• ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE BOIS PAS LA PAROLE
    DU SAGE, VIS-LA)

    ***
    "J'aime le Bleu, le Bleu, le Bleeeeuuuu...
    - Ahem..."



    ***
    "Mes serviettes de bain
    portent toutes ma fierté nationale"



    linternaute.com

    ALLEMAGNE—ROYAUME-UNI

    La guerre des serviettes est déclarée

    PAUL GRISOT ET CAROLIN LOHRENZ
    COURRIER INTERNATIONAL
       (...) Les "squatteurs de chaises longues" ne sont pas ceux que l'on croit. Alors que les Allemands ont la fâcheuse réputation (surtout chez les Britanniques) d'occuper un peu trop les transats dans les clubs de vacances, en arrivant tôt pour les prendre, le tabloïd d'outre-Rhin Bild a mené l'enquête. Son observation est sans appel : "Les vrais squatteurs de chaises longues, ce sont les Anglais !"

       Pour parvenir à cette affirmation, Bild, investi depuis des décennies dans la couverture de terrain de "la guerre des serviettes", a examiné deux photos aériennes prises au-dessus de la piscine d'un club de vacances de la Costa Brava, en Espagne. Le premier cliché a été pris à 7 h 36, et l'on voit qu'aucun des transats n'est occupé. Le second, en revanche, montre que deux heures plus tard chaque siège est occupé par une serviette. Et au moins trois de ces serviettes sont clairement identifiées par le tabloïd comme appartenant à des Anglais (elles comportent soit la croix de Saint-Georges, soit le drapeau (britannique) de l'Union Jack. Conclusion de Bild : "Nous l'avons toujours su : les véritables voleurs de transats, ce sont les Anglais !" 

       Une enquête "à haute teneur scientifique", ironise le quotidien britannique The Independent, qui rappelle que les Allemands, dans l'esprit des sujets de Sa Majesté, "sont une nation de gros bras des transats de piscine", et que les vacanciers anglais ne rigolent qu'à moitié quand ils disent devoir "se lever aux aurores s'ils veulent battre les très efficaces Allemands et leurs serviettes territoriales pour accéder aux lits dorés". 

       Le quotidien britannique relève aussi que Bild accuse les Anglais de souffrir du "syndrome du prince Harry", "le besoin compulsif de se déshabiller" – en référence aux clichés du jeune prince anglais pris lors d'une soirée à Las Vegas pendant l'été 2012. The Independent regrette également que le tabloïd allemand accuse les vacanciers anglais d'être "saouls, stupides, couverts de coups de soleil, gros et affublés de tatouages moches".

       Pour revenir à la question des serviettes, les Anglais ne sont pas les seuls montrés du doigt. Bild, dans un souci d'enquête de terrain qui lui est propre, "a parlé avec les squatteurs". Témoignage de Julie, mère britannique de deux enfants : "Hier, il y avait tout un cinéma au bord de la piscine. On rapporte que des Allemands ont enlevé des serviettes pour bloquer les transats avec les leurs. Mais ce n'étaient pas des Allemands. C'étaient des Français..." (...)


    ***
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SACHE PARTAGER TON MAÎTRE)

    @@@

    (Les séances de "culs nus parties" faisant florès,
    la Police était débordée)


    L'officier de police pourchasse un groupe 
    de jeunes plongeurs maigres dans Hyde Park. 1926

    [:: SemAp FB || SemAp ::]

    @@@

    (Cette Maîtresse d'école était aussi grincheuse
    qu'une Bavaroise malade du foie à la fête de la bière)



    ÉCONOMIE

    La France et l'Allemagne 
    freinent la croissance en Europe



       (...) Pas de bonne nouvelle pour l'économie européenne. Les résultats du deuxième trimestre le montrent : "L'Allemagne est en recul tandis que la France stagne", souligne le Financial Times dans un article du 14 août, ajoutant que cette situation "soulève des craintes quant à la fragile reprise de la zone euro en faisant un pas de plus vers la déflation".


       Avec des résultats qui n'ont pas atteints les objectifs dans ces deux pays, et l'Italie de nouveau en récession, "aucune des trois grandes économies de la région n'a connu de croissance au printemps dernier", insiste encore le quotidien britannique.

       C'est la première fois depuis fin 2012 que l'économie allemande se contracte.

       "Les données et enquêtes publiées ces dernières semaines suggèrent que l'escalade de la crise en Ukraine a eu un impact en Allemagne", précise leFinancial Times.

