...) crois parce que c’est absurde "


    °°°
    Luc Desle

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