       Cependant, pour Christian Schulz, économiste à Berenberg Economists, cité par le quotidien financier, l'Allemagne devrait rebondir rapidement une fois que le conflit aura disparu du devant de la scène. "Le pays devrait reprendre son rôle de moteur de la croissance dans la zone euro, ajoute-t-il, bien qu'il aura à entrer en concurrence avec l'Espagne pour la première place parmi les grands pays". (...)


    @@@

    (Cette essayeuse de bois stratifié avait une manière bien
    particulière de faire son métier)


    De «Cinq filles» (1962) de Sam Haskins

    @@@
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA NUIT EST FAITE POUR DORMIR,
    PAS POUR  TE SOUVENIR
    DU JOUR PASSÉ)

    ***
    "Oui, alors je lui ai dit que... 
    Comment? Tu trouves que j'ai de jolies fesses?
    Mais comment tu sais ça, toi?
    - Oh comme ça... Disons, une intuition..."


    Photo: André de Dienes

    ***
    (Soldat français montrant le maniement
    des armes destinées aux Kurdes)



    IRAK

    Les armes françaises, 
    symbole d'une Europe 
    qui se réveille ?

    PAUL GRISOT ET CAROLIN LOHRENZ

       (...) La France s'est placée en tête de la mobilisation européenne contre les djihadistes et livre des armes aux Kurdes en Irak. Cette mesure vise à "répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan", a indiqué l'Elysée, sans toutefois préciser la quantité et la nature des armements livrés.

       Cette décision a impressionné la presse outre-Rhin, où le gouvernement et l'opposition sont unis dans leur hésitation : "Paris, lui, arme les Kurdes en Irak", titre la Süddeutsche Zeitung au lendemain de l'annonce de François Hollande de soutenir avec du matériel de guerre le combat des peshmergas – les combattant kurdes – contre l'Etat islamique (EI) en Irak. 

       "L'Allemagne polémique, la France agit", constate en une le quotidien berlinois Die Welt. Mardi, Berlin a déclaré qu'il livrait déjà du matériel non létal à l'Irak et continue depuis à "ne pas exclure des livraisons de matériel de guerre", tandis que le Royaume-Uni et la République tchèque se mobilisent pour aider les combattants kurdes.

       D'après la presse britannique, Londres aurait de son côté envoyé des officiers des forces spéciales (SAS) la nuit dernière, aux côtés des "instructeurs" américains envoyés par Obama. D'après The Times, "les officiers du SAS [britannique] sont dans la région, et envoient des informations à Londres".

       Le Premier ministre David Cameron a expliqué le 13 août qu'une mission de sauvetage des réfugiés était à l'étude, et que "la Grande-Bretagne y jouerait un rôle", sans dévoiler davantage de détails.

       "Pas un mot sur les Forces spéciales, alors que les [hélicoptères de transport de troupes] Chinooks de la RAF rejoignent les avions de chasse pour des missions de sécurité au-dessus de l'Irak", regrette le quotidien de gauche The Independent, qui déplore le manque de transparence du gouvernement au sujet de l'opération militaire qui s'annonce.

       Des appels ont été lancés "pour que le Royaume-Uni suive la France en armant lui-aussi les combattants kurdes", explique The Independent. Ce à quoi David Cameron s'est contenté de répondre que, "concernant les munitions que [les combattants kurdes] veulent obtenir, la Grande-Bretagne joue un rôle pour les aider à les obtenir".

       "L'Europe se réveille", titre pour sa part Die Presse en Autriche. Mais si "la France, comme première dans l'UE, s'est enfin résolue à soutenir les Kurdes en Irak, cela sera-t-il suffisant?" s'interroge le quotidien viennois.

       "L'Europe ne veut plus rester spectatrice du massacre qu'une meute de barbares extrémistes inflige aux Yézidis et chrétiens d'Irak. La France, toujours partante pour entrer en action, s'est lancée. […] Mais elle aussi laisse les autres faire le sale boulot : ce sont les Kurdes qui sont priés de risquer leurs vies sur leur territoire, avec le soutien aérien des Etat-Unis. Cela ne permettra pas de venir à bout des fanatiques autour du calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi. Pour repousser l'Etat islamique dans le royaume de l'imagination malsaine, il faudra une intervention internationale, au mieux avec un mandat de l'ONU. Mais après les expériences de la décennie passée, aucune puissance occidentale ne veut se noyer dans le marais irakien, pas les Etats-Unis, et pas les Européens non plus."


    ***

    (Marie-Noëlle avait une façon bien à
    elle de faire du gringue aux Messieurs)


    100% ART
    (Source: yournaoko )

    ***
    Luc Desle

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA VIE T'APPARTIENT,
    PAS CELLE DU MAÎTRE)

    @@@

    "Alors, Petit Ourson, tu apprends
    à nager?
    - Blub...Blub...Blub..."


    (Source: senpais, via johnmyersart)

    @@@

    (L'humour de la Mort était d'une grande gaminerie)



    @@@

    (Le roi de la bouche démesurément ouverte
    ne la ferma plus jamais)



    @@@

    (La fille qui essayait les matelas en faisait
    toujours un peu trop)


    (Source: weheartit.com, via t-s-k-b)

    @@@
    Jacques Damboise (et Nadine Estrella)

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  • ###
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE GOÛTE CHAQUE
    PAS QU'IL FAIT)

    ###

    (Pour échapper aux contempteurs des chapeaux,
    cette jeune actrice passait par des voies détournées)


    Rita Hayworth, 1948,
    (Source: sharontates , via movienut14 )

    ##

    "Toi aussi fais-toi capturer par Al Qaeda
    afin d'enrichir le mouvement!"


    gafta.net

    TERRORISME :
    Comment l’Europe finance Al Qaeda
    à coups de rançons

    VoxEurop
    The New York Times Krauze


       (...) En matière d’enlèvements, le réseau terroriste Al Qaeda vise avant tout des ressortissants de pays européens parce que leurs gouvernements sont susceptibles de payer des rançons pour la libération des otages, révèle une enquête de The New York Times.

       Basant ses recherches sur des entretiens avec des anciens otages, des négociateurs, des diplomates et des représentants de plusieurs gouvernements en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, le journal rapporte que Al Qaeda et ses filiales ont encaissé au moins 125 millions de dollars [93 millions d’euros] de recettes provenant de kidnappings depuis 2008, dont 66 millions [49 millions d’euros] rien que l’année dernière […] Ces paiements ont été faits presque exclusivement par des gouvernements européens, qui ont fait parvenir l’argent à travers un réseau d’intermédiares, et en les masquant parfois en aide humanitaire.

       La France a été à la fois le pays le plus visé et celui qui a payé les rançons les plus élevées ces cinq dernières années, avec l’équivalent de 43,4 millions d’euros versés à Al Qaeda au Maghreb islamique à travers la libération de dix otages (Areva et le gouvernement français nient payer des rançons).

       Le rapport affirme que l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie et la Suisse ont également payé des rançons (tous démentent), tout comme la Finlande et l’Espagne. Le Qatar et l’Oman auraient payé l’équivalez de 15,2 millions d’euros en lieu et nom de certains gouvernements européens pour assurer la libération d’otages finlandais, autrichiens et suisses détenus au Yémen.

       Les Etats-Unis et le Royaume-Uni refusent quant à eux de payer des rançons, souligne le quotidien américain, c’est pour cela qu’"alors que des dizaines d'Européens ont été relâchés sains et saufs, très peu de ressortissants américains ou britanniques s'en sont sortis vivants". Le frère d'Edwin Dyer, un Britannique tué par ses ravisseurs au Mali, affirme au journal qu'"un passeport britannique équivaut fondamentalement à un acte de décès" pour quiconque est capturé par Al Qaeda.

       Les activités de kidnapping du réseau sont devenues plus sophistiquées au cours des dix dernières années : les filiales au Maghreb, au Yémen et en Somalie suivent à présent un protocole commun coordonné depuis le Pakistan et réduisent les risques pour leurs membres en "délocalisant la capture des otages à des groupes criminels qui travaillent sur commande". Au point que la pratique est devenue terriblement lucrative :

       Alors qu'en 2003, les ravisseurs recevaient environ 200 000 dollars [149 000 euros] pour chaque otage, aujourd'hui, ils en empochent jusqu'à 10 millions [7,5 millions d'euros] ; une somme que le numéro deux d'Al Qaeda a récemment qualifié de la moitié des revenus opérationnels de l'organisation.

       Pour plusieurs hauts diplomates interrogés par The New York Times", le dilemme que représente une prise d'otage réalisée par Al Qaeda oblige les gouvernements à faire un terrible calcul : répondre à la demande des terroristes, ou permettre que des innocents soient tués, souvent de manière cruelle et devant une caméra? Le fait que l'Europe et ses intermédiaires continuent à payer a enclenché un cercle vicieux. (...)


    ###
    "C'est donc ça, une allumette...
    Et ça marche comment?"


    (Cette jolie Blonde fut à l'origine du fameux incendie de
    San Francisco...)

    Marilyn Monroe photographiée par André de Dienes, 1949.
    (Source: gregorypecks , via tierneyed )

    ###
    Luc Desle

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  • £££
    Pensées pour nous-mêmes:

    (REFUSE D’ÊTRE L'ANTRE
    DE LA COLÈRE)

    £££
    "Ma Chérie... Souris... Souris...
    - Je le ferai quand tu m'auras donné
    l'argent du mois..."


    ModerneWelt_1918-20


    £££


    (C) Franquin


    Quand le droit se met enfin au service
    des entreprises en difficulté

    Avocat, conseiller économique et social européen

    Avocate associée au sein 
    du Cabinet Carbonnier, Lamaze, Rasle et Associés

       (...) En présentant en Conseil des ministres le 30 juillet dernier un projet de loi ratifiant l'ordonnance portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, a affiché à la fois un objectif de modernisation du cadre législatif existant et de préservation de l'emploi et de l'activité.

       Elle s'inscrit à ce titre dans le prolongement de la loi de sauvegarde des entreprises du 26 juillet 2005, tout en apportant un certain nombre d'innovations. Si le texte est complexe, son impact sera d'une ampleur inédite pour la vie des entreprises en difficulté. Ses 117 articles modifient des dispositions du code de commerce, mais également du code civil, du code général des impôts, du code rural et de la pêche maritime et du code du travail.

       En l'occurrence, il ne faut pas craindre le millefeuille législatif, puisque le texte apporte une vraie bouffée d'oxygène pour les créateurs d'entreprises dans un contexte économique difficile, qui a vu en 2013 61.000 entreprises concernées par la défaillance, soit plus de 160 par jour! Qu'il s'agisse des procédures de prévention ou des procédures collectives, il était devenu urgent de consolider et moderniser notre droit en la matière. Quoi que l'on pense par ailleurs de la politique économique du gouvernement, cette initiative mérite un coup de chapeau, avec une mention particulière pour la Chancellerie.

       La clé de voute de cette réforme réside dans l'anticipation des difficultés des entreprises. Pour ces dernières, il est capital d'intervenir le plus en amont possible, avant la cessation de paiement, et de trouver un terrain d'entente entre l'entrepreneur et ses créanciers. D'où l'importance de renforcer l'attractivité de mesures telles que le mandat ad hoc ou la conciliation, qui interviennent avant les procédures collectives.

       Un signe fort est donné en faveur d'un traitement à l'amiable, alors que le gouvernement apporte par ailleurs une forme de flexibilité salvatrice dans bien des cas. Pour ne citer qu'un exemple, le dirigeant mis en demeure ou poursuivi par un créancier au cours de la conciliation pourra se voir accorder par le tribunal des délais de paiement ou un échelonnement de ses créances, qui pourront bénéficier aussi à ses garants. Cela paraît évident, mais une telle protection du débiteur pendant l'exécution de l'accord n'existait pas.

       Afin de renforcer l'efficacité des procédures à l'amiable, le régime du privilège de conciliation (new money) est également renforcé: il bénéficie désormais non seulement aux créanciers ayant apporté des fonds dans le cadre de l'accord de conciliation mais également à ceux ayant apporté de la trésorerie, un bien ou un service pendant la procédure. Cette modalité rend d'emblée plus attractive la conciliation dès son ouverture.

       L'autre volet majeur de ce nouveau cadre juridique concerne les procédures collectives, dans lesquelles sont introduites un certain nombre d'innovations, qui vont à la fois mieux répartir les pouvoirs entre les différents acteurs d'une procédure, mais aussi garantir de mieux répondre à l'urgence.

       Un nouvel outil est créé avec la sauvegarde accélérée, qui constitue une nouvelle passerelle avec les procédures préventives et permet de négocier des solutions avec les principaux créanciers de l'entreprise. En complément de la Sauvegarde Financière Accélérée, cette procédure ne peut être ouverte que sous certaines conditions, dont, par exemple, la mise en œuvre préalable d'une conciliation et l'élaboration d'un projet de plan susceptible de recueillir l'accord d'une majorité de créanciers. Il s'agit bien là d'une procédure mixte, "trait d'union entre l'amiable et le judiciaire" et reflet de la volonté du législateur d'apporter un surcroît de flexibilité et d'adaptation au plus grand nombre de situations.

       Cette notion de flexibilité marque le fil rouge de cette réforme; pour les professionnels du droit des entreprises, il ne peut qu'être synonyme de jours meilleurs. De l'assouplissement des règles relatives à la déclaration de créance aux nouvelles mesures pour accompagner la liquidation judiciaire -notamment des délais de traitement réduits-, tout est fait pour sécuriser la vie de l'entreprise.

       C'est également l'objectif poursuivi avec le rééquilibrage des pouvoirs au profit des créanciers, en leur donnant un rôle accru lors de la procédure collective. Ainsi, les créanciers pourront désormais proposer des plans de sauvegarde alternatifs, une initiative qui n'appartient plus exclusivement au dirigeant d'une entreprise en sauvegarde ou en redressement judiciaire. Il incombera au Tribunal de statuer sur chacun des plans proposés et de retenir celui qui lui paraîtra le plus adapté ou le plus crédible. Reste la cession forcée des titres des actionnaires récalcitrants, dont il était question dans le projet d'ordonnance, qui n'a finalement pas été retenue dans ce cadre. A suivre, donc !

       Avec le renforcement et l'extension des mesures relatives à la détection et la prévention des difficultés des entreprises, le rééquilibrage du rôle des acteurs en présence et notamment celui des créanciers, la simplification du traitement des situations irrémédiablement compromises, l'amélioration de l'impartialité des tribunaux et de l'indépendance des mandataires de justice et enfin le renforcement de la sécurité juridique, la France rattrape son retard en matière de droit des entreprises, par rapport à ses voisins européens. (...)


    £££
    Luc Desle

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (VEILLE A CE QUE l'ARBRE DE LA
    CONNAISSANCE DONNE DE JOLIS FRUITS)

    +++

    "Tieu est t'amour...
    - Si vous le dites..."



    +++

    (Jeunes gens découvrant le plaisir
    du voyeurisme)


    Titeuf


    KENYA
    Education sexuelle : 
    un projet de loi qui divise le pays

    JOSEPHINE RAYNAULD

       (...) "Les adolescents ont des rapports sexuels, permettons-leur d'en avoir sans risque", titre Voices of Africa à l'occasion du débat controversé à propos du projet de loi sur la santé reproductive. Celui-ci stipule que le gouvernement mettra à disposition des contraceptifs et des services de planning familial incluant diverses options contraceptives, conseil, information et éducation pour les adolescents. 

       Une étude démographique réalisée en 2008 et 2009 a effectivement révélé que 11,5 % des filles et 22,3 % des garçons ayant moins de 15 ans ont des rapports sexuels. "L'idée que des filles et garçons aient une activité sexuelle pour le plaisir est dure à avaler pour beaucoup de parents africains. En voulant garder les jeunes chastes et purs, l'autre côté de l'histoire – celle du garçon qui rencontre une fille, celle des hormones violentes et des désirs charnels –, n'est jamais raconté", relate le site collaboratif. (...)

       (...) D'après son initiatrice, la sénatrice Judith Sijeny, le projet de loi vise à instaurer un cadre pour la protection et la promotion des droits et de la santé des femmes et des enfants. Selon Voices of Africa, "les personnes en faveur du projet de loi soulignent son potentiel de réduction de grossesses d'adolescentes et de gestion du contrôle démographique". 

       Le rapport de la conférence internationale sur la population et le développement a annoncé que le taux de fertilité au Kenya est estimé à 2,9 par an, comparé à 3,4 enfants par femme dans les années 1970 et 1980. L'accès à la contraception et au planning familial pour les femmes mariées, passé de 17 % en 1984 à 46 % en 2008, y est présenté comme un facteur décisif. 

       Ce projet de loi pourrait également contribuer à ralentir la propagation du sida. Le secrétaire du cabinet de la santé, James Macharia, a annoncé en juillet que le Kenya compte parmi les quatre nations enregistrant le plus haut taux d'infection au sida par an. (...)

       Les opposants au projet de loi, eux, sont "outrés par une clause qui permet aux enfants de moins de 10 ans d'accéder à des services de santé et des à informations sur la reproduction sexuée sans le consentement de leurs parents". Ces détracteurs accusent ainsi le gouvernement de favoriser l'immoralité.

       "Un projet de loi comme celui-ci permet aux jeunes de savoir que leur sexualité et leurs choix liés au sexe n'appartiennent qu'à eux. (...) Laisser le pouvoir de prendre ces décisions entre les mains des adultes et des parents expose les enfants aux abus de ces mêmes parents et de ces dits 'adultes'", opine Voices of Africa.

       Le site d'information All Africa ajoute de son côté que la disposition sur l'avortement a également provoqué des réactions mitigées. "Le projet de loi accorde aux mères enceintes le droit de recourir à l'IVG sans le consentement de leur mari dans le cas où leur vie ou leur santé serait en danger", explique le site, qui précise qu'en 2012 un rapport du centre de recherche sur la population africaine a déclaré 464 690 cas d'avortement. Ce rapport mentionne également que 13 % des décès maternels sont dus à des avortements dangereux. Le projet de loi pourrait ainsi "atténuer tous les autres problèmes qu'apporte une activité sexuelle non protégée et non informée", juge Voices of Africa. (...)


    +++
    Benoît Barvin

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE PEUT-IL 
    SE MESURER LUI-MÊME?)

    °°°
    (Je me demandais si la Femme au nez invisible
    avait quand même un bon odorat)


    La Donna Di Pasadena
    Amleto Dalla Costa 1980


    °°°
    (Dans un gracieux mouvement dans l'espace,
    les deux dauphines rejoignirent leur mari)


    Commission for The Debrief

    °°°
    "Heu... Tu crois que c'est ça se mettre tête-bêche?"



    Double Rouge by Pierre Simon
    for Rigaud Cosmetics 1949


    °°°
    "Oh Mon Dieu! Les pensées noires m'assaillent!"


    (Source: gb-bild.com)

    °°°
    Jacques Damboise

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VERTU EST-ELLE
    BONNE CONSEILLEUSE?)

    @@@

    "Soleil! Ote-toi de ma vue!"


    Liv Ullmann and Bibi Andersson 
    in Ingmar Bergman’s Persona, 1966

    @@@

    (Chien-Pilote partant à la recherche
    d'indices concernant un crash d'avion)



    Vol MH17 : 

    la mystérieuse marche arrière 
    de la propagande occidentale

    Le Yéti

       (...) Mardi 22 juillet. Quelle mouche a bien pu piquer le département américain de la défense et les agences de presse occidentales (Reuters, Associated Press) pour changer aussi diamétralement le ton de leur communication et de leurs dépêches sur l’affaire du vol MH17 de la Malaysia Airlines ? (...)

       (...) Sans se soucier des condamnations sans appel lancées par le président Obama avant même le début de l’enquête, au risque d’humilier le secrétaire à la Défense Kerry qui prétendait deux jours plus tôt avoir « les preuves accablantes » de la culpabilité des insurgés ukrainiens et de la Russie, Reuters et Associated Press opéraient une surprenante marche arrière toute qui tranchait avec l’agressivité échevelée de la veille.

       Reuters, 22 juillet : « Selon les estimations de responsables du renseignement américain, les séparatistes pro-russes ont probablement abattu accidentellement l’avion de ligne malaisien à l’est de l’Ukraine. Cependant, les États-Unis ne savent pas exactement qui a tiré le missile sol-air. »

       Associated Press, 22 juillet : « Il n’y a pas de lien entre le gouvernement russe et la chute de l’avion. Si vous nous demandez, qui a tiré le missile : nous ne connaissons pas le nom, nous ne connaissons pas le rang, nous ne sommes pas encore à cent pour cent sûrs de l’origine du tir. » (...)

       (...) Si les accusations ne vont pas encore jusqu’à se retourner contre leurs auteurs, le rétropédalage est manifeste. C’est qu’entre-temps beaucoup d’eau est passée sous le pont de l’enquête. Sans souci des vociférations d’une propagande démentie par la réalité.

       Les corps des victimes ont été dûment rendus par les insurgés ukrainiens aux autorités néerlandaises. « Entreposés dans de bonnes conditions », comme l’a reconnu Peter Van Vliet, expert médico-légal hollandais présent sur place. Bien loin des accusations de saccage lancées par le camp occidental.

       Les boîtes noires de l’avion du vol MH17 ont été régulièrement remises par les mêmes insurgés à la Malaisie. Suffisamment « intactes et en bon état » pour que le colonel Mohamed Sakri, du Conseil de la sécurité nationale malaisienne, les en félicite. Bien loin des soupçons de manipulations abondamment répercutés par les médias.

       Enfin, le 23 juillet, le Conseil néerlandais de sécurité (DSB) annonçait qu’il prenait le contrôle de l’enquête sur le crash avec un groupe de 24 experts internationaux, dont des Ukrainiens et des Russes. Bien loin des insinuations d’entrave à toutes investigations qu’auraient exercées les rebelles.

       Depuis cet étrange retournement du 22 juillet, la retenue occidentale est de mise sur le drame du MH17. Les communicants institués préfèrent polariser l’attention sur d’autres terrains (des accusations d’interventions directes de l’armée russe contre les forces de Kiev, par exemple). Préparerait-on déjà les foules à une discrète inversion de culpabilité sur le crash ? (...)

       (...) En attendant d’en savoir un peu plus sur les tenants et les aboutissants de cette tragique histoire, de premiers enseignements peuvent en être tirés. Et ils ne sont guère glorieux pour le camp occidental.

       Les autorités occidentales ont confirmé une propension à l’amateurisme et à l’infantilisme qui est le propre des puissances acculées (cf. aussi les fiascos syrien, libyen, irakien, afghan...). Les « preuves accablantes » du secrétaire d’État Kerry — où sont-elles ? — ne firent guère que rappeler le lamentable épisode des armes de destructions massives irakiennes qui fit la honte du général Colin Powell en février 2003.

       Les médias dits "mainstream" ont achevé de se ridiculiser et de se discréditer en relayant sans la moindre nuance tous les éléments de langage que leur distillaient les autorités. Entre insinuations grotesques et documents à charge bidonnés (entre autres, la vidéo diffusée par France 2 où l’on voit un camion lance-missiles "Buk" attribué aux insurgés... mais, comme cela s’est vérifié ensuite, filmé en territoire contrôlé par les forces régulières de Kiev). (...)

       Une fois de plus, il ne reste plus guère que les réseaux du Net pour tenter de démêler le vrai du faux dans le fatras des rumeurs et des mensonges paranoïaques propagés par les médias mainstream. À ce sujet, on ne saurait trop conseiller aux lecteurs curieux d’aller lire les billets d’Olivier Berruyer consacrés à cette crise politique internationale majeure [1]. Ou encore les hypothèses pointilleuses de Jacques Sapir sur le crash du vol MH17 [2].

       Nombreuses sont les voix à s’élever également outre-atlantique pour faire corps contre le déluge de boniments stupides qu’un empire déficient tente encore d’infliger à ces sujets. Citons le site d’investigation 21st Century Wire [3]. Ou le journaliste américain Robert Parry démontant méthodiquement la précipitation des autorités de son pays à nous imposer leur jugement [4].

       De fait, à l’exception des coupables, nul n’a encore de certitudes sur ce qui se passa le jour de la tragédie. Laissons, comme on dit, l’enquête suivre son cours et rappelons juste qu’en ces périodes exacerbées où un vieux monde aux abois cède de mauvais gré sa place à un monde d’après encore incertain, il est une qualité qui devrait s’imposer à chacun : le sens de la mesure.

       Notes

    [1] Les billets d’Olivier Berruyer sur la crise politique internationale sont rassemblés ici.http://www.les-crises.fr/category/crise-politique/

    [2] 3 billets de Jacques Sapir :
    MH17 : vers la vérité ? http://russeurope.hypotheses.org/2562

    [3] Une enquête de 21st Century Fire traduite par les-crises.fr http://www.les-crises.fr/mh17-une-enquete/

    [4] 3 articles traduits de Robert Parry :
    Le drame aérien conduit à des jugements hâtifs http://www.les-crises.fr/le-drame-aerien-incite-a-de-nouveaux-jugements/
    Qu’ont vu les satellites espions US en Ukraine ?http://www.vineyardsaker.fr/2014/07/22/quont-vu-les-satellites-espions...
    La folle précipitation de John Kerry à juger http://www.les-crises.fr/la-folle-precipitation-de-john-kerry-a-juger/



    @@@
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE EST-IL
    TA CHEVILLE OUVRIÈRE?)

    °°°
    (Le pommier s'enfuit dans une vieille
    guimbarde pour échapper aux
    mâchoires affamées)



    °°°
    (La tenue des esclaves sexuelles à Dubaï était...
    bizarre..."


    Dubai Police Supercars. Dubai police women

     with the Aston MArtin One-77

    cars.aol.co.uk


    Dubaï: le calvaire de Zunera et Shaista,
    esclaves sexuelles

    KHURRAM SHAHZAD
    Faisalabad (Pakistan) (AFP)

       Zunera et Shaista rêvaient de jours heureux à Dubaï, mais la terre promise s'est transformée en enfer pour les deux jeunes Pakistanaises, réduites à l'esclavage sexuel par des trafiquants sans scrupule qui les menacent toujours. Dubaï! La seule évocation de la cité émiratie constellée de gratte-ciel fait rêver les gagne-petit d'Asie en quête d'un emploi bien rémunéré.

       Il y a un peu plus de cinq ans, Zunera et Shaista quittent leur Penjab natal, dans le centre du Pakistan, pour suivre Ayesha, une voisine qui leur promet un boulot d'esthéticienne dans un salon de Dubaï. Mais à peine arrivées, Ayesha annonce aux deux soeurs qu'elles seront plutôt... prostituées. "Nous nous sommes effondrées en larmes, mais elle nous a dit: vous voyagez avec de faux documents, si vous dites quoi que ce soit on vous remettra à la police", raconte à l'AFP Zunera, à l'époque à peine âgée de 16 ans. (...)

       (...) Pendant quatre ans, leur vie à Dubaï ne sera qu'un cauchemar tissé de cruauté et d'agressions, disent-elles. Lors de leur première "passe", Ayesha reste dans la chambre pour s'assurer que ses recrues répondent bien aux attentes des clients. Puis, elle demande aux hommes de laisser leur téléphone portable ouvert pour écouter ce qui se passe derrière les portes closes. "Chaque fois que nous refusions des actes sexuels, elle nous torturait... elle menaçait de nous tuer si nous disions quoi que ce soit à propos de ce bordel", souffle Zunera, dégoûtée et le coeur noirci par la hargne, assise aux côtés de sa soeur inconsolable.

      Les deux soeurs n'étaient pas autorisées à sortir ou parler librement entre elles, et ne pouvaient appeler leur famille au Pakistan qu'occasionnellement et sous surveillance. Selon un rapport récent du département d'Etat américain, les autorités des Emirats arabes unis ont fait ces dernières années d'importants efforts pour endiguer le trafic d'êtres humains et les réseaux de proxénétisme sur leur territoire. Mais des centaines de jeunes Pakistanaises continuent d'y tomber chaque année dans les griffes de maquereaux, selon des militants locaux des droits de l'Homme.

       Et rares sont celles qui parviennent à échapper à leur bourreau et encore plus à témoigner, tant l'opprobre et les menaces pèsent sur elles. En mars 2013, Zunera et Shaista ont elles profité d'un voyage au Pakistan, destiné à renouveler leur papier d'identité, pour fuir le réseau. Elles ont alors confié leur histoire à leur soeur aînée Qamar qui a obtenu leur liberté en négociant avec Ayesha.

       Une liberté que Zunera a toutefois payé de sa chair. Des hommes liés au gang de proxénètes ont fait irruption dans la demeure familiale et l'ont criblée de trois balles à la jambe, désormais traversée d'une longue cicatrice après une opération bâclée"A l'hôpital, Ayesha avait même envoyé des policiers pour me harceler et elle me poussait à remarcher en vitesse alors que je venais tout juste d'être opérée", dénonce Zunera, qui boite depuis cet assaut.

       Terrifiée par ce gang et mise au ban par des voisins dénonçant ces "prostituées", la famille a pris la fuite. "Des gangs envoient chaque semaine des dizaines de filles pakistanaises se prostituer à Dubaï. Mais personne ne fait rien contre eux", déplore Zulfiqar Ali Bhutta, un des avocats de Zunera, affirmant que ces groupes savent jouer de leurs liens avec des politiciens et policiers locaux.

       "A Dubaï, des centaines de filles travaillent dans des salons de beauté, pour des musiciens ou des troupes de danse. Mais il n'y a aucune preuve qu'une seule d'entre elles soit prisonnière d'un réseau de prostitution", plaide Syed Shahid Hassan, un cadre de la police à Faisalabad, ville du Penjab où se terrent à présent les deux soeursLeur famille a saisi la justice, qui a ordonné à la police de traquer le réseau présumé d'Ayesha.

       L'affaire n'a guère avancé jusqu'à ces dernières semaines, lorsqu'Ayesha s'est rendue de son propre chef à la justice. Mais elle a aussitôt été libérée sous cautionZunera et Shaista, elles, continuent de vivre dans la peur constante d'être cette fois tuées pour avoir bravé l'omerta.


    °°°
    Luc Desle

